PROLONGATIONSDE QUEL MAL SOUFFRE LE SKI ALPINFRANÇAIS ?« LE SKI FRANÇAIS, c’est l’improvisationpermanente. » Dans le Figaro,récemment, comme dans le Journaldu dimanche auparavant,Jean-Claude Killy a mis le doigt surles particularités récurrentes du skifrançais qui semblent, aujourd’hui,être son mal : « Il manque surtoutune véritable organisation, à l’autrichienne,bien structurée, financée etdédiée aux résultats. Malgré l’attentionportée par le ministère, le systèmefrançais n’est pas assez solidepour produire des résultats réguliers.» « Il n’y a pas d’âme, pas decharisme dans l’encadrement »,ajoutait hier soir, sur L’Équipe TV,Marielle Goitschel, toujours provocatrice.Jean-Claude Killy, MarielleGoitschel, dans la nostalgie desquelsles amateurs de ski alpin se bercent,icônes d’une époque bénie et unique(6 puis 8 médailles aux Jeux Olympiques1964 et 1968, 16 podiumsfrançais sur 24 possibles aux Championnatsdu monde 1966, encore 10à ceux de 1970) mais révolue : lesBleus n’ont plus jamais, depuis,dominé les grands rendez-vous planétaires.Aux Jeux, Salt Lake City2002 a offert la plus belle moissonalpine (4 médailles) en trente-quatreans. Entre-temps, il y avait plus debas que de hauts, une équipe réduiteà huit athlètes en 1980 pour uneseule médaille de bronze ou uncontingent (20 sélectionnés)conquérant en 1994 pour un choublanc (zéro pointé).De fait, c’est la crise de 1973, quandle groupe avait été décimé pourd’obscurs motifs, qui n’a jamais étésurmontée. Le milieu économiquefort (la France possède le premierdomaine skiable au monde et desmarques de prestige) dans lequelbaigne le ski français n’est jamaisparvenu à lui faire ensuite durablementredresser la tête. Il est vrai queceux qui font commerce de la neigepréfèrent héberger les vacanciers,plus rémunérateurs que des coureurs.Les grandes stations, à lanotable exception de Val-d’Isère,dédaignent la compétition ou,comme Chamonix et Megève, ont dumal à l’intégrer pleinement dans leprojet local. Les stages trouvent souventrefuge sur les versants italien ousuisse des Alpes, plus accueillants. Etle business de la montagne ne s’estpenché sur le cas de la Fédérationqu’en dernière extrémité, quand elles’est retrouvée au bord de la faillite,il y a deux ans.Le ski, en manque d’exposition (leschaînes hertziennes ne retransmettentque les épreuves des très grandsévénements), est redevenu un sportrégional, dont la zone d’intérêt nesemble plus déborder Rhône-Alpes.Les trois équipementiers majeurs(Rossignol, Salomon et Dynastar)apportent, certes, un soutien particulièrementattentif aux skieursnationaux mais leur passage récentsous contrôle financier étranger n’engarantit pas la pérennité. Les crisespolitiques régulières (trois présidentsdepuis trois ans, un directeurtechnique national contesté, desélections encore houleuses à prévoirau printemps), un système éducatifde moins en moins adapté (les structuresdu lycée d’été d’Albertville,longtemps en pointe, semblentdépassées), des blessures fréquentesqui touchent leaders(Dénériaz, Covili, Pascal) ouespoirs (Poisson, Mattel), des disciplinesnaguère florissantes etaujourd’hui sinistrées (super-Gmasculin, géant féminin), despertes de quotas qui empêchentparfois d’envoyer les jeunes les plusprometteurs – et il y en a – se frotteraux réalités de la Coupe du monde etdes résultats globalement à la baisse(une seule victoire plus un seulpodium cet hiver) : tout cela ne formepas un contexte rieur à l’abord desJO. Restent pourtant une carte maîtresse,Jean-Pierre Vidal, et quelquesatouts épars ou aléatoires (Montillet,Dénériaz, Chenal, Fanara, Tissot…)pour ne pas désespérer detout. Comme le disent en cœur LucAlphand et Franck Piccard : « Quandon a su faire, on peut toujoursrefaire. »La France, une fois de plus, va s’enremettre au sens de l’improvisationde ses quelques artistes.PATRICK LAFAYETTEMICHEL VION pointe les problèmes structurels qui handicapent, selon lui, le ski alpin français.« On disperse les énergies »(Photo Pierre Lahalle)Michel Vion, directeurde la compétition chezRossignol et Dynastar,ancien championdu monde du combiné,ancien directeurtechnique national etmembre du conseil de laFédération internationalede ski, a suivi de prèsla lente érosion du skifrançais.D’ACCORD,PAS D’ACCORD ?Vous avez regardé Questionde sports sur L’Équipe TVou vous nous avez lu. Faitesnouspart de vos réactions.Vos contributions nepeuvent que nourrir ledébat. Elles vont faire dèsaujourd’huil’objetd’un voletinteractif sur lequipe.fr.Notre adresse-mail :qds✡lequipe.fr.En manqued’exposition,le ski est redevenuun sport régional« POURQUOI LE SKI FRANÇAIS nerivalise-t-il plus au très hautniveau mondial ?– Parce qu’il n’y a plus, depuis unequinzaine d’années, qu’une seuleéquipe au plus haut niveau mondial :c’est l’Autriche, qui score partout, enCoupe du monde, en Coupe d’Europe,chez les juniors et aux Championnatsdu monde comme aux Jeux. On pourraitcroire que la France, avec son leadershipet son côté pionnier dans pasmal de domaines (stations, pistes,marques, école de ski…), pourrait yêtre aussimais les chosesne sont passisimples.– Listez les problèmes !– Il y a d’abord la concurrence, quis’exacerbe chaque année un peu plus.Les Norvégiens ont débarqué, les Suédois,la Croatie, la Finlande et jusqu’auLiechtenstein prennent des points etdes podiums. En fait, on a un statut degrand mais on est écrasé par l’Autricheet attaqué par les petits pays. LaSuisse, l’Allemagne, l’Italie, malgréquelques stars ponctuelles, commeRocca et Blardone actuellement, quitirent l’équipe vers le haut, sont logéesà la même enseigne.– Et encore ?– Il y a surtout la dispersion desmoyens. On manque d’une ligne directrice.Les clubs, les comités régionaux,les dirigeants, les marques aussi : nousen sommes tous responsables. On a dumal à travailler ensemble. On disperseles énergies et le savoir. Des clubs voisinsont du mal à collaborer, les comitéstravaillent dans leur coin, on créedes groupes qui communiquent peuentre eux. Tout n’est pas négatif, onarrive parfois à s’entendre, mais çadonne l’image d’un sport régional etsaisonnier, pas d’une disciplinemajeure. Un Amiez, qui a gagné laCoupe du monde de slalom, qui estvice-champion du monde, vice-championolympique, n’a qu’une notoriétélimitée. Il a pourtant, en valeur absolue,un autre palmarès qu’un Santoro,qui vient de faire son premier quart definale de Grand Chelem et que tout lemonde connaît parce qu’il est dans letennis.