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<strong>dÉVeloPPeMent</strong> <strong>dUrab<strong>le</strong></strong>, <strong>le</strong> <strong>dÉfi</strong> <strong>Mondial</strong>Une gestion <strong>dUrab<strong>le</strong></strong> de la forêt aU gabon ?Corrigé Fiche élève 1activité 1 – <strong>le</strong>cture du documentaireCartes :Volonté de faire localiser aux élèves <strong>le</strong> gabon sur <strong>le</strong> continent africain, ainsi queses vil<strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s. on pourra faire re<strong>le</strong>ver aux élèves <strong>le</strong> climat équatorial,chaud et humide qui apparaît dans <strong>le</strong> documentaire (rappel sixième), avec la boueomniprésente dans <strong>le</strong>s chemins des chantiers d’abattage et la pluie qui frappe <strong>le</strong>local de la cellu<strong>le</strong> d’aménagement (04 min 00 s).Les différents enjeux de l’exploitation durab<strong>le</strong> de la forêt tropica<strong>le</strong> gabonaise :1. la déforestation entraîne la disparition annuel<strong>le</strong> de 13 millions d’hectares de forêtsur <strong>le</strong>s 4 milliards (sur 31 % des terres, fao, 2010) que compte <strong>le</strong> monde. <strong>le</strong>s causesen sont l’exploitation forestière, l’extension des terres agrico<strong>le</strong>s et l’urbanisation.Une des solutions serait la préservation des forêts, mais nous en avons besoin pour<strong>le</strong> bois (construction, ameub<strong>le</strong>ment...) et <strong>le</strong> papier.il faut donc tenter de concilier protection de l’environnement et exploitation grâce àune gestion durab<strong>le</strong> des concessions forestières.2. l’exemp<strong>le</strong> gabonais est instructif, car c’est un pays couvert à 85 % de forêts, quia vécu longtemps de la rente forestière avant de profiter de cel<strong>le</strong> du pétro<strong>le</strong> ; maisil faut dès aujourd’hui penser à l’avenir.en 2001, <strong>le</strong> gouvernement gabonais a donc édicté un nouveau code forestier :désormais, tous <strong>le</strong>s exploitants gabonais ou étrangers doivent s’engager à exploiterdurab<strong>le</strong>ment la forêt.3. et 4. nous nous trouvons sur une exploitation de type industriel (matériel à re<strong>le</strong>ver)avec une stratégie industriel<strong>le</strong> mâtinée de développement durab<strong>le</strong>. Cela se traduitdans l’organisation de l’abattage avec des arbres à protéger autant que faire se peut: noisetiers, biodiversité à protéger pour <strong>le</strong>s hommes et <strong>le</strong>s animaux (cueil<strong>le</strong>tte), <strong>le</strong>sarbres exploitab<strong>le</strong>s dans l’avenir (dans vingt-cinq ans lors du retour sur la parcel<strong>le</strong>)et <strong>le</strong>s arbres sacrés pour <strong>le</strong>s populations loca<strong>le</strong>s. nous sommes donc bien dans <strong>le</strong>respect du code forestier de 2001, car <strong>le</strong>s forêts de production vont faire l’objetd’un aménagement durab<strong>le</strong> avec trois objectifs principaux :– une gestion durab<strong>le</strong> des forêts ;– une meil<strong>le</strong>ure industrialisation loca<strong>le</strong> de la filière bois ;– la protection des écosystèmes (faune et flore) contribuant ainsi à la lutte contre lapauvreté des populations loca<strong>le</strong>s (lutte contre <strong>le</strong> braconnage).22