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CTR-INFO Numéro 12 - novembre 1998l’offre : un gage du réveil de certaines mentalités et du sérieux de cette formation.Sommaire du numéroStéphan JACQUETINFORMATIONS TECHNIQUES ET PÉDAGOGIQUESPlongées en carrièreNous, Terriens à l’est du Comité Bretagne-Pays de Loire, on pratique !L’Automne, l’Hiver... Retrouver les copains autour d’un feu, d’un barbecue, d’un camping-gaz ... avec un boncru (chocolat ou autre .... ? ? ?) Huuum !... la première bouchée ou la première gorgée ...que c’est bon !Faire violence à son corps quand sa tête a envie de plonger (c’est parfois dur de rentrer dans sa combifroide !) Mais après, une fois dans l’eau : SENSATIONS.Et, en rentrant, douche bien chaude ô Délectation !... Sommeil profond ô Récupération !Ça devrait être remboursé par la Sécu !Et les plongées ? Très adaptées pour la Technique en Stage initial. Quelques exemples :Nages : constater les différences de performances par rapport à la piscine du fait de l’encombrementvestimentaire, prise de conscience du rythme, de la ventilation efficaces.Matériel : utilisation, comparaison et essai de divers matériels entre le matin et l’après-midi avant achat.Mises à l’eau : dans certaines carrières,tout est possible : saut droit,bascule arrière, jeter du matériel,descente par les rives.Remontées : échelle, rives, en décapelant.Toutes les situations peuvent être vécues hormis celles dues au courant.Lestage : on a la possibilité et le temps, bloc sur réserve, de défaire la ceinture, d’enlever des plombs oud’en rajouter pour tenir un palier à 3 m, en pleine eau (travail de l’équilibre,poumons-ballasts, repérages parrapport à la surface), à un parachute de palier. Si la ceinture est enserrée par un gilet enveloppant, onpratique un décapelage , puis un recapelage surface utiles dans ce cas.Si le " plombage " mer estconnu,faire noter sur le carnet de plongée les deux valeurs (à utiliser en salle pour les calculs de poidsapparent en fonction de la densité du milieu, de l’inspiration, de l’expiration, de l’état de la combi...) c’est duvécu !Bouée dégonflée, remontée de 20 m environ pour eux-mêmes à la palme : prise de conscience de l’intérêtdu palmage, de la ventilation efficaces, des prises de repères de* * , des dangers du surlestage poursoi-même, pour un éventuel assistant, compréhension de la réelle fonction de la bouée avec ses variationsde volume.Fonctionnement de la " stabe " : à condition de se mettre au- dessus d’un fond d’environ 15 m, jouer avecl’inflateur, les purges en fonction des poumons-ballasts, des vitesses acquises, de la recherche de sensationssouhaitées (yeux fermés, rotations, sensation de couler, de monter, de planer, sur le ventre, sur le dos...) etsurtout, rapidité de réaction à un gonflage ou à un dégonflage inappropriés.Autonomie, guide de palanquée : visite de la carrière, des poissons, des épaves, des espacescorrespondant aux prérogatives du stagiaire avec un moniteur un peu écervelé (je n’ai pas dit décervelé...voyons ! !) avec utilisation des repères naturels pour la profondeur (luminosité, couleur), pour la direction(tombant,soleil...eh oui ! cela arrive !)" Être capable de rejoindre la surface en toute circonstance " : phrase-clé de tout départ en plongéeque l’on ne trouve, hélàs, que dans le Carnet enfants (plongeur de Bronze) et qui contient à elle seule toutun programme (technique et psychologique !).Nous envisageons de revoir les prises assistance et sauvetage pour les Plongeurs qui le souhaitent en débutde saison. Nous verrons s’il y a des inscriptions.Cela ne doit plus être " tais-toi et plonge " Non ...,un plongeur, même P1 a un cerveau. Il n’est pas interdit dele faire participer à sa formation : automatismes du captage des repères de montée/descente, mettre enroute la ventilation qui calme, contrôle de soi, savoir que l’on n’aime pas plonger dans le noir et le dire (plusrien ne fonctionne pareil lorsque les capteurs branchés sur les yeux ne reçoivent plus de lumière, en meraussi, la couleur vert foncé donne tout d’un coup mal... aux oreilles...) .Le plongeur doit s’exprimer, la progression en sera meilleure !12 sur 16
