12.07.2015 Views

État d'avancement de la filière VHU en Guyane - ADEME Guyane

État d'avancement de la filière VHU en Guyane - ADEME Guyane

État d'avancement de la filière VHU en Guyane - ADEME Guyane

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

État d’avancem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> <strong>la</strong> filière<strong>VHU</strong> <strong>en</strong> <strong>Guyane</strong>1- PRESENTATION SUCCINCTE DES ASPECTS REGLEMENTAIRES DE LA FILIEREQu'est ce qu'un Véhicule Hors d’Usage ?Un véhicule hors d’usage (<strong>VHU</strong>) est un véhicule <strong>en</strong> fin <strong>de</strong> vie ou un véhicule acci<strong>de</strong>nté que son dét<strong>en</strong>teurremet à un tiers pour qu’il le détruise, le valorise et/ou le recycle. Ce sont les voitures particulières(Véhicule à moteur ayant au moins quatre roues, à l'exclusion <strong>de</strong>s quadricycles à moteur, <strong>de</strong>stiné autransport <strong>de</strong> personnes, qui comporte au plus neuf p<strong>la</strong>ces assises, y compris celle du conducteur, et dontle poids total autorisé <strong>en</strong> charge n'excè<strong>de</strong> pas 3,5 tonnes) et camionnettes (Véhicule à moteur ayant aumoins quatre roues, à l'exclusion <strong>de</strong>s quadricycles à moteur, <strong>de</strong>stiné au transport <strong>de</strong> marchandises etdont le poids total autorisé <strong>en</strong> charge n'excè<strong>de</strong> pas 3,5 tonnes) <strong>de</strong>stinées à être détruites.Ainsi, les <strong>VHU</strong> conti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s déchets considérés comme dangereux pouvant porter une atteinte grave àl’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. Par ailleurs, ils sont susceptibles d’abriter <strong>de</strong>s gîtes <strong>la</strong>rvaires, <strong>de</strong> favoriser <strong>la</strong> prolifération<strong>de</strong>s rats porteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> leptospirose et par <strong>la</strong> même occasion <strong>de</strong> porter atteinte à <strong>la</strong> santé humaine. Enfin,<strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> ces épaves contribue à dégra<strong>de</strong>r nos paysages.Réglem<strong>en</strong>tationEn application du décret 2002-540 du 18 avril 2002 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s déchets, les véhiculeshors d'usage (<strong>VHU</strong>) qui conti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s liqui<strong>de</strong>s ou composants dangereux sont considérés comme <strong>de</strong>sdéchets dangereux. Ainsi, tout véhicule remis à une instal<strong>la</strong>tion <strong>en</strong> vue <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>struction est un déchetdangereux. Une fois dépollué, ce véhicule <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>dra un déchet non dangereux. Ainsi selon l’article L541-2du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Environnem<strong>en</strong>t, « toute personne qui produit ou déti<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s déchets dans <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong>nature à produire <strong>de</strong>s effets nocifs sur le sol, <strong>la</strong> flore et <strong>la</strong> faune, à dégra<strong>de</strong>r les sites ou les paysages, àpolluer l'air ou les eaux, à <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drer <strong>de</strong>s bruits et <strong>de</strong>s o<strong>de</strong>urs et, d'une façon générale, à porter atteinte à<strong>la</strong> santé <strong>de</strong> l'homme et à l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, est t<strong>en</strong>ue d'<strong>en</strong> assurer ou d'<strong>en</strong> faire assurer l'élimination ».Le texte <strong>de</strong> référ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> matière <strong>de</strong> <strong>VHU</strong> <strong>en</strong> France est <strong>la</strong> directive europé<strong>en</strong>ne 2000/53/CE. Cettedirective a été transposée <strong>en</strong> droit français via le