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Port-Aviation - Ville de Viry-chatillon

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CIRCUIT PATRIMONIALAUTOURDE L’AÉRODROMELÉGENDE :1 LE MESS DES OFFICIERS2 L’ENTRÉE PRINCIPALE3 LES INSTALLATIONS4 DES PIONNIERS5 LES CHEMINS HERBUS6 LE GRAND ÉTANG ET L’HYDRAVION7 LE POSTE DE CONTRÔLE ET LE SÉMAPHORE8 L’ENTRÉE, ROUTE DE FONTAINEBLEAU9 L’ENTRÉE, ROUTE DE SAVIGNY10 LES HANGARS ET LES ÉCOLES DE PILOTAGE798A l’initiative d’aviateurs,industriels et mécènes passionnés – membresfondateurs <strong>de</strong> la Société d’encouragement àl’aviation (SEA) – <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong> sort <strong>de</strong> terrependant l’hiver 1908. Guillaume Tronchet enest l’architecte.Le site, entièrement clos <strong>de</strong> palissa<strong>de</strong>s, s’éten<strong>de</strong>ntre l’Orge, la route <strong>de</strong> Fontainebleau (RN7),la route <strong>de</strong> <strong>Viry</strong> (Bd Husson) et la dérivation<strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> la Vanne et du Loing.L’inauguration officielle a lieu le 23 mai 1909sous les yeux <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> spectateurs.Delagrange et Rougier sont les seuls àdécoller. Le premier aérodrome aménagé pourl’accueil du public et <strong>de</strong>s aviateurs est lancé.L’épopée durera près <strong>de</strong> 10 années.Cent ans après, le circuit patrimonial« Autour <strong>de</strong> l’aérodrome <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong> »présente dix lieux <strong>de</strong> ce que fut cet endroitmythique. Il invite le promeneur à découvrir lesite tel que l’ont découvert les aviateurs,le public et la presse lors <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>quinzaine d’aviation d’octobre 1909.Certaines modifications ultérieures sontmentionnées. Les informations proviennent <strong>de</strong>documents d’époque parfois contradictoires ;quelques omissions sont possibles.Avenue du Bellay1012Rue LénineRue du BarrageR u e P a u l V a i l l a n t C o u t u r i e rRue BlériotCamélinatRue Baronne <strong>de</strong> LarocheRue Pierre & Marie CurieRue du Docteur CalmetteRue Nungesser et Coli34Rue DaveauRue CailletAvenue Gabriel JaillardAv. du CentreRue Charles PerraultAv. GermaineRue Roland GarrosRue VédrinesAvenue Gabriel JaillardRue Eugène LefèbvreAvenueMa<strong>de</strong>leineAv. ToussaintBoulevard G abriel Péri Boulevard Gabriel PériAvenue Emilie Blanchetr u e d e S a v i g n yAv. du Mal LeclercRue Cailletrue Louis Labonne rue Danielle CasanovaAv. Jean BouinAv. ManeyrolBoulevard Alexandre Bouton5Av. MadonBoulevard GuynemerRue du capitaine FerbenBoulevard d ’Alsace -Lorraine6AVENUE DU GÉNÉRAL DE GAULLERue <strong>de</strong> L’étangRue <strong>de</strong> la PêcherieBd HussonParc<strong>de</strong>s sports©onception : Pellicam 0149080161 • Septembre 2012


1 • LE MESS DES OFFICIERSLe bâtiment encore existant est, à sa constructioncourant 1909, un grand restaurant à étage, avec uneterrasse panoramique. Les membres <strong>de</strong> la SEA y ontleurs habitu<strong>de</strong>s et disposent d’une salle <strong>de</strong> club.Il sert <strong>de</strong> mess aux officiers pendant la guerre <strong>de</strong>1914. En 1920-1930, c’est un hôtel puis un dancing.A partir <strong>de</strong> 1939, il change <strong>de</strong> fonction.On y trouve successivement une menuiseriepuis une exploitation <strong>de</strong> teinture et nettoyageindustriel. La ville le rachète en 1983. Le bâtimentse caractérise par sa structure en bois et samaçonnerie en pisé, terre