« Pour 2009, nousavons une générationprometteuse »– Le ski alpin n’est plus attirant?– Les jeunes, en France, ont une offretrès importante qui favorise égalementla dispersion. Chaque grandestation propose une vingtaine d’activitéssportives différentes. Ce n’est plusski ou ski, comme il y a vingt ans. Nosenfants sont des zappeurs.– Mais n’est-ce pas aussi vrai enAutriche ?– La mentalité y est différente, plusgermanique, moins volatile. L’offre yestsans doute moins importanteaussi.Et, en Autriche, le ski est le sport n° 1.Les Autrichiens se servent de leursskieurs à l’export, ils les mettent enavant. Leur système est très centralisé,organisé dans un seul sens. L’objectif,c’est la performance. Il y a, parexemple, un seul collège et un seullycée pour les futurs champions. Maisest-ce que cet exemple est adaptablechez nous ? Pas sûr.– La France est-elle condamnéeà s’enfoncer dans les bilans ?– Non. De 1992 à 2002, il y a eu deshauts et des bas mais toujours deschampions. Les résultats sont irréguliersmais consistants. En 2003, avecles mêmes acteurs qu’aux Jeux de SaltLake (4 médailles), on a un zéro pointé! En 1994, avec une grosse équipe àLillehammer, on ne décroche pas unebreloque ! Avec douze coureurs différentsmédaillés en six ans(1996-2002), le bilan est loin d’êtremauvais.– Quelle a été votre recette, entant que directeur techniquenational, pour les Mondiaux2001 (3 médailles) et les JeuxOlympiques 2002 ?– J’avais utilisé mon crédit d’imagepour créer un maximum de liens avecles régions.Et, pour l’équipe deFrance,j’avais pris le pari de la spécialisation àoutrance. Ce n’était peut-être pas lapanacée mais ça a permis d’accrocherdes résultats et retrouver de la crédibilité.– Les perspectives ?– La France est toujours à la merci detrous. Mais 2006 ne sera peut-être pasun trou. Des Montillet, des Vidal, desPequegnot ont déjà fait et peuventbien faire. Des Tissot, des Fanara,cinquièmes ou sixièmes dans leur secteurrespectif, sont très capables de sesurpasser le jour J. On peut certes êtreun peu déçu de n’avoir pas su stabiliserle niveau après nos excellents Jeux2002. Les anciens ne sont pas parvenusà mener le bal jusqu’à ce que lesjeunes se mettent à danser. Mais, pourles Mondiaux 2009, nous avons unegénération prometteuse. À nous debien nous en occuper. » – P. Laf.« Ce qui manque aussi à la France,c’est de l’enthousiasme »HANS PUM, directeur du ski alpin autrichien,s’étonne du manque de considération pour le ski.La fin des spécialistes ?« APPAREMMENT, la Fédérationfrançaise a enfin trouvé une bonnedirection, depuis l’époque où MichelVion était DTN (directeur techniquenational). Mêmesi les résultatsne sontpas toujours là, le staff des entraîneursme semble bien fonctionner. Nousavons finalement peu de contacts etpasdestages depréparation ensemble– comme on le fait parfois avec lesAméricains. Je pense que c’est lié à unproblème de langue.Les Français ont de formidables stationsde ski, le top parmi les meilleursdomaines skiables du monde. Ils ontd’excellents skieurs et, surtout, dejeunes espoirs avec beaucoup detalent, comme j’ai pu le constater lorsdes derniers Championnats du mondejuniors. Les Français ont toujours eu unbon niveau. Leur problème,aujourd’hui, c’est d’abord les blessures.Chez les garçons comme chezles filles. Il y a eu hécatombe dans leursrangs, Dénériaz y est passé et a du malà revenir. J’ai vu aussi une Christel Pascalrécemment s’abîmer un genou. Ilspeinent ensuite à retrouver leurniveau. Et ils sont plus sous pressionque chez nous, parce qu’ils ont moinsde choix, leurs effectifs sont plusréduits. Ce qui manque aussi à laFrance, c’est de l’enthousiasme pour leski alpin, un soutien plus fort. Cheznous, le ski alpin est très importantpour le commerce, pour l’économie et,du coup, il bénéficie d’une plus grandereconnaissance. C’est comparable aufoot en France. La télé non plus nes’engage pas spécialement envers cesport. C’est incroyable pour un paysqui vit quand même aussi du tourismedes sports d’hiver. »CAROLINE PFLANZLÀ SON ARRIVÉE au poste de directeur technique national, en 1999, dans lanécessité d’obtenir des résultats immédiats, Michel Vion se lance dans un pari :celui de la spécialisation. Pari tenu, puisque ses spécialistes, Frédéric Covili, ChristelPascal, Jean-Pierre Vidal, Sébastien Amiez, Laure Pequegnot ou Carole Montilletfont le plein de médailles au Championnat du monde 2001 et aux Jeux Olympiques2002. Mais la formule fait long feu, emportée par la vague de lapluridisciplinarité, revisitée et initiée par Bode Miller puis Benjamin Raich chez leshommes, Anja Paerson et Janica Kostelic chez les femmes, favorisée aussi par lesrèglements et calendriers de la Fédération internationale.Si de purs spécialistes continuent à sérieusement les concurrencer, les multicartessemblent dans les traces d’avenir. La France, qui a eu un temps de retard pourréorienter les siens et prendre le wagon suite aux difficultés relationnelles et transitionnellesdu haut en bas de sa pyramide, commence désormais à voir éclore lespremiers fruits de cette nouvelle politique de polyvalence : ce sera sans doute tropjuste, dès ces Jeux-là, pour y voir déjà les Anne-Sophie Barthet, Marie Marchand-Arvier ou Jean-Baptiste Grange briller dans les combinés. Mais ils seront peut-êtremûrs et rejoints par d’autres pour les Mondiaux 2009. En attendant, le passagerisque d’être aride. – P. Laf.2002, meilleur cru depuis 1968Depuis les razzias qu’elle a faites à sa grandeépoque (Innsbruck 1964 et, surtout, Grenoble1968), l’équipe de France de ski alpin a dûattendre 2002 pour établir un nouveau recordde médailles. La discipline, sauf sur la décennie1960-70, a toujours connu des résultats endents de scie.Les médailles françaisesen ski alpin au JO19361948195219561960196419681972197619801984198819921994199820020001111222333En panne de résultats, le skialpin français aura, durantles Jeux Olympiquesde Turin (du 10 au26 février), les yeuxde Chimène pourJean-Pierre Vidal.Le champion olympiquede Salt Lake City 2002est en effet le seul Françaisà avoir tiré son épingledu jeu cette saison,remportant notammentle slalom de Coupedu monde de Kitzbühel.