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PROLONGATIONSDE QUEL MAL SOUFFRE LE SKI ALPINFRANÇAIS ?« LE SKI FRANÇAIS, c’est l’improvisationpermanente. » Dans le Figaro,récemment, comme dans le Journaldu dimanche auparavant,Jean-Claude Killy a mis le doigt surles particularités récurrentes du skifrançais qui semblent, aujourd’hui,être son mal : « Il manque surtoutune véritable organisation, à l’autrichienne,bien structurée, financée etdédiée aux résultats. Malgré l’attentionportée par le ministère, le systèmefrançais n’est pas assez solidepour produire des résultats réguliers.» « Il n’y a pas d’âme, pas decharisme dans l’encadrement »,ajoutait hier soir, sur L’Équipe TV,Marielle Goitschel, toujours provocatrice.Jean-Claude Killy, MarielleGoitschel, dans la nostalgie desquelsles amateurs de ski alpin se bercent,icônes d’une époque bénie et unique(6 puis 8 médailles aux Jeux Olympiques1964 et 1968, 16 podiumsfrançais sur 24 possibles aux Championnatsdu monde 1966, encore 10à ceux de 1970) mais révolue : lesBleus n’ont plus jamais, depuis,dominé les grands rendez-vous planétaires.Aux Jeux, Salt Lake City2002 a offert la plus belle moissonalpine (4 médailles) en trente-quatreans. Entre-temps, il y avait plus debas que de hauts, une équipe réduiteà huit athlètes en 1980 pour uneseule médaille de bronze ou uncontingent (20 sélectionnés)conquérant en 1994 pour un choublanc (zéro pointé).De fait, c’est la crise de 1973, quandle groupe avait été décimé pourd’obscurs motifs, qui n’a jamais étésurmontée. Le milieu économiquefort (la France possède le premierdomaine skiable au monde et desmarques de prestige) dans lequelbaigne le ski français n’est jamaisparvenu à lui faire ensuite durablementredresser la tête. Il est vrai queceux qui font commerce de la neigepréfèrent héberger les vacanciers,plus rémunérateurs que des coureurs.Les grandes stations, à lanotable exception de Val-d’Isère,dédaignent la compétition ou,comme Chamonix et Megève, ont dumal à l’intégrer pleinement dans leprojet local. Les stages trouvent souventrefuge sur les versants italien ousuisse des Alpes, plus accueillants. Etle business de la montagne ne s’estpenché sur le cas de la Fédérationqu’en dernière extrémité, quand elles’est retrouvée au bord de la faillite,il y a deux ans.Le ski, en manque d’exposition (leschaînes hertziennes ne retransmettentque les épreuves des très grandsévénements), est redevenu un sportrégional, dont la zone d’intérêt nesemble plus déborder Rhône-Alpes.Les trois équipementiers majeurs(Rossignol, Salomon et Dynastar)apportent, certes, un soutien particulièrementattentif aux skieursnationaux mais leur passage récentsous contrôle financier étranger n’engarantit pas la pérennité. Les crisespolitiques régulières (trois présidentsdepuis trois ans, un directeurtechnique national contesté, desélections encore houleuses à prévoirau printemps), un système éducatifde moins en moins adapté (les structuresdu lycée d’été d’Albertville,longtemps en pointe, semblentdépassées), des blessures fréquentesqui touchent leaders(Dénériaz, Covili, Pascal) ouespoirs (Poisson, Mattel), des disciplinesnaguère florissantes etaujourd’hui sinistrées (super-Gmasculin, géant féminin), despertes de quotas qui empêchentparfois d’envoyer les jeunes les plusprometteurs – et il y en a – se frotteraux réalités de la Coupe du monde etdes résultats globalement à la baisse(une seule victoire plus un seulpodium cet hiver) : tout cela ne formepas un contexte rieur à l’abord desJO. Restent pourtant une carte maîtresse,Jean-Pierre Vidal, et quelquesatouts épars ou aléatoires (Montillet,Dénériaz, Chenal, Fanara, Tissot…)pour ne pas désespérer detout. Comme le disent en cœur LucAlphand et Franck Piccard : « Quandon a su faire, on peut toujoursrefaire. »La France, une fois de plus, va s’enremettre au sens de l’improvisationde ses quelques artistes.PATRICK LAFAYETTEMICHEL VION pointe les problèmes structurels qui handicapent, selon lui, le ski alpin français.