argileuse moulée sur placeavec <strong>de</strong> la paille. Une construction architecturalesimple et élégante.2 • L’ENTRÉE PRINCIPALEPour accé<strong>de</strong>r à l’entrée du terrain et <strong>de</strong>s installationsprincipales, le visiteur arrivant <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Savignybénéficie d’infrastructures d’accueil <strong>de</strong> qualité.Adossés à l’aqueduc <strong>de</strong> la Vanne, <strong>de</strong>s parcs à autosreçoivent les véhicules <strong>de</strong>s plus fortunés, sous l’œiladmiratif <strong>de</strong>s badauds. Les aviateurs disposent d’unaccès et d’un parc privés près du pont <strong>de</strong> l’Orgedit pont <strong>de</strong> l’abîme. Il y a une maison <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>. Desgarages pour bicyclettes sont établis aux entrées.L’aménagement d’une passerelle en bois, au-<strong>de</strong>ssusdu parc à autos, facilite l’accès <strong>de</strong>s piétons.Une voie bordée <strong>de</strong> boutiques (fleuriste, coiffeur,tabac) complète le dispositif. C’est l’avenue Blériot.L’aviateur et industriel Louis Blériot (1872-1936)vient l’inaugurer quelques jours après sa triomphaletraversée <strong>de</strong> la Manche (25 juillet 1909).<strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong> célèbre ainsi l’un <strong>de</strong> ses fidèles,allant même jusqu’à placer son buste dans l’avenuequ’empruntent les personnalités pour rejoindreles tribunes officielles. Pendant la guerre <strong>de</strong> 1914,l’aérodrome est occupé successivement par l’arméeanglaise, française et belge. Des baraquementsapparaissent sur cette partie du site.3 • LES INSTALLATIONSA droite <strong>de</strong> l’entrée, dos à la piste, le visiteurdécouvre les tribunes réservées et celles du pesagepuis, isolée, la tribune officielle <strong>de</strong> la sociétéd’encouragement où sont placés les invités <strong>de</strong>marque comme Armand Fallières et ses ministres.Viennent ensuite l’hôtel <strong>de</strong> la SEA, un atelier <strong>de</strong>réparation et les tous premiers hangars. A gauche<strong>de</strong> l’entrée, la presse a sa propre tribune, avec salle<strong>de</strong> rédaction et terrasse, rattachée au bureau <strong>de</strong>poste qui met ainsi à sa disposition <strong>de</strong>s installationstéléphoniques et télégraphiques reliées à Paris,Londres et Berlin. Un bureau <strong>de</strong> tri et un servicepostal automobile entre Paris et <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong>complètent le dispositif <strong>de</strong> la Poste qui mobiliseplus <strong>de</strong> 80 employés pendant la Gran<strong>de</strong> quinzained’aviation. Une autre ligne <strong>de</strong> tribunes, tapissées envieil or, achève le tableau. Agrémenté <strong>de</strong> portiquesen treillage dont les pylônes sont surmontésd’aigles et <strong>de</strong> vautours aux ailes déployées,l’aérodrome bénéficie d’un style décoratifremarquable. Les jours <strong>de</strong> meetings, la terrasse <strong>de</strong>presse jouit d’une vue imprenable sur l’aérodromemais aussi les collines voisines où campent <strong>de</strong>scommerçants et s’attroupent <strong>de</strong>s badauds.4 • DES PIONNIERSAprès le bar, sur le même alignement, le visiteuraperçoit un pavillon, <strong>de</strong>s petites tribunes et unepelouse. Le plan <strong>de</strong> 1909 indique la présence <strong>de</strong>trois entrées. Le public y accè<strong>de</strong> en longeant lapartie <strong>de</strong> palissa<strong>de</strong> située sur la rue Nungesser etColi, entre les rues Duparchy et capitaine