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grosses filières et petits éleveurs page 4… - Le Canard Gascon

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venir me contrôler. Nous sommes trop pressurés. On doit par exemplepayer pour les photos satellites qui mesurent nos surfaces de terre… ».<strong>Le</strong>s p<strong>et</strong>its producteurs sont inqui<strong>et</strong>s de ne pas voir de nouveaux jeuness’installer. « L’investissement à faire pour de la production à p<strong>et</strong>ite échelleest de moins en moins rentable… »Gavage : ça râle !La production intensive qui se m<strong>et</strong> en place n’est pas toujours synonymede qualité. <strong>Le</strong>s industriels utilisent moins de souches lourdes quiproduisent des magr<strong>et</strong>s de 450 à 500 g au lieu de 350 g. <strong>Le</strong> gavage sefait par machines à pression, ce qui provoque les foudres d’associationsde défense des animaux. Beaucoup reconnaissent qu’il y a des abus<strong>et</strong> que pas mal d’animaux restent sur le carreau. La nouvelleloi en place depuis le début de l’année interdit l’utilisationdes cages individuelles pour les nouvelles installations. <strong>Le</strong>sautres auront un peu de temps pour se m<strong>et</strong>tre aux normes.Désormais les canards seront regroupés dans des parcsoù ils pourront se déplacer <strong>et</strong> battre des ailes. « Ilva falloir leur courir après pour les attraper <strong>et</strong> lesfaire manger. Ca va les stresser <strong>et</strong> ils vont se monterdessus. » constate un éleveur industriel qui souhaitegarder l’anonymat.Pour ce qui est du gavage, les avis sont controversés.Il faut sans doute se garder de tout anthropomorphisme.Par exemple, un canard quihalète ne souffre pas forcément : la digestion lefait transpirer <strong>et</strong> son système de refroidissementressemble à celui du chien. <strong>Le</strong>s <strong>éleveurs</strong> disentque si le canard souffre pendant le gavage sonfoie sera de mauvaise qualité. Enfin le cou du canardn’est pas comme celui de l’homme <strong>et</strong>l’introduction d’une canule n’est pas forcémentdouloureuse. A contrario, les blessuresen cage, le gavage par pression à grande rapidité <strong>et</strong>la mauvaise ventilation sont des conditions inacceptables.Au bout du compte, la filière canard a pris clairement la route de l’industrialisation<strong>et</strong> s’est structurée pour aborder l’économie de marché ausens global. C’est louable si c<strong>et</strong>te mutation ne se fait pas au détrimentdes <strong>éleveurs</strong>, de la qualité des produits <strong>et</strong> des conditions de traitementdes animaux. C<strong>et</strong>te évolution ne doit pas non plus signifier la disparitiondes p<strong>et</strong>its <strong>éleveurs</strong> indépendants, car ce sont eux qui sont au contact destouristes de la région <strong>et</strong> qui souvent symbolisent des produits de qualitédans la tradition.Jean-Louis <strong>Le</strong> Br<strong>et</strong>onLa charte des producteurs à la Ferme<strong>Le</strong>s producteurs à la ferme se sont engagés sur une charte dequalité. Ils sont aujourd’hui un peu moins de 80 sur le Gers.Terroir <strong>et</strong> authenticité<strong>Le</strong> producteur respecte son terroir, l’environnement, la traditiond’un savoir faire ancestral.L’élevage<strong>Le</strong>s oies <strong>et</strong> les canards sont élevés à la ferme durant13 semaines pour perm<strong>et</strong>tre à l’animal de sedévelopper normalement <strong>et</strong> sainement en totaleliberté dans un environnement naturel d’herbage.Ils sont gavés à la ferme avec du maïsgrain entier sans utilisation d’antibiotiques.L’élaboration des produits esteffectuée :Avec des oies <strong>et</strong> des canards issusexclusivement de la fermedu producteur, dans un atelierde transformation conformeà la législation en vigueur, selonsles rec<strong>et</strong>tes de la cuisine gasconn<strong>et</strong>raditionnelle, avec la certificationd’une formation adaptée.CommercialisationChaque producteur commercialisesa propre production, envente directe : à la ferme, par correspondance ou lors de foires,salons…La vente en moyennes <strong>et</strong> grandes surfaces est interdite.Accueil à la fermeChaque producteur s’engage à vous accueillir dans la tradition del’hospitalité gersoise sur le lieu de production.ContrôlesDes contrôles réguliers garantissent le respect <strong>et</strong> l’application dela Charte Qualité Consommateurs.Pour ou contre, le débat continue...Pour ou contre l’élevage intensif<strong>et</strong> le regroupement des producteurs ?<strong>Le</strong> débat est engagé. Voici quelques pistes pour des sources d’information.<strong>Le</strong>s groupes de production : Euralis : www.euralis.fr , Maïsadour :www.maïsadour.com, Vivadour : www.francemais.fr.<strong>Le</strong>s producteurs à la ferme du Gers : Maison de l’Agriculture duGers, BP 161 – 32003 Auch Cedex. Tél. : 05 62 61 77 40. www.foiegras-gers.com<strong>Le</strong>s professionnels du foie gras : www.lefoiegras.frPour ou contre le gavage ?Résolument contre, l’association StopGavage a réalisé un filmqu’elle publie sur son site intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> raconte comment elle a enquêtésur le foie gras appellation IGP Sud-Ouest.www.stopgavage.comD’autres associations défendent les traditions <strong>et</strong> la cuisine du sudouest: http://www.pyrenees-pireneus.com/RECETTE-GavageInterdit.htm<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 5


Ces OGM qui énervent les <strong>Gascon</strong>s...La Gascogne est bien sûr concernée, mais le problème des OGM est mondial. Faut-il ou non développerles produits génétiquement modifiés <strong>et</strong> autoriser leur culture ? Une enquête sur Intern<strong>et</strong> perm<strong>et</strong> de ramenerune foule d’informations pour se forger une opinion.<strong>Le</strong> maïs représente la plus grande part des cultures transgéniques.Lorsqu’on tape le mot « OGM » sur le moteur de recherche Google,le premier site à apparaître est celui des professionnels des semences<strong>et</strong> de la protection des cultures. Un site favorable à la culturedes OGM, bien documenté <strong>et</strong> qui propose de nombreux liens versdes sites de références. On y r<strong>et</strong>rouve une intéressante chronologiefrançaise <strong>et</strong> mondiale sur le suj<strong>et</strong> avec des dates d’événements clés :l’autorisation d’importer du maïs transgénique résistant à la pyraleen France en 1996, le protocole de Carthagène sur la biosécuritératifié par l’Europe en 2002 ou l’obligation d’étiqu<strong>et</strong>age en 2003.Suivre des mots clés.Ces pistes fournissent des mots clés (biosécurité, Carthagène, transgénique,<strong>et</strong>c.) pour surfer dans de multiples directions sur la toile.On apprend que le protocole de Carthagène rend obligatoire de m<strong>et</strong>treà la disposition du public toutes les informations relatives auxrisques des OGM <strong>et</strong> qu’il autorise un état à interdire l’importationen vertu du principe de précaution. On découvre qu’en décembre2002, un réseau européen de 45 laboratoires de contrôle des OGMa été créé ou qu’en mai 2003, 14 nouveaux essais en champs ont étéautorisés par le ministère de l’agriculture.Photo JLLB<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 6Infos concrètes.