« On disperse les énergies »(Photo Pierre Lahalle)Michel Vion, directeurde la compétition chezRossignol et Dynastar,ancien championdu monde du combiné,ancien directeurtechnique national etmembre du conseil de laFédération internationalede ski, a suivi de prèsla lente érosion du skifrançais.D’ACCORD,PAS D’ACCORD ?Vous avez regardé Questionde sports sur L’Équipe TVou vous nous avez lu. Faitesnouspart de vos réactions.Vos contributions nepeuvent que nourrir ledébat. Elles vont faire dèsaujourd’huil’objetd’un voletinteractif sur lequipe.fr.Notre adresse-mail :qds✡lequipe.fr.En manqued’exposition,le ski est redevenuun sport régional« POURQUOI LE SKI FRANÇAIS nerivalise-t-il plus au très hautniveau mondial ?– Parce qu’il n’y a plus, depuis unequinzaine d’années, qu’une seuleéquipe au plus haut niveau mondial :c’est l’Autriche, qui score partout, enCoupe du monde, en Coupe d’Europe,chez les juniors et aux Championnatsdu monde comme aux Jeux. On pourraitcroire que la France, avec son leadershipet son côté pionnier dans pasmal de domaines (stations, pistes,marques, école de ski…), pourrait yêtre aussimais les chosesne sont passisimples.– Listez les problèmes !– Il y a d’abord la concurrence, quis’exacerbe chaque année un peu plus.Les Norvégiens ont débarqué, les Suédois,la Croatie, la Finlande et jusqu’auLiechtenstein prennent des points etdes podiums. En fait, on a un statut degrand mais on est écrasé par l’Autricheet attaqué par les petits pays. LaSuisse, l’Allemagne, l’Italie, malgréquelques stars ponctuelles, commeRocca et Blardone actuellement, quitirent l’équipe vers le haut, sont logéesà la même enseigne.– Et encore ?– Il y a surtout la dispersion desmoyens. On manque d’une ligne directrice.Les clubs, les comités régionaux,les dirigeants, les marques aussi : nousen sommes tous responsables. On a dumal à travailler ensemble. On disperseles énergies et le savoir. Des clubs voisinsont du mal à collaborer, les comitéstravaillent dans leur coin, on créedes groupes qui communiquent peuentre eux. Tout n’est pas négatif, onarrive parfois à s’entendre, mais çadonne l’image d’un sport régional etsaisonnier, pas d’une disciplinemajeure. Un Amiez, qui a gagné laCoupe du monde de slalom, qui estvice-champion du monde, vice-championolympique, n’a qu’une notoriétélimitée. Il a pourtant, en valeur absolue,un autre palmarès qu’un Santoro,qui vient de faire son premier quart definale de Grand Chelem et que tout lemonde connaît parce qu’il est dans letennis.« Pour 2009, nousavons une générationprometteuse »– Le ski alpin n’est plus attirant?– Les jeunes, en France, ont une offretrès importante qui favorise égalementla dispersion. Chaque grandestation propose une vingtaine d’activitéssportives différentes. Ce n’est plusski ou ski, comme il y a vingt ans. Nosenfants sont des zappeurs.– Mais n’est-ce pas aussi vrai enAutriche ?– La mentalité y est différente, plusgermanique, moins volatile. L’offre yestsans doute moins importanteaussi.Et, en Autriche, le ski est le sport n° 1.Les Autrichiens se servent de leursskieurs à l’export, ils les mettent enavant. Leur système est très centralisé,organisé dans un seul sens. L’objectif,c’est la performance. Il y a, parexemple, un seul collège et un seullycée pour les futurs champions. Maisest-ce que cet exemple est adaptablechez nous ? Pas sûr.– La France est-elle condamnéeà s’enfoncer dans les bilans ?– Non. De 1992 à 2002, il y a eu deshauts et des bas mais toujours deschampions. Les résultats sont irréguliersmais consistants. En 2003, avecles mêmes acteurs qu’aux Jeux de SaltLake (4 médailles), on a un zéro pointé! En 1994, avec une grosse équipe àLillehammer, on ne décroche pas unebreloque ! Avec douze coureurs différentsmédaillés en six ans(1996-2002), le bilan est loin d’êtremauvais.