(Photo Pierre Lahalle)468Les Bleus engluésMalgré leur actuel sursaut, qui leur permetde regagner une place, les équipes de Franceont glissé pour atteindre, au classementpar pays en Coupe du monde, le plus basniveau de leur histoire (8 e ) l’hiver passé.Depuis 1990, c’est l’Autriche qui domineinvariablement et nettement cette Coupedes nations devant les États-Unis, désormaissolides seconds.Classement de la France à laCoupe des nations2006 (après 56 épreuves sur 74)2005200420032002200120001999199819971996TÉLÉVISION LASÉLECTIONDE«L’ÉQUIPE»MAGAZINE 10.40« NBA Time »Dallas Mavericks - Los Angeles Lakers.FOOT US 13.15Super Bowl.Pittsburgh Steelers - Seattle Seahawks. À Detroit (USA).TENNIS 13.30WTA Tour. Open F Gaz de France. 8 es de finale.À Paris.MAGAZINE 14.00« Le Magazine olympique » Au sommaire :« Histoire de la descente olympique »FOOTBALL 16.00Coupe de la Ligue. Demi-finale.Nancy - Le Mans.RALLYE 18.00Championnat du monde 2006.Rallye de Suède. Résumé.BASKET 18.00Coupe ULEB. 8 e de finale.Hapoël Jerusalem (ISR) - Bree (BEL).MAGAZINE 19.00« Le Magazine olympique » Au sommaire :« L’Histoire des JO d’hiver ».MAGAZINE 19.00« Un jour avec… »Invitée : Karine Ruby.MAGAZINE 19.40« Jour de sport »Invité : Marcos Baghdatis.FOOTBALL 19.55Ligue 1. 24 e journée.Strasbourg - Paris-SG (156).TOUT LE SPORT 20.10DOCUMENTAIRE 20.15« Étoiles des glaces. Haute voltige »,de Maria Hemmleb.Canal + 105 minFrance 4 255 minRediff. dimanche à 7 h 30Paris Première 210 minRediff. demain à 13 h 30Eurosport 30 minFrance 3 120 minEurosport 60 minEurosport 2 105 minEurosport 60 minL’Équipe TV 26 minCanal + Sport 45 minFoot + 140 minFrance 3 10 minArte 25 minÀ voir.Intéressant.À ne pas rater.Les cases vertescorrespondent auxretransmissionsen direct.FOOTBALL 20.25Championnat d’Italie. 24 e journée.Fiorentina - Inter Milan.VOLLEY-BALL 20.30Ligue des champions H. Play-offs. 1 er tour.Match aller. Roeselare (BEL) - Tours.FOOTBALL 20.55Championnat d’Angleterre. 3 e journée.Match reporté. Charlton-Liverpool.BASKET 22.00Euroligue H. 1 re phase. 14 e et dernière journée.Groupe C. Pau-Orthez - Malaga (ESP).FOOTBALL 22.25Coupe d’Espagne. Demi-finales. Match aller.Saragosse - Real Madrid.GOLF 22.30Circuit européen.Open de Dubaï (EAU). Résumé.FOOTBALL 23.30Championnat d’Italie. 24 e journée.Juventus Turin - Parme.MAGAZINE 00.30« La Magazine olympique » Au sommaire :« Poirée-Björndalen ». Voir article.MAGAZINE 01.30« Ombre et lumière »Invité : Jean Todt.BASKET 03.30NBA.Denver Nuggets - Chicago Bulls.ZAPCe soir 18: 30Canal + Sport 120 minSport + 90 minRediff. demain à 15 h 30TPS Foot 115 minSport + 90 minRediff. demain à 9 h 15Canal + Sport 100 minRediff. demain à 17 h 55Eurosport 30 minSport + 105 minRediff. demain à 7 h 30Eurosport 30 minFrance 3 55 minNBA + 120 minRediff. demain à 7 h 30LA GRANDE ÉDITION> JEUX OLYMPIQUES DE TURINPortrait d’Isabelle Delobel et d’Olivier Schoenfelder par Stéphane Garabed> PATINAGE ARTISTIQUEPoirée-Björndalen,dueldegéantsEUROSPORT. 0 h 30. Le Magazine olympique. 30’.ARTE. Samedi, 11 h 10. Les Grands Duels du sport. 45’.SAMEDI SE DISPUTERA la premièreépreuve de biathlon des JO de Turin (le20 km hommes). Même si les Allemandsemmenés par Sven Fischerpourraient être les grands animateurssur les pistes de Cesana San Sicario,tous les regards seront tournés vers leFrançais Raphaël Poirée et le NorvégienOle-Einar Björndalen, les deuxogres de la discipline qui se partagentla quasi-totalité des titres depuis denombreuses années.En cette semaine préolympique, Arteet Eurosport ont choisi d’évoquer ceduel. L’épisode des Grands Duels dusport consacré aux deux hommesmérite une attention particulière.Musique de western pour lancer lesujet, le décor est tout de suite planté.Durant quarante-cinq minutes, le trèsbeau sujet réalisé par Gilles Cayatteretrace la carrière des deux hommes.Des images du Championnat dumonde juniors d’Osrblie (Slovaquie) en1994 où Poirée se révéla, aux Championnatsdu monde de Hochfilzen(Autriche) l’hiver dernier, le sujet traduitparfaitement les différentesphases traversées par Poirée et Björndalen.Il montre combien le destin del’un fut souvent lié à celui de l’autre età quel point chacun a su profiter de laforce de l’autre pour se hisser encoreplus haut. À travers les portraits de cesdeux géants pointe très clairement lerespect entre les deux hommes.« Quand je le vois, je me fais plaisir »,explique même Poirée.Ce documentaire, valorisé par de nombreuxrécits des témoins privilégiés dece duel dont, bien entendu, celui, touchant,de Liv-Grete, l’épouse du Français(et vedette féminine de l’équipenorvégienne), permet également derevoir quelques archives étonnantes.Des images qui aident à mieux comprendrele chemin parcouru par le biathlondepuis son entrée au programmeolympique en 1960, à Squaw Valley,quand les meilleurs se disputaient lesmédailles dans le plus complet anonymat,bien loin de l’engouement actuel.« Entre 1960 et aujourd’hui, mille ansse sont écoulés », confie d’ailleurs unentraîneur norvégien.De son côté, Eurosport monte en puissanceà quelques jours de la cérémonied’ouverture, consacrant plusieursnuméros du Magazine olympique aucirque blanc dont celui de ce soir, axésur la rivalité entre les deux biathlètes.Sans être aussi riche et soigné que ledocumentaire d’Arte, on y découvrenéanmoins quelques bons moments,notamment un décryptage plutôt efficaceet complet de la discipline et surtoutdes images surprenantes du stagecommando de l’équipe de France militairesde ski. Une équipe de Francemilitaires qui pourrait d’ailleurs offrir àla France de belles émotions olympiquesavec,outre Poirée,d’autres biathlètescomme Vincent Defrasne ouSandrine Bailly, le champion olympiquede slalom Jean-Pierre Vidal ouencore le fondeur Vincent Vittoz. Treillisde rigueur, marche au pas cadencé,peinture de camouflage, ateliers decordes au-dessus du vide… le sujetoffre une version sportive des bidassesen folie qui contraste avec les imagesde Björndalen, seul sur les routes où ils’entraînait cet été à skis à roulettes.PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAUL’ÉQUIPE TV6. Édition du matin. 