<strong>Le</strong> site www.isaaa.org distille des infos concrètes sur l’évolutiondes cultures OGM. Elles sont passées de zéro hectare en 1996 à environ70 millions d’hectares en 2003. La répartition des OGM parplantes dans le monde est la suivante : 63% de soja, 14% de maïs,14% de coton, 5% de colza <strong>et</strong> 4% d’autres cultures. <strong>Le</strong>s plantes concernéespar la recherche sont diverses <strong>et</strong> variées mais le tournesol <strong>et</strong>la vigne intéressent particulièrement les agriculteurs du sud-ouest.<strong>Le</strong> site de l’INRA explique son travail sur la vigne transgénique quiest modifiée pour résister à la maladie du court-noué. <strong>Le</strong>s essais dec<strong>et</strong>te vigne en Alsace à Colmar ont suscité une vive opposition desécologistes qu’on r<strong>et</strong>rouve également sur le n<strong>et</strong>.<strong>Le</strong> pour <strong>et</strong> le contre.Bien entendu, Intern<strong>et</strong> est l’endroit idéal pour développer des argumentationsdans un sens ou dans l’autre. <strong>Le</strong>s professionnels dessemences (GNIS, UUIP , CFS, <strong>et</strong>c.) m<strong>et</strong>tent en avant dans leurssites des arguments qui valorisent les OGM : la protection contre lesinsectes, les champignons, les bactéries, les virus. Ces plantes sontmoins exigeantes en eau. On développe leur tolérance auxherbicides. <strong>Le</strong>ur allergenicité est réduite <strong>et</strong> leur qualité nutritiveest améliorée. Elles peuvent être utilisées pourproduire des vaccins, des médicaments, des bio-carburants.<strong>Le</strong>s opposants sont aussi très nombreux à s’exprimer.<strong>Le</strong> site de Greenpeace est sans conteste leplus clair. L’organisation y annonce qu’elle nes’oppose pas systématiquement à la rechercheen génie génétique, mais développede nombreux arguments contre lesOGM dont certains sont assez frappants.La rupture de la barrière naturelle des espècesrisque, selon Greenpeace,d’entraîner la création d’organismesmi-animaux mi-végétaux.On ne parlera plus decolza mais d’organisme producteurde telle cellule. De même lesOGM pourraient causerla perte de la spécificitédu monde rural. <strong>Le</strong>slégumes évoluantvers des produits industrielsfabriqués enusine, hors-sol, sansterre. L’agriculteurdeviendrait alors un« moléculteur ». <strong>Le</strong>sdétracteurs des OGMsur le n<strong>et</strong> posent laquestion de l’éthi-


Routes : faut-il couper les arbres ?Une polémique existe entre l’association Arbres <strong>et</strong> Routes <strong>et</strong> le département du Gers. Faut-il continuer àcouper des arbres pour améliorer la sécurité routière ?endant quelques années,Pl’abattage des arbres le longdes routes a été l’un des fersde lance pour lutter contre lesaccidents. Au grand dam desamoureux de la nature qui onttoujours mis en avant que lesarbres ne se j<strong>et</strong>aient pas surles voitures, mais que c’étaitle contraire. Au fil des ans, lesopposants à c<strong>et</strong>te politique sesont regroupés dans une association,Arbres <strong>et</strong> Routes quicroise le fer avec le départementdu Gers. Malentendus,confusions, sourde oreille, lesdeux parties n’arrivent pas à se comprendre <strong>et</strong> pourtant leurs points devue ne sont pas si éloignés.Chantal Fauché, Présidente de l’association Arbres <strong>et</strong> Routes (créée en1996) est la mouche du coche qui asticote les responsables départementaux.<strong>Le</strong> Conseil Général a en charge les routes départementales. <strong>Le</strong>snationales sont du ressort de la préfecture. « La politique de traitementdes obstacles fixes est un échec. La publication du Document Générald’Orientation pour le Gers montre que de 1998 à 2002 le nombre d<strong>et</strong>ués a augmenté. En revanche en 2003 <strong>et</strong> 2004 on constate une diminutionspectaculaire due au fait que l’on s’attaque aucomportement de l’automobiliste qui est la causedes accidents. Mais le Conseil Général continuela politique de sécurité routière miseen place en 1998. Il est hors du cadrede la circulaire du 20 janvier 2003 quiprône la mise en place d’actions pourfaire évoluer durablement les comportements.»Photo JLLBChantal Fauché, la présidented’Arbres <strong>et</strong> RoutesL’association Arbres <strong>et</strong> Routes manifestant c<strong>et</strong> été à Saint-Martin d’Armagnac.<strong>Le</strong> président en pétard.Ces accusations ont ledon de m<strong>et</strong>tre en pétardPhilippe Martin, lePrésident du conseilgénéral. GérardMarc<strong>et</strong>, Présidentde la Commissiondes Routespour le Gerss ’ i n s u rg e :« j’ai reçuChantal Fauchéplusieursfois, maiselle ne semblepas comprendrece que je dis. » Pourle conseil général, lapolitique de sécurité<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 8routière <strong>et</strong> la prévention descomportements relèvent dela responsabilité de l’Etat.Cependant, le départementco-préside avec la préfecturele plan départementalde sécurité routière auquelil consacre chaque annéeun budg<strong>et</strong> de 34 000 euros.Arbres <strong>et</strong> Routes ne le contestepas, mais demande lasuspension des abattagesdans l’attente de l’élaborationd’une nouvelle politique.Selon l’association,un plan d’abattage de 1500arbres serait prévu sur le département pour 2005. Ce que conteste formellementGérard Marc<strong>et</strong>. « C’est de la désinformation. Depuis 2002,795 arbres ont été abattus le long des routes départementales. 2572 ontété protégés <strong>et</strong> 3346 ont été replantés. Nous avons mis en place 36 kmsde glissières. Nous finançons depuis trois ans la plantation d’arbresd’alignements <strong>et</strong> de haies en collaboration avec l’associationArbres <strong>et</strong> Paysages.» Pour le conseil cénéral,l’enlèvement d’arbres n’est donc pas la règle.Persiste <strong>et</strong> signe.Ce n’est pas le point de vue d’Arbres <strong>et</strong> Routesqui a lancé une campagne de l<strong>et</strong>tres à l’adresse dePhilippe Martin pour lui demander de revoir sapolitique. Maintenant qu’il y a de moins enmoins d’arbres le long desroutes, le talus est devenule premier obstacle fixe incriminédans les accidentsremarque Chantal Fauché.« Cela souligne que c’est lecomportement des automobilistes,leur responsabilité <strong>et</strong> le sensdu civisme qui est en cause. » Nul doute que l’eff<strong>et</strong> Sarkozy, le durcissementdes amendes <strong>et</strong> la peur du gendarme auront été plus efficaces quel’abattage des arbres. En tout cas, la collectivité a désormais consciencede son patrimoine paysager <strong>et</strong> on ne devrait plus arracher que lorsquec’est strictement nécessaire.Jean-Louis <strong>Le</strong> Br<strong>et</strong>onPour continuer le débat :Sur la sécurité routière : http://www.premier-ministre.gouv.fr/thematique/securite_m112/securite_routiere_m116/L’association Arbres <strong>et</strong> routes : 32450 Semezies Cachan.Tél. & Télécopie : 05 62 65 47 07Pour le Conseil Général : document à télécharger sur la voirie: http://www.cg32.fr/fr/gers_en_ligne/telechargement/pdf/comp<strong>et</strong>ences/04-voirie.pdfPhoto JLLB