décret n°2003-727 du 01/08/2003. Ainsi, le décretn°2003-727 du 1er août 2003 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> constructi on <strong>de</strong>s véhicules et à l’élimination <strong>de</strong>s véhicules horsd’usage prévoit que tout dét<strong>en</strong>teur d'un <strong>VHU</strong> a l'obligation <strong>de</strong> remettre son véhicule à une <strong>en</strong>treprisetitu<strong>la</strong>ire 1 d’un agrém<strong>en</strong>t préfectoral pour <strong>en</strong> assurer l'élimination sous peine d’<strong>en</strong>courir une sanctionmaximum <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans d’emprisonnem<strong>en</strong>t et <strong>de</strong> 75 000 euros d’am<strong>en</strong><strong>de</strong> 2 (Article L.541-46 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t). Ce texte vise ainsi à garantir un stockage et un traitem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s <strong>VHU</strong> dans <strong>de</strong> meilleuresconditions <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales ainsi qu’une traçabilité <strong>de</strong> chaque véhicule jusqu’à sa <strong>de</strong>struction finale 3 .En outre, autant que possible, les composants <strong>de</strong>s <strong>VHU</strong> <strong>de</strong>vront être valorisés. Au 1 er juillet 2015, lesobjectifs fixés par <strong>la</strong> directive europé<strong>en</strong>ne sont <strong>de</strong> 85 % pour <strong>la</strong> réutilisation et le recyc<strong>la</strong>ge et <strong>de</strong> 95 %pour <strong>la</strong> réutilisation et <strong>la</strong> valorisation.Le schéma ci-<strong>de</strong>ssous représ<strong>en</strong>te les principaux composants d’un véhicule qui sont recyc<strong>la</strong>bles.1 Le professionnel agrée a l’obligation <strong>de</strong> repr<strong>en</strong>dre gratuitem<strong>en</strong>t le <strong>VHU</strong> à condition qu’il soit complet, c'est-à-dire non dépourvu <strong>de</strong>s élém<strong>en</strong>tsess<strong>en</strong>tiels (pot, moteur, carrosserie, etc.). Seule <strong>la</strong> prestation év<strong>en</strong>tuelle <strong>de</strong> transport du véhicule peut être facturée. A ce sujet, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>transposition <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive europé<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> droit français via le décret n°2003-727, l’Etat français sous l’influ<strong>en</strong>ce <strong>de</strong>s constructeurs a prisquelques « libertés » sur l’obligation <strong>de</strong> reprise <strong>de</strong>s <strong>VHU</strong> <strong>en</strong>tre démolisseurs et broyeurs <strong>en</strong> exigeant une comp<strong>en</strong>sation financière uniquem<strong>en</strong>t pourles broyeurs. Une distinction qui a conduit par un arrêt du 15 avril 2010, <strong>la</strong> Cour <strong>de</strong> justice <strong>de</strong> l’Union Europé<strong>en</strong>ne (CJUE) a condamné <strong>la</strong> Francepour transposition incorrecte et incomplète <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive re<strong>la</strong>tive aux <strong>VHU</strong>. Parmi les 6 <strong>de</strong>s 7 griefs déc<strong>la</strong>rés fondés par <strong>la</strong> CJUE, celui dumécanisme <strong>de</strong> comp<strong>en</strong>sation financière <strong>de</strong>s acteurs agréés est sans doute celui pouvant impacter directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> filière dans un futur proche. Selon<strong>la</strong> Commission le principe <strong>de</strong> <strong>la</strong> gratuité <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise <strong>en</strong> charge <strong>de</strong>s <strong>VHU</strong> instaurée dans <strong>la</strong> directive 2000/53/CE nécessite que tous les c<strong>en</strong>tres agréés<strong>VHU</strong> bénéfici<strong>en</strong>t d’un mécanisme <strong>de</strong> comp<strong>en</strong>sation <strong>de</strong>s coûts <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drés par cette prise <strong>en</strong> charge, coûts supportés par les producteurs.2 Une peine simi<strong>la</strong>ire est prévue pour les exploitants d’instal<strong>la</strong>tions non agréées qui traiterai<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s véhicules hors d’usage.3En cas d’abandon, un Maire peut dans le cadre <strong>de</strong> son pouvoir <strong>de</strong> police, après mise <strong>en</strong> <strong>de</strong>meure, assurer d'office l'exécution <strong>de</strong>s travauxnécessaires <strong>de</strong> dépollution aux frais du responsable. (Article L.541-3 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t).- 1 -


