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nous ne marcherons plus jamais seuls - Centre culturel suisse

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“NOUS NE MARCHERONSPLUS JAMAIS SEULS”27.01 - 06.04.08OUVERTURE LE 26.01 / 18H - 21H)


<strong>Centre</strong> Culturel Suisse32 et 38, rue des Francs-Bourgeois75003 Paris27.01 – 06.04.08“NOUS NE MARCHERONS PLUS JAMAIS SEULS”OUVERTURE 26.01/18 - 21H"Nous <strong>ne</strong> <strong>marcherons</strong> <strong>plus</strong> <strong>jamais</strong> <strong>seuls</strong>", phrase programmatique choisie par VALENTIN CARRON, faitréférence au titre d'u<strong>ne</strong> peinture de David Hominal qui reprend elle-même le fameux "You'll <strong>ne</strong>verwalk alo<strong>ne</strong>", l'hym<strong>ne</strong> et la devise du Liverpool Football Club.À travers cette notion de communauté se lisent des histoires de groupes, d'affinités artistiques etd'attachements virils, mais aussi le croisement et la présentation collective de différentes discipli<strong>ne</strong>s,leurs influences mutuelles, du design à la sculpture en passant par la musique."Marche, marche avec l'espoir dans ton cœur,et tu <strong>ne</strong> marcheras <strong>jamais</strong> seul,tu <strong>ne</strong> marcheras <strong>plus</strong> <strong>jamais</strong> seul."EXPOSITIONÂPRE MONTVALENTIN CARRONDAVID HOMINALBALTHAZAR LOVAYFABIAN MARTIPROJECT ROOM“A CERTAIN”, JE NE SAIS QUOILUKAS WASSMANN (27 - 17.02)FLAG (21 - 09.03)GUILLAUME PILET (13.03 - 06.04)CINEMAJE ME SOUVIENS DE LOCARNOFREDDY BUACHE, MARCO SOLARI, DAVID STREIFF et JEAN-PIERRE TOUATI (07.02)PAULO ROCHA (03.02)MARC RECHA (10.02)JEAN-MARIE STRAUB et DANIÈLE HUILLET (17.02)JEAN-LUC GODARD (24.02)SÉANCE DU DIMANCHETHIERRY TRIPOD (02.03)ERNST SCHEIDEGGER (09.03)MATTHIAS KÄLIN et LAURIN MERZ (16.03)FREDERIC et SAMUEL GUILLAUME (23.03)DONATELLA BERNARDI (30.03)STÉPHANE GOËL (06.04)CONCERTSOM (31.01)STEAMBOAT SWITZERLAND (14.02)BO WIGET & ANTONIA BRUNNER, ANDREW MORRISH & HANSUELI TISCHHAUSER (21.02)MINIMETAL + MARTIN AIN (28.02)THE LIVING DEATH BOYS & FREDERIC POST (06.03)THE YOUNG GODS & SOPHIE HUNGER (17 et 18.03)THE YOUNG GODS & ERIKA STUCKY (19 et 20.03)DANIEL DE ROULET et CHIARA BANCHINI (27.03)CHRISTOPHE HOMBERGER, JACQUES DEMIERRE,MARTIN SCHÜTZ et PAUL LOVENSLITTÉRATUREMIKHAIL CHICHKINE (07.02)MARIUS DANIEL POPESCU (14.02)ZSUZSANNA GAHSE (06.03)BESSA MYFTIU (13.03)pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


<strong>Centre</strong> Culturel SuisseEXPOSITIONSParis“ÂPRE MONT”VALENTIN CARRONavec ses invités : DAVID HOMINAL, BALTHAZAR LOVAY et FABIAN MARTIDU 27 JANVIER AU 6 AVRIL 2008VERNISSAGE 26.01/18 - 21HLa production d'objets de VALENTIN CARRON interroge le processus de construction des cultures nationalestout comme les valeurs universelles. Ici, il met en place un environ<strong>ne</strong>ment sculptural et sonore imposant,constitué de nouvelles œuvres. Cette installation, qui force le spectateur à suivre un parcours architectural précis,accueille les pièces de trois autres artistes nés à la fin des années 1970 que Valentin Carron a choisid'inviter par amitié et par affinités artistiques.“L’hiver attise ces violences sous la longue <strong>ne</strong>ige amie des fous, les ciels rouges et bistres entre aube et nuit déshéritée,le froid et la mélancolie qui tend et ronge les <strong>ne</strong>rfs. Ah j’oubliais l’effarante beauté des lieux” 1Jacques Chessex, Le vampire de Ropraz (Grasset, Paris, 2007, cité par Valentin Carron.)Originaire du Valais, VALENTIN CARRON (1976) travaille dans lechamp de la sculpture et revisite <strong>plus</strong> spécifiquementl’iconographie de la culture <strong>suisse</strong> vernaculaire.En produisant des succédanés d’objets et productions montagnardes(vin du Valais, symboles religieux, ours taillés dans dubois…), il interroge le processus de construction d’u<strong>ne</strong> culturedite nationale. Au-delà d’u<strong>ne</strong> lecture humoristique d’un pseudofolkloreauthentique, il énonce les conditions de production etd’usage de cette imagerie et exprime u<strong>ne</strong> aversion à l’égard des «valeurs petites-bourgeoises et bien-pensantes repliées sur ellesmêmes.»Valentin Carron présente des pièces spécifiquement réaliséespour l’exposition au <strong>Centre</strong> <strong>culturel</strong> <strong>suisse</strong> qui permet,pour la première fois, au public français d’apprécier son travailde façon large dans u<strong>ne</strong> institution.DAVID HOMINAL (1976)Pour cette exposition, il propose des peintures monochromes qu'il a soumisesà un procédé de fumage dans u<strong>ne</strong> boucherie artisanale, u<strong>ne</strong> façon de transgresserles codes classiques du médium.