10. Édition de la journée.11. Question de Sport (rediff. à 14. et16.). 18.30 La Grande Édition (rediff.toutes les heures jusqu’à 21.30). 19. UnJour Avec… Invitée : Karine Ruby (rediff.toutes les heures jusqu’à 22. et à 0.15).22.30 Édition de la nuit.INFOSPORT6. La Matinale Sport. 10. Le Journal encontinu. 18. La Grande Heure.LE COIN DES RADIOSToute la journée. France Info. À .8 et à .38de chaque heure, chronique sportive.6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL.Le Journal des Sports. 7.40 Europe 1.Sports. 16. RMC. DKP (rediff. à 22.).18. RMC. Luis Attaque. 18. Sud Radio.Rugby & Compagnie. 18.53 RTL Mégasport.19.30 RMC. Global Sports.20. Europe 1. Europe Sport. 20. RTL.RTL Foot. 20. RMC. Intégrale Foot.PAGE 12 MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
BASKET COUPEULEB(huitièmesdefinaleretour) ZELEZNIK BELGRADE - ASVEL : 78-69L’ASVEL dansle grand huitMalgré leur défaite à Belgrade, les Villeurbannais se sontqualifiés pour les quarts, où ils retrouveront Salonique.L’épilogue est pour ce soir. Àmoins d’un incroyable retournementde situation (voir ci-dessous),Pau-Orthez tournera lapage de l’Euroligue ce mercredipar une élimination dès la fin dela première phase, comme la saisondernière.LesBéarnaisrêventcependantd’uncoupd’éclatfaceà Malaga, coleader de la poule,actuellement sur une série de dixsuccès d’affilée et à la recherchede la première place « scratch »de l’épreuve avant le Top 16, cequ’un succès suffirait à luioctroyer. Si les Andalous deFlorent Pietrus et Stéphane Risacher,vainqueurs(81-73)àl’aller,serontprivésdupivotportoricainDaniel Santiago (problème rétinien),les leaders de Pro A nepourrontpas,eux,commeprévu,faire débuter leur recrue HiramFuller(2,06m ;25 ans).Enraisonde problèmes administratifs, etnotammentd’assurance,lepivotaméricain, qui s’entraîne actuellementaveclegroupe,nedevraitpas débuter avant la Semainedes As (16-19 février).NBA EXPRESSZELEZNIK BELGRADE - ASVEL : 78-69(22-12 ; 20-15 ; 19-19 ; 17-23)BELGRADE : Vasic (15), Cvetkovic (9), Marinovic (19), Ilic (3), Savanovic (14) ; puisS. Popovic, Krstovic, Pupovic (2), Pantic (11), Rasic (3), Samardziski (2). Entraîneur :V. Vukoicic.ASVEL : Gaines (9), T. Ruzic (8), Paulding (4), Mrazek(2), Sangaré (8) ; puis A. Sy (6),Dioumassi, Ceranic (23), Brun (5), Masci (1), Lever-Pedroza (3). Entr. : C. Bergeaud.EUROLIGUE (14 e et dernière journée)« Un déficit de verticalité »DIDIER GADOU, l’entraîneur de Pau-Orthez, justifie le recrutement du pivot USHiram Fuller, qui ne débutera pas ce soir.PietrusgagnesesgalonsLE FAIT DU JOURMike Dunleavy a officiellement perdu saplace d’ailier titulaire de Golden State auxdépens de MICKAËL PIETRUS. Et, à laveille de ses vingt-quatre ans, l’ancien Paloisa saisi l’opportunité, confirmant pendant la seconde mitempsde son sixième match de suite dans le cinq de départlesespoirs placésen lui parlecoach Mike Montgomery.Incapablede marquer le moindre point avant la pause d’unmatch dominé par Denver, MP a ensuite porté son équipe àla victoire lors d’un ébouriffant troisième quart. « Il n’avaitAUJOURD’HUI, 20 H 45, PALAIS DES SPORTS.(en différé à 22 heures sur Sport +)PAU-ORTHEZ : 4 Fauthoux (1,78 m) ; 5 D’Almeida (1,82 m) ; 7 Foirest (1,97 m) ;8 Drozdov (1,98 m, UKR) ; 9 S. Cissé (1,93 m) ; 11 Cooper (1,93 m, USA) ; 12 Rupert(2m) ;13T.Gadou(2,05m) ;14Sales(2,06m,USA) ;15Lux(2,05m,USA) ;16Varem(1,98 m, NIG) ; 17 Sims (1,98 m, USA). Entraîneur : D. Gadou.MALAGA : 4 J. Sanchez (1,92 m, ESP-ARG) ; 5 B. Rodriguez (1,97 m) ; 6 Risacher(2,01 m, FRA) ; 7 A. Sanchez (1,90 m) ; 8 Lazaro (1,81 m) ; 9 Nicevic (2,10 m, CRO) ;10 Cabezas (1,86 m) ; 11 F. Pietrus (1,99 m, FRA) ; 12 Herrmann (2,02 m, ESP-ARG) ;15 Garbajosa (2,07 m) ; 41 M. Brown (1,91 m, USA). Entraîneur : S. Scariolo (ITA).« POURQUOI avoir fait appel àHiram Fuller alors que l’Euroliguetouche à sa fin et que Luxdonne satisfaction en Pro A ?– Après la phase aller du Championnatet de l’Euroligue, on a fait leconstat de nos carences pour la suitede la Pro A. On a conclu qu’on avait undéficit de verticalité sur les phases derebonds, de contres. Au vu descontrats en cours, on a essayé de trouverune solution, de voir qui on pouvaitlaisser partir si on trouvait mieux. Lechoix s’est porté sur TJ Lux. Quant autiming,ce n’estpas nousqui décidons ;nous avons été dépendants de certainsjoueurs aux USA, notamment de Fullerque nous suivons depuis un moment.– Quelle est la situation de Lux,que Fuller devrait remplacer ?– On n’a jamais dit qu’on se séparaitde TJ. On a dit qu’un joueur susceptiblede prendre sa place arrivait, maisqu’on attendait de voir ce qu’ildonnait.PAU-ORTHEZ - MALAGA– Comment va se réorganiserl’intérieur si Fuller est retenu ?– Ça dépendra des oppositions. Onpourra jouer avec deux postes cinq(pivots). Le jour où les postes quatre(ailiers-forts) ne répondront pas présents,Brooks (Sales) pourra se décalermais pour moi, il reste un poste cinq.– Quel est le profil de Fuller ?– C’est un gabarit impressionnant,rapide, puissantet qui a toutes les qualitéspourréussir dansle Championnat.– Le joker médical Alvin Sims estarrivé en formes et hors deforme. Il joue très peu. Pourquoil’avoir recruté ?– On le remet en forme. Il nous offreune rotation, un entraînement de qualité.On le laissera partir lorsqueCC Harrison reviendra. Il n’apporte pasce qu’on espérait, mais c’est difficiled’avoir un bon joueur pour huitsemaines.