Bip bip. La radio de Laujuzan n’ém<strong>et</strong> plus...Monter une radio est un vrai parcours du combattant. L’équipe de RTCL (Radio Tourisme CultureLoisirs) à Laujuzan s’y est (momentanément ?) cassé les dents.ls sont arrivés en Armagnac en 2003 avecIde l’enthousiasme à revendre, du dynamisme<strong>et</strong> un beau proj<strong>et</strong> de radio sous lebras. Deux ans plus tard, <strong>et</strong> avec quelquesardoises en prime, ils ont du abandonnerles locaux de Laujuzan que la mairie leuravait loués. « Ils » se sont Patrick Pig<strong>et</strong><strong>et</strong> Michel Cavard, les initiateurs de RadioAtlantide. Pig<strong>et</strong> est un ancien coureurautomobile reconverti dans le commercial<strong>et</strong> Cavard un homme de radio qui a pasmal bourlingué <strong>et</strong> traîné son micro dansles radios de Vendée. A l’occasion d’uneradio temporaire sur le circuit de Nogaro,Michel Cavard expose son proj<strong>et</strong> à PatrickPig<strong>et</strong> : créer sur Intern<strong>et</strong> une granderadio touristique qui aiderait à promouvoir toutes les régions de France.Pig<strong>et</strong>, qui cherche des financements pour soutenir son fils Emmanuel,également coureur automobile, trouve l’idée séduisante <strong>et</strong> l’aventureRadio Atlantide démarre. Rapidement, les deux hommes s’aperçoiventqu’une radio sur le n<strong>et</strong> ne représente pas un levier suffisamment puissantpour drainer de l’écoute <strong>et</strong> donc de la publicité. Ils décident alorsde se tourner vers la bande FM <strong>et</strong> de demander des fréquences auprès duCSA. Ils veulent couvrir toute la France, mais par où commencer ?L’Armagnac leur paraît un bon plan. C’est une zone où les grandes radioscommerciales n’ont pas d’antenne spécifique pour la bonne raisonque la zone de chalandise ne représente pas un bassin économique trèsriche. On est en pleine zone rurale.L’épisode Fréquence Adour.Pourtant, la région a besoin de se développer sur le plan touristique<strong>et</strong> économique. L’initiative de radio Atlantide est bien accueillie parles acteurs locaux : les vins de pays, la filière foie gras, le floc, <strong>et</strong>c. Laplupart font savoir qu’ils sont prêts à jouer le jeu.Patrick Pig<strong>et</strong> monte un business plan basé sur les rentrées de pub <strong>et</strong> surl’obtention de subventions. Il le présente au public en février 2004 lorsd’une conférence à l’hôtel Solenca. <strong>Le</strong>s deux hommes espèrent décrocherune autorisation d’ém<strong>et</strong>tre en juill<strong>et</strong>. En attendant, ils s’arrangentavec Fréquence Adour, la radio associative de Riscle <strong>et</strong> assurent quatreheures d’antenne quotidienne. Michel Cavard multiplie les interviews.Mais de rentrée d’argent : point, zéro, pas un kopek. Fréquence Adour,de par son statut ne peut pas vendre de pub à grande échelle. Au boutde quelques mois les tensions se font sentir <strong>et</strong> Fréquence Adour redoutantde perdre son autorisation m<strong>et</strong> brutalement l’équipe à la porte. Pig<strong>et</strong>finance tant bien que mal de sa poche de quoi faire vivoter MichelCavard <strong>et</strong> le technicien-présentateur-chanteur Rémy Soriano. <strong>Le</strong>s voilàsans micro.Que se passe-t-il donc au CSA ?Flore Iborra travaille au Comité Technique Régional de Toulouse quireprésente le CSA pour la région Midi-Pyrénées. Elle explique le fonctionnementd’attribution des fréquences. « <strong>Le</strong> CSA établit un Plan desFréquences disponibles sur une zone donnée. Lorsque ce plan est prêt,il est publié au journal officiel. <strong>Le</strong>s candidats envoient des l<strong>et</strong>tres d’intention<strong>et</strong> un dossier. Une présélection est établie, puis le CSA donnePatrick Pig<strong>et</strong>, Claude Sénac (maire de Laujuzan) <strong>et</strong> Michel Cavard<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 9ou non son autorisation d’ém<strong>et</strong>tre. Commeà tous les candidats, j’ai conseillé àl’équipe de Laujuzan de ne rien entreprendr<strong>et</strong>ant qu’ils n’ont pas la réponse…». Il faut donc attendre que le trainpasse pour monter dedans. Mais voilà,le CSA est très en r<strong>et</strong>ard dans la publicationdu Plan de Fréquences. Avec unpeu de chance (rien n’est sûr) il sera publiéau printemps 2005. Et il faut ensuitecompter deux mois avant la décisionfinale du CSA ce qui reporte au mieuxà’été prochain.Confusion <strong>et</strong> suspens.Comment vivre en attendant ? De juill<strong>et</strong>à octobre 2004 l’équipe a obtenu une autorisation temporaire d’ém<strong>et</strong>trequi n’est pas renouvelable. Ils espéraient à ce moment que l’autorisationdéfinitive tomberait au bon moment pour enchaîner. Mais le15 octobre, toujours rien. Il leur a donc fallu se résoudre à couper lemicro. Mauvaise affaire pour eux <strong>et</strong> pour le maire de Laujuzan qui lesa toujours soutenus dans leur démarche <strong>et</strong> conserve le local en cas deredémarrage.<strong>Le</strong>ader Group qui est une société de droit privé créée par Emmanuel<strong>et</strong> Patrick Pig<strong>et</strong> est toujours porteuse du proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> attend son heure.Michel Cavard, créateur du concept de radio touristique sur le webbaptisé « radio Atlantide » est employé par <strong>Le</strong>ader Group mais privéde micro sur l’Armagnac. Radio Atlantide existe sous forme intern<strong>et</strong>(www.radioatlantide.com). Sur la bande FM, la radio s’est appeléeun temps « radio Pays d’Armagnac » avant de devenir « RTCL ».Pour s’assurer des subventions, <strong>Le</strong>ader Group veut s’appuyer sur desassociations locales. Il a encouragé la création de l’Association ATCLà Laujuzan (Association pour le Tourisme, la Culture <strong>et</strong>les Loisirs) dont le président a été Jean-Paul Quevedo.Mais suite à une confusion (voulue ?) c<strong>et</strong>te associations’est r<strong>et</strong>rouvée avec les charges de la radio temporaireà payer : téléphone, loyer, frais de diffusion. Au boutde trois mois, la situation est devenue explosive, jusqu’àce que <strong>Le</strong>ader Group s’engage à assumer l’ensemblede ces frais.Aujourd’hui Patrick Pig<strong>et</strong> <strong>et</strong> Michel Cavardtravaillent dans l’événementiel. Ils ont obtenuune nouvelle fréquence temporaireaux Sables d’Olonne pour couvrir l’arrivéedu Vendée Globe. Rémy Sorianoest resté dans le Gers. Si demain l’autorisationd’ém<strong>et</strong>tre arrive enfin, <strong>et</strong> pourpeu qu’ils aient trouvé de quoi épongerleur passif, ils pourront redémarrer unproj<strong>et</strong> pour cinq ans. En attendant,leurs déboires font le bonheur de RadioD’Artagnan qui voit un concurrentécarté pour un bon moment.Jean-Louis <strong>Le</strong> Br<strong>et</strong>onPhoto JLLBPhoto JLLBMichel Cavard : un hommede radio privé de micro