“Face à la prolifération confondante de peintures, dessins et collages de DavidHominal, complétés à l’occasion par des installations ou des sculptures en cartondont la simplicité artisanale rappelle l’esthétique du pauvre, on pourrait seretrouver en plein dans ce qui passe pour l’enjeu central de la pratique artistiquede ces quarante dernières années: la transgression des cloison<strong>ne</strong>mentstradition<strong>ne</strong>ls. Les catégories plastiques et thématiques s’estompent et se décalent.Tableau et sculpture, espace et objet artistique, verbal et visuel, chacu<strong>ne</strong>de ces choses trouve sa place dans u<strong>ne</strong> oeuvre que l’on pourrait définir fautede mieux comme u<strong>ne</strong> sorte de 'peinture élargie'. (...)”Philippe Pirotte, You’ll Never Walk Alo<strong>ne</strong> (sous la dir. de Philippe Pirotte, catalogued’exposition, publié par le Musée Cantonal des Beaux-Arts de Lausan<strong>ne</strong>,2007.)VALENTIN CARRONAnvil on Coffin, 2007sculpture : Styrofoam, fibreglass, resin, acrylic paint, 100 x60 x 60 cm , emballé papier bulle.Courtesy the artist and Galerie Eva Presenhuber, ZürichDAVID HOMINALSérie fumoir 5, suie et acrylique sur toile,50x 60cm, 2007pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


<strong>Centre</strong> Culturel SuisseEXPOSITIONSParisFABIAN MARTI (1979)Diplômé du Département photographie de la Hochschule fürGestaltung und Kunst Zürich (HGKZ), il a élargi sa pratique àd'autres médiums avec u<strong>ne</strong> prédilection pour les négatifs tranchésau cutter qui forment des sig<strong>ne</strong>s runiques conjuguant lagrande histoire de l'art, un artisanat brutal et un souci del'élégance.“(…) on décide d’être artiste. Pour moi il s’agit d’un acte intellectuel.Je n’aime pas cette idée de l’artiste comme un être naïf qui agit,crée presque inconsciemment ou malgré lui. Mais on a tous sapropre idée de l’artiste, l’histoire de l’art grouille de milliers desources d’inspiration, ses pères, à partir desquels tu préparesl’amalgame qui te colle vraiment à la peau. Et c’est vrai que j’aitoujours aimé les grands caractères, les fortes personnalités.”FABIAN MARTIKristallmethode II, inkjet print, 152.75 x 111cm, 2007BALTHAZAR LOVAYCofondateur de l'association Hard Hat (multiples & éditions), à Genève, il a faitpeindre par des aquarellistes des motifs dont les formes ludiques et légèresdésamorcent le contenu.Diplômé de l’Ecole d’art du Valais et co-fondateur de l’association Hard Hat,Multiples & Editions, Genève.“On peut rire de tout, mais avec n’importe qui. Les aquarelles fait main (mais pasles sien<strong>ne</strong>s) de Balthazar Lovay redéploient u<strong>ne</strong> iconographie en fin de course,tant sémantique que critique, grotesque.U<strong>ne</strong> façon de tester tant l’autonomie du champ de l’art, ses rites d’initiations, saloi du secret (« je sais que tu sais que je sais que tu sais » ), que l’épaisseur réelledes images – à l’heure où celles-ci, de par leur potentiel de circulation, semblentinterchangeables.” (Fabrice Stroun)BALTHAZAR LOVAYAigle, aquarelle, 2007pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


<strong>Centre</strong> Culturel SuisseEXPOSITIONSParisPROJECT ROOM“A CERTAIN”, JE NE SAIS QUOI (27.01 – 06.04)Selon le principe de la pluridisciplinarité réunissant cette fois-ci un photographe, des graphistes et un plasticien,la Project Room du CCS propose trois expositions monographiques successives mettant en scè<strong>ne</strong> de jeu<strong>ne</strong>sartistes <strong>suisse</strong>s. Il s’agit pour tous les trois de leur première exposition person<strong>ne</strong>lle dans u<strong>ne</strong> institution enFrance.LUKAS WASSMANN/27.01 - 17.02FLAG/21.02 - 09.03GUILLAUME PILET/13.03 - 06.04LUKAS WASSMANN/27.01 - 17.02De son premier métier de charpentier, Lukas Wassmann (*1980) a conservéu<strong>ne</strong> stricte rigueur dans la composition de ses photographies. Plusieurs expériencesen tant qu’assistant auprès de photographes renommés à Milan, Zurichet New York le mè<strong>ne</strong>nt à étudier la photographie à la FAS de Berlin, ainsi qu’àla HGKZ à Zurich. En 2007 il était en résidence à la Cité des