– Quelle a été votre recette, entant que directeur techniquenational, pour les Mondiaux2001 (3 médailles) et les JeuxOlympiques 2002 ?– J’avais utilisé mon crédit d’imagepour créer un maximum de liens avecles régions.Et, pour l’équipe deFrance,j’avais pris le pari de la spécialisation àoutrance. Ce n’était peut-être pas lapanacée mais ça a permis d’accrocherdes résultats et retrouver de la crédibilité.– Les perspectives ?– La France est toujours à la merci detrous. Mais 2006 ne sera peut-être pasun trou. Des Montillet, des Vidal, desPequegnot ont déjà fait et peuventbien faire. Des Tissot, des Fanara,cinquièmes ou sixièmes dans leur secteurrespectif, sont très capables de sesurpasser le jour J. On peut certes êtreun peu déçu de n’avoir pas su stabiliserle niveau après nos excellents Jeux2002. Les anciens ne sont pas parvenusà mener le bal jusqu’à ce que lesjeunes se mettent à danser. Mais, pourles Mondiaux 2009, nous avons unegénération prometteuse. À nous debien nous en occuper. » – P. Laf.« Ce qui manque aussi à la France,c’est de l’enthousiasme »HANS PUM, directeur du ski alpin autrichien,s’étonne du manque de considération pour le ski.La fin des spécialistes ?« APPAREMMENT, la Fédérationfrançaise a enfin trouvé une bonnedirection, depuis l’époque où MichelVion était DTN (directeur techniquenational). Mêmesi les résultatsne sontpas toujours là, le staff des entraîneursme semble bien fonctionner. Nousavons finalement peu de contacts etpasdestages depréparation ensemble– comme on le fait parfois avec lesAméricains. Je pense que c’est lié à unproblème de langue.Les Français ont de formidables stationsde ski, le top parmi les meilleursdomaines skiables du monde. Ils ontd’excellents skieurs et, surtout, dejeunes espoirs avec beaucoup detalent, comme j’ai pu le constater lorsdes derniers Championnats du mondejuniors. Les Français ont toujours eu unbon niveau. Leur problème,aujourd’hui, c’est d’abord les blessures.Chez les garçons comme chezles filles. Il y a eu hécatombe dans leursrangs, Dénériaz y est passé et a du malà revenir. J’ai vu aussi une Christel Pascalrécemment s’abîmer un genou. Ilspeinent ensuite à retrouver leurniveau. Et ils sont plus sous pressionque chez nous, parce qu’ils ont moinsde choix, leurs effectifs sont plusréduits. Ce qui manque aussi à laFrance, c’est de l’enthousiasme pour leski alpin, un soutien plus fort. Cheznous, le ski alpin est très importantpour le commerce, pour l’économie et,du coup, il bénéficie d’une plus grandereconnaissance. C’est comparable aufoot en France. La télé non plus nes’engage pas spécialement envers cesport. C’est incroyable pour un paysqui vit quand même aussi du tourismedes sports d’hiver. »CAROLINE PFLANZLÀ SON ARRIVÉE au poste de directeur technique national, en 1999, dans lanécessité d’obtenir des résultats immédiats, Michel Vion se lance dans un pari :celui de la spécialisation. Pari tenu, puisque ses spécialistes, Frédéric Covili, ChristelPascal, Jean-Pierre Vidal, Sébastien Amiez, Laure Pequegnot ou Carole Montilletfont le plein de médailles au Championnat du monde 2001 et aux Jeux Olympiques2002. Mais la formule fait long feu, emportée par la vague de lapluridisciplinarité, revisitée et initiée par Bode Miller puis Benjamin Raich chez leshommes, Anja Paerson et Janica Kostelic chez les femmes, favorisée aussi par lesrèglements et calendriers de la Fédération internationale.Si de purs spécialistes continuent à sérieusement les concurrencer, les multicartessemblent dans les traces d’avenir. La France, qui a eu un temps de retard pourréorienter les siens et prendre le wagon suite aux difficultés relationnelles et transitionnellesdu haut en bas de sa pyramide, commence désormais à voir éclore lespremiers fruits de cette nouvelle politique de polyvalence : ce sera sans doute tropjuste, dès ces Jeux-là, pour y voir déjà les Anne-Sophie Barthet, Marie Marchand-Arvier ou Jean-Baptiste Grange briller dans les