– Qu’espérez-vous de ce matchcontre Malaga ?rien fait, souriait après coup son coach. Rien. Nada. Il devaitfaire quelque chose pour mériter sa place. » Le ton estenjoué, car Pietrus a inscrit 14 points dans la période suivantepour alimenter un dévastateur 24-1 pour les Warriors.Lenouveau remplaçant deluxe, Mike Dunleavy,ajoutait plusieursactions défensives qui achevaient de décourager lesNuggets. Pietrus n’avait rien à ajouter après cette démonstration,terminée avec 16 pts (5/9, 3/5 à trois points, 3/3 auxl.f.), 6 rbds, 3 p.d., 2 int. et 2 b.p. en 31 min. Et voilà la Francedu basket désormais munie de trois joueurs titulaires dansdes cinq NBA.BELGRADE. – Percutant dans la raquette, l’intérieur serbe Dragan Ceranic (23 points) a étéun artisan majeur de la qualification de l’ASVEL à Belgrade. (Photo Alexander Djordjovic/IconSport)GROUPE ADEMAINLjubljana (SLV) - Trévise (ITA)AEK Athènes (GRE) - Bamberg (ALL)Vitoria (ESP) - Strasbourg(19 h 45, Sport +)Kaunas (LIT) - F. Bologne (ITA)Pts J. G. P. p. c.— — — — — —1. Vitoria ..................... 23 13 10 3 1050 9222. F. Bologne ............ 22 13 9 4 1028 908Kaunas .................. 22 13 9 4 984 9514. Trévise ................... 21 13 8 5 1065 10395. Bamberg ............... 19 13 6 7 910 9726. Ljubljana ............... 17 13 4 9 964 10037. AEK Athènes ........ 16 13 3 10 889 1035Strasbourg ......... 16 13 3 10 918 978■ PAU SANS ESPOIR. – Pau peutencore mathématiquement terminer àla meilleure sixième place. Mais seschances sont infinitésimales. Il faudraitpour passer des défaites deMilan, Zagreb, Ljulbjana et une victoirede Sopot tout en remontantl’écart de différence générale attaquedéfense(– 71 pour Sopot, – 117 pourPau), soit une victoire d’au moins46 points sur Malaga. Ou d’autrescombinaisons plus extravagantesencore...AUTOMOBILE«QuitterlaF1latêtehaute»NICK SHORROCK, directeur de l’activité F 1 chez Michelin, fait le point sur les préparatifs de la dernièresaison du manufacturier français.« DANSÀPEINEplus d’un mois,leChampionnat 2006 commence,le dernier pour Michelin en F 1.Où en êtes-vous des préparatifs?– Nous sommes en phase avec notreprogramme d’hiver. La première partiede l’intersaison a permis de retrouvernos marques dans le nouveau contexteréglementaire : V 8, nouvelle distributiondes masses, nouvel équilibre desautos, etc. À présent, nous sommesentrés dans la seconde partie et noustravaillons sur les orientations àprendre pour les premiers Grands Prix.À chaque séance d’essais, nous testonscinq ou six gommesdifférentes, etquatre ou cinq architectures. Je penseque cela montre l’envie de Michelin derester au meilleur niveau...– Il se dit que vos hommes pourraientêtre accablés par la perspectivedu retrait, fin 2006...– Je peux vous assurer que notreéquipe est soudée comme jamais, quenous sommes tous très motivés etdéterminés à quitter la F 1 la têtehaute.– Pensez-vous, comme certainsL’ASVEL SERA jeudi soir la dernièreéquipe française masculine encore enlice dans les compétitions européennes.En effet, les Villeurbannaissont parvenus en quarts de finale de laCoupe ULEB en éliminant les Serbes deZeleznik, victorieux hier à Belgrade(78-69) mais débordés la semaine dernièreà l’Astroballe (– 23, 90-67).Dans le grand huit, les joueurs deClaude Bergeaud retrouveront l’ArisSalonique, qui a éliminé une autre formationgrecque, Panionios, hier aprèsdeux prolongations (112-105). Lematchaller aura lieu le mardi 28 févrieren France, le retour le 7 mars à Salonique.« On est passés près de jouer leretour à l’Astroballe », regrettaitl’entraîneur de l’ASVEL. Le club héllène,qui avait terminé premier de sapoule en phase régulière, s’appuienotamment sur le vetéran grec GiorgiosSigalas, le meneur Terrel Castle(ex-Bourg et Strasbourg), l’arrière VladimirPetrovic, qui a joué l’Euroligueavec Berlin, Mike Wilkinson et l’intérieuraméricain Ryan Stack (34 points,8 rebonds hier).À quinze longueursà la mi-tempsPour se sortir du piège de Belgrade,Claude Bergeaud a pu compter sur unremarquable Dragan Ceranic. Dansson pays, la nouvelle recrue serbe amontré qu’il était redoutable dans laraquette avec une belle variété demouvements. Auteur de quinze pointsRÉSULTATSHUITIÈMES DE FINALE RETOUR : HIER : ARIS SALONIQUE (GRE) - Panionios (GRE), 112-105a.2 p. (aller : 72-70), Zeleznik Belgrade (SEM) - ASVEL, 78-69 (67-90) ; VRSAC (SEM) - Alicante(ESP), 85-67 (63-72) ; REGGIO EMILIA (ITA) - Ventspils (LET), 85-83 (86-87) ; DYNAMO MOS-COU (RUS) - Charleroi (BEL), 87-63 (81-67) ; LA Sofia (BUL) - E. R. BELGRADE (SEM), 85-82(71-91) ; Kazan (RUS) - ROME (ITA), 70-74 (86-91). AUJOURD’HUI : Hapoël Jérusalem (ISR) -Bree (BEL) (69-68). QUARTS DE FINALE (28 février et 7 mars, match retour chez le deuxièmenommé) : ASVEL - Aris Salonique ; Vrsac - Reggio Emilia ; E.R. Belgrade - Dynamo Moscou ;Rome - Hapoël Jérusalem ou Bree.observateurs, que le règlement2006, rétablissant le retour auxchangements de pneus encourse, puisse favoriser votreconcurrent Bridgestone ?– Nous n’attaquons pas 2006 enconsidérant que le règlement nous faitrevenir à 2004. La donne n’est plus lamême. Les voitures et les moteurs nesont pas ceux de 2004. Et s’il est vraique cette année-là nos adversairesétaient en certains points devant nous,cela n’implique pas que la situationsoit la même en 2006. Il y a des chosesque nous avions expérimentées en2003 ou 2004 et qui, dans le contexted’aujourd’hui, pourraient donner desrésultats différents. Et il y a les leçonsapprises depuis, les informationsrecueilliessur les circuits, les enseignementsacquis au fil des essais et descourses. Il serait un peu simpliste devouloir calquer 2006 sur 2004.– Quelestl’enjeu technologiquede la saison 2006 ?