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Presse rotative à plieuse de Marinoni - Musée des arts et métiers

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6Comment ça marcheLa presse <strong>rotative</strong> à <strong>plieuse</strong><strong>de</strong> <strong>Marinoni</strong>cylindre<strong>de</strong> pliageCliché en plomb/presse<strong>Marinoni</strong> pour Le P<strong>et</strong>itJournal, CNAMMécanique <strong>de</strong> pliage■ La clicherieLa production <strong>de</strong> plaques en relief, la clicherie, est un élémentessentiel au fonctionnement <strong>de</strong> la <strong>rotative</strong>. Elle estindispensable pour adapter la forme imprimante, jusquelàplane, au cylindre. Le procédé employé pour la <strong>rotative</strong><strong>de</strong> <strong>Marinoni</strong> est la stéréotypie :1. Après la composition <strong>de</strong>s l<strong>et</strong>tres imposées dans uneforme, on en prend une empreinte. Pour cela on pose unmélange <strong>de</strong> carton souple sur la forme <strong>et</strong> on la passe parune presse. C<strong>et</strong>te pâte particulière, qui donne l’empreinte<strong>et</strong> dont chaque clicheur a une formule qui lui est propre,est appelée le flan.2. À partir du flan, le cliché cylindrique ou semi-cylindriqueest coulé en plomb : une fois le flan séché,il est placé dans un moule cintré. Ensuite le clicheur verse<strong>de</strong>dans, au moyen d’un pochon, le métal fondu.Lorsque le plomb est solidifié, on renverse le moule <strong>et</strong>sort le cliché alors cylindrique. Il est fixé sur un cylindreporte-clichés <strong>de</strong> la <strong>rotative</strong>. La technique <strong>de</strong> la clicheriePrincipe <strong>de</strong> la presse<strong>rotative</strong> Marioniperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> multiplier la composition autant <strong>de</strong> fois qu’ilest nécessaire. On réduit alors les frais <strong>de</strong> tirage en multipliantle nombre d’exemplaires imprimés en même temps.■ Imprimer recto <strong>et</strong> versoPour la presse <strong>rotative</strong> <strong>de</strong> 1884, qui imprimait recto<strong>et</strong> verso, <strong>Marinoni</strong> a disposé un couple <strong>de</strong> cylindres porteclichésl’un au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> l’autre. Chacun est complétépar un cylindre <strong>de</strong> pression <strong>et</strong> comporte son propresystème d’encrage. Le papier venant d’une bobine passesur le cliché inférieur qui imprime le recto, puissur le cliché supérieur qui imprime le verso.Les <strong>de</strong>ux cylindres à imprimer comportent chacun <strong>de</strong>uxclichés semi-cylindriques qui représentent dans l’ensembleune double-page. À chaque tour, la <strong>rotative</strong> imprimeune double-page <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés. Le papier est ensuitecoupé mécaniquement page par page <strong>et</strong> s’engagefinalement dans la <strong>plieuse</strong> où <strong>de</strong>s couteaux non coupantsplient les exemplaires.Musée <strong>de</strong>s <strong>arts</strong> <strong>et</strong> métiersL E S O B J E T S

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