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ETUDE EXPERIMENTALE ET NUMERIQUE DE LA DISPERSION ...

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tel-00476994, version 1 - 27 Apr 2010<br />

Figure 1.5 Régimes de réaction des particules observés lors de l’explosion de charges<br />

constituées de nitrométhane saturé par des particules d’aluminium, pour (a) des géométries<br />

cylindriques et (b) des géométries sphériques [18]<br />

D’une part, on constate une réaction plus rapide et plus uniforme du nuage dispersé avec des<br />

particules de dimension intermédiaire (30-60µm) qu’avec des particules de faible diamètre<br />

caractéristique (inférieur à 20µm). Cette différence de réaction des particules les plus fines est<br />

attribuée à la couche superficielle d’alumine qui limite leur réaction. De plus lorsqu’on<br />

compare le cas cylindrique (Figure 1.5(a)) au cas sphérique (Figure 1.5(b)), on constate<br />

l’absence de diamètre critique dans les charges sphériques contenant de l’aluminium. Dans ce<br />

type d’expériences, Frost [18] a systématiquement observé l’inflammation retardée ou<br />

incomplète du nuage avec les particules utilisées, ce qui semble indiquer qu’il faudrait utiliser<br />

de plus grosses particules pour mettre en évidence le diamètre critique d’inflammation des<br />

particules dans le cas sphérique. Lorsque des particules de magnésium sont utilisées, on<br />

observe un diamètre critique des charges en dessous duquel certaines particules (plus de<br />

200µm) ne réagissent pas.<br />

16<br />

1.3.2.3.5. Conséquences sur l’effet de Blast<br />

Les règles de calcul de l’effet de « blast » utilisées pour les explosifs homogènes et basées sur<br />

des grandeurs adimensionnées (cf. par exemple Kinney et Graham [43]) ne sont plus valables<br />

dans le cas des explosions hétérogènes. En effet, lorsqu’on disperse des particules solides,<br />

l’onde de choc générée par l’explosif traverse la couche de particules et perd de son énergie<br />

qui est convertie en énergie cinétique et thermique, en conséquence de quoi l’onde de choc est<br />

affaiblie et retardée. Lorsque les particules sont réactives, leur combustion libère de l’énergie<br />

qui peut renforcer l’onde de choc. En particulier, lorsque les particules réagissent<br />

suffisamment rapidement, leur combustion peut soutenir et amplifier l’onde de choc. Certains<br />

travaux réalisés avec des nanoparticules ( [27], [44]), on permit de montrer qu’elles peuvent<br />

soutenir la propagation de l’onde de détonation dans l’explosif d’amorçage, mais ce n’est pas<br />

le cas qui nous intéresse dans notre étude. Si les particules sont plus grosses et réagissent plus

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