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Plus mixtes que jamaisC’<strong>en</strong> est fini et bi<strong>en</strong> fini des sports exclusivem<strong>en</strong>tféminins ou masculins. Même <strong>le</strong>s bastions longtempssupposés très « virils » se sont féminisés cesdernières déc<strong>en</strong>nies. Tour d’horizon (non exhaustif !)des pratiques sportives des g<strong>en</strong>nevilloises.G<strong>en</strong>nevilliers a la particularitéd’avoir un club de rugby où la sectionféminine fête ses 30 ans <strong>en</strong>2013. L’équipe première a même participéau championnat de France Elite Top 10, <strong>le</strong>plus haut niveau du rugby féminin français,il y a deux saisons seu<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t. Cette saison2012-2013 apparaît comme une saison detransition si l’on écoute <strong>le</strong>s propos deSophie Echevarrieta, dirigeante, qui joue<strong>en</strong> équipe première (Elite 2 chal<strong>le</strong>ngeArmel<strong>le</strong> Auclair), et <strong>en</strong>traîne <strong>le</strong>s cadettes.De l’éco<strong>le</strong> de rugby, où la mixité est derigueur, aux deux équipes s<strong>en</strong>iors, el<strong>le</strong>ssont une soixantaine à pratiquer <strong>le</strong> rugbyau CSM G<strong>en</strong>nevilliers rugby. « Le côté différ<strong>en</strong>tde ce sport, explique Sophie, estd’être un sport col<strong>le</strong>ctif d’extérieur, un sportde combat sans être vio<strong>le</strong>nt où chacune, quelque soit son gabarit, peut s’exprimer sur <strong>le</strong>terrain et être valorisée. »Au CSMG foot aussi, <strong>le</strong>s féminines constitu<strong>en</strong>tun noyau dur d’une cinquantaine dejoueuses, avec une équipe <strong>en</strong> U18 et deux<strong>en</strong> U16, alors qu’on comptait <strong>le</strong>s joueusessur <strong>le</strong>s doigts d’une main lorsque la sectionféminine s’est créée. « L’av<strong>en</strong>ir du foot,c’est aussi <strong>le</strong> foot féminin », proclameOtmane Baddouh, <strong>en</strong>traîneur des U16,r<strong>en</strong>forcé dans son analyse depuis la coupedu Monde féminine de 2011 où l’équip<strong>en</strong>ationa<strong>le</strong> française a brillé, suscitant unregain d’intérêt pour ce sport chez <strong>le</strong>sfil<strong>le</strong>s. « El<strong>le</strong>s sont plus à l’écoute, plus rigoureuseset plus techniques que <strong>le</strong>s garçons »,estime Otmane. Pour valoriser un peu plus<strong>le</strong> foot féminin, des tournois sont projetéscette saison, à Frontignan (Hérault), débutjuin, et un tournoi mixte, à G<strong>en</strong>nevilliers,fin juin.L’esprit de compétitionFatima Baha, vice-championne de Francecadette <strong>en</strong> 2012 mais b<strong>le</strong>ssée à l’épau<strong>le</strong>cette saison, fait figure de chef de fi<strong>le</strong> desjeunes fil<strong>le</strong>s à la section boxe française duCSMG. « C’est un sport comp<strong>le</strong>t où l’on utilisetous <strong>le</strong>s membres, indique Karim Messar,responsab<strong>le</strong> de la section jeunes, unsport de dét<strong>en</strong>te et de déf<strong>en</strong>se. » Mais surtout,d’année <strong>en</strong> année, il semb<strong>le</strong>rait quela boxe française devi<strong>en</strong>ne un sport mixteoù de plus <strong>en</strong> plus de femmes s’inscriv<strong>en</strong>t.El<strong>le</strong>s représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t aujourd’hui un tiers de38 k MARS 2013
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