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Variations morphologiques chez les mâles de Glossina palpalis ...

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94 A. Challier. J. Deiardinnant à la sous-espèce gambiensis - le lobe est en épauletombante - et cela tout particulièrement lorsque <strong>les</strong> spécimensproviennent <strong>de</strong> localités éloignées du contact géographiqueentre <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux sous-espèces. Cependant laforme du lobe externe est telle que l’on ne peut prendre<strong>de</strong>s repères <strong>de</strong> mesure.Forme <strong>de</strong> la tête du paramèreIl existe une nette variation clinale, difficile à mesurer,<strong>de</strong> la forme <strong>de</strong> la tête du paramère. Vers l’extrémitésud <strong>de</strong> l’aire <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong> G. p. <strong>palpalis</strong>, la tête duparamère a la forme d’une spatule symétrique ; le volume<strong>de</strong> la tête et celui du talon se répartissent <strong>de</strong> façon grossièrementégale <strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong> l’axe du col (fig. 3, 1 àN). La pointe se développe <strong>de</strong> plus en plus tandis que letalon <strong>de</strong>meure peu saillant lorsque <strong>les</strong> spécimens proviennent<strong>de</strong> localités <strong>de</strong> plus en plus au nord et à l’ouest <strong>de</strong>la tête a plutôt la forme <strong>de</strong> l’ouverture évasée au sommetdu col d’un vase ; elle n’est pas toujours symétrique ; lapointe est souvent plus proéminente que le talon.3. 2. BIOMÉTRIE DES PARAMÈRESLargeur du coll’aire <strong>de</strong> répartition. Chez G. p. gambiensis (fig. 3, A à H) I’ = 0,05)Le col est une partie du paramère qui parfois gonflejusqu’à se déchirer sous l’effet du traitement à la potassechauffée. Nous nous contentons donc <strong>de</strong> mesurer sa largeurdans sa partie la plus étroite sur <strong>les</strong> exemplairesintacts.Pour faciliter l’analyse, nous utilisons le test non paramétrique<strong>de</strong> Kolmogorov-Smirnov. Les résultats pour <strong>les</strong><strong>de</strong>ux sous-espèces sont exposés sous forme <strong>de</strong> figures (fig.4, A et B) qui permettent <strong>de</strong> comparer <strong>les</strong> échantillons<strong>de</strong>ux à <strong>de</strong>ux (différences significatives - au seuil <strong>de</strong>lemme le test n’est pas très puissant, cetteY H S S K G N B K K D N8 -C. p. gombiensisLocalitéYANFOLILAIIOUNDEmoy.13,613,6n2366SOMONE13,9 62SANTIDOUGOL14,O 56KERALIE14,2 30CUINEE14,s 29n10512495817inoy.12,s12,812,912,913,lVAVOUAI PRINCES. PEDROBASSILAGABONNlERlTlEBAMAKOKOUTIALAKANKALABADAPANCONASSO14.8 1615,O 8915,3 10216,3 7318,s 1818,9 1729213,1DALOA7?13,2AYAME2313,4LOUDIMA4013.6KOSSOU20262413,714,O14.4DAOUKROBASSARIMANOKA- +- ++1414.9LAMA-KARAi, IP SP B G D A L K D B M LKFIG 4. - Comparaison, par le test <strong>de</strong> Kolmogorov-Smirnov, <strong>de</strong> la largeur du col <strong>de</strong>s paramères <strong>de</strong>s mâ<strong>les</strong> : échantillons collectés à travers<strong>les</strong> aires <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong> G. p. <strong>palpalis</strong> (A) et <strong>de</strong> G. p. gambiensis (B). Les triang<strong>les</strong> renferment <strong>les</strong> valeurs qui (sauf quelques exceptionsindiquées par

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