Martin cartonne la PosteDécidément, Philippe Martin n’en finit pasde s’opposer. Après avoir manifesté son refusde voir disparaître le jour férié du lundi dePentecôte, puis appelé les gersois à dire nonaux essais de cultures OGM en plein champdans le Gers, le bouillant député PS <strong>et</strong> présidentdu conseil général manifeste son ire àl’encontre des ferm<strong>et</strong>ures de bureaux ordonnéespar la direction de la Poste. Et c’est LiseMassière, la patronne des facteurs gersois, quien a fait les frais à l’occasion de la présentationen avant-première à Auch du nouveau timbreMarianne. L’élu socialiste n’a pas hésité àprendre à parti la directrice de La Poste, jugeantque l’ouverture d’un bureau temporaired’oblitération était « une provocation eu égardaux ferm<strong>et</strong>ures de bureaux en zone rurale ».Pas le moins du monde impressionnée par lamontée au créneau du parlementaire socialiste,Philippe Martin a pris Lise Massière à parti.Lise Massière a répliqué vigoureusement, estimantavoir droit à « un peu plus de considération» de la part de l’élu, auquel elle reprochede refuser de se m<strong>et</strong>tre autour d’une table pourdiscuter du problème : « Je tiens à dire que cen’était pas le lieu pour porter une telle attaquecar il y a toujours eu des bureaux temporairesouverts pour la sortie des timbres », a lancé ladirectrice de La Poste du Gers, avant de conclure,« La Poste n’est pas un étendard pourfaire de l’audimat ». A défaut d’être conquispar Marianne, Philippe Martin qui fait feu d<strong>et</strong>out bois, a trouvé sa Jeanne d’Arc.Epiphanie : c’est pas de la tarte<strong>Le</strong>s artisans boulangers du Gers ont présentéleurs vœux au préf<strong>et</strong> le 3 janvier. Et commele veut la tradition, ils ont déposé une énormegal<strong>et</strong>te des rois sur la table du représentant del’état. Un présent que Jean-Michel Fromion aapprécié à son juste goût : « Je veux que vousdeveniez les professionnels de la réussite pourdonner une image dynamique de la France <strong>et</strong>de la qualité des produits du terroir».Une réussite qui pour le préf<strong>et</strong> est égalementPhoto ECC<strong>Le</strong> préf<strong>et</strong> a remercié les artisans boulangers <strong>et</strong> pâtissiersdu Gers pour leur gal<strong>et</strong>te des rois.synonyme de « réussir pour gagner de l’argent<strong>et</strong> donner de la richesse à l’artisanat ». Despropos que les professionnels de la boulangeont apprécié à leur vrai coût. Réussir d’accord,mais «à condition que la taxe professionnellebaisse <strong>et</strong> qu’on offre plus d’écoute <strong>et</strong> de considérationaux artisans », a murmuré JeanMendès, l’ancien président de la fédération duGers, aujourd’hui r<strong>et</strong>raité.Alors, l’état m<strong>et</strong>tra t-il enfin la main à la pâte,pardon à la poche ou les artisans boulangers <strong>et</strong>pâtissiers devront–ils m<strong>et</strong>tre moins de crèmed’amande dans la gal<strong>et</strong>te des rois ? Une choseest sûre, pour ces derniers c’est pas de la tarte.Et pour le préf<strong>et</strong> Fromion, il y a du pain sur laplanche pour contenter la profession.<strong>Le</strong>s <strong>Gascon</strong>s à BroadwayC’est ce que proposera Arianne Daguin, àNew-York du 20 au 28 février. La filled’André Daguin (l’ancien patron de l’Hôtel deFrance à Auch <strong>et</strong> actuel président de la FédérationNationale de l’Industrie Hôtelière-FNIH)qui possède l’entreprise agroalimentaire«d’Artagnan » aux USA, a décidé d’inviter lesgascons à la rejoindre pour fêter les 10 ans desa société. Déjà une trentaine de personnes estinscrite. <strong>Le</strong> thème du voyage <strong>et</strong> du séjour serade « faire le paquito sur Broadway ». Avec (entreautres activités), la visite de l’Empire Statebuilding, une nuit de fiesta à Manhattan, unemesse gospel <strong>et</strong> un grand festin gascon. Renseignements<strong>et</strong> inscriptions au 05 62 62 55 29.Ariane Daguin : 10 ans à Broadway !<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 10Photo ECCPhoto ECC<strong>Le</strong>s radars dans le collimateur<strong>Le</strong> Gers possède désormais ses trois premiersradars automatiques. Deux sont installéssur la RN 21, à Saint-Martin <strong>et</strong> Saint-Jean <strong>Le</strong>Comtal. <strong>Le</strong> troisième est placé en embuscadesur l’avenue des Pyrénées à Auch, à hauteurdu stade du Moulias, pour les véhicules entranten ville. Deux autres radars automatiques sontprévus en 2005, sur la rocade d’Auch <strong>et</strong> sur lesecteur de Gimont.<strong>Le</strong>s écolos allumés du carbu<strong>Le</strong> Shell-Eco-Marathon sera de r<strong>et</strong>our sur lecircuit de Nogaro les 21 <strong>et</strong> 22 mai 2005.C<strong>et</strong>te fois, les concurrents disputeront unepremière épreuve à l’issue de laquelle les 30meilleurs seront qualifiés pour la seconde partiedu concours qui se déroulera les 25 <strong>et</strong> 26juin au centre Michelin à Clermont-Ferrand.<strong>Le</strong>s trois équipes gagnantes joueront leur qualificationpour la finale , prévue les 6 <strong>et</strong> 7 juill<strong>et</strong>sur la piste du circuit de Rockingham en Angl<strong>et</strong>erre.<strong>Le</strong> Shell-Eco-Marathon récompensedes jeunes de lycées techniques <strong>et</strong> centresd’apprentissage qui m<strong>et</strong>tent au point un véhiculeécologique innovant, capable de roulerle plus loin possible avec une consommationénergétique minimum. Pour en savoir plus,rendez-vous sur le site Intern<strong>et</strong> www.shellecomarathon.fr/Chaque année, des étudiants se r<strong>et</strong>rouvent à Nogaropour le Shell-eco Marathon.Criminalité : les dernierssont les premiers<strong>Le</strong> bilan judiciaire de l’année 2004 dans leGers a été jugé satisfaisant lors de l’audiencesolennelle d’ouverture du tribunal. <strong>Le</strong> nombrede méfaits délictueux a diminué de près de 9%(8,83%). <strong>Le</strong> nombre de vols constatés est luiaussi en baisse de 5,4% (5,39%).En revanche,comme au plan national, les crimes <strong>et</strong> délitscontre les personnes augmentent de 5,4%. Cependant,grâce à son faible taux de criminalité,le Gers n’apparaît qu’au 89ème rang sur les 96départements français.Photo JLLB


<strong>Le</strong> Gers solidaireComme partout en Europe, le 3 janvier, lesédifices publics du département ont arboréle drapeau en berne en hommage auxvictimes d’Asie du Sud. A midi, les personnelsde la préfecture <strong>et</strong> du conseil généralont observé trois minutes de silence lorsd’une cérémonie de recueillement <strong>et</strong> de solidaritéau cours de laquelle le préf<strong>et</strong> Jean-Michel Fromion <strong>et</strong> le président du conseilgénéral ont prononcé un bref discours à lamémoire des victimes <strong>et</strong> sinistrés du tsunami.<strong>Le</strong> préf<strong>et</strong>, la secrétaire générale, les sous-préfètes <strong>et</strong>personnels préfectoraux ont observé trois minutes desilence.<strong>Le</strong> timbre prend Lamouche<strong>Le</strong> nouveau timbre 2005 à l’effigie de Mariannea été présenté le 8 janvier en avantpremièreà Auch. Sa création avait donné lieuil y a un an, au plan national, à un grand concoursorganisé par La Poste.Sur 50 000 dessins envoyés, quatre centsoixante dix neuf étaient l’œuvre de gersoisdont celui d’Hélène Doustens de Campagned’Armagnac <strong>et</strong> Sandrine Deschamps de Miramontd’Astarac figuraient parmi les cent finalistes.Finalement, c’est l’œuvre de Thierry Lamouche,un illustrateurfrancilien, qui a étér<strong>et</strong>enue. <strong>Le</strong> nouveautimbre Mariannesera émis en neufvaleurs faciales,deux valeurs permanentes<strong>et</strong> onze couleurs.