Mousse <strong>de</strong> siègeavant et arrièrePare briseMétaux ferreuxet non ferreuxElém<strong>en</strong>tsmécaniquesVitre <strong>de</strong> porteBouclier avantet arrièreBatteriePneumatiquesRéservoirQui est concerné par cette réglem<strong>en</strong>tation ?Les producteurs :Personnes qui construis<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s véhicules <strong>en</strong> France et celles qui, titu<strong>la</strong>ires d’un contrat avec unconstructeur étranger, import<strong>en</strong>t ou introduis<strong>en</strong>t <strong>en</strong> France à titre professionnel <strong>de</strong>s véhicules neufs.Les dét<strong>en</strong>teurs :Les principales origines <strong>de</strong>s véhicules pris <strong>en</strong> charge par les opérateurs agréés <strong>en</strong> 2009 sont: les compagnies et mutuelles d'assurance (14,7% <strong>en</strong> nombre), les garages indép<strong>en</strong>dants (13,85%), les concessionnaires automobiles (30,7%) les particuliers (28,7%) les domaines, les fourrières et autres origines (12,1%).En 2009, <strong>la</strong> prime à <strong>la</strong> casse a incité les particuliers à <strong>la</strong>isser leur <strong>VHU</strong> à <strong>de</strong>s concessionnaires lors <strong>de</strong>l'achat d'un véhicule neuf modifiant ainsi <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s flux.2- ORGANISATION DE LA FILIEREFlux physiquesLes producteurs ont l’obligation <strong>de</strong> mettre <strong>en</strong> p<strong>la</strong>ce, avec les autres opérateurs économiques, <strong>de</strong>s filières<strong>de</strong> traitem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s <strong>VHU</strong> et <strong>de</strong>s composants et matériaux qui <strong>en</strong> provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t, y compris ceux issus <strong>de</strong>sactivités <strong>de</strong> réparation.La filière <strong>de</strong> traitem<strong>en</strong>t d’un <strong>VHU</strong> est résumée dans le schéma ci-<strong>de</strong>ssous.Source : Dévelopem<strong>en</strong>t-- 2 -


Flux financiersLes coûts <strong>de</strong> traitem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s <strong>VHU</strong> supportés par le professionnel sont aujourd’hui comp<strong>en</strong>sés : chez les démolisseurs par <strong>la</strong> v<strong>en</strong>te <strong>de</strong> pièces et matériaux sur le marché <strong>de</strong> l’occasion, <strong>de</strong> <strong>la</strong>rénovation et du recyc<strong>la</strong>ge (pots catalytiques, batteries, pièces métalliques) et celles <strong>de</strong>s carcasses<strong>de</strong> <strong>VHU</strong> aux broyeurs chez les broyeurs par <strong>la</strong> v<strong>en</strong>te <strong>de</strong> matériaux (ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t métalliques, ferreux et non ferreux)sur le marché <strong>de</strong>s matières premières secondaires.Ces recettes permett<strong>en</strong>t dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> proposer aujourd’hui au <strong>de</strong>rnier dét<strong>en</strong>teur un prixd’achat positif du <strong>VHU</strong>.BILAN DE LA FILIERE EN FRANCE METROPOLITAINELe nombre <strong>de</strong> véhicules mis annuellem<strong>en</strong>t sur le marché avoisine les 2,5 millions. La part <strong>la</strong> plusimportante <strong>de</strong> ce marché est réservée au marché du remp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t. Ainsi, on estime <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> <strong>VHU</strong>produits ces <strong>de</strong>rnières années à <strong>en</strong>viron 1,5 millions. Certaines années ont vu ce nombre augm<strong>en</strong>terfortem<strong>en</strong>t avec l'instauration passagère <strong>de</strong> primes gouvernem<strong>en</strong>tales à "<strong>la</strong> casse" pour atteindre <strong>en</strong>viron 2millions, c’est le cas pour l’année 2009.Les taux <strong>de</strong> valorisation communiqués <strong>en</strong> juillet 2011 à <strong>la</strong> Commission europé<strong>en</strong>ne pour les données <strong>de</strong>2009 sont les suivants: taux <strong>de</strong> réutilisation et <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge : 78,6 % <strong>en</strong> masse <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne taux <strong>de</strong> réutilisation et <strong>de</strong> valorisation : 82,1 % <strong>en</strong> masse <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne3- BILAN DE LA FILIERE EN GUYANEConfrontés à l’abs<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> dispositif opérationnel sur le territoire guyanais, les acteurslocaux <strong>de</strong> l’automobile ont décidé <strong>de</strong> se fédérer <strong>en</strong> créant l’ARDAG (Association pourle Recyc<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s Déchets <strong>de</strong> l’Automobile <strong>en</strong> <strong>Guyane</strong>).Créée <strong>en</strong> 2005, l’ARDAG a pour mission d’organiser <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> œuvre <strong>de</strong> a filière <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>sdéchets <strong>de</strong> l’automobile et <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong> ces déchets. Ses missions couvr<strong>en</strong>t<strong>la</strong> recherche, <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> p<strong>la</strong>ce, le contrôle et l’amélioration continue <strong>de</strong>s filières <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s déchetsdu secteur automobile (pneumatiques, véhicules hors d’usage, batteries, filtres, soli<strong>de</strong>s imprégnés…).Aujourd’hui, l’ARDAG compte 24 adhér<strong>en</strong>ts.Bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> <strong>la</strong> filièreEnviron 6 000 véhicules sont immatriculés <strong>en</strong> <strong>Guyane</strong> chaque année. Le gisem<strong>en</strong>t annuel <strong>de</strong> <strong>VHU</strong>(véhicules hors d’usage) est estimé à <strong>en</strong>viron 4 000, à ce<strong>la</strong> s'ajoute le stock historique, soit près <strong>de</strong> 15000 <strong>VHU</strong> que l'on peut observer au bord <strong>de</strong>s routes dans tout le départem<strong>en</strong>t. Ces quantités sont tropfaibles pour que puisse être <strong>en</strong>visagée l’imp<strong>la</strong>ntation d’un broyeur <strong>de</strong> <strong>VHU</strong> <strong>en</strong> <strong>Guyane</strong>. Ainsi, pouracheminer ces déchets vers <strong>la</strong> métropole, <strong>la</strong> <strong>Guyane</strong> compte à ce jour qu’un seul démolisseur agréé surson territoire : <strong>la</strong> société CSR (Carabbean Steel Recycling).DEMOLISSEUR AGREECSR(Carabbean Steel Recycling)RN 3 Carrière Prévot - 97354 REMIRE-MONTJOLY -Tel/Fax: 0594 37 93 21- 3 -


La société CSR exploite une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> transit <strong>de</strong> déchets métalliques non ferreux. Depuis 2009, elleest autorisée pour le tri, le transit et le traitem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s <strong>VHU</strong>. Elle traite une c<strong>en</strong>taine <strong>de</strong> véhicules /an.L’<strong>en</strong>semble est cont<strong>en</strong>eurisé puis acheminé par bateau vers <strong>la</strong> métropole pour être traité dans un site <strong>de</strong>broyage. Après i<strong>de</strong>ntification/pesage à l’<strong>en</strong>trée, les carcasses <strong>de</strong> <strong>VHU</strong> sont broyées dans une instal<strong>la</strong>tionpermettant d’obt<strong>en</strong>ir