– Pour le manufacturier que noussommes, en 2005 il fallait trouver lecompromisadhérence-usure. En 2006,à Cholet, il a cette fois scoré 23 pointsen 23 minutes (7/13 aux tirs, 9/9 auxlancers), pris trois rebonds et interceptétrois ballons. « Il a été précieux dansle rôle déjà tenu à Cholet », se félicitaitle coach des Verts.Même s’ils n’ont jamais été directementmenacés, les Villeurbannais sesont fait une petite frayeur puisqu’ilsétaient menés de quinze longueurs à lapause (42-27). Avec une défenseconcédant trop de paniers primés (sixen première période) et trop lâche surl’ailier Dusko Savanovic, les coéquipiersde Makan Dioumassi avaientrapidement été décrochés. En secondepériode, Charles Gaines se multipliait,mais l’écart maximal en faveur du FMPmontait à + 17 peu avant la demiheure(61-44). La cote d’alerte étaitatteinte. « On nous promettait la grêleet c’est ce qui est arrivé en premièremi-temps, où l’on n’a pas joué. Mais,ensuite, on a réussi à se remettre surpied. J’étais inquiet, mais je ne savaispas qu’ils allaient craquer. Ils ont toutmis en première mi-temps et se sontusés », remarquait Bergeaud.L’ASVEL serrait le jeu. La défenseétouffait toutes les velléités des Serbeset Dragan Ceranic (11 points dans lesdix dernières minutes) se chargeaitd’assommer ses compatriotes. Avecun 13-2 pour entamer le quatrièmequart, les deuxièmes de Pro A se mettaientà l’abri (63-59) sur l’ensembledes deux matches. – F. B.– Une cinquième victoire, qui étaitnotre objectif minimum dans cettepoule difficile. On aurait souhaité sequalifier. On a eu des creux, on a prisdes éclats mais obtenir cinq victoiresen Euroligue, cette saison, cela seraittrès bien. »RÉSULTATSESSAIS F 1❏ Jerez (ESP, 7-10 février). – Wurz (AUT, Williams-Cosworth), 1’18’’144 (48) ; Button (GBR,Honda), 1’18’’250 (141) ; Barrichello (BRE, Honda), 1’18’’626 (112) ; Rosberg (ALL, Williams-Cosworth), 1’18’’735 (84) ; Zonta (BRE, Toyota), 1’20’’162 (85) ; Panis (Toyota), 1’20’’339 (79) ;Albers (HOL, Midland-Toyota), 1’21’’551 (74) ; Monteiro (POR, Midland-Toyota) 1’22’’318 (71).❏ Fiorano (ITA, 6-10 février). – M. Schumacher (ALL, Ferrari), 57’’652 (121).❏ Silverstone (GBR, 7-10 février). – Doornbos (HOL, Red-Bull Ferrari), 1’25’’60 (85).En italique, voiture 2005.GROUPE BDEMAINM. Tel-Aviv (ISR) - Barcelone (ESP)Milan (ITA) - Olympiakos (GRE)C. Zagreb (CRO) - EP Istanbul (TUR)Sopot (POL) - LR Vilnius (LIT)Pts J. G. P. p. c.— — — — — —1. E.P. Istanbul ........ 22 13 9 4 978 9352. Tel Aviv ................. 21 13 8 5 1132 1063Vilnius .................... 21 13 8 5 995 9374. Barcelone ............. 20 13 7 6 1007 9335. Olympiakos ........... 19 13 6 7 1001 9846. Milan ...................... 18 13 5 8 961 1003Zagreb .................... 18 13 5 8 857 10058. Sopot ...................... 17 13 4 9 922 993Les cinq premiers de chaque poule et le meilleur sixième qualifiés pour le Top 16.ARNAUD LECOMTELES RÉSULTATSWashington-Orlando, 94-82 ; Philadelphie-Houston, 81-87 ;Cleveland- Milwaukee, 89-86 ; Miami-Boston, 114-98 ; NewJersey - New Orleans - Oklahoma City, 99-91 ; Charlotte-Seattle, 119-106 ; Utah-Chicago, 109-107 a.p. ; Phoenix-Minnesota,101-103 ; Golden State - Denver, 122-114.LES FRANÇAISBORIS DIAW n’a pas réédité son match record à 31 points contreMinnesota. Dans une rencontre perdue sur un contre douteux deKevin Garnett sur Shawn Marion au buzzer, « 3-D » a fini avec 14pts (6/10), 4 p.d., 3 rbds, 2 int. et 4 b.p. en 34 min. JOHAN PETRO(6 pts à 3/3, 1 rbd, 1 int., 2 b.p. en 18 min.) et Seattle ont sombré à Charlotte.le compromis est le suivant : performanceau 1 er tour-constance.– Bridgestone a demandé à sesécuries partenaires de mettre encommun les informationsrecueillies en essais sur les pneumatiques.Ce changement peutilvous déranger ?– Cette stratégie est la nôtre, chezMichelin, depuis toujours ! Noussavons depuis longtemps que cettemanière de fonctionner avec les partenairesimplique un surcroît de travail,mais apporte une incomparablerichesse d’informations. Nous avonstoujours appliqué cette philosophie,en observant une parfaite confidentialitévis-à-vis des teams sur tout ce quin’a pas directement trait aux pneumatiques.Il est essentiel de pouvoir informerles équipes au mieux, au plus fin,et à tout moment, qu’il s’agisse desessais ou de la course.– Vousn’aurez qu’une seule écurie(Honda) en essais privés, lasemaine prochaine à Bahreïn. Et aucundes top-teams de la saison 2005(Renault, McLaren). Est-ce un inconvénientpar rapport à Bridgestone, quiroulera là-bas pour la deuxième foiscet hiver, avec Ferrari ?– Nous n’aurons qu’une écurie à Bahreïn,en effet. Mais dans le mêmetemps, les autres tourneront à Valenceet à nouveau les informations mises encommun devraient être profitables. »ANNE GIUNTINITrois places à prendreGROUPE CAUJOURD’HUIP. Belgrade(SEM)- CSKA Moscou(RUS)U. Istanbul (TUR) - Sienne (ITA)Real Madrid (ESP) - PanathinaïkosPau-Orthez - Malaga (ESP)(20 h 45, en différé sur Sport +)Pts J. G. P. p. c.— — — — — —1. Malaga .................. 24 13 11 2 1032 962Panathinaïkos ...... 24 13 11 2 1129 9903. CSKA Moscou ...... 22 13 9 4 1024 8714. R. Madrid ............. 20 13 7 6 939 9145. Pau-Orthez ........ 17 13 4 9 918 1035Sienne .................... 17 13 4 9 930 981Ü. Istanbul ............ 17 13 4 9 926 9848. P. Belgrade .......... 15 13 2 11 899 1060TROIS BILLETS POUR LE TOP 16restent encoreàsaisirlors dela quatorzièmeet dernière journée de la premièrephase de l’Euroligue. La premièresera attribuée ce soir auvainqueur du match qui opposeraUlker Istanbul et Sienne, en Turquie. Ladeuxième ira au cinquième dugroupe B, Olympiakos étant le mieuxplacé, car il possède une victoired’avance et l’avantage sur Milan(+ 22, avant le retour ce soir) et surCibona (+ 17).Enfin, le meilleur sixième passera, etMilan, sous la direction de Djordjevic,s’est bien replacé dans la course puisqu’unsuccès sur les Grecs pourraitbien lui suffire. Pour jouer sa carte àfond, le Cibona Zagreb a engagél’arrière américain Jamison Brewer(1,94 m, 25 ans), vu ces dernières saisonsen NBA à New York et San Antonio,alors que Ljubljana a porté sonchoix sur Damon Stringer (1,81 m,29 ans). Dans la perspective du Top 16,le Real Madrid, lui, a étoffé sa basearrière avec l’Américain Josh Fisher(1,89 m, 25 ans), en provenance deGijon et qui devrait donc être enconcurrence avec Moustapha Sonko etIgor Rakocevic.DÉJÀ TREIZE QUALIFIÉS : Vitoria, F. Bologne, Z. Kaunas, Trévise, Bamberg(Groupe A) ; EP Istanbul, LR Vilnius, M. Tel-Aviv, Barcelone (Groupe B) ; Malaga,Panathinaïkos, CSKA Moscou, Real Madrid (Groupe C).EUROLIGUE FEMMES(8 es de finale, match