<strong>Le</strong>s gersoisont pu l’admirer le8 janvier à la mairied’Auch où un bureaude poste temporaire<strong>et</strong> une expositionsur l’Histoiredu timbre d’usage courant étaient ouverts aupublic.Rubrique : Ernest Coin CoinPhoto ECC<strong>Le</strong>s cochons de Pouy-RoquelaureA<strong>Le</strong> terrain de Pouy-Roquelaureoù la porcherie doit être installée.Photo NDVl’annonce d’un proj<strong>et</strong> de porcherie industrielleà Pouy-Roquelaure dans leGers, de nombreux habitants des 13 communesconcernées se sont associés pour s’opposerà sa réalisation. Aujourd’hui forte de plusieurscentaines de membres, l’Association pour laSauvegarde de Pouy-Roquelaure <strong>et</strong> des CommunesEnvironnantes s’active dans ce butdepuis trois ans <strong>et</strong> a récemment remporté unepremière victoire.En Avril 2004 le Préf<strong>et</strong> du Gers a signé un permisd’exploiter en même temps que l’indispensable permis de construire. <strong>Le</strong>s raisons pourlesquelles l’Association s’oppose à ce proj<strong>et</strong> sont multiples, parmi lesquelles l’inévitable pollutiondes eaux souterraines de la région figure en bonne place. Suite à la signature de cesdeux permis, l’Association a décidé de faire appel au tribunal administratif de Pau <strong>et</strong> de sebattre sur un terrain strictement juridique, en faisant valoir deux arguments: l’impact sur l’environnement<strong>et</strong> le manque d’accès à la future exploitation. Selon l’Association, aucune étuderéelle des conséquences environnementales n’a été présentée par le pétitionnaire, tandis que laproximité du futur élevage industriel à une route départementale nécessiterait une importanteadaptation de la route en question pour perm<strong>et</strong>tre les allées <strong>et</strong> venues de camions transportantdes animaux.<strong>Le</strong> 25 juin 2004, l’Association a obtenu du tribunal administratif la suspension du permis deconstruire, dans l’attente d’une décision sur le bien-fondé de sa demande d’annulation desdeux permis, décision qui n’interviendra probablement que dans un an ou deux. Pendant c<strong>et</strong>emps, sans permis de construire, le permis d’exploiter ne peut être mis en oeuvre.<strong>Le</strong> proj<strong>et</strong> de porcherie est cautionné par la Filière Porcine du Sud-Ouest (FIPSO), productricedu jambon de Bayonne sur un rayon d’environ vingt-trois départements. L’Association craintque l’installation de c<strong>et</strong> élevage à Pouy-Roquelaure ne serve de cheval de Troie pour d’autresentreprises du même type. Notons que diverses instances invitées à donner leur avis sur lesmérites de ce proj<strong>et</strong> s’y sont opposées ou se sont abstenues.L’Association adhère à la Coordination Nationale contre les Elevages Industriels (CNCEI)dont le siège se trouve à Clermont-Ferrand. C<strong>et</strong> organisme comprend aussi bien des juristes <strong>et</strong>spécialistes en la matière que des hommes politiques.Il paraît donc clair que loin d’être une nuée de farfelus <strong>et</strong> d’illuminés qui se gavent de discoursenflammés <strong>et</strong> de manifestations en tous genres, l’Association pour la Sauvegarde de Pouy-Roquelaures’applique à la tâche avec méthode, <strong>et</strong> se mesure aux pouvoirs en place uniquementsur le terrain du droit. L’avenir dira si, à terme, la détermination<strong>et</strong> le dévouement de son comité exécutif, qui passede longues heures à étudier les dédales de la procédurejudiciaire, seront récompensés par une décision de justicefavorable à leur demande.Nina de VoogdCoordination Nationale contre les Elevages Industriels(CNCEI)http://perso.wanadoo.fr/coordination.nationaleAssociation de Sauvegarde de Pouy-Roquelaure <strong>et</strong> desCommunes Environnanteschez M. Jean-Pierre Philippe, Hameau de Rignac, 32480 Pouy-Roquelaure.Tél. : 05 62 28 86 36.<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 11


Françoise CastexFemme en politiqueLa Gascogne qui bouge !Ces <strong>page</strong>s sont ouvertes à celles <strong>et</strong> ceux qui font avancer la Gascogne dans tous les domaines :culturel, économique, touristique, politique...SolenneVoix d’or <strong>Gascon</strong>nelle est jeune, treize ans, elle chante <strong>et</strong> elle a la pêche. La jeuneESolenne est originaire de Béraut, à côté de Condom. Onla voit régulièrement sur scène dans les soirées gasconnes.Nous l’avons rencontrée à Toujouse oùelle chantait en faveur du Téléthon, en solo<strong>et</strong> aussi en duo avec Rémy Soriano. Latête sur les épaules, son succès localne lui a pas fait gonfler les chevilles.Elle se raconte simplement, sansforfanterie ni complexe. « Je commençaisà faire des ‘la la la’ alorsque je ne savais pas parler. Il fautdire que mon père <strong>et</strong> ma mèrechantent <strong>et</strong> que mes deux sœurs,de 18 <strong>et</strong> 21 ans sont toutes deuxmusiciennes. Après, lorsque j’aicommencé à grandir, je chantaisdu matin jusqu’au soir. Alors mesparents m’ont plutôt poussée <strong>et</strong>encouragée. »Chant <strong>et</strong> humanitaire.Elle participe à des fêtes de la musique.On la voit à Dax, à Condom. <strong>Le</strong>s journaux<strong>et</strong> les radios s’intéressent à elle. On l’entendsur RTCL <strong>et</strong> sur Radio Val de Baïse. Elle est r<strong>et</strong>enuedans l’émission « Drôle de p<strong>et</strong>its Champions ».« Un truc pour p<strong>et</strong>its, mais je ne le regr<strong>et</strong>te pas… ». Malgré47 ans, Françoise Castex est députéeeuropéenne gersoise auAsein du PSE (parti socialiste européen).De droite ou de gauche, lesfemmes ne sont pas suffisammentimpliquées dans la politique dans leSud-Ouest. Machisme <strong>Gascon</strong> ? Encourageonscelles qui font entendreleurs voix. L’euro députée socialistegersoise était présente en Palestinedébut janvier. Elle faisait partie desobservateurs internationaux pourl’élection présidentielle palestinienne qui avait lieu le 9 janvier. Membred’une mission en Palestine à l’automne, elle avait déjà rédigé un rapportpour la Commission Européenne sur la situation dans les territoiresoccupés par Israël. La permanence européenne de Françoise Castex estouverte du lundi au vendredi , 4 rue Gamb<strong>et</strong>ta à Auch.E. C-C<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 13c<strong>et</strong>te reconnaissance, elle ne se voitpas forcément faire unecarrière. « Bien sûr,je n’imagine pasma vie sansc h a n t e r .Mais en fait, je voudrais être infirmièresans frontières <strong>et</strong> aller là où l’on a besoind’aide. »Musicalement, Solenne chanteplutôt de la variété classique. Ellereprend des succès d’Edith Piafou de Jacques Brel. « Je chantedes chansons qui me touchent.Je déteste le rap, mais j’adoredes groupes comme Kyo, mêmesi leurs paroles sont un peu bizarres.» Sur scène, ses deuxgrandes inspiratrices sont CélineDion <strong>et</strong> Lara Fabian. « J’adoreaussi Natasha Saint-Pierre <strong>et</strong> PascalObispo ». Chacune de ses prestationsemballe le public gascon. Elle remercie,salue, sort de scène <strong>et</strong> va sagement rejoindresa famille qui la regarde avec admiration.Mais elle est déjà ailleurs. « Pour moi, l’important,c’est l’humanitaire… ».J.-L. L.B.Maurice GardèsPhysicien <strong>et</strong> archevêqueaurice Gardès, 59 anS est leMnouvel archevêque d’Auch. Ila été nommé le 19 décembre parle Pape Jean-Paul II. Il succèdera àMgr Maurice Fréchard, atteint parla limite d’âge qui avait demandé àbénéficier du droit à la r<strong>et</strong>raite. <strong>Le</strong>nouveau prêlat gersois est originairede l’archidiocèse de Lyon où il aexercé divers ministères dont celuide Vicaire général du Roannais depuis1996. Ordonné prêtre en 1975,Mrg Maurice Gardès est titulaire d’une maîtrise de théologie mais aussid’une licence en Sciences fondamentales, avec spécialisation en physiquenucléaire.Son ordination aura lieu le 6 février à 15h en la cathédrale Sainte-Marie d’Auch . Deux jours seulement après son 60ème anniversaire.E. C-C.


