coe{rEKENcEs E r sÉîvt rA(.q.rKEs - Historique de l'ICSN - CNRS

Two-voxel localization scquence for in vivo twodimensionalhomonuclear correlation spectroscopy. "/.Magn Res., la9(l), p.l l9-125(2001).GHASHGHAIE, J.: DURANCEAU, M.; BADECK, F.w.;CORMC, G.; ADELINE, M.T.; DELEENS, E.ôl3c ot CO2 respired in the dark in relation ¡o ôl3C ofleaf metabolites : comparison betÿrcen Nicotiana sÿlÿestrísalnd Helianthut dr¡¿¡¿r¿s under drovghl Plant, Cell andEnvirorment, 240, p.505-515(2001).SUN, X.; JANVIER, P.; ZHAO, G.; BIENAYME, H.;zflu, t.A novel multicomponent synthesis of polysubstituted 5-aminooxazole and its new Scaffold-generating reaction topyrrolo(3,4-b)pyridine. O rganic Letî e rs, 3(6), p.8'l'l -880(2001).AA'ÍA9{T ENEgvteOKrE LE 'rlE (r...Regard sur les annéessées à GifMes premiers pas à I'I.C.S.N. rcmontent à septembre l9?3, date à laquelle j'eus la chance d'inrégrer l'équipe duProfesseur Piem POTIER añn d'y préparer une Thèse dÉø¡, sous la direction de mon ami, Alain AHOND.Je traYaillais sur la chimie des plantes médicinales. Le laboratoire 328 était réellement à l'image d'une famillecomposée, à cette époque, en plus d'Alain, de Ch¡istiane POUPAT, Yves LANGLOIS et Claude THAL , rous "boss", enquelque sorte, et de plusieurs étudiants qui se considéraient comme les "nègres de la chimie" : une façon de "rigoler" entreétudiants !Je rouvai, auprès du Professeur Potier comme auprès de mes autres collègues, tous les encouragements pour mcner àbien mes travaux de Thèse, La générosité des uns et l'amabilité des autres rendirent mon séjour de ces quatre années des plusagréable. En mai 197?, je soutins ma thèse d'État dans une at¡nosphère de fête, puis, en août |SZZ, ¡e revins défini¡ivement aupays.Je choisis de m'installer à Sfax, ma ville natale. Je fi¡s recruté en qualité de Maître de Conférences dans une nouvelleFaculté des Sciences créée depuìs deux ans. À partir d'octobre 1977, j'y assurai des cours de chimie organique et de R.M.Nainsi que des ¡echerches sur la chimie des plar¡tes médicinales, Avec les moyens du bord et l'aide de I'I.C.S.N., je montai monlaboratoire de Íccherche. Je fis démaner les t¡avaux de deux thèses de troisième cycle en collaboration avec l'équipe de M,Potier (A.Ahond et C.Poupat). Je pus avoir, par le biais de la Faculté, quelques équipements de recherche : appareils de R.M.Nà 80 et à 60 MHz, I.R , U.v., etc, tæ démarrage fut pénible mais, les deux thèses purent être soutenues au bout de ùois ans erdemi grâce à beaucoup de volonté et de courage. Ent¡e-temps, je fus cha¡gé de la direction du Département de Chimie : cettecharge dura plus de deux ans et fut une premièrc cxpérience adminisûative très prenante.En 1982, la Faculté fut t¡ansformée en Éæole d'Ingénieurs et ce, pour répondre aux besoins du pays en cadresIngénieurs. De ce fait, un nouveau chantier fut ouvert : des programmes à revoir, des cours à préparer, des équipements àcommander, des bâtiments à aménager, etc, c'est-à-dire une somme dc ravail considérable. Tout cela fut mené en parallèleavec la recherche qui commença à connaltre de nouvelles difficultés du fait de la nouve¡le orie¡tation et du manqued'étudiants-chercheurs.En septembre 1987, je fus chargé par le Miûistère, en qualité de Þoyen, de fonder une nouvel¡e Faculté des Sciences àSfax pour répondre au nombre croissant d'étudianb ; une nouvelle mission très pénible et très prenante. Et je fus, à nouveau,"chef de chantier", seul pour assumer cette charge, du moins la première année : c'était, trop tard, hélas, pour prévoir desrecrutements pour l'année en cours. Il fallut se débrouiller pour "faire marcher" les enseignements pour tout un premier cycleavec deux sections en même rcmps : un effectif d'à peu près 500 étudiants pour 60 enseignants vacataires. C'était un pari trèsdifficile à tenir, sufout dans un contexte de changement de régime politique I Malgré tout, les trois ans de mon mandat, cllqualité dc Doyen, se sont bien passés. J'ai pu créer p¡usieurs nouv€lles sections d'enseignement dont l'informatique et lagéologi€, à côté des autres sections classiques de chimie industrielle, de physique-chimie, de physiquc, de biologie, de maths.Je pus aussi créer le troisième cycle malgré de nombreux obstâcles administtatifs. La nouvelle expérience administ¡ative futlourde mais.ichc d'enseignementi et de résultats. L,s bilan est, avec un reculde plus dc dix ans, très positif,Du côté recherche, des équipes de rccherche purent voir le jour après la c¡éation de plusieurs D.E.A. Je repris mesrecherches dans mon laboratoire avec plusieurs étudiants et I'aide d'anciens étudiants. Nous travaillons actuellement dans desconditions matérielles très difficiles du fait du manque d'équipements quelquefois même élémenþircs, pour conduire cesrccherches. Des collaborations ont été nouées avec des laboratoires fiançais et anglais sur les thèmes de recherche similaires :j'ai trouvé de I'aide pour realiser ces Eavaux en conrmun elj'en suis satisfait, sunout pour la formation de mes étudiants.Récemment, je fus ¡nvité à paniciper au jury de thèse d'un étudiant tunisien ayant uavaillé à l'Instirut. Ceci mc permirde discuter avec mes anciçns et nouveaux collègues de nouvelles possibilités dc coopération. Je suis vraiment ttès satisfait demon séjour à Gif et je remercie tous ceux qui m'ont aidé à entretenir de très bonnes relations personnelles et scientifiques avecmes collègues de l'lnstitut. Ces relations peuvent s'étendre aux quatre coins du monde où résident des Anciens de ¡'ICSN er ce,grâce au rayonnement de cette nouvelle rubrique de la gazette et à Françoise qui s'cn occupc si bicn.Professeur Mohamed DAMAK, Faculté des Sciences de Sfax, TunisieMohamed.Damak@fss.mu.tn