d’appui)AUJOURD’HUI. – Pécs (HON) - Gdynia (POL)(aller : 85-55, 66-79). Quarts (21 et 24 février,1 er mars) : Valenciennes - Sopron (HON) ;Bourges - Brno (RTC), Pécs ou Gdynia - Vilnius(LIT), Samara (RUS) - Dynamo Moscou (RUS).COUPE DE FRANCE(32 es de finale)PARIS DISPUTE À FEURS (20 heures), face àune équipe de Nationale 1, un trente-deuxième definale avancé de la Coupe de France. Les autresrencontres auront lieu le samedi 11, le mardi 14 etle mercredi 15 février.JEUX OLYMPIQUESCOMMISSION EXÉCUTIVE DU CIOLe DanemarkenlignedemireFavori pour organiser le congrès du CIO en 2009,Copenhague espère que les récents événementsinternationaux n’handicaperont pas sa candidature.TURIN –de notre envoyé spécialCOPENHAGUE sera-t-elle victimede la politique ? Au Danemark, onespère que non et que le sport, enfin,triomphera. En tout cas, Copenhagueest dans l’expectative.Favori la semaine dernière pourl’organisation du congrès du CIO en2009, la capitale danoise n’est plussûre de rien. En cause ? Les récentsévénements qui résultent de la publicationde caricatures de Mahomet.Le ministre des Sports danois, BrianMikkelsen, a ainsi fait le déplacementde Turin pour emporter le votequi interviendra en fin de semaine.« Nila ville de Copenhague ni legouvernementne sont responsablesde la publication de ces caricatures.Nous sommes en démocratie et chacunpeut s’exprimer à sa guise dansnotre pays. Mais nous parlons desport, et Copenhague offre un trèsbon projet pour le congrès avec laconstruction d’un hôtel aux abordsimmédiats de cette grande réunion.Nous assurons la sécurité de chacunpour un rassemblement qui ne sedéroule que dans trois ans. Je comprendsque le CIO hésite. Il a peurdes réactions qui suivraient un voteen notre faveur. Mais je crois queles réprobations ne dureront paslongtemps. »Au départ, neuf candidats étaient enlice (Athènes, Copenhague, Lausanne,Le Caire, Mexico, Pusan,Riga, Singapour et Taipei). Mexico,l’un des favoris, a renoncé, toutcomme Lausanne. La capitale olympiquemanque cruellement de capacitéhôtelière pour un événement quiregroupera pas moins de cinq millepersonnes durant deux semaines.Pusan, l’autre ville favorite, souffrede l’organisation du meeting Sportaccord,en avril prochain, à Séoul, etde la candidature de PyeongChangaux Jeux d’hiver de 2014, sans parlerdes affaires de corruption… Legagnant devrait être celui qui aurale parc hôtelier le plus adapté àl’organisation d’un tel événement.À moins que le CIO ne décide finalementde désigner Copenhagueuniquement pour prouver que lapolitique n’a pas d’influence sur lui !ALAIN LUNZENFICHTERBataille pour deux fauteuilsLA BATAILLE pour les places à la commission exécutive va être fratricide, carlesprétendants sont d’unniveau exceptionnel. En fait, une place de vice-présidentet deux postes de membre seront en jeu. Tout en sachant que la place demembre laissé vacante par le Guinéen Alpha Ibrahim Diallo ira à un autreAfricain, l’Ivoirien Lassana Palenfo, président de l’Association des comitésolympiques africains (ACNOA) depuis juin. Pour la vice-présidence, trois candidatss’affrontent : le sortant, l’Américain Jim Easton, l’Allemand ThomasBach, président de la commission juridique du CIO, et le local Mario Pescante,ministre des Sports transalpin. Si l’Américain semble hors du coup, les deuxautres présentent des arguments appréciables. Bach est un vieux routier duCIO, travailleur et compétent, mais pourra-t-il contenir Pescante, qui a l’avantagedu terrain ? En tout cas, le battu pourra se rabattre sur le poste demembre. Le Libanais Tony Khouri, ancientitulaire duposte, se représente maisavec peu de chances. Il en va de même pour Jim Easton, s’il cherche une compensation.Il aura le désavantage de voir un autre membre de son pays, AnitaDeFrantz, se présenter aussi... Les voix se partageant, il est peu probable devoir un Américain à l’exécutif du CIO. – A. L.■ ROGGE VIGILANT SUR LES PARIS. – Lors de son discours d’ouverture dela 118 e session, Jacques Rogge a voulu se montrer ferme sur l’éthiqueolympique. « L’intégrité de notre mouvement et l’esprit des Jeux Olympiquesdépendent également de nos principes d’éthique. La croissance rapide desparis sportifs nous impose d’être vigilants. Nous nous devons à nous-mêmesainsi qu’à notre manifestation de veiller à ce que ces activités se limitent à uncadre approprié et n’aient pas un impact négatif sur nos valeurs, ni sur lacrédibilité de la compétition. Au sujet des valeurs, je voudrais féliciter laFédération internationale de hockey sur glace, qui a appliqué de nouvellesrègles strictes contre le jeu brutal. »■ LEE FAIT LA CHARITÉ. –LepatrondugroupeSamsungetmembreduCIOsud-coréen est de retour sur son sol depuis samedi dernier. Réfugié auxÉtats-Unis durant cinq mois, il a négocié avec les autorités judiciaires de sonpays le fait de ne pas être arrêté à son retour en Corée. Pourtant, c’est enmilliards de dollars que s’estiment l’évasion fiscale, la corruption et lestransactions douteuses qui lui sont reprochées. La première décision prise parLee à son retour à Séoul a été d’offrir 825 millions de dollars à des œuvres decharité coréennes. Le membre du CIO admet tout ce qu’on lui a reprochédepuis des années, mais promet plus de transparence pour le futur. En unmot, il achète une tranquillité qui ne sera sans doute qu’éphémère.■ ESPOIRS POUR LE SOFTBALL. – Jacques Rogge et l’exécutif du CIO se sontmontrés fermement opposés à une discussion sur le retour du softball et dubaseball aux Jeux de 2012. Pourtant, Don Porter, président de la Fédérationinternationale de softball, est optimiste. Il pense que son sport, exclu desJeux par la session à Singapour, sera tout de même à Londres dans six ans. Entout cas, l’Américain a trouvé un écho à sa demande puisque presque60 membres du CIO ont déjà signé la demande de révision de la décision dejuillet dernier. Un tiers des 115 membres du CIO était nécessaire pour obtenirl’inscription de la demande du softball à l’agenda de la session du CIO. C’estl’Américaine Anita DeFrantz, ancienne médaillée olympique d’aviron, quiinterpellera ses collègues sur la nécessité du retour de cette épreuve fémininedès2012.AldoNotari,imitantsoncollègue,afaitdemêmepourlebaseball:il annonce déjà plus de 40 supporters pour le retour de son sport. C’est leCubain Reynaldo Gonzalez Lopez qui sera le porte-parole du maintien dubaseball au programme... Si cela se confirme, cela ne voudra pas dire quetout sera gagné pour ces deux sports, car les mêmes qui auront publiquementdemandé le retour du softball et du baseball en public... pourront votercontre dans le secret de l’isoloir. C’est aussi ça, le CIO.