Ferber(dénominations actuelles). Des noms du passé yfigurent encore. Eugène Lefebvre est pilote d’essaipour la société Ariel qui, installée sur l’aérodrome,commercialise les aéroplanes <strong>de</strong>s frères Wright enFrance. Sa mort, lors d’un essai le 7 septembre 1909,entraîne d’âpres discussions sur l’avenir et le bienfondé<strong>de</strong> l’aviation. Jules Védrines (1881-1919) etRoland Garros (188-1918) disputent <strong>de</strong> nombreusesépreuves aériennes puis rejoignent l’escadrille<strong>de</strong>s cigognes pendant la guerre. Tous <strong>de</strong>ux sedistinguent par <strong>de</strong>s missions périlleuses dont Garrosne revient pas. Peu après son atterrissage sur laterrasse <strong>de</strong>s Galeries Lafayette (19 janvier 1909),Védrines se tue lors d’une tentative <strong>de</strong> record.Dans la lignée <strong>de</strong> ces hommes, Géo Chavez(1887-1910) réalise l’exploit <strong>de</strong> traverser les Alpesmais se blesse mortellement à l’arrivée.5 • LES CHEMINS HERBUSCôté village, près <strong>de</strong> la mairie-école, l’accès auchamp d’aviation se résume à <strong>de</strong>ux ouverturessur les petit et grand chemins herbus (passageFerber et boulevard Fleury actuels). Ce sont <strong>de</strong>saccès <strong>de</strong> service. L’enceinte <strong>de</strong> <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong> priveles habitants <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux chemins ruraux qui leurpermettaient <strong>de</strong> traverser la plaine. Par le grandchemin herbu, ils rejoignaient le pont <strong>de</strong>s BellesFontaines en passant l’Orge, à pied, au gué Héron.Le capitaine Ferber dit De Rue (1862-1909), est lepremier instructeur <strong>de</strong> l’école d’aviation créée fin1908 par la ligue nationale aérienne. Décédé lorsd’une exhibition, il n’assiste pas à l’exploit du ComteCharles <strong>de</strong> Lambert (1865-1944), le 18 octobre 1909.Lors <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> quinzaine d’aviation, l’aviateurrejoint Paris, contourne la tour Eiffel et atterrit à<strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong> après 49 minutes <strong>de</strong> vol.Adolphe Pégoud (1887-1915) n’a pas la fortune oul’esprit d’invention <strong>de</strong> ses aînés. Il se distingue parses qualités <strong>de</strong> pilote repoussant les limites.En 1913, à <strong>Viry</strong>, il est le premier à voler la tête en baset réaliser une boucle. Il meurt au combat en 1915.6 • LE GRAND ÉTANG & L’HYDRAVIONLe grand étang où venaient pêcher les enfants duvillage est désormais inclus dans <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong>.L’architecte imagine en faire un étang d’agrément.François Denhaut s’intéresse aux essais <strong>de</strong>l’hydroaéroplane, un engin auquel on a juste ajouté<strong>de</strong>s flotteurs. Il imagine et construit un appareilplus adapté, muni d’une coque résistant aux chocsavec l’eau. L’ingénieur Jérôme Donnet lui confie lemoteur <strong>de</strong> son Blériot XI. Après un essai sur terreréussi, le premier essai sur la Seine (10 mars 1912)est un échec car l’appareil n’est pas au point.Un second modèle est construit avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>souvriers <strong>de</strong> l’ingénieur et constructeur Levasseur.La coque est modifiée (le fond <strong>de</strong>vient plat) etpossè<strong>de</strong> un redan à l’avant, sorte <strong>de</strong> décrochementcomposé d’un caisson. Les essais se déroulent surl’étang. « Il y avait un petit étang au bout du champd’aviation, près <strong>de</strong> la