R e p è r e s6 h 30 Vol Paris-Kayserivia Istanbul25 e RepasgastronomiqueQui y va ?En 2007, selon la Mission Économique, la<strong>Turquie</strong> a accueilli 22 millions de visiteursétrangers, contre 19,82 millions l’annéeprécédente. Les Français arrivent seulementau 7 e rang avec 658 000 entrées en 2006,loin derrière les Allemands (3,76 millions),les Russes (1,85 million) les Britanniques(1,70 million), les Bulgares (1,17 million), lesHollandais (991 000) et les Iraniens (872000).En se basant sur le nombre d’entrées au muséede Göreme, 985000 touristes étrangers se sontrendus en <strong>Cappadoce</strong> l’an dernier contre765740 l’année précédente. Et là, les Françaiscomptent parmi les principaux visiteurs avecles Japonais et les Coréens.Les 3 incontournables126 Tour hebdo/n°1314/16 mai 20080,71e 1 l de Coca light5 e Déjeuner rapide1,65 e 1l de superDe 2 e à 8 e Entréed’un siteIndications moyennesL’avis d’un proQuelles formules ?● 2 ou 3 nuits dans le cadre de circuits en<strong>Turquie</strong>. Programmes les plus fréquents aussibien chez les spécialistes comme Marmara ouPacha Tours que chez les généralistes commeLook Voyages, Fram ou Jet tours.● Combiné avec notamment Istanbul ouAntalya.● Voyages à la carte.● Minicircuit de 5 jours/4 nuits.● Circuit thématique 7 jours : trekking,équitation, VTT, âne…Quoi de neuf ?Club Aventure propose deux nouveaux circuits« Charme de <strong>Cappadoce</strong> » en boutique-hôtelet « Expédition en <strong>Cappadoce</strong> » pour aller encamion à la rencontre des habitants (8 jours).Il combine aussi « Nomades du Taurus etExpédition » (7 jours) et « Randonnéeen <strong>Cappadoce</strong> et cabotage en Lycie » ou« <strong>Cappadoce</strong>, Taurus et Istanbul » (14 jours).Allibert et Nomade d é c l i n e n t leur circuiten version famille.Vedat Levi Tezel, directeur des opérations du réceptif Euromarmara« Les Français viennent toute l’année en <strong>Cappadoce</strong>, même en hiver. Ils sont trèssensibles aux découvertes culturelles qu’ils vont y faire et apprécient le contactfacile qu’ils peuvent avoir avec les habitants dans les petits villages. Ce sont égalementdes clients qui aiment faire beaucoup de randonnées, même très tôt lematin pour pouvoir découvrir mieux la région avant qu’il y ait trop de mondedans les vallées et les musées en plein air. Aujourd’hui, les voyageurs veulent deplus en plus un hôtel qui ne soit pas un simple lieu où dormir entre deux étapes.Ils sont de plus en plus sensibles aux boutiques-hôtels en plein essor en <strong>Cappadoce</strong>,notamment dans les maisons troglodytiques. Nous travaillons d’ailleurs àune offre de package dynamique avec ce type d’hébergement qui devrait êtredisponible à partir de cet automne. Le temps de peaufiner l’aérien. Car, contrairementaux Espagnols qui se voient proposer des vols charters de juin à septembrevers la <strong>Cappadoce</strong>, les Français sont obligés de passer via, généralement,Istanbul ou Antalya d’où partent les circuits et les combinés. »Les villes souterraines sont de véritables témoins de l’histoire. Si l’on cherche à éviterl’affluence touristique, mieux vaut préférer la cité d’Özkonak à celle de Kaymakli, cettedernière étant certes plus grande mais aussi plus fréquentée.Les cités souterra i n e sIl y aurait près de 200 cités souterraines — mais seulement 36 r é p e rt o r i é e set une demi-douzaine accessibles — dans les entrailles de Ca p p a d o c e .Creusées pour la plupart au VIII e siècle, elles ont servi jusqu’au XII e s i è c l ed’abris comme celles de Kaymakli ou Özkonak. Pendant les razziasarabes, turques ou mongoles, les habitants s’y réfugiaient parfois pendantde longs mois. La vie se poursuivait alors normalement dans la cité ennégatif avec ses étables, ses greniers, ses pressoirs à vin, ses chapelles,ses cuisines, ses puits et ses chambres dans un dédale plongeant jusqu’àp a rfois plus de dix sous-sols. Rien n’avait été oublié, jusqu’aux étagèrescreusées dans les salles d’étude et d’habitation. On y respirait mêmepresque comme à la surface grâce à d’ingénieux et minuscules puitsd’aération. Et si les assaillants trouvaient une entrée et pénétraient dansle refuge ? La cité se transformait en véritable forteresse. Les habitantss’enfonçaient dans les niveaux inférieurs, fermant derrière eux les couloirspar d’énormes portes de pierres rondes qu’ils faisaient rouler devantleur gueule béante. Il ne restait plus qu’à jeter de l’huile bouillantesur l’ennemi pris au piège.Le décor d’Üçhisar a été transformé maintes fois par l’érosion et les écroulements.D’où ce paysage lunaire au milieu duquel s’élève un énorme piton de tuf percé demille cavités, faisant de la ville l’une des « têtes d’affiche » de la région.3