combinés. Mais ils seront peut-êtremûrs et rejoints par d’autres pour les Mondiaux 2009. En attendant, le passagerisque d’être aride. – P. Laf.2002, meilleur cru depuis 1968Depuis les razzias qu’elle a faites à sa grandeépoque (Innsbruck 1964 et, surtout, Grenoble1968), l’équipe de France de ski alpin a dûattendre 2002 pour établir un nouveau recordde médailles. La discipline, sauf sur la décennie1960-70, a toujours connu des résultats endents de scie.Les médailles françaisesen ski alpin au JO19361948195219561960196419681972197619801984198819921994199820020001111222333En panne de résultats, le skialpin français aura, durantles Jeux Olympiquesde Turin (du 10 au26 février), les yeuxde Chimène pourJean-Pierre Vidal.Le champion olympiquede Salt Lake City 2002est en effet le seul Françaisà avoir tiré son épingledu jeu cette saison,remportant notammentle slalom de Coupedu monde de Kitzbühel.(Photo Pierre Lahalle)468Les Bleus engluésMalgré leur actuel sursaut, qui leur permetde regagner une place, les équipes de Franceont glissé pour atteindre, au classementpar pays en Coupe du monde, le plus basniveau de leur histoire (8 e ) l’hiver passé.Depuis 1990, c’est l’Autriche qui domineinvariablement et nettement cette Coupedes nations devant les États-Unis, désormaissolides seconds.Classement de la France à laCoupe des nations2006 (après 56 épreuves sur 74)2005200420032002200120001999199819971996TÉLÉVISION LASÉLECTIONDE«L’ÉQUIPE»MAGAZINE 10.40« NBA Time »Dallas Mavericks - Los Angeles Lakers.FOOT US 13.15Super Bowl.Pittsburgh Steelers - Seattle Seahawks. À Detroit (USA).TENNIS 13.30WTA Tour. Open F Gaz de France. 8 es de finale.À Paris.MAGAZINE 14.00« Le Magazine olympique » Au sommaire :« Histoire de la descente olympique »FOOTBALL 16.00Coupe de la Ligue. Demi-finale.Nancy - Le Mans.RALLYE 18.00Championnat du monde 2006.Rallye de Suède. Résumé.BASKET 18.00Coupe ULEB. 8 e de finale.Hapoël Jerusalem (ISR) - Bree (BEL).MAGAZINE 19.00« Le Magazine olympique » Au sommaire :« L’Histoire des JO d’hiver ».MAGAZINE 19.00« Un jour avec… »Invitée : Karine Ruby.MAGAZINE 19.40« Jour de sport »Invité : Marcos Baghdatis.FOOTBALL 19.55Ligue 1. 24 e journée.Strasbourg - Paris-SG (156).TOUT LE SPORT 20.10DOCUMENTAIRE 20.15« Étoiles des glaces. Haute voltige »,de Maria Hemmleb.Canal + 105 minFrance 4 255 minRediff. dimanche à 7 h 30Paris Première 210 minRediff. demain à 13 h 30Eurosport 30 minFrance 3 120 minEurosport 60 minEurosport 2 105 minEurosport 60 minL’Équipe TV 26 minCanal + Sport 45 minFoot + 140 minFrance 3 10 minArte 25 minÀ voir.Intéressant.À ne pas rater.Les cases vertescorrespondent auxretransmissionsen direct.FOOTBALL 20.25Championnat d’Italie. 24 e journée.Fiorentina - Inter Milan.VOLLEY-BALL 20.30Ligue des champions H. Play-offs. 1 er tour.Match aller. Roeselare (BEL) - Tours.FOOTBALL 20.55Championnat d’Angleterre. 3 e journée.Match reporté. Charlton-Liverpool.BASKET 22.00Euroligue H. 1 re phase. 14 e et dernière journée.Groupe C. Pau-Orthez - Malaga (ESP).FOOTBALL 22.25Coupe d’Espagne. Demi-finales. Match aller.Saragosse - Real Madrid.GOLF 22.30Circuit européen.Open de Dubaï (EAU). Résumé.FOOTBALL 23.30Championnat d’Italie. 24 e journée.Juventus Turin - Parme.MAGAZINE 00.30« La Magazine olympique » Au sommaire :« Poirée-Björndalen ». Voir article.MAGAZINE 01.30« Ombre et lumière »Invité : Jean Todt.BASKET 03.30NBA.Denver Nuggets - Chicago Bulls.ZAPCe soir 18: 30Canal + Sport 120 minSport + 90 minRediff. demain à 15 h 30TPS Foot 115 minSport + 90 minRediff. demain à 9 h 15Canal + Sport 100 minRediff. demain à 17 h 55Eurosport 30 minSport + 105 minRediff. demain à 7 h 30Eurosport 30 minFrance 3 55 minNBA + 120 minRediff. demain à 7 h 30LA GRANDE ÉDITION> JEUX OLYMPIQUES DE TURINPortrait d’Isabelle Delobel et d’Olivier Schoenfelder par Stéphane Garabed> PATINAGE ARTISTIQUEPoirée-Björndalen,dueldegéantsEUROSPORT. 0 h 30. Le Magazine olympique. 