CTR-INFO Numéro 12 - novembre 1998Il y en a des choses à faire en carrière et sans abîmer le paysage marin car...sauvetage palmes, RSE...pitiépour les gorgones, la micro-vie.Un plongeur, bien entraîné en carrière,sera performant au Stage final mer.La carrière est une excellente école MAIS il ne faut pas en minimiser les dangers sous prétexte que ça nebouge pas et que c’est fermé ! En mer, j’ai toujours vu changer de sites pour les prépas P2 (20 m) parrapport aux prépas P3, P4 (30 m, 40 m), alors pourquoi pas en carrière ? Est-ce moins dangereux encarrière ou lac ? Hélàs, les années écoulées montrent que non ! Est-on préparé à un, voire deux givragesde détendeurs ? Si ce n’est pas le cas, le Directeur de Plongée se doit de limiter la profondeur en Hiver àdéfaut de connaître les détendeurs de tous les plongeurs.La plongée doit rester un univers de PLAISIRS , et dès que le Printemps revient ... dès que le Printempsrevient ... les pratiquants des carrières s’épanouissent sur toutes les Mers du Globe.Sommaire du numéroAlberte CARTIGNIESTRIBUNEEntretien hivernal du détendeurLe détendeur constitue l’élément du scaphandre autonome souvent considéré comme le plus essentiel.Maintenant que la trêve hivernale arrive à grands pas, il faut profiter de cette période pour réviser ou plussagement faire réviser son détendeur. Si la bouteille relève incontestablement de la compétence du TIV,aucune qualification n’existe au niveau fédéral pour les détendeurs.Je commencerai par mettre en garde l’ensemble des plongeurs contre les apprentis sorciers qui croientpouvoir démonter et remonter n’importe quel appareil du marché. Aujourd’hui, chaque modèle, même leplus simple, possède ses spécifications très précises et certains constructeurs ou assembleurs les indiquentsur la notice d’accompagnement. En revanche, à ma connaissance, aucun constructeur ou assembleur n’adonné de procédures de démontage et de remontage. Pourtant celles-ci sont indispensables auxmanipulations internes. J’ai pour ma part suivi une formation chez un constructeur et je suis souvent effaréd’entendre les conseils prodigués aux plongeurs par ceux que j’ai appelés les apprentis sorciers qu’ils soientmoniteurs ou non.L’entretien de base d’un détendeur passe avant tout par un rinçage sérieux après chaque utilisation. Lemeilleur moyen de rincer correctement un détendeur est de l’immerger complètement dans de l’eau douceen prenant bien soin d’obstruer l’entrée d’air. Cet oubli se constate très souvent chez les débutants maisnous voyons encore des plongeurs confirmés effectuer cette opération sans prendre de précautions. Si untel cas se produit, seul le démontage du premier étage est indispensable sauf si le séjour en immersion estprolongé. Dans ce dernier cas, le démontage complet du détendeur devra être effectué. De même, il fautproscrire le séchage du bronze poreux du détendeur.Dans le cas d’un arrêt prolongé, le détendeur devra être stocké sans le bouchon d’obstruction d’entréed’air. Ensuite, la capsule comprenant le bouton de surpression sera enlevé sans forcer au démontage. Lesconstructeurs proposent des outils spéciaux pour ce genre d’opération. Là où le bât blesse, c’est la difficultéde se procurer ce genre d’outils. Une fois, la capsule enlevée, il faudra bien nettoyer l’ensemble de manièreà supprimer le sable qui s’est posé dans tous les parties cachées. Il faudra particulièrement nettoyer lasoupape d’expiration et l’éventuel bouchon servant à inverser le sens du détendeur. Cette manipulation serafacile à l’aide d’une soufflette en prenant soin de protéger le mécanisme d’arrivée d’air du deuxième étagecontre l’entrée de poussières ou de grain de sable.Cette opération est la seule qui puisse être effectuée sans qualification particulière. Pour toutes les autrescomme le démontage des mécanismes de détente, elles nécessitent une formation approfondie et unoutillage spécifique. Les différents constructeurs proposent des stages de formation ouvert aux cadres deplongée. Ces stages sont souvent gratuits mais il se déroulent au siège social de la société, le plus souventdans le sud de la France. De même, des compétences dans une marque ne permettent pas, avec unefiabilité totale, d’intervenir sur n’importe quel détendeur.Les revendeurs proposent la révision dans leur prestation. Malheureusement, le tarif pratiqué, pourtantjustifié, est un obstacle à la révision annuelle. Toutefois, il faut s’astreindre à une révision bi-annuelle afind’effectuer les opérations indispensables telles que le changement des pièces d’usure, le réglage et lastabilité de la pression intermédiaire et les différents réglages nécessaires au bon fonctionnement dudétendeur.13 sur 16
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