route ; j’y conduisis mon nouvelappareil amphibie monté sur ses roues et le mis àl’eau (naturellement tous mes amis pilotes étaientlà). Au premier essai, projection d’eau formidable,mais l’appareil n’avait aucune tendance à déjauger ;mon ami Champel me conseilla d’enlever les roues :l’appareil déjauge instantanément et j’ai juste le temps<strong>de</strong> couper pour ne pas taper dans la berge. L’essaiétait concluant, il fallait maintenant l’essayer sur laSeine » (L’Auto, 1938). Concepteur mais sans fortune,Denhaut ne peut déposer à son nom le brevet <strong>de</strong>l’hydravion à coque. Il poursuivra ses rechercheschez d’autres constructeurs, loin <strong>de</strong> <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong>.7 • LE POSTE DE CONTRÔLE & LE SÉMAPHOREVaste étendue herbeuse, le champ d’aviationcomporte trois pistes en circuit <strong>de</strong> 1000, 1500 et1645 m <strong>de</strong> périmètre auxquelles vient s’ajouterune 4 e piste <strong>de</strong> 2000 m. Le poste <strong>de</strong> contrôle<strong>de</strong>s chronométreurs et commissaires sportifs,une cabine avec terrasse, est reliée par téléphoneà la presse. Des marins gèrent le sémaphore oumât <strong>de</strong>s signaux placé à côté. « Ses cônes et sesboules multicolores jettent une note gaie sur laprairie sombre » note un journaliste. Mais ellesservent surtout à renseigner le public et les pilotes,les appareils étant dépourvus d’instruments <strong>de</strong>navigation. Le système est complexe. Selon laflamme, le vol est possible ou pas. Selon la couleuret la forme <strong>de</strong>s signaux, on connaît le nom <strong>de</strong>l’aviateur, <strong>de</strong> l’épreuve, etc. Un speaker relaiel’information. En 1909, rares sont les aviateurss’aventurant hors <strong>de</strong>s pistes. L’aviation est un sportet <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong> propose un spectacle payant. Lors<strong>de</strong>s premiers meetings, les aviateurs participentà <strong>de</strong>s prix tels que ceux du tour <strong>de</strong> piste, <strong>de</strong> lahauteur, <strong>de</strong> la lenteur. Toutefois, les avancées sontrapi<strong>de</strong>s et spectaculaires. Les spectateurs assistentà <strong>de</strong>s joutes aériennes et à <strong>de</strong>s expériences en vol.8 • L’ENTRÉE, ROUTE DE FONTAINEBLEAUUne entrée existe entre les rues actuelles Toussaint-Cauro et Jean-Bouin. Une maison <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> enprotège l’accès. A partir <strong>de</strong> cet endroit, la palissa<strong>de</strong>ne longe plus la nationale 7. Son tracé formeune ligne oblique qui rejoint l’entrée <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>Savigny, laissant à l’extérieur le Pré aux bœufs etalentours. Cet espace correspond au lotissement<strong>de</strong>s Belles fontaines. Très populaire, cette entréepermet l’accès à la pelouse. La création <strong>de</strong> la 4 episte <strong>de</strong> 2000 m <strong>de</strong> périmètre permet aux aviateurs<strong>de</strong> franchir la « fausse Orge » et <strong>de</strong> régaler le publicplacé <strong>de</strong> ce côté. Malgré <strong>de</strong>s déboires climatiqueset financiers, <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong> reste un lieu très prisé<strong>de</strong>s aviateurs qui y évoluent au gré du vent et <strong>de</strong>sprogrès techniques. Ils y côtoient <strong>de</strong>s coureursà pied ou à bicyclette, <strong>de</strong>s pêcheurs à la ligne etmême <strong>de</strong>s jockeys. En effet, afin <strong>de</strong> rentabiliser lechamp