<strong>Centre</strong> Culturel SuisseEXPOSITIONSParisFABIAN MARTI (1979)Diplômé du Département photographie de la Hochschule fürGestaltung und Kunst Zürich (HGKZ), il a élargi sa pratique àd'autres médiums avec u<strong>ne</strong> prédilection pour les négatifs tranchésau cutter qui forment des sig<strong>ne</strong>s runiques conjuguant lagrande histoire de l'art, un artisanat brutal et un souci del'élégance.“(…) on décide d’être artiste. Pour moi il s’agit d’un acte intellectuel.Je n’aime pas cette idée de l’artiste comme un être naïf qui agit,crée presque inconsciemment ou malgré lui. Mais on a tous sapropre idée de l’artiste, l’histoire de l’art grouille de milliers desources d’inspiration, ses pères, à partir desquels tu préparesl’amalgame qui te colle vraiment à la peau. Et c’est vrai que j’aitoujours aimé les grands caractères, les fortes personnalités.”FABIAN MARTIKristallmethode II, inkjet print, 152.75 x 111cm, 2007BALTHAZAR LOVAYCofondateur de l'association Hard Hat (multiples & éditions), à Genève, il a faitpeindre par des aquarellistes des motifs dont les formes ludiques et légèresdésamorcent le contenu.Diplômé de l’Ecole d’art du Valais et co-fondateur de l’association Hard Hat,Multiples & Editions, Genève.“On peut rire de tout, mais avec n’importe qui. Les aquarelles fait main (mais pasles sien<strong>ne</strong>s) de Balthazar Lovay redéploient u<strong>ne</strong> iconographie en fin de course,tant sémantique que critique, grotesque.U<strong>ne</strong> façon de tester tant l’autonomie du champ de l’art, ses rites d’initiations, saloi du secret (« je sais que tu sais que je sais que tu sais » ), que l’épaisseur réelledes images – à l’heure où celles-ci, de par leur potentiel de circulation, semblentinterchangeables.” (Fabrice Stroun)BALTHAZAR LOVAYAigle, aquarelle, 2007pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture
<strong>Centre</strong> Culturel SuisseEXPOSITIONSParisPROJECT ROOM“A CERTAIN”, JE NE SAIS QUOI (27.01 – 06.04)Selon le principe de la pluridisciplinarité réunissant cette fois-ci un photographe, des graphistes et un plasticien,la Project Room du CCS propose trois expositions monographiques successives mettant en scè<strong>ne</strong> de jeu<strong>ne</strong>sartistes <strong>suisse</strong>s. Il s’agit pour tous les trois de leur première exposition person<strong>ne</strong>lle dans u<strong>ne</strong> institution enFrance.LUKAS WASSMANN/27.01 - 17.02FLAG/21.02 - 09.03GUILLAUME PILET/13.03 - 06.04LUKAS WASSMANN/27.01 - 17.02De son premier métier de charpentier, Lukas Wassmann (*1980) a conservéu<strong>ne</strong> stricte rigueur dans la composition de ses photographies. Plusieurs expériencesen tant qu’assistant auprès de photographes renommés à Milan, Zurichet New York le mè<strong>ne</strong>nt à étudier la photographie à la FAS de Berlin, ainsi qu’àla HGKZ à Zurich. En 2007 il était en résidence à la Cité des Arts internationalede Paris. Tout en travaillant dans le milieu de la mode (lauréat 2006 duFestival International de Mode et de Photographie de Hyères, collaborationspour Bernhard Willhelm) et éditorial (Another magazi<strong>ne</strong>, 032C, Nuke, ID), ilpoursuit u<strong>ne</strong> carrière artistique réjouissante. Ses images allient, côté face, u<strong>ne</strong>fraîcheur décomplexée des sujets de ses portraits (Jeu<strong>ne</strong> fille et po<strong>ne</strong>y, chapeauxen allumettes, autoportraits nus cocasses,...) et côté pile, u<strong>ne</strong> humeursombre, <strong>plus</strong> introvertie, dans des scè<strong>ne</strong>s de pêche (sa seconde passion) et despaysages nordiques. www.lukaswassmann.comphoto : LUKAS WASSMANN, François Sagat (152 cm x 192 cm), impression jet d'encre sur papier glossy, 2007FLAG/21.02 - 09.03FLAG est u<strong>ne</strong> agence de design créée en 2002 par Bastien Aubry (*1974) etDimitri Broquard (*1969) à Zurich. Elle est essentiellement active dans ledomai<strong>ne</strong> artistique (catalogues, livres d’artiste, magazi<strong>ne</strong>s, affiches). FLAG produitsurtout des dessins et des illustrations pour des éditoriaux ou des projetsprivés. Leur style, rendu à coups de crayonnages, découpages et photomontagesse démarque <strong>ne</strong>ttement du graphisme historique <strong>suisse</strong> et clinique dansla tradition d’Helvetica. Entre art brut et smileys leur spontanéité a quelquechose de jubilatoire.Bastien Aubry et Dimitri Broquard enseig<strong>ne</strong>nt dans des écoles d’art <strong>suisse</strong>s etcomptent parmi leurs clients: Addition & Adelaide, Tokyo / Hauser & WirthZürich London / Helmhaus Zürich / Neue Kunst Halle St-Gall / Swiss Institute,New York / Yomama Recordings, Stadt Theater Bern. www.flag.ccphoto : FLAG Shopping, Busi<strong>ne</strong>ss, Fun and Fit<strong>ne</strong>ss, gravure sur bois, 50 x 70cm, 2003GUILLAUME PILET/13.03 - 06.04Jeu<strong>ne</strong> diplômé de l’ECAL, le Vaudois Guillaume Pilet (*1984) a été la révélationde l’année dans sa promotion et aux Swiss Art Awards de Bâle. C’est sa toutepremière exposition hors de Suisse.Peintre, céramiste, commissaire, créateur de la revue d’art contemporain leDaily Proots (www.myspace.com/dailyproots), dessinateur,… ses pratiquessont multiples, tout autant que ses sources: “Je <strong>ne</strong> cherche pas vraiment.J’observe beaucoup et je pose des questions. Si je dois faire l’effort de définirdes axes, ils seront très variés. L’histoire de l’art et mon enfance, l’esthétique demon quotidien, toutes les images qui se jettent sur <strong>nous</strong>, les fantasmes et lanature, les clichés et les idées reçues, les archétypes et les modèles,l’iconographie de l’utopie et de la transgression, les images provenant d’états deperception modifiée. Les dessins animés et l’art primitif. Toute image généréepar un dispositif dont le but est de générer cette même image. Les artistes anonymeset le soldat inconnu. L’abstraction géométrique et les natures mortes.“photo : GUILLAUME PILET, Hop !, céramique, 2007pro helvetia - fondation <strong>suisse</strong> pour la culture