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LES ORIENTATIONS AGRICOLESFlash back sur des événements marquants et des décisions majeures pour l’agriculture.Le plan végétal pour l’environnement (PVE)L’arrêté interministériel sur <strong>le</strong> plan végétal pour l’environnement paraît en septembre 2006.L’objectif de ce nouveau plan, précise <strong>le</strong> Ministère de l’agriculture, « est d’apporter une aidefinancière à la réalisation d’investissements spécifiques, permettant aux exploitations agrico<strong>le</strong>sdu secteur végétal de mieux répondre aux exigences environnementa<strong>le</strong>s ». L’enjeu principal estla reconquête de la qualité des eaux. Les axes d’intervention du dispositif sont : la réduction despollutions par <strong>le</strong>s produits phytosanitaires et <strong>le</strong>s fertilisants, la réduction de la pression desprélèvements de la ressource en eau, la lutte contre <strong>le</strong>s phénomènes érosifs. Le plan estprincipa<strong>le</strong>ment financé par l’Etat et l’Union européenne. Les agences de l’eau et <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivitésterritoria<strong>le</strong>s peuvent compléter ce fonds. Le taux de subvention maximal pour l’ensemb<strong>le</strong> desfinanceurs est fixé à 40% et <strong>le</strong>s jeunes agriculteurs bénéficient d’une majoration de 10% pour<strong>le</strong>s investissements réalisés au cours des 5 ans qui suivent la date d’installation. Le financementdu PVE est assuré jusqu’en 2013.Accès à l’interventionLa Commission européenne durcit <strong>le</strong>s conditions d’accès à l’intervention pour <strong>le</strong> maïs à compterdu 1er novembre 2006. El<strong>le</strong> limite ainsi la teneur maxima<strong>le</strong> en humidité à 13% au lieu de 14.5%,<strong>le</strong>s grains brisés à 5% contre 10% et <strong>le</strong>s grains échaudés par séchage à 0.5% au lieu de 3%.La mesure est destinée à éviter des achats publics trop importants dans <strong>le</strong>s nouveaux Etats membres.Dans cette optique, la Commission évoque même la possibilité de supprimer <strong>le</strong>s achats publics,considérant qu’en Europe Centra<strong>le</strong> – principa<strong>le</strong>ment en Hongrie – l’intervention ne joue plus sonrô<strong>le</strong> de fi<strong>le</strong>t de sécurité mais est devenue un véritab<strong>le</strong> débouché commercial. De plus, l’adhésionà l’Union au 1er janvier 2007 de la Roumanie et de la Bulgarie constitue pour laCommission une raison supplémentaire d’abandon de ces types d’achat. Les conditionsclimatiques et structurel<strong>le</strong>s de ces deux pays se prêtent en effet idéa<strong>le</strong>ment à la production demaïs et <strong>le</strong> prix d’intervention pourrait y être très attractif.Une PAC amincie et simplifiéeEn décembre 2006, Mme Fischer Boel, commissaire européenne, rappel<strong>le</strong> à la Commission <strong>le</strong>sprochaines grandes échéances, à savoir <strong>le</strong> « bilan de santé » des dernières réformes de la PAC etla révision du budget communautaire prévue pour 2008-09. Lors du premier rendez-vous, endehors des rapports sur la conditionnalité des aides et la mise en œuvre du régime de paiementunique, d’autres questions devront, selon el<strong>le</strong>, être abordées. Mme Boel évoque notamment <strong>le</strong>plafonnement éventuel des aides par exploitation, <strong>le</strong> niveau de la modulation obligatoire, <strong>le</strong>glissement vers un découplage total généralisé, la simplification des règ<strong>le</strong>s de gel des terres.Concernant la révision des finances communautaires, <strong>le</strong> budget a été figé par <strong>le</strong> sommeteuropéen de 2002 jusqu’à 2013. La commissaire fait part de ses doutes quant au maintien duniveau de soutien au-delà de 2013. Selon el<strong>le</strong>, il y aura besoin d’une PAC forte, mais quipourrait vraisemblab<strong>le</strong>ment être « amincie ».A la mi 2007, <strong>le</strong>s ministres de l’agriculture de l’UE parviennent à un accord sur la création en 2008d’une organisation commune unique des marchés agrico<strong>le</strong>s (OCM) qui se substitueraaux 21 organisations sectoriel<strong>le</strong>s existantes. L’OCM unique comptera quelques 200 artic<strong>le</strong>s contreplus de 650 dans <strong>le</strong>s textes actuels. Selon la Commission, l’OCM unique pourra éga<strong>le</strong>mentservir de base à une future simplification politique de la PAC.OGM au Grenel<strong>le</strong>En mars 2007 <strong>le</strong> gouvernement français transpose par décrets, avec 5 années de retard, ladirective européenne relative aux essais en champs et aux cultures commercia<strong>le</strong>s d’organismesgénétiquement modifiés. Grâce à cette transposition, la France pourra connaître précisément<strong>le</strong>s surfaces OGM cultivées sur son sol. Les agriculteurs qui sèmeront des OGM en 2007 seronttenus de <strong>le</strong> déclarer à l’administration. Mais rien n’est précisé en ce qui concerne la coexistenceentre cultures OGM et non OGM. Faute d’avoir fait adopter un cadre légal, <strong>le</strong> Ministère del’agriculture en appel<strong>le</strong> au sens des responsabilités des agriculteurs. Il préconise une distanced’iso<strong>le</strong>ment de 50 mètres entre productions de maïs OGM et non OGM et conseil<strong>le</strong> d’informertout maïsiculteur dont la culture de maïs serait limitrophe à la parcel<strong>le</strong> de maïs OGM. Ces deuxrecommandations viennent compléter <strong>le</strong> guide des bonnes pratiques pour la culture du maïsOGM élaboré par la profession et destiné à assurer la coexistence et la traçabilité des culturesOGM et non OGM dans <strong>le</strong> respect du seuil rég<strong>le</strong>mentaire de 0.9%.Environ 20 000 ha de maïs OGM seront semés en 2007, majoritairement dans <strong>le</strong> Sud-Ouest.Le Grenel<strong>le</strong> de l’environnement, placé à l’automne 2007 sous la tutel<strong>le</strong> du Ministre Jean-Louis Borloo,pourrait permettre de préparer une loi rég<strong>le</strong>mentant <strong>le</strong>s OGM. Le dossier est à ce point sensib<strong>le</strong>qu’un « Atelier de travail intergroupe » lui a été consacré.Source : agra-presse78

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