Arts internationalede Paris. Tout en travaillant dans le milieu de la mode (lauréat 2006 duFestival International de Mode et de Photographie de Hyères, collaborationspour Bernhard Willhelm) et éditorial (Another magazi<strong>ne</strong>, 032C, Nuke, ID), ilpoursuit u<strong>ne</strong> carrière artistique réjouissante. Ses images allient, côté face, u<strong>ne</strong>fraîcheur décomplexée des sujets de ses portraits (Jeu<strong>ne</strong> fille et po<strong>ne</strong>y, chapeauxen allumettes, autoportraits nus cocasses,...) et côté pile, u<strong>ne</strong> humeursombre, <strong>plus</strong> introvertie, dans des scè<strong>ne</strong>s de pêche (sa seconde passion) et despaysages nordiques. www.lukaswassmann.comphoto : LUKAS WASSMANN, François Sagat (152 cm x 192 cm), impression jet d'encre sur papier glossy, 2007FLAG/21.02 - 09.03FLAG est u<strong>ne</strong> agence de design créée en 2002 par Bastien Aubry (*1974) etDimitri Broquard (*1969) à Zurich. Elle est essentiellement active dans ledomai<strong>ne</strong> artistique (catalogues, livres d’artiste, magazi<strong>ne</strong>s, affiches). FLAG produitsurtout des dessins et des illustrations pour des éditoriaux ou des projetsprivés. Leur style, rendu à coups de crayonnages, découpages et photomontagesse démarque <strong>ne</strong>ttement du graphisme historique <strong>suisse</strong> et clinique dansla tradition d’Helvetica. Entre art brut et smileys leur spontanéité a quelquechose de jubilatoire.Bastien Aubry et Dimitri Broquard enseig<strong>ne</strong>nt dans des écoles d’art <strong>suisse</strong>s etcomptent parmi leurs clients: Addition & Adelaide, Tokyo / Hauser & WirthZürich London / Helmhaus Zürich / Neue Kunst Halle St-Gall / Swiss Institute,New York / Yomama Recordings, Stadt Theater Bern. www.flag.ccphoto : FLAG Shopping, Busi<strong>ne</strong>ss, Fun and Fit<strong>ne</strong>ss, gravure sur bois, 50 x 70cm, 2003GUILLAUME PILET/13.03 - 06.04Jeu<strong>ne</strong> diplômé de l’ECAL, le Vaudois Guillaume Pilet (*1984) a été la révélationde l’année dans sa promotion et aux Swiss Art Awards de Bâle. C’est sa toutepremière exposition hors de Suisse.Peintre, céramiste, commissaire, créateur de la revue d’art contemporain leDaily Proots (www.myspace.com/dailyproots), dessinateur,… ses pratiquessont multiples, tout autant que ses sources: “Je <strong>ne</strong> cherche pas vraiment.J’observe beaucoup et je pose des questions. Si je dois faire l’effort de définirdes axes, ils seront très variés. L’histoire de l’art et mon enfance, l’esthétique demon quotidien, toutes les images qui se jettent sur <strong>nous</strong>, les fantasmes et lanature, les clichés et les idées reçues, les archétypes et les modèles,l’iconographie de l’utopie et de la transgression, les images provenant d’états deperception modifiée. Les dessins animés et l’art primitif. Toute image généréepar un dispositif dont le but est de générer cette même image. Les artistes anonymeset le soldat inconnu. L’abstraction géométrique et les natures mortes.“photo : GUILLAUME PILET, Hop !, céramique, 2007pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


CINÉMA<strong>Centre</strong> Culturel Suisse32 et 38, rue des Francs-Bourgeois75003 Paris“JE ME SOUVIENS DE LOCARNO”03 - 27.02 2008Pendant tout le mois de février, un cycle spécial consacré au festival du film de Locarno qui a fêté ses60 ans en 2007Ce cycla a été conçu par le critique et historien du cinéma JEAN-PIERRE TOUATI qui a enseigné l’histoiredu cinéma à Sce PO et à la New York Université (Paris).photo : vue la Piazza Grande, Locarno“Il existe autour d’Ascona, sur la colli<strong>ne</strong> du MonteVerita, au bord des rives <strong>suisse</strong>s du lac Majeur, u<strong>ne</strong>intense circulation de désirs et d’affects.Les avant-gardes artistiques et politiques des années 20du siècle dernier, s’efforçant de faire communauté,fuyant u<strong>ne</strong> civilisation industrielle et autoritaire ont« inventé » ce lieu où danse, musique et poésie sestimulent en un mélange fécond des arts 1 .Trente ans <strong>plus</strong> tard, en 1947, héritier de ce modèle,le festival du film de Locarno s’est voulu, luiaussi un lieu de recherche, d’expérimentations, et d’exploration des tendances novatrices du cinéma.Comme le dit son actuel directeur : « Locarno a toujours voulu défendre cette idée d’un festival libre,capable d’aller à contre courant, de <strong>ne</strong> pas respecter les modes et la bienséance.» 