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Joyeux Noël à toutes et à tous ! - Joeuf

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Cérémonie |Une reconnaissance nationaleexceptionnelle pour un homme d’exceptionJeudi 11 novembre, suite au décr<strong>et</strong> du Président de la République en date du 27 avril 2010 l’élevant à ce rang, Henri Burrig,ancien combattant jovicien, a reçu les insignes de Commandeur dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur.7Ce 11 novembre 2010, pour le92 ème anniversaire de la signaturede l’Armistice qui mit fin à lapremière guerre mondiale, la cérémoniede commémoration patriotique a revêtuun caractère tout particulier dans notreville.En se remémorant les évènements de laguerre de 1914-1918, en s’inclinant respectueusementsur la mémoire de <strong>toutes</strong>celles <strong>et</strong> <strong>tous</strong> ceux qui luttèrent pourm<strong>et</strong>tre fin à ce conflit qui semblait sanslimites, la ville de <strong>Joeuf</strong> a aussi honoré lamémoire de celles <strong>et</strong> ceux qui, à traversle temps <strong>et</strong> les époques, n’ont renoncé àaucun sacrifice pour notre Liberté.Henri Burrig est incontestablement deceux-là. Ses faits d’armes, que ce soit aucours de la seconde Guerre Mondiale,de la Guerre d’Indochine ou de celled’Algérie sont impressionnants ; malgrétrois blessures, il a toujours conservé uncourage <strong>et</strong> une détermination à se battrepour son pays, intactes. Et c’est ce quia vallu à ce grand combattant jovicien,des honneurs parmi les plus élevés de laRépublique avec l’attribution, le 27 avrildernier, du grade de Commandeur dansl’Ordre National de la Légion d’Honneur.Symboliquement, la date du 11 novembrea été choisie pour lui rem<strong>et</strong>tre sesinsignes au cours d’une cérémonie aussiexceptionnelle que chargée d’émotion.Pour l’occasion, le Général de Corpsd’Armée Eugène Audren a fait le déplacement<strong>et</strong>, après avoir rappelé le parcoursexemplaire d’Henri Burrig, a « épinglé »le récipiendaire en présence notammentde Monsieur le Sous-Préf<strong>et</strong> de Briey, JackyHautier, de Madame Col<strong>et</strong>te Goeuriot,Député-Maire Honoraire de <strong>Joeuf</strong>,Monsieur André Corzani, Vice-présidentdu Conseil Général <strong>et</strong> Maire de <strong>Joeuf</strong>, <strong>et</strong>de nombreuses personnalités civiles <strong>et</strong>militaires.M. Burrig, commandeur de la Légion d’honneur.Les états de service d’HenriBurrigNé à Amnéville le 15 septembre 1919,il s’engage le 15 mai 1939 au 6ème régimentde tirailleurs sénégalais qu’il serviraà Djibouti. Affecté au bataillon demarche 2 (BM2), il combattra en Somalie,Abyssinie (Ethiopie), en Egypte,en Cyrénaïque <strong>et</strong> Tripolitaine (Lybie actuelle),Tunisie. Nommé sergent il participeà l’assaut de la ‘Ligne Gustav’ auGarigliano <strong>et</strong> à celui de la ‘Ligne Hitler’au mont Calvo ; prise de Pontecorvo,Rome <strong>et</strong> Sienne. Au sein de la 1er DFL(division française libre), en août 1944il participe à la libération de Hyères,Toulon <strong>et</strong> Lyon avant de poursuivre l’ennemiallemand durant la rude campagned’Alsace. Il est blessé à 2 reprises (éclatsd’obus aux pectoraux <strong>et</strong> à la tête). Dirigévers les Alpes-Maritimes, il participe à laréduction des forces allemandes en Italie.Il termine la guerre du côté de Turin,où, le 1er mai 45 il est à nouveau blesséau bras gauche, par éclats de grenade.Durant c<strong>et</strong>te période il est cité 3 fois àl’ordre de la division.Henri Burrig débarque à Saïgon le 25juin 1947. Il rejoint le 22ème régimentd’infanterie coloniale <strong>et</strong> la Cochinchine,à Baria. En 1948, à la tête de la 8èmecompagnie, il résiste victorieusementaux Viêtminh. C’est d’ailleurs au coursde c<strong>et</strong>te attaque que son épouse, quil’avait rejoint, est blessée à la mâchoire.En 1954, au cours de son second séjourau Moyen-Orient, il rejoint Annam <strong>et</strong>se distingue à nouveau. Dans la nuit du30 avril 1954, le poste qu’il commandedans la région de Plékou est attaqué par3 compagnies viêtminh, dont 1 équipéede lance-roqu<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> de mortiers de 120mm. L’adjudant chef Burrig déplore delourdes pertes : 30 tués, 42 blessés <strong>et</strong> 26disparus. Il termine son séjour en Indochineavec 3 nouvelles citations, dontune à l’ordre de l’Armée <strong>et</strong> 4 à l’ordre dela division. En 1954 il rejoint l’Algérie :Alger, Constantine, Batna, Biskra. Le 1ernovembre 54 ‘Toussaint sanglante’ il faitéchec aux rebelles contre le PC de son régiment.La Croix de la valeur militaire luiest attribuée au titre de la brigade. L’adjudantchef Burrig a été blessé 3 fois, cité10 fois (une fois à l’ordre de l’Armée, avecpalmes, 7 fois à l’ordre de la division avecétoile d’argent ; 2 fois à l’ordre de la brigadeavec étoile de bronze. Chevalier dela Légion d’Honneur en 1981, officier en2001, il est également titulaire de la Croixde guerre 39-45, de la Croix de guerre desTOE <strong>et</strong> de la valeur militaire ; détenteurde la Médaille Militaires (en tout 17 décorationsofficielles).Le saviez-vous ?La Légion d’honneur est la plus hautedécoration française. Elle a été instituéele 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparteafin de récompenser les mériteséminents militaires ou civils rendus àla Nation. Ainsi, elle vient honorer descitoyens méritants, en dehors de touteconsidération sociale ou héréditaire <strong>et</strong>ce, dans <strong>tous</strong> les secteurs d’activité.Les différents grades sont :• Chevalier de la Légion d’honneur• Officier de la Légion d’honneur• Commandeur de la Légion d’honneur• Grand officier de la Légion d’honneur• Grand-croix de la Légion d’honneur

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