■ SAUT À SKIS : DEUX ITALIENS FORFAITS POUR TURIN. – Deux sauteurs àskis italiens, Marco Beltrame et Stefano Chiapolino, ont chuté lourdementhier lors d’un entraînement. L’agence italienne ANSA, qui a révélé la nouvelle,situait l’accident sur le tremplin olympique de Pragelato. Mais, d’aprèsplusieurs membres du Comité d’organisation Torino 2006, « cela s’est passé àPredazzo, dans le Trentin, à plus de quatre cents kilomètres d’ici ». Beltrame(19 ans) aurait subi une ablation de la rate, Chiapolino (20 ans) souffrirait demultiples fractures au visage. Ils sont tous deux forfaits pour les Jeux. – F. Be.■ TEICHMANN FORFAIT. – L’Allemand Axel Teichmann ne participera pas àla poursuite de dimanche, première épreuve de ski de fond des JO d’hiver deTurin. Le champion du monde du 15 km classique 2003 souffre d’une infectioncutanée à une jambe. Le médecin de l’équipe allemande ne peut pas encorese prononcer sur la durée de la pause que devra respecter le fondeur, qui,dimanche, sera remplacé par Franz Göring.BOXE CHAMPIONNATWBA-WBODESMI-LOURDSRéunification pour TiozzoPour son prochain combat, le Français affrontera le Hongrois Erdei, tenant WBO, à Lyon.CHAMPION WBA des mi-lourds,Fabrice Tiozzo affrontera l’invaincuHongrois Zsolt Erdei, tenant WBO de lacatégorie, au palais des sports de Lyon-Gerland. Il s’agira du premier Championnatd’unification, fût-elle partielle,du titre mondial jamais présenté enFrance. « Le promoteur allemand PeterKohl, qui s’occupe d’Erdei, Tiozzo etmoi-même sommes d’accord sur tout,souligne l’organisateur Michel Acariès.Il ne reste plus qu’à trouver une dateconvenant aux deux diffuseurs, à savoirCanal + et la chaîne allemande ZDF. »Une première date en mai a été refuséepar ZDF et le combat ne sera certainementpas organisé pendant la Coupe dumonde de football.Champion WBO depuis sa victoire sur leMexicain Julio Cesar Gonzalez (lequelavait détrôné l’Allemand DariuszMichalczewski) en janvier 2004, Erdei adéfendu quatre fois son titre, la dernièrecontre Mehdi Sahnoune par arrêt del’arbitre au douzième round, en octobre.« J’ai commencé à visionner des cassettesd’Erdei, précise Tiozzo. J’ai cellede sa deuxième victoire sur l’ArgentinGaray et contre Sahnoune. Je ne fais pastrop attention au combat avec Sahnoune,car Erdei, paraît-il, est monté surle ring diminué à cause d’une côte casséeet du décalage horaire, puisqu’ilrevenait de s’entraîner à Los Angeles. Jeme concentre donc beaucoup sur lematch avec Garay, car c’était larevanchede leurpremiercombat, quandErdei avait difficilement gagné. On peutdonc supposer que, la deuxième fois,Erdei était bien préparé. Je ne pense pasqu’il frappe fort, mais il est malin etpousse à la faute. Heureusement, j’ail’expérience pour lui répondre. Pour ensavoir plus, je vais me procurer la cassettedu combat contre Gonzalez. »Face à l’invaincu Erdei (31 ans, 23 victoires,dont 14 avant la limite), Tiozzodisputera son douzième Championnatmondial, battant ainsi le record françaisqu’il détenait avec Marcel Thil (onzeChampionnats NBA des moyens de1932 à 1937). « Ce n’est pas de ça dontje suis le plus fier, assure Tiozzo (36 ans,47victoires, 2 défaites), mais de la duréede ma carrière. Cela fait treize ans quej’ai disputé mon premier ChampionnatWBA. Je ne pense pas que beaucoup deFrançais aient été si longtemps auniveau mondial. » Rentré le 26 janvierdernier de trois semaines de légerentraînement à Las Vegas, Tiozzo poursuitsapréparation à Lyon.« J’airepris lechemin de la salle, mais je vais profiterdu mois de février pour m’occuper demes affaires. Ce n’est qu’à partir du1 er mars que je me consacrerai à l’entraînement.» Si Tiozzo, qui partira légèrementfavori, s’empare de la ceintured’Erdei, il ne compte pas s’arrêter en sibonne route. « Je ne peux pas dire quec’est un rêve d’être champion du mondeunifié, mais, puisque j’ai commencé,autant avoir le total des ceintures et rencontrerensuite les deux autres champions,l’Anglais Clinton Woods en IBF etle Polonais ThomazsAdameken WBC. »Michel Acariès, qui organisera de nouveauàParis-Bercy le samedi2décembreprochain, rêve de présenter ce soir-làquatre championnats mondiaux avecFabriceTiozzo(enespérant doncqu’ilaitbattu Erdei), Brahim Asloum, MahyarMonshipour et Myriam Lamare - Anne-Sophie Mathis...ANDRÉ-ARNAUD FOURNY■ MANDENGUE PLUS PRÉCIS. – Champion de France des mi-lourds,Jean-Louis Mandengue a battu aux points (97-93, 96-94, 97-93) MartialBella-Oleme (25 ans, 1,73 m, 78,900 kg, 7 v. dont 1 avant la limite, 1 nul,désormais 15 d.), hier à Saint-Nazaire. Du fait de sa petite taille, le challenger,ancien poids moyen de l’équipe amateurs du Cameroun, n’a cessé d’avancer,faisant preuve d’une grande activité. Après l’avoir laissé le coller dans lespremiers rounds, Mandengue a fini par prendre ses distances, sans parvenir àle freiner. Néanmoins, ses coups plus précis lui ont permis de battre pour latroisième fois son challenger. Le 8 avril à Pont-Audemer, Mandengue (34 ans,1,85 m, 79,200 kg, 17 v., dont 6 avant la limite, 1 nul, 1 d.) affronteral’Anglais Peter Haymer pour le titre vacant de l’Union européenne.RÉSULTATSRÉUNION DE SAINT-NAZAIRE (7 février). – Super-légers (6 × 3) : Franck Patte b. Eric Patracaux points. Lourds (6 × 3) : Armand Netsing Takam (CAM) b. Thierry Ghezouli aux points. Plume(6 × 3) : Osman Aktas b. Yannick Bad aux points. Championnat de France des mi-lourds(10 × 3) : Mandengue (champion) b. Bella Oleme (challenger) aux points.MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 PAGE 13