2 Nous voulons, pourson soixantième anniversaire, rendre hommage à ce festival et à quelques personnalités qui ont contribuéà son existence et à la pérennité de sa vocation. Qui ont, comme dit Deleuze, donné à la penséedes possibilités matérielles d’existence. D’emblée les noms de Freddy Buache, de Marco Müller, deDavid Streiff vien<strong>ne</strong>nt à l’esprit. Mais aussi ceux de Raimondo Rezzonico et Marco Solari. Celui enfin deFrédéric Maire qui prend la relève. Nous souhaitons, lors de ces 5 soirées de février <strong>nous</strong> souvenir deLocarno et présenter un choix de films « découverts » par le festival : Paulo ROCHA, Les Vertes Années(Os Verdes Anos), 1963 ; Marc RECHA, Le ciel monte (El Cielo Sube), 1991, Jean-Marie STRAUB et DanièleHUILLET, Antigo<strong>ne</strong>, 1992 et Jean-Luc GODARD, Notre Musique, 2003.Tous ces films découverts à Locarno, autant de moments heureux, présagent, espérons-le pour les 20années qui vien<strong>ne</strong>nt, autant de bonheur dans la découverte. Puisque telle est la vocation de Locarno.”Jean-Pierre Touati1. L’esprit de l’Utopie I et II, hommage au Monte Verita, programmation conçue par Jean-Pierre Touati (13 et 20.11.2005 au CCSP).2. Frédéric Maire, Retour à Locarno, in : Catalogue du 60ème Festival del film Locarno 1-11.08.07, p. 255Remerciements :Nadia Dresti, Festival de LocarnoMichel Ferla et Bernard Delaloye, Suisse TourismeFatima Ramos, Directrice, et Patricia Morrero de l’Institut Camoes (Paris)JEUDI 07.02SOIRÉE SPÉCIALEPROJECTION / 18HLe documentaire Locarno 60 de Cristina Trezzini et STEFANO KNUCHEL (2007, dvd, 114 min, VF) (avec lesoutien de la RTSI-Televisio<strong>ne</strong>r Svizzera Italiana)Table Ronde / 20HD’anciens directeurs du festival comme FREDDY BUACHE et DAVID STREIFF et son actuel président,MARCO SOLARI, <strong>nous</strong> racontent leurs souvenirs.Modéré par Jean-Pierre Touati.U<strong>ne</strong> sélection de films marquant l’histoire du festival sont programmés dans le cadre deLA SÉANCE DU DIMANCHE / 18Hpro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


<strong>Centre</strong> Culturel Suisse32 et 38, rue des Francs-Bourgeois75003 ParisDIMANCHE 03.02Paulo ROCHA, Les Vertes Années (Os Verdes Anos), 1963, 35 mm, n/b, 90 minJùlio, un jeu<strong>ne</strong> provincial timide, part travailler à Lisbon<strong>ne</strong> comme apprenti cordonnier. Il est logé chezson oncle, un homme cynique et dur qui se moque de sa crédulité. Malgré son idylle avec Ilda, "u<strong>ne</strong>jeu<strong>ne</strong> femme moder<strong>ne</strong>", Jùlio <strong>ne</strong> s'habitue pas à la grande ville. Il demande à Ilda de l'épouser. Mais elleest surprise et s'enfuit. Désespéré, Júlio va à sa rencontre dans son appartement et la tue avec son couteaude cordonnier. À son retour, Júlio s'arrête dans la nuit, ébloui par les phares des voitures."Verdes Anos sort en 1963 dans le lourd contexte socio-politique portugais rongé par l'inquiétude de lajeu<strong>ne</strong>sse la <strong>plus</strong>"évoluée". Parmi ces jeu<strong>ne</strong>s, il y avait Paulo Rocha qui arrivait de Paris après y avoiraccompli des études cinématographiques à l'IDHEC (...). Possédant des caractéristiques de la NouvelleVague, Verdes Anos s'éloig<strong>ne</strong> de ce genre aussi bien que du néo-réalisme malgré certai<strong>ne</strong>s scè<strong>ne</strong>s qui<strong>nous</strong> font penser au cinéma d'Antonioni (...). L'expression Ci<strong>ne</strong>ma Novo est restée collée à Verdes Anos,parce que ce film a été le premier d'u<strong>ne</strong> nouvelle génération qui débutait et parce qu'il marquait profondémentpar son contexte, enrichi par la modernité du procédé, par son contenu et sa mise-en-scè<strong>ne</strong>.Ainsi, Verdes Anos, première oeuvre de Paulo Rocha, ouvre, d'u<strong>ne</strong> part, d'autres chemins au cinémaportugais, et dévoile, d'autre part, le talent singulier de ce nouveau réalisateur, talent qui est définitivementassuré par ses oeuvres suivantes comme l'extraordinaire A Ilha dos Amores aussi bien que par(…) O Rio do Ouro." Manoel de Oliveira.DIMANCHE 10.02MARC RECHA, Le ciel monte (El Cielo Sube), 1991, BETA SP PAL, n/b, 67 minDurant l’été 2007, un jeu<strong>ne</strong> homme nommé Juan Dios passe sa convalescence dans un hôtel à la campag<strong>ne</strong>.Suivant les prescriptions de son médecin, il doit observer un repos absolu : « pas un