Jean-Marc LoubatèresCollectionneur de vieux outilsassionné de vieux outils, Jean-Marc Loubatères est deve-la mémoire vivante des artisans <strong>et</strong> paysans dePnula Gascogne. Il collectionne des obj<strong>et</strong>s extraordinairequ’il r<strong>et</strong>ape <strong>et</strong> réhabilite dans son atelierde Sainte Christie d’Armagnac.Sa passion a démarré, il y a plus de 25 ans.Aujourd’hui, on visite sa maison commeun musée vivant. Chez lui, le miroiraux alou<strong>et</strong>tes n’est pas une expressionlittéraire mais bel <strong>et</strong> bien un systèmemécanique tournoyant pour leurrer lesoiseaux. Dans le long couloir une magnifiquearbalète à grenouille s’étalesur le mur. D’une longueur d’environcinq mètres, elle dispose d’une flècheunique terminée par une broche <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>d’approcher l’animal tout en restant àdistance. Dans le même genre, mais beaucoupplus p<strong>et</strong>ite, l’arbalète à taupe se fiche enterre, la flèche pointée vers la motte. C’est lataupe elle-même qui déclenche le mécanisme. Unpiège imparable <strong>et</strong> très ingénieux datant de la fin du 19èmesiècle.Métiers d’autrefois<strong>Le</strong>s outils de Jean-Marc Loubatères témoignent de métiers disparus <strong>et</strong>d’une époque révolue. Ce sont les témoins encore vivants <strong>et</strong> chargésd’émotion d’un certain art de vivre <strong>et</strong> surtout d’un génie inventif. « Jepossède essentiellement des outils à mains » dit-il en plongeant avecdélice dans un coffre abritant des dizaines de rabots à rainurer, à chanfreiner<strong>et</strong> des vilebrequins de toute sorte. Menuisier de profession, ilAlain Can<strong>et</strong>Sur un arbre perchélain Can<strong>et</strong> est président de l’asso-Arbres <strong>et</strong> Paysages 32. AprèsAciationavoir longtemps milité pour la replantationdes haies coupe vent comme alternativeà l’érosion, les nitrates dansles cours d’eau <strong>et</strong> la protection descampagnes gersoises, le technicien del’écologie gasconne vient d’apportersa contribution très active à l’écriture<strong>et</strong> la publication d’un ouvrage intitulé «Paysages du Gers ». Un traité technique<strong>et</strong> une approche environnementale du territoire <strong>et</strong> du patrimoine gersoisco-écrit avec ses partenaires de l’association Bruno Sirven <strong>et</strong> LaéticiaJoffre <strong>et</strong> la participation de Frédéric Poulle du CAUE 32(comité gersoisd’architecture <strong>et</strong> d’urbanisme). Ce livre représente trois années d<strong>et</strong>ravail pour 265 <strong>page</strong>s de recensement <strong>et</strong> d’analyse du paysage <strong>et</strong> del’urbanisme gersois. Un véritable regard à la loupe porté sur l’évolutionde notre département .« Paysages du Gers », est en vente dans toutes leslibrairies du département au prix de 35€.E. C-C.répare dans son atelier <strong>et</strong> redonne vie à ces obj<strong>et</strong>s auxquels l<strong>et</strong>emps a parfois fait subir des outrages. « Je travaille ence moment sur un violon à semer le gazon. Une turbineproj<strong>et</strong>te le grain <strong>et</strong> elle est actionnée par unarch<strong>et</strong> qui transforme le mouvement linéaire dubras en mouvement circulaire. » Dans un coin,d’autres pièces hétéroclites attendent d’êtrerénovées : une tondeuse à cheval mécanique,un paroir de sabotier, un lainier pour tondreles moutons <strong>et</strong> une baratte à beurre.<strong>Le</strong>s cannes de maquignonL’atelier <strong>et</strong> la maison ne suffisant pas àentreposer son incroyable collection, il aencore aménagé un local à merveilles. On ytrouve les outils de Laffourcade qui fut sellierà Nogaro. A côté, s’empilent d’autres obj<strong>et</strong>s: des couteaux à tailler le cuir, un rou<strong>et</strong>, desdévidoirs à soie, une machine à cintrer les cerclesde barriques, des compas de charpentier, un compasà verge de charron. Il possède une impressionnante collectionde haches <strong>et</strong> hach<strong>et</strong>tes, des marteaux <strong>et</strong> des cannes demaquignon. Avec la même passion, il montre le fonctionnement d’unvilebrequin à « conscience de poitrine », la conscience étant un plateaude bois accroché à la ceinture sur lequel s’appuyait l’extrémité de l’outilafin d’exercer une plus forte pression pour percer. Bien évidemment, onresterait des heures dans c<strong>et</strong>te caverne d’Ali Baba. Heureusement, Jean-Marc Loubatères organise régulièrement des expositions. La prochaineest prévue en 2005 à Nogaro. Il lui reste donc du temps pour élargirencore son incroyable collection.Jean-Louis <strong>Le</strong> Br<strong>et</strong>onDidier MontacL’homme aux 5000 aquariumsC’est en Gascogne que Didier Montaca créé l’une des plus importantesentreprises européennes de poissonsd’ornement. Il entr<strong>et</strong>ient pas moins decinq mille aquariums à Nogaro . « Nousavons choisi Nogaro qui se trouve surune nappe d’eau chaude, la même queBarbotan-<strong>Le</strong>s-Thermes. Nous disposonsde 4 hectares de lagunage pour laqualité de l’eau. Nous n’élevons que dupoisson d’ornement en eau douce, tropicaleou en eau de mer. Nous proposons également des invertébrés, ducorail, des plantes d’aquarium <strong>et</strong> de bassin. Avec plus de 1600 produits,notre catalogue est le plus achalandé d’Europe. »Malgré l’ampleur de son activité, Didier Montac se considère commeun cultivateur. « Je suis un agriculteur qui gère sa filière de vente. Unegrande partie des poissons est élevée ici, mais je suis aussi allé m’implanterau Sénégal où j’ai créé 160 bassins de production pour les alevins.C’est un métier très technique qui demande de la passion. »J.-L. L.B.<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 14


Corinne MongardéHand-balleuse de charmea jolie capitaine de l’équipe de hand-ball de Condom estLà la tête d’un groupe de choc <strong>et</strong> de charme. Unequinzaine de jeunes femmes qui réalisent un joliparcours c<strong>et</strong>te année <strong>et</strong> espèrent bien remonteren régional. Elles font tout pour cela <strong>et</strong> endécembre elles ont battu l’équipe d’Auchpar le score sans appel de 26 à zéro. Unemémorable pilée. « C’est le genre de victoirequi soude vraiment l’équipe <strong>et</strong> quinous perm<strong>et</strong> de soigner notre goal average» commente Corinne.Mais voilà, comme tous les p<strong>et</strong>its clubs,celui de Condom a des difficultés à sefinancer. Alors puisque les dieux du stadedu rugby ont posé nus, les filles ont eul’idée à leur tour de réaliser un calendrier.C’était une nécessité : « Notre club existedepuis une dizaine d’années. Il compte unecentaine de membres, filles <strong>et</strong> garçons. Il esttoujours difficile de boucler un budg<strong>et</strong>. Bien sûrla mairie nous aide par ses subventions <strong>et</strong> nous profitonsaussi du mécénat des commerçants. Mais pourterminer notre saison, nous avons eu collectivement l’idée deréaliser ce calendrier. Nous avons pensé que ça changerait de la simplephoto traditionnelle. Au début certaines étaient réticentes, puis les fillesse sont prises au jeu. »Du sport <strong>et</strong> de laséduction<strong>Le</strong> photographeJean-MichelDanard aassuré les prises devues. La séance s’est dérouléedans la salle d’entraînement. Puis, toutle montage s’est fait sur ordinateur. Ladernière <strong>page</strong> présente également lesphotos plus traditionnelles des autreséquipes du club, qui ont été prises parGuy Larrieu. <strong>Le</strong> premier tirage a été rapidementépuisé. <strong>Le</strong>s supporters d’unepart <strong>et</strong> les collectionneurs d’autre part sele sont arraché. Un second tirage est d’ores<strong>et</strong> déjà en préparation. La capitaine est confiante: « <strong>Le</strong> calendrier coûte six euros minimum,mais les ach<strong>et</strong>eurs peuvent donner plus s’ilsle souhaitent pour soutenir l’équipe. Il est vendu parles joueurs lors des matches <strong>et</strong> on le m<strong>et</strong> chez quelques marchandsde journaux. On pourra aussi le demander en appelant le club autéléphone. » (Club de hand-ball de Condom: 06 87 30 36 23)J.