30’.ARTE. Samedi, 11 h 10. Les Grands Duels du sport. 45’.SAMEDI SE DISPUTERA la premièreépreuve de biathlon des JO de Turin (le20 km hommes). Même si les Allemandsemmenés par Sven Fischerpourraient être les grands animateurssur les pistes de Cesana San Sicario,tous les regards seront tournés vers leFrançais Raphaël Poirée et le NorvégienOle-Einar Björndalen, les deuxogres de la discipline qui se partagentla quasi-totalité des titres depuis denombreuses années.En cette semaine préolympique, Arteet Eurosport ont choisi d’évoquer ceduel. L’épisode des Grands Duels dusport consacré aux deux hommesmérite une attention particulière.Musique de western pour lancer lesujet, le décor est tout de suite planté.Durant quarante-cinq minutes, le trèsbeau sujet réalisé par Gilles Cayatteretrace la carrière des deux hommes.Des images du Championnat dumonde juniors d’Osrblie (Slovaquie) en1994 où Poirée se révéla, aux Championnatsdu monde de Hochfilzen(Autriche) l’hiver dernier, le sujet traduitparfaitement les différentesphases traversées par Poirée et Björndalen.Il montre combien le destin del’un fut souvent lié à celui de l’autre età quel point chacun a su profiter de laforce de l’autre pour se hisser encoreplus haut. À travers les portraits de cesdeux géants pointe très clairement lerespect entre les deux hommes.« Quand je le vois, je me fais plaisir »,explique même Poirée.Ce documentaire, valorisé par de nombreuxrécits des témoins privilégiés dece duel dont, bien entendu, celui, touchant,de Liv-Grete, l’épouse du Français(et vedette féminine de l’équipenorvégienne), permet également derevoir quelques archives étonnantes.Des images qui aident à mieux comprendrele chemin parcouru par le biathlondepuis son entrée au programmeolympique en 1960, à Squaw Valley,quand les meilleurs se disputaient lesmédailles dans le plus complet anonymat,bien loin de l’engouement actuel.« Entre 1960 et aujourd’hui, mille ansse sont écoulés », confie d’ailleurs unentraîneur norvégien.De son côté, Eurosport monte en puissanceà quelques jours de la cérémonied’ouverture, consacrant plusieursnuméros du Magazine olympique aucirque blanc dont celui de ce soir, axésur la rivalité entre les deux biathlètes.Sans être aussi riche et soigné que ledocumentaire d’Arte, on y découvrenéanmoins quelques bons moments,notamment un décryptage plutôt efficaceet complet de la discipline et surtoutdes images surprenantes du stagecommando de l’équipe de France militairesde ski. Une équipe de Francemilitaires qui pourrait d’ailleurs offrir àla France de belles émotions olympiquesavec,outre Poirée,d’autres biathlètescomme Vincent Defrasne ouSandrine Bailly, le champion olympiquede slalom Jean-Pierre Vidal ouencore le fondeur Vincent Vittoz. Treillisde rigueur, marche au pas cadencé,peinture de camouflage, ateliers decordes au-dessus du vide… le sujetoffre une version sportive des bidassesen folie qui contraste avec les imagesde Björndalen, seul sur les routes où ils’entraînait cet été à skis à roulettes.PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAUL’ÉQUIPE TV6. Édition du matin. 10. Édition de la journée.11. Question de Sport (rediff. à 14. et16.). 18.30 La Grande Édition (rediff.toutes les heures jusqu’à 21.30). 19. UnJour Avec… Invitée : Karine Ruby (rediff.toutes les heures jusqu’à 22. et à 0.15).22.30 Édition de la nuit.INFOSPORT6. La Matinale Sport. 10. Le Journal encontinu. 18. La Grande Heure.LE COIN DES RADIOSToute la journée. France Info. À .8 et à .38de chaque heure, chronique sportive.6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL.Le Journal des Sports. 7.40 Europe 1.Sports. 16. RMC. DKP (rediff. à 22.).18. RMC. Luis Attaque. 18. Sud Radio.Rugby & Compagnie. 18.53 RTL Mégasport.19.30 RMC. Global Sports.20. Europe 1. Europe Sport. 20. RTL.RTL Foot. 20. RMC. Intégrale Foot.PAGE 12 MERCREDI 8 FÉVRIER 2006

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