mouvement,pas u<strong>ne</strong> pensée». Mais, d’emblée, il est envahi par u<strong>ne</strong> myriade de sensations physiques,sonores, visuelles ou olfactives, qui mettent son esprit en éveil. Après trois heures de ce voyage étrange,Juan de Dios décide de retour<strong>ne</strong>r à Barcelo<strong>ne</strong>. Adapté d’un récit d’Eugenio d’Ors. El cielo sube proposeu<strong>ne</strong> expérience synthétique et plastique, dans laquelle toute action est abolie. Coupé en chapitreset accompagné d’u<strong>ne</strong> voix off, ce film est porté par u<strong>ne</strong> caméra très mobile qui traduit les sensations etadopte le point de vue du personnage. Avec ce voyage à travers les péripéties de l’âme, Marc Recha réaliseun pur exercice intellectuel et n’hésite pas à employer l’ironie.Né en 1970 à Hospitalet (Barcelo<strong>ne</strong>), Marc Recha a reçu sa première caméra à 14 ans. Entre 1984 et1988 il réalise des courts-métrages en super 8 puis son premier court en 35 mm, El darrer instant,sélectionné à la Biennal’89 Jove<strong>ne</strong>s Creadores Europeos. En 1989 il part à Paris en tant qu’assistant deMarcel Hanoun avant de réaliser en 1991 son premier long-métrage expérimental, El cielo sube.Plusieurs fois primé en Espag<strong>ne</strong>, ce film le fait connaître hors des frontières. Depuis 1996, Marc Rechatour<strong>ne</strong> également des films publicitaires et documentaires pour la télévision. Il réalise son deuxièmelong-métrage en 1998, El arbol de las cerezas puis Pau y su hermano (2001), Las manos vacias (2003) etDies d’Agost sélectionné à Locarno en 2006 . Sa manière de travailler laisse entrevoir u<strong>ne</strong> nouvelleconception du cinéma : sans histoire forcément bouclée et très loin de l’académisme comme de la provocation../.pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


<strong>Centre</strong> Culturel Suisse32 et 38, rue des Francs-Bourgeois75003 ParisDIMANCHE 17.02JEAN-MARIE STRAUB et DANIÈLE HUILLET, ANTIGONE (1991, 35 mm, 100 min)A l'aide de Sophocle, Brecht et Holderlin, Daniele Huillet et Jean-Marie Straub s'attaquent au mythed'Antigo<strong>ne</strong>, la farouche soeur de Polynice, qui opposa les raisons du coeur a la raison d'Etat.La première partie de la vie profession<strong>ne</strong>lle de Jean-Marie Straub est marquée par u<strong>ne</strong> grande implicationau sein des ciné-clubs de sa ville natale, Metz. Puis il se rend à Paris. Après avoir achevé sesétudes universitaires, il rencontre sa future femme, Danièle Huillet, et l'épouse en 1954. Dès lors, tousdeux écrivent, réalisent, montent et produisent tous leurs films afin d'être totalement indépendants surle plan créatif. Dans Non réconciliés, Jean-Marie Straub et Danièle Huillet s'interrogent sur la survie dunazisme dans l'Allemag<strong>ne</strong> de l'après-guerre. Caractérisé par un style qui tend à remettre en cause certainsschémas narratifs et esthétiques, le couple se distingue en 1967 dans Chronique d'AnnaMagdalena Bach. De manière générale, ces deux complices aiment les plans séquences, la prise de sondirecte et les acteurs non profession<strong>ne</strong>ls. Artisans du cinéma, ils aiment adapter des textes littéraires,s'interrogeant ainsi sur des sujets aussi variés et passionnants que le capitalisme - De la nuée à larésistance - la Lutte des classes - Trop tôt trop tard - en passant par la mythologie - La Mort d'Empedocleou quand le verre de la terre brillera à nouveau pour vous, Antigo<strong>ne</strong>. En 2006, l'opus Ces rencontresavec eux entre en compétition officielle au Festival de Venise. Il y remporte un Lion Spécial pour'l'aspect novateur du langage cinématographique'. Les films de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet sontsouvent peu connus du grand public. Beaucoup de profession<strong>ne</strong>ls du 7e art les considèrent comme lescinéastes majeurs de la fin du XX e siècle.DIMANCHE 27.02JEAN-LUC GODARD, Notre Musique (2003, 35 mm, 80 min)En présence du comédien JEAN-CHRISTOPHE BOUVET,Monsieur Maillard dans le film.Trois parties, intitulées respectivement : Royaume 1 - Enfer,Royaume 2 - Purgatoire, Royaume 3 - Paradis. "L'enfer" est composéede diverses images de guerre, sans ordre chronologique ni historique.Les images restent muettes, accompagnées de 4 phrases etde 4 musiques."Le purgatoire" se déroule de nos jours dans la ville de Sarajevo àl'occasion des Rencontres Européen<strong>ne</strong>s du Livre. Il