-L. L.B.Serge Barthélémi<strong>Le</strong> fou des arèneserge Barthélémi est cuisinier. Certains l’ont connu com-pizzaïolo <strong>et</strong> le surnomment « Aldo ». Mais c’estSmeavant tout un fou des arènes, passionné de corrida<strong>et</strong> de course landaise. Membre de multiplesclubs taurins <strong>et</strong> de la Pena La Suerte du Houga,il sacrifie tout son temps à sa passion,ne ratant aucune course <strong>et</strong> se déplaçantpartout où vaches <strong>et</strong> taureaux pointentle bout de la corne sur la piste.Mais il voulait donner encore plus à sapassion. Il a donc décidé de s’attelerà la tâche pour réaliser une superbe <strong>et</strong>gigantesque maqu<strong>et</strong>te d’arènes qui luia demandé neuf mois de travail…l<strong>et</strong>emps d’un accouchement !« J’ai voulu rendre hommage à toutesles arènes » précise-t-il en présentant lechef d’œuvre de sa vie. De fait, il s’estinspiré de différents lieux pour la fabriquer.« L’entrée est celle de Nîmes, le tour des arènesest celui de Mont-de-Marsan, le toit est deSéville, la chapelle de Vic-Fezensac <strong>et</strong> le sable vientde Séville. Nous sommes descendus à une cinquantained’amis sur la piste <strong>et</strong> j’ai pu ramener du sable pour ma maqu<strong>et</strong>te. »<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 15Hommage à la corridaC<strong>et</strong>te réalisation est un monument de patience. «Elle contient six cents personnages en pâte à selpeints <strong>et</strong> vernis. Ils ont été fabriqués par masœur Michèle qui, depuis, s’est mise à lapeinture taurine. Vingt projecteurs l’éclairent<strong>et</strong> dès qu’on l’allume une musiquede corrida se m<strong>et</strong> en marche grâce à unmagnétophone dissimulé sous le socle.Toutes les portes fonctionnent. Dansl’arène, j’ai voulu représenter les figuresde la corrida : les picadors, lesbanderilleros, le torero effectuant différentespasses. Il y a la tribune officielleavec le président, les penas <strong>et</strong> lesbandas. C<strong>et</strong>te maqu<strong>et</strong>te est dédiée auxtoreros Richard Millian <strong>et</strong> Cesar Rincon.C<strong>et</strong>te année, elle sera baptisée par le toreroJulien <strong>Le</strong>scar<strong>et</strong>. »Serge Barthélémi expose sa maqu<strong>et</strong>te à l’occasionde fêtes ou de corrida. Vous aurez peut-êtreune chance de l’admirer…mais elle n’est pas à vendre!J.-L. L.B.


Jean-Michel DanardPhotographea Gascogne est belle <strong>et</strong> vivante. <strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> vous la fait vivreLpar ses articles. Mais l’image aussi est importante. C’est pourquoinous avons demandé à des photographes de venir s’exprimer dans noscolonnes. Jean-Michel Danard, avec sa personnalité chaleureuse <strong>et</strong>souriante travaille dans tout l’Armagnac où il réalise des reportages.Plus particulièrement spécialisé dans la photo sociale, il est aussi lephotographe du circuit de Nogaro où il tient boutique à chaque course.On peut le voir arpenter la piste, derrière les glissières, sans cesse à larecherche du meilleur angle.La révolution informatiqueDepuis deux ans, Jean-Michel Danard a mis le doigt dans l’engrenageinformatique : ordinateur, appareil photo numérique, scanner <strong>et</strong> imprimantegéante n’ont plus de secr<strong>et</strong>s pour lui. Il a suivi des cours, fait partiedu GNPP (Groupement National des Photographes Professionnels)<strong>et</strong> représente désormais une nouvelle génération de photographes. Sontravail sur la photo de mariage a fait la une du Magazine Photo. L’ordinateurlui a donné l’occasion d’exprimer de nouvelles fac<strong>et</strong>tes de sontalent, comme les deux montagesque vous pouvez voir en illustration,l’un sur la course landaise,l’autre sur le renouveau du romantismechez les jeunes filles.Installé depuis vingt ans à Nogaro,Jean-Michel Danard est devenuune vraie personnalité locale.C<strong>et</strong> angevin d’origine s’est misà l’heure gasconne. Sa gentillesse<strong>et</strong> sa disponibilité l’ont fait adopterpar tous.Pierre Giès.<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 16


<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> en ligne : www.le-canard-gascon.comes bonnes infos sur Intern<strong>et</strong> ! Tous les jours, vous trouverez des nouvelles fraîches sur Intern<strong>et</strong>.DVous y découvrirez la vie locale des pays d’Armagnac <strong>et</strong> d’Adour. Toutefois les dossiers <strong>et</strong> enquêtessont publiés exclusivement dans la version papier du <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong>, celle que vous avez entre lesmains. (On n’est pas fous : si on m<strong>et</strong> tout sur Intern<strong>et</strong>, qui va s’abonner au <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> ?)<strong>Le</strong> site vous offre un beau panorama des personnalités de Gascogne que nous avons pu rencontrer <strong>et</strong>interviewer (cliquez sur <strong>Gascon</strong>oscope).Vous y trouverez également des p<strong>et</strong>ites annonces gratuites. (Il n’y en a pas beaucoup pour le moment,à vous d’alimenter ce service).Abonnez-vous maquareou !a pas de mystère ! Ce sont les abonnements qui nous feront vivre.Y <strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> paraît tous les deux mois. Mais, plus vous serez nombreux à vous abonner<strong>et</strong> plus vite on pourra augmenter les cadences infernales.Notre objectif à terme est de paraître tous les mois (avec plus de <strong>page</strong>s) <strong>et</strong> la longueur de ce termene dépend que de vous.C’est pourquoi nous vous proposons un abonnement à 12 numéros pour 36 euros.C’est une bonne affaire pour recevoir le <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> à la maison (ou au bureau). D’autantque si la pagination augmente, le prix va augmenter aussi…mais pas pour les abonnés.Alors pourquoi attendre ? On vous le demande…Renvoyez vite ce coupon accompagné de votre règlement à l’ordre d’Anyware à l’adressesuivante :Anyware – <strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> – La Bayle, 32110 Magnan.Vous pouvez aussi souscrire un abonnement depuis notre site intern<strong>et</strong> en payant parcarte bancaire (on est modernes, nan, mais des fois…)OUI, je m’abonne pour 12 numéros du <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> <strong>et</strong> je règle 36 euros à l’ordre d’ANYWAREAnyware - <strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> - La Bayle - 32110 MagnanSOCIETE OU RAISON SOCIALE :NOM :PRENOM :ADRESSE :CP : VILLE :TEL : MAIL :Sociétés, cochez c<strong>et</strong>te case pour recevoir une facture<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 17