une fragm<strong>en</strong>tation d’où sont extraits : Les métaux ferreux (par tri magnétique) Un résidu <strong>de</strong> broyage (RBA) cont<strong>en</strong>ant un mé<strong>la</strong>nge <strong>de</strong> métaux non ferreux, <strong>de</strong> p<strong>la</strong>stiques et <strong>de</strong>caoutchoucLes métaux ferreux (<strong>en</strong>viron 75% du poids du <strong>VHU</strong>) sont recyclés dans <strong>la</strong> filière sidérurgie. Le résidu <strong>de</strong>broyage est repris pour <strong>en</strong> extraire <strong>la</strong> fraction valorisable dans une instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> flottation.En 2009, <strong>la</strong> société, G2C a répondu à l'appel d'offre <strong>la</strong>ncé par l'ARDAG et prévoyait <strong>de</strong> créer son c<strong>en</strong>tre<strong>de</strong> traitem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s <strong>VHU</strong> pour septembre 2011 avec pour objectifs d’atteindre les taux <strong>de</strong> collecte et <strong>de</strong>valorisation/recyc<strong>la</strong>ge fixés par <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation. Mi 2011 ce projet n’a toujours pas abouti.Désormais, libérée <strong>de</strong> cet <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t l’ARDAG n’a pas d’autre choix que <strong>de</strong> se rapprocher dans les plusbrefs dé<strong>la</strong>is du seul démolisseur agréé prés<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>Guyane</strong> pour <strong>en</strong>fin faire décoller cette filière. Car il n’estplus tolérable que seulem<strong>en</strong>t 2,5% <strong>de</strong>s <strong>VHU</strong> soi<strong>en</strong>t traité alors que <strong>de</strong>s solutions techniques etéconomiquem<strong>en</strong>t viables exist<strong>en</strong>t sur le territoire.Au niveau transport plusieurs sociétés sont susceptibles <strong>de</strong> réaliser <strong>la</strong> prestation <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong> <strong>VHU</strong> <strong>en</strong><strong>Guyane</strong> (<strong>en</strong> zones urbaines ou pas): Société TRANSPREV (Robert PREVOT) : sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> CCCL G2C : sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> CCCL voire plus ENDEL : sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Guyane</strong> SODECA : sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> CCCL <strong>Guyane</strong>t sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Guyane</strong> SG2R (J-Jacques CABALE) : un camion avec grappin. Intervi<strong>en</strong>t sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Guyane</strong> TRAMOTER : sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Guyane</strong>Autres <strong>en</strong>treprises susceptibles <strong>de</strong> réaliser ce type <strong>de</strong> prestation : Garage Marsy (Kourou) F<strong>la</strong>sh AUTO (Cay<strong>en</strong>ne) UNION7 (avec dépanneuse,…) etc.Les principales difficultés r<strong>en</strong>contrées par <strong>la</strong> filière : La gratuité <strong>de</strong> cette opération <strong>de</strong>meure mal connue. Des opérations <strong>de</strong> communicationconduites au niveau local par le maire auprès <strong>de</strong> leurs administrés serai<strong>en</strong>t donc <strong>de</strong> nature àfaire évoluer les m<strong>en</strong>talités et les pratiques La gestion du passif (stock historique)PERSPECTIVESLes nouveaux défis à relever <strong>en</strong> <strong>Guyane</strong> pour atteindre <strong>de</strong>s objectifs réglem<strong>en</strong>taires sont: Poursuivre <strong>la</strong> mobilisation <strong>de</strong>s producteurs/importateurs autour <strong>de</strong> l’ARDAG notamm<strong>en</strong>t par uncontrôle et un suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> filière (i<strong>de</strong>ntification et pression réglem<strong>en</strong>taire sur les acteurs nerépondant pas à leurs obligations) Mieux informer (campagnes <strong>de</strong> communication/s<strong>en</strong>sibilisation) les