s'agit de conférencesou de simples conversations à propos de la nécessité de lapoésie, de l'image de soi et de l'autre, de la Palesti<strong>ne</strong> et d'Israël, etc., et qui sont le fait de person<strong>ne</strong>sréelles comme de personnages imaginaires. U<strong>ne</strong> visite au pont de Mostar en reconstruction symbolisel'échange entre culpabilité et pardon."Le paradis" montre u<strong>ne</strong> jeu<strong>ne</strong> femme qui, s'étant sacrifiée, trouve la paix sur u<strong>ne</strong> petite plage au bordde l'eau - laquelle est gardée par quelques Mari<strong>ne</strong>s des USA.Chef de file de la Nouvelle Vague, Jean-Luc Godard est certai<strong>ne</strong>ment l’un des cinéastes qui aura le <strong>plus</strong>subjugué, provoqué ou dérangé. Depuis A bout de souffle (1960), qui bouscula les conventions narrativeset formelles du cinéma tradition<strong>ne</strong>l, le réalisateur <strong>ne</strong> cessera <strong>plus</strong> de repousser les limites del’expression cinématographique qu cours d’u<strong>ne</strong> carrière qui s’étend sur <strong>plus</strong> de quarante ans. Entre succèspublics et critiques (Le mépris, 1963), commentaires politiques clairvoyants (tourné en 1967, Lachinoise préfigure Mai 68) et vrais scandales (Je vous salue Marie, 1985), il a exploré toutes les facettesd’un art qui le fasci<strong>ne</strong>. En 1995, le Festival de Locarno lui a remis un Léopard d’hon<strong>ne</strong>ur pour célébrersa carrière et a présenté l’ensemble des quatre premiers chapitres, inédits jusqu’alors de son imposanteHistoire(s) du Cinéma, un projet de grande envergure sur lequel il travaille depuis 1978.photo : image extraite du film Notre Musiquepro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


<strong>Centre</strong> Culturel Suisse32 et 38, rue des Francs-Bourgeois75003 ParisLA SÉANCE DU DIMANCHEDIMANCHE 02.03/18HBANDES À PART (2007, V.F., 78') de THIERRY TRIPODCe documentaire retrace le parcours atypique de cinq auteurs de bande dessinée qui ont participé àl'éclosion de la "Nouvelle École ge<strong>ne</strong>voise" : BALADI, IBN AL RABIN, FREDERIK PEETERS, TOM TIRABOSCOet PIERRE WAZEM.DIMANCHE 09.03/18HALBERTO GIACOMETTI (1961, V.F., 57') de ERNST SCHEIDEGGERCe documentaire sur Alberto Giacometti a été commandé en 1961 par Aimé Maeght à Ernst Scheidegger,photographe grand reporter, ami et compatriote de l'artiste.On suit Giacometti aussi bien dans son atelier parisien, que dans sa maison et son village natal deStampa en Suisse.DIMANCHE 16.03/18HJOSEPHSOHN SCULPTEUR (2007, all. S.T.F., 85') de MATTHIAS KÄLIN et LAURIN MERZNé en 1920, l'artiste s'installe à Zurich en 1938. Hans Josephsohn est considéré aujourd'hui comme l'undes <strong>plus</strong> grands sculpteurs helvétiques. Ce documentaire suit l'élaboration de ses sculptures, del'esquisse jusqu'au bronze final.DIMANCHE 23.03/18HSélection de films d'animation par FRÉDÉRIC et SAMUEL GUILLAUME à l'occasion de la sortie dans lessalles de leur long métrage Max & Co.U<strong>ne</strong> nuit blanche de Maja Gehrig, 9'Sainte Barbe de Claude Barras et Cédric Louis, 8'Steakhouse d'Elisa Frauenfelder, 7'Jeu de Georges Schwizgebel, 4'Père et Fille de Michael Dudok de Wit, 9'Jona/Tomberry de Rosto AD, 13'Rue des crocodiles des Quay Brothers, 21'Revolver de Jonas Odell, Stig Bergqvist et Lars Ohlson, 8'The Runt d'Andreas Hykade, 10'.Suivi de la projection du making of de Max & Co de Frédéric et Samuel Guillaume.DIMANCHE 30.03/18HDONATELLA BERNARDIFORTUNA BERLIN (2005, 22'30'') retrace les destins parallèles de deux jeu<strong>ne</strong>s femmes en développantu<strong>ne</strong> parabole de l'affirmation des aspirations individuelles envers et contre tout ordre social établi.PECCATO MISTICO (2007, 10'), son nouveau film, est un ballet en lévitation à trois se concluant par unsimulacre de baiser dont l'image s'inspire de Caravage.DIMANCHE 06.04/18HLE CRÉPUSCULE DES CELTES (2008, 53') de STÉPHANE GOËLPartant de la découverte de l'exception<strong>ne</strong>l sanctuaire celte sur la colli<strong>ne</strong> de Mormont (Vaud), le filmaborde les thèmes actuellement au cœur des controverses sur l'univers religieux des Celtes et sur leurspratiques rituelles.DONATELLA BERNARDI Fortuna Berlin DONATELLA BERNARDI Fortuna Berlin STÉPHANE GOËLLe crépuscule des Celtespro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