Ils sont partis...a vie passe <strong>et</strong> l’on trépasse… C<strong>et</strong>te p<strong>et</strong>ite rubrique pour rendre hom-à ceux qui nous ont quittés récemment. Difficile pour nousLmagede ne pas évoquer Robert Castagnon qui a tant marqué la Gascognede son empreinte : il a inventé le Championnat de France des Ecarteurs<strong>et</strong> la Corne d’Or. C’est également lui qui est à l’origine du circuitautomobile de Nogaro (ville dont les arènes porteront bientôt son nom).Robert Castagnon avait créé la revue La Talenquère, devenue depuis« Gascogne – La Talenquère » : un beau magazine culturel sur notrerégion, qui continue à paraître sans lui.Un p<strong>et</strong>it mot également sur Michèle Trocl<strong>et</strong>, partie tout récemment à58 ans, victime d’un accident cérébral. Michèle était totalement impliquéedans la vie sociale : maire d’Urgosse, vice-présidente de la Communautéde Communes du Bas-Armagnac, Présidente de l’Office deTourisme de Nogaro <strong>et</strong> Présidente du Syndicat d’électrification. Sesamis sont venus nombreux l’accompagner pour son dernier voyage.Ils sont partis eux aussi :Mr Jean Gackière, Condom. Mme Marie-Thérèse Capdeville, Brugnens. Mme Georg<strong>et</strong>teBroeders, <strong>Le</strong>ctoure. Mme Jeanne Ambroise, Razengues. Mr Paul Dewamin, <strong>Le</strong> Houga.Mr Georges Gabarra, Auch. Mr Henri Cougot, Valence-sur-Baïse. Mme Jacqueline Belay,Vic-Fézensac. Mme veuve Maxence Bibié née Bardon-Damarzid, Périgueux, Vill<strong>et</strong>oureix.Mr André Beigbeder, Mérignac, Angl<strong>et</strong>. Mme Christiane Mistri, Marsan. Mr Roger Pastor,Fleurance. Mme Jeanne Dussarte, Condom. Mme Aglaée Nicouleau, Fourcès. Mr EmileDison, L’isle-de-Noé. Mme Geneviève Druesne née Pirobe, Magnan, Aire-sur-l’Adour.Madeleine Dubuc, Bourrouillan. Mr Nillo Bozzat, Cast<strong>et</strong>-Arrouy. Mr René Peres, Mirande.Mr Fernand Farbos, Manci<strong>et</strong>. Mr Daniel Charbonnieras, Mont-de-Marsan, <strong>Le</strong> Houga.Mme Danielle Quattrochi née Boisserie, St-Magne-de-Castillon, Saint-Pey-d’Armens. MrYvan Labit, Vic-Fézensac. Mme Marie-Claude Baude née Solacroup. Mr Henri Dessaut,Plaisance-du-Gers. Mr Jean-Louis Junqua, Duhort-Bachen, Nogaro. Mme Nicole Mourannée Lasserre, Fleurance, Bassoues. Mme Nicole Jimenez née Merle, Lacanau, Montréal.Mme Jacqueline Coste née Ri<strong>et</strong>, Ciboure. Mr Guido Pavan, Cazeneuve. Mme AngelinaBlanchard, L’Isle-Jourdain. Mme Lucienne Despagn<strong>et</strong>, Riscle, Mr Michel Joseph, Saint-Soulan. Mr Marcel André Castagnos, Castelnau-d’Auzan, Panjas. Mme Jeanne Delort,Vic-Fézensac. Mme Oliva Larrieu née Marcatto, Arblade-le-Haut. Mme Alice Langlade,Estampes-Castelfranc. Mme Gin<strong>et</strong>te Delort, Vic-Fézensac.Mr René Bouzigues, Pau, Barcelonne-du-Gers.Mr François de Sabbathier, Eauze. Mr Gaston Bouas,Samatan. Mr Jules Marc<strong>et</strong>, Pujaudran. Mr Henri <strong>Le</strong>ser,Nogaro. Mme Anaïs Roussel, Saint-Mézard. Mr Adam Robert CastagnonBiz, Saint-Amand, Eauze. Mr Georges Bravard, Auch,Mr Marcel Suares, Bayonne. Mme Michèle Rigal néeDrouilh<strong>et</strong>. Mr Cécilio Ainaga, Cutxan, Cazaubon. MrLuc Geffre, Rioux-Martin, Saint-Simon-de-Pellouaille.Mr Maurice Terme, Pau, Auch. Mme Denise Barreyat-Baron,Vic-Fézensac. Mr Richard Lasarte, Condom. Mr JeanBimouat, Sarrant. Mme Céleste Sarrade, Viella. Mr Louis,Claude Bragayrat, Vic-Fézensac, Saint-Jean-Poutge.Mr René Marconato. Mr Robert Terraube, Espas. MmeGin<strong>et</strong>te Sallat née Gautier, Bègles, Cognac. Mr JacquesDuffour, Pessac, Gondrin. Mr Camille Cominotti, Castéra-Verduzan. Mr Robert Came. Mr Artemio Fores, Auch. MrMichèle Trocl<strong>et</strong>Stanislas Baranowski. Mr Robert Came, Condom. MmePaul<strong>et</strong>te Boubenne, Auch. Mr Maurice Lartigue, Saint-Mont. Mme Hortense Gros, Manci<strong>et</strong>,Blagnac. Mr Bernard Sempiana, Vic-Fézensac. Mr Auguste Pomes, Eauze. Mme Anne Mouchoux,Tournecoupe. Mme Servane Michon, Mirande. Mme Mignonne Joulié née Bayourthe,Hag<strong>et</strong>. Mme Marie-Thérèse Doyen née Marc<strong>et</strong>, Puységur. Mme Hélène Dubourdieu néeLarrieu, Bascous. Mr Claude Pader, Fleurance. Mr Gaston Laissac, Auch, Mr Pierre-NoëlLaporte, Auch. Mme Régina Lassanca, Saint-Puy. Mr Jean-Daniel Sanchez, Flamarens. MrPaul Cebeillac, Labejan. Mme Germaine Duffour née Bergès, Lannepax. Mr Victor Fort,Plaisance-du-Gers. Mme Marcelle Capmartin née Dumon, Lupiac. Mme Marcelle Dugu<strong>et</strong>née Bousses, Auch, Marambat. Mr Adrien Molin, Barran. Mr Antoine Stringher, Montréaldu-Gers.Mr René Bourdiol, Condom, Eauze. Mme Marcelle Abaziou, Auch. Mr Daniel Pislot,Mirande. Marquis de Rigaud de Vaudreuil, Plieux, Toulouse. Mlle Jeann<strong>et</strong>te Dufreche,Riscle. Mme Juli<strong>et</strong>te Galbert, Villenave-d’Ornon. Mme Denise Meau, Castéra-Verduzan.Mme Alice Ouvrier, Fleurance. Mme Marie Dupuy, Urdens. Mme Marcelle Remaud néeDubroué, Nogaro, Lagraul<strong>et</strong>-du-Gers. Mme Olga Dufau, Nogaro, Estang. Mr Jean-JacquesGuitton, Monlezun. Mr Pierre Vilalta, Montesquiou. Mme Michèle Trocl<strong>et</strong>, Urgosse. MmeSuzanne Labadie née Duclos, Riscle, Taron. Mme Philippe Mialhe née Jacqueline Marcelin,Moncrabeau. Mr Marcel Autipout, Cazaux-Savès. Mr Hervé P<strong>et</strong>illon, Courrensan. CamilleCourtinade, L’Isle-Jordain. Mr Armand Ader, Moncassin. Mr André Pousson, Seissan. MrPhilippe Caumont, Marciac. Mme Jeanne Duprat née Jugo, Plaisance-du-Gers. Mr FrancisRamon, Marciac. Mme La<strong>et</strong>itia Fag<strong>et</strong>, Vic-Fézensac.Hé, ho, on touche pas aux pompiers !<strong>Le</strong>s pompiers de Nogaroas toujours marrant d’être pompier…Ils affrontent quoti-des situations stressantes, <strong>et</strong> comme si ça nePdiennementsuffisait pas, voilà que depuis quelques temps on les caillassedans les banlieues. On pensait avoir touché le fond, mais non.Récemment encore, certains se sont mis en tête d’intenter desprocès aux pompiers qui n’interviendraient pas assez vite. C<strong>et</strong>esprit procédurier nous arrive directement des Etats-Unis oùon va chez son avocat comme on va chez le coiffeur.<strong>Le</strong>s pompiers ne sont pas des surhommes <strong>et</strong> nul n’est infaillible.Mais qui peut m<strong>et</strong>tre en cause leur dévouement, leur engagement,leur sincérité ? En Armagnac <strong>et</strong> en Adour, on a le<strong>Le</strong>s pompiers de Cazaubonplaisir de bien connaître nos pompiers. On les côtoie tous les jours : ils sont majoritairement bénévoles <strong>et</strong> toujours prêts à servir sans se poser dequestions. En ce début d’année, même s’ils ne sont pas personnellement visés, le <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> leur rend hommage.J.-L. L.B.<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> N°1 - Page 18


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