utilisateurs sur les impacts<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux liés aux <strong>VHU</strong> usagés et sur les bonnes pratiques (réseau existant <strong>de</strong> points<strong>de</strong> collecte, déchetteries,…) Assurer <strong>la</strong> transpar<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>ts part<strong>en</strong>aires Développer et optimiser les voies <strong>de</strong> valorisation pér<strong>en</strong>nes et diversifiées, <strong>en</strong> sout<strong>en</strong>antl’ARDAG (étu<strong>de</strong>s, essais, projets d’investissem<strong>en</strong>t type broyeur,…) pour augm<strong>en</strong>ter lescapacités <strong>de</strong> traitem<strong>en</strong>t et <strong>de</strong> valorisation dans un cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong>s coûts- 4 -


Pour ce<strong>la</strong>, plusieurs axes d‘interv<strong>en</strong>tion peuv<strong>en</strong>t être <strong>en</strong>visagés : Prév<strong>en</strong>tion : favoriser l’implication <strong>de</strong>s communes afin d’éviter l’abandon <strong>de</strong>s <strong>VHU</strong> et favoriserl’application du pouvoir <strong>de</strong> police :o publication d’un gui<strong>de</strong> à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s collectivités, précisant leur pouvoir <strong>de</strong> police, etcont<strong>en</strong>ant <strong>de</strong>s arrêtés municipaux type afin <strong>de</strong> leur faciliter le travail, (objectif secondsemestre 2011). Recyc<strong>la</strong>ge et valorisation matière :o mettre <strong>en</strong> œuvre le PREDD et accompagner l’application du décret du 06 février 2011 quir<strong>en</strong>force le principe <strong>de</strong> responsabilité é<strong>la</strong>rgie du producteur <strong>en</strong> matière <strong>de</strong> <strong>VHU</strong> :o assistance à maîtrise d’ouvrage <strong>en</strong> termes d’animation et <strong>de</strong> suivi d’un réseau. Durée 2 à3 ans. Possibilité <strong>de</strong> coupler cette mission avec d’autres filières égalem<strong>en</strong>t concernéespar le PREEDD et nécessitant le même type d’animation pour suivre leur déploiem<strong>en</strong>t.(DEEE et piles) Résorption du stock historique :o rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t exhaustif <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> stockage <strong>VHU</strong>. L’objectif est <strong>de</strong> disposer d’unetypologie <strong>de</strong> sites <strong>VHU</strong> pour lesquels une interv<strong>en</strong>tion est nécessaire. Cet inv<strong>en</strong>taire seraun véritablem<strong>en</strong>t outil d’ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> décision pour les déci<strong>de</strong>urs (Région, Etat, commune).Audit <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> traitem<strong>en</strong>t existantes (CSR) et futures (G2C). Capacité à traiter lestock historique.o <strong>la</strong>ncem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> campagnes <strong>de</strong> déstockage ciblées sur <strong>la</strong> base du rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t hiérarchisésus évoquéo principes <strong>de</strong> base <strong>en</strong>visageables pour le financem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> cette opération:• Traitem<strong>en</strong>t gratuit pour les véhicules complets (très <strong>la</strong>rgem<strong>en</strong>tminoritaires)• Traitem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s épaves : <strong>en</strong>viron 100 à 150 €/<strong>VHU</strong>• Concessionnaire si marque i<strong>de</strong>ntifiable• <strong>ADEME</strong>, Région, collectivités locales, Europe• Collecte (autour <strong>de</strong> 50 €/<strong>VHU</strong> sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> CCCL)• Dernier dét<strong>en</strong>teur si i<strong>de</strong>ntifiable• Si <strong>de</strong>rnier dét<strong>en</strong>teur non i<strong>de</strong>ntifiable : <strong>ADEME</strong>, Région, collectivitéslocales, Europe- 5 -

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!