<strong>Centre</strong> Culturel Suisse32 et 38, rue des Francs-Bourgeois75003 ParisCONCERTSJEUDI 31 JANVIER/20HJAZZ-ROCKOM, BACK TO FRONTFondé en 1972, le groupe légendaire de jazz-rock helvétique constitué deURS LEIMGRUBER (saxopho<strong>ne</strong>, flûte, percussions), CHRISTY DORAN (guitaresacoustique et électrique), BOBBY BURRI (contrebasse), FREDY STUDER (batterie)a influencé le jazzrock européen. Séparés depuis 1982, ils se produisentà nouveau ensemble depuis 2006.JEUDI 14 FÉVRIER/20HHARDCORE/MUSIQUE IMPROVISÉESTEAMBOAT SWITZERLANDConstitué en 1995, le trio réunit DOMINIK BLUM (orgue Hammond), MARINOPLIAKAS (basse) et LUCAS NIGGLI (drums, percussions).Attachées à l'évolution de l'improvisation libre entre free jazz et rock expérimental,leurs créations se caractérisent à la fois par u<strong>ne</strong> compositio<strong>ne</strong>xpérimentale et un style bruitiste (noise art).JEUDI 21 FÉVRIER/20HPERFORMANCE/DANSE ET MUSIQUEBO WIGET & ANTONIA BRUNNER MASSARBEITMassarbeit (travail sur mesure) était gravé sur les cintres de l'atelier de coutureWiget & Fils. C'est aussi le titre de la première pièce chorégraphiée par le musicienBo Wiget, réalisée avec sa fille de sept ans. Cela traite de la mesure dans la musiqueet de l'affinité entre danse et travail.ANDREW MORRISH & HANSUELI TISCHHAUSER STILL HERELe performeur australien Andrew Morrish et le musicien zurichois HansueliTischhauser présentent Still here, u<strong>ne</strong> série de courtes improvisations musicaleset gestuelles.JEUDI 28 FÉVRIER/20HINSTALLATION SONORE ET CONCERTMINIMETAL KILL THEM ALLLes plasticiens et musiciens NIK EMCH (guitare) et LAU-RENT GOEI (batterie) conçoivent des sculptures sonorespunk metal. MARTIN AIN, membre du groupe de blackmetal Celtic Frost, participe à ce concert.photos : LAURENT GOEI (à gauche), NIK EMCH (à droite)pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


<strong>Centre</strong> Culturel Suisse32 et 38, rue des Francs-Bourgeois75003 ParisJEUDI 6 MARS/20HROCK DEATH METALTHE LIVING DEAD BOYS & FRÉDÉRIC POSTCréé en 2004 à l'occasion d'u<strong>ne</strong> performance au Palais de Tokyo, ce groupe réunit CARNICERO (guitare),LAGARDÈRE (chant) et ROMAINVILLE (basse). Inspirés par les actionnistes viennois et adeptes desréférences scéniques macabres, The Living Dead Boys offrent u<strong>ne</strong> musique qui regroupe trois stylesdifférents : metal, punk et <strong>ne</strong>w wave.FRÉDÉRIC POST fabrique lui-même ses disques à partir de vinyles. Il propose u<strong>ne</strong> sessiond'expérimentation musicale.THE YOUNG GODS & GUESTSÀ l'occasion de la sortie de leur album Unplugged, le célèbre groupe de rock industriel invite deuxjeu<strong>ne</strong>s musicien<strong>ne</strong>s <strong>suisse</strong>s.LUNDI 17 et MARDI 18 MARS/20HFOLKTHE YOUNG GODS & SOPHIE HUNGERJeu<strong>ne</strong> chanteuse zurichoise de 23 ans, Sophie Hunger (photo centrale) a créé la surprise en sortant unpremier album varié, affirmé, Sketches On The Sea, qui allie le folk et le jazz et fait écho à Cat Powercomme à Bob Dylan.MERCREDI 19 et JEUDI 20 MARS/20HCHANSONTHE YOUNG GODS & ERIKA STUCKYLa chanteuse <strong>suisse</strong> Erika Stucky (photo de droite) vit de contrastes, ayant grandi entre San Franciscoet un village valaisan. Qu'elle chante du blues, de la country ou du chant populaire, en américain ouen "schwyzerdütsch", c'est toujours avec la même authenticité.JEUDI 27 MARS/20HLECTURE ET MUSIQUE CONTEMPORAINEDANIEL DE ROULET et CHIARA BANCHINIKAMIKAZE MOZARTLes six lettres d'un kamikaze japonais à sa fiancée sont extraites du roman Kamikaze Mozart (éditionsBuchet Chastel) de l'écrivain Daniel de Roulet. Leur lecture est commentée musicalement par la violonisteChiara Banchini.MERCREDI 2, JEUDI 3, VENDREDI 4 AVRIL/20HLA PASSION SELON SAINT MATTHIEU de J.S. BACHCréée il y a deux ans au Schauspielhaus Zürich, dans u<strong>ne</strong> version de théâtre musical, cette Passion estrevisitée et interprétée par des musiciens venant tant de l'opéra classique que de la musique contemporai<strong>ne</strong>ou de l'électro et du jazz improvisé.Avec CHRISTOPH HOMBERGER (chant), JACQUES DEMIERRE (piano), MARTIN, SCHÜTZ (violoncelle) et PAULLOVENS (percussions, scie chantante).pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