d’aviation, les administrateurs l’ouvrent à <strong>de</strong>sévénements sportifs. Jean Bouin gagne le cross <strong>de</strong>scinq nations organisé le 23 mars 1913à <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong>.9 • L’ENTRÉE, ROUTE DE SAVIGNYLe grand public arrive volontiers par la gare <strong>de</strong>Juvisy. Les jours <strong>de</strong> grand meeting, ils sont <strong>de</strong>smilliers à traverser la nationale. Ils rejoignentles petites tribunes et la pelouse par la route <strong>de</strong>Savigny où sont postés <strong>de</strong> nombreux commerçantsambulants. C’est <strong>de</strong> là qu’arrivent aussi les aviateurset leurs appareils. Comme près <strong>de</strong> l’Orge, <strong>de</strong>shangars apparaissent le long <strong>de</strong> la palissa<strong>de</strong>.Le <strong>de</strong>rnier gestionnaire <strong>de</strong> <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong>,Gabriel Frémont, aura à cœur <strong>de</strong> conserverle souvenir du champ d’aviation à travers ladénomination <strong>de</strong>s lotissements et <strong>de</strong>s rues.Dans les années 1930, la rue Camélinat s’appelleencore rue Marc-Pourpe (1887-1914), du nom d’unjeune aviateur fasciné par les contrées lointainesqu’il survole en pionnier. Il possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s attaches à<strong>Viry</strong>-Chatillon : son oncle y est boulanger.Quelques noms ont disparu mais d’autres subsistent.Il y a Alexis Maneyrol (1891-1923), détenteur d’unrecord du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> vol à voile ; Florentin Champel(1881-1949), roi du baptême <strong>de</strong> l’air ; Paul Timachoff(1879-1915), mécanicien et pilote ; Alfred <strong>de</strong> Pischof(1882-1922), créateur <strong>de</strong> l’Autoplan ; EdmondAu<strong>de</strong>mars (1882-1970), célèbre pour ses courses<strong>de</strong> vitesse ; Elise Laroche (1886-1919), dite Baronne<strong>de</strong> Laroche, première femme à obtenir son brevet<strong>de</strong> pilote en 1910.10 • LES HANGARS & LES ÉCOLES DE PILOTAGE« Par <strong>de</strong>rrière, commencent les hangars. On franchitla fausse rivière, dérivation <strong>de</strong> l’Orge, et on suitune enfila<strong>de</strong> <strong>de</strong> hangars qui vous mène, en suivantl’Orge, jusqu’à mi-chemin <strong>de</strong> Juvisy. C’est <strong>de</strong> ceshangars que sortiront les 43 aéroplanes engagés.Les dimensions en sont vastes et le modèle <strong>de</strong>sportes, du genre <strong>de</strong>s volets en fer à charnières, enest très ingénieux » (Indépendant <strong>de</strong> Seine-et-Oise,10 octobre 1909).Ingénieurs et industriels tel que Deperdussinconçoivent, innovent et développent leurs appareilsdans leurs hangars <strong>de</strong> <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong>. Et grâce àl’intense activité <strong>de</strong>s écoles, les vols sont quasiquotidiens à <strong>Port</strong>-<strong>Aviation</strong>.L’école d’aviation <strong>de</strong> la ligue nationale aérienneest créée le 1 er novembre 1908. A cette occasion,un grand mécène, le baron <strong>de</strong> Lagatinerie, fon<strong>de</strong><strong>de</strong>s bourses <strong>de</strong> pilotes. Le capitaine Ferber enest l’instructeur. Le jeune ingénieur Gaudart estengagé comme moniteur. Un biplan Voisin est à ladisposition <strong>de</strong>s élèves. Cependant, les discussionsthéoriques prennent encore le pas sur la pratique.D’autres écoles (Champel-Demazel, Goupy,Caudron, Levasseur…) s’installent progressivement.

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