<strong>Centre</strong> Culturel Suisse32 et 38, rue des Francs-Bourgeois75003 ParisLITTÉRATUREAVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE18H/bibliothèque/entrée libreQuatre auteurs étrangers vivant en Suisse vien<strong>ne</strong>nt lire des extraits de leurs ouvrages dans le cadreintimiste de la bibliothèque du CCSP.JEUDI 7 FÉVRIER/18HMIKHAIL CHICHKINE(Moscou/Zurich)Lecture et traduction par LAURE TROUBETZKOYRomancier moscovite, Mikhaïl Chichki<strong>ne</strong> vit actuellement à Zurich. Il lit des extraitsde son dernier roman Le Cheveu de Vénus (Fayard, 2007) et de son ouvrage La Suisserusse (Fayard, 2007), retraçant les parcours de nombreux russes en Suisse depuis leXIIIe siècle.JEUDI 14 FÉVRIER/18HMARIUS DANIEL POPESCU(Bucarest/Lausan<strong>ne</strong>)Roumain, il est installé à Lausan<strong>ne</strong> depuis 1990, où il est à la fois chauffeur de bus etécrivain. Il publie aujourd'hui La Symphonie du loup (Les éditions José Corti, 2007), première prosepolyphonique brassant des thèmes autobiographiquesenracinés dans sa culture d’origi<strong>ne</strong> en contrepoint de sa vie actuelle.JEUDI 6 MARS/18HZSUZSANNA GAHSE(Budapest/Mülheim - Thurgovie)Lecture par MYRTO PROCOPIOUNée à Budapest, elle fuit avec sa famille la répression du soulèvement de 1956.Installée en Thurgovie depuis 1999, Zsuzsanna Gahse est à la fois traductrice etromancière. Elle présente lors de cette lecture des extraits de son dernier ouvrage,Logbuch - Livre de bord (Les éditions d'en bas, 2007)JEUDI 13 MARS/18HBESSA MYFTIU(Tirana/Genève)Bessa Myftiu est née à Tirana. Professeur de littérature et journaliste en Albanie,elle vit et travaille actuellement à Genève.Elle lit des extraits de son dernier ouvrage, écrit directement en français, Confessionsdes lieux disparus (Éditions de l'Aube, 2007).pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture


<strong>Centre</strong> Culturel Suisse32 et 38, rue des Francs-Bourgeois75003 ParisINFORMATIONS PRATIQUESEXPOSITIONOuvert du mercredi au dimanche / 13H - 20H/noctur<strong>ne</strong> le jeudi jusqu’à 22H00Entrée par le 38, rue des Francs-Bourgeois, au fond du passage / entrée libreBIBLIOTHÈQUELa bibliothèque du <strong>Centre</strong> Culturel Suisse met à votre disposition, en libre consultation surplace, un fond de <strong>plus</strong> de 8000 livres et revues sur des domai<strong>ne</strong>s variés concernant la Suisse :la littérature (dans les quatre langues concernées, allemand, français, italien et romanche), lesarts visuels, l’architecture, la photographie, le cinéma, la musique, la danse, le théâtre, ainsique l’histoire, la géographie, les sciences humai<strong>ne</strong>s et la linguistique. La bibliothèque vous proposeégalement un fond de <strong>plus</strong> de 1000 CD audio de musiques <strong>suisse</strong>s en écoute libre (casqueà disposition).32, rue des Francs-Bourgeoislundi - vendredi/10H -12H30/14H -18Hsamedi/14H -18HVIDÉOTHÈQUE1700 vidéos (fictions, documentaires, danse, courts-métrages, art contemporain) sontconsultables à la demande et sur rdv pendant les horaires d'ouverture de la bibliothèque.SITE INTERNETLa nouvelle version du site du CCSP est en lig<strong>ne</strong>L’intégralité des tables-rondes et conférences est consultable et téléchargeable en lig<strong>ne</strong>.RENDEZ-VOUS DU JEUDI SOIRAVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?/18H/bibliothèque/entrée libreSOIRÉES/20H/réservation conseillée au 01 42 71 38 38/5 et 8 eurosSÉANCE DU DIMANCHE/18H/Tous les dimanches projection de films et courts métrages/ 3 eurosPROCHAINEMENTÉVÉNEMENT #02/0818.05 - 28.09.08Ouverture : 17.05/18H - 21HFermeture estivale : 04.08 - 03.09.08Exposition : JOHN ARMLEDERThéâtre : MARIELLE PINSARD, PHIL HAYES et KRAUT-PRODUKTION/MICHEL SCHRÖDERINSCRIVEZ-VOUS à la <strong>ne</strong>wsletter hebdomadaire sur www.ccsparis.comL'équipe du CCSPChargés de projet : Klaus Hersche et Nicolas TrembleyDirection a.i.-Administration : Katrin Saadé-MeyenbergerCommunication-presse : Elsa GuigoTechnique : Stépha<strong>ne</strong> Gherbi, Kevin DesertAccueil-Bibliothèque : Sarah GlaisenAssistante de programmation : Léa FluckAccueil-Exposition : Emmanuelle Brom, Amélie Gaulier,Claudia Hägeli, Jean-Philippe RoinsardStagiaires : Simon Hofmann, Constance Le MariéLe CCSP est membre du FICEP(Forum des Instituts Etrangers à Paris)Des visuels de l’intégralitédes œuvres présentéessont disponibles en format jpgCONTACT PRESSE/COMMUNICATIONElsa Guigoeguigo@ccsparis.comlig<strong>ne</strong> directe : +33 (1) 42 71 95 67fax : +33 (1) 42 71 51 24pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture

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