13.07.2015 Views

MAG - Boulogne - Billancourt

MAG - Boulogne - Billancourt

MAG - Boulogne - Billancourt

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

36CE QU’ILS SONT DEVENUSG3questions à…QUELS SONT VOS SOUVENIRS DU FESTIVAL1 ER REGARD ?Je crois pouvoir dire que le Festival nous a faitune grosse impression. Nous avions déjà eu l'occasionde participer à quelques évènementsdans la région parisienne, mais le Festival PremierRegard fut vraiment une expérience à part. Lecinéma, tapis rouge, réception... Le premiereffet impressionne forcément. Puis avec la qualitéde certains courts-métrages, on s'est vraiment ditque l'on avait dû faire quelque chose de pas simal pour être au milieu de tout ça. Et enfin le prix…enfin LES prix... Ça restera une superbe soirée !QUELS CONSEILS DONNERIEZ VOUS AUX JEUNESÉTUDIANTS QUI PARTICIPENT AU FESTIVAL OUD'AUDIOVISUEL EN GÉNÉRAL ?Avec le recul, aujourd'hui, je trouve assezincroyable qu'on ait réussi à faire ce film... Nousétions complètement débutants et la méthode aété quelque peu chaotique. Alors, donner unbon conseil ne sera certainement pas de fairecomme nous mais je pense que ce qui nous avraiment permis d'aller au bout, c'est d'être restépassionné du début à la fin et que l'on voulaitfinir ce film absolument.Il faut se jeter. Un premier regard n'est forcémentJérémie PASSERINpas parfait mais il a l'avantage d'une certainefraîcheur et on y donne beaucoup de soi-même.DEPUIS LE FESTIVAL 1 ER REGARD, ET LA FIN DEVOS ÉTUDES QUEL FUT VOTRE PARCOURS ?Pierre LOPES, François-Xavier NHIEU, Benoit HOUTINet moi-même nous sommes rencontrés au coursde notre scolarité à l'EESA, école d'images desynthèse à Orly. C'est à cette époque-là quenous avons réalisé le film “The Microwave”comme projet de fin d'étude. Nous avons travaillépendant près d'un an sur le film afin de validernotre diplôme.Nous avons pu ensuite décrocher notre premieremploi dans le secteur de l'animation et deseffets spéciaux grâce à ce film.Pierre, Fx et moi-même avons intégré la sociétéDef2Shoot pour travailler sur un projet de sérieanimée pour France 5 alors que Benoit a lui étéembauché par BUF Company sur le film “Arthuret les Minimoys” de Luc BESSON. Cela fait troisans maintenant que nous travaillons chacundans le secteur sur des publicités, des clips et deslongs métrages. Le film a continué d'avoir sa proprevie en festival en commençant par le FestivalPremier Regard puis dans le reste de la France etl’Europe.De Bayonne à l’UrugayMaiana BIDEGAINSon premier long-métrage“Secretos de Lucha,secrets de combats” aobtenu le prix du documentairedécerné parl’Union Latine lors durécent Festival de cinéma et culture d’Amérique Latinede Biarritz. Il ouvrira le festival des droits de l’hommede Saint-Jean-de-Luz, le 8 novembre. À 30 ans, laBayonnaise Maiana Bidegain témoigne de son talent deréalisatrice dans ce documentaire venu retracer le parcoursdes huit frères et sœurs Bidegain exilés enUruguay à l’époque de la dictature militaire, dans lesannées 1970 notamment. Tous ont résisté au serviceidéal d’équité sociale. Certains ont choisi la luttesociale. Certains ont choisi la lutte syndicale, d’autresla lutte armée aux côtés des Tupamaros, le mouvementde libération nationale. Plusieurs ont connu la torture, laprison, l’exil. Mais jamais entre eux, ils ne s’étaientretournés vers ce passé traumatisant… Maiana a libéréleur parole. Celle de son père d’abord, Jean-Paul, premierprêtre-ouvrier de l’Uruguay en 1965, dont elledécouvre le cheminement dans la militance jusqu’à sonexil forcé en 1975 avec sa famille. Le retour en terrebasque aussi. À Bayonne où Maiana naît et grandit.La jeune fille suit hypokhâgne, khâgne à Bordeaux puisle Celsa à Paris. Sa maîtrise de communication enpoche, elle s’engage dans un master de productionaudiovisuelle à Sydney. Elle y obtient un diplôme dansle montage, y développe sa passion pour la réalisation,multiplie les courts-métrages, remporte des prix dontcelui de la réalisation au Festival Premier Regard de<strong>Boulogne</strong> pour “Pascal”. Ces cinq dernières années, elles’adonne à la réalisation de ce long-métrage dédié à safamille. “La réalisation a été une chose, les convaincrede libérer leur parole a aussi compté dans cette approcheartistique”, insiste la jeune femme. Comme, du reste, aété long le combat pour sortir ce film. La rencontre avecJean-François HAUTIN, de la SMAC, a été salutaire.Aujourd’hui, Maiana est revenue en Pays Basque. Elleentend y travailler et mûrit deux autres scénarios tout enpoursuivant la promotion de son film.VALÉRIE JOSAExtrait de : L’ECLAIR PYRÉNÉES (31 octobre - 1 er octobre 2007)UEST STARSNOUS AVONS LEUR TALENTENTRE NOS MAINSCRÉÉ EN 1935, LE LABORATOIRE DES TECHNIQUES DE COMMUNICATION (LTC) EST UN DES LEADERSEUROPÉENS DU CINÉMA QUI FAIT PARTIE AUJOURD’HUI DU GROUPE QUINTA INDUSTRIES. SONMÉTIER EST VASTE : DÉVELOPPER LES NÉGATIFS DES FILMS EN TOURNAGE, FAIRE LES TRAVAUX DEPOST PRODUCTION, RÉALISER LES EFFETS SPÉCIAUX NUMÉRIQUES, L’ÉTALONNAGE NUMÉRIQUE ÀTRAVERS LE STUDIO DURAN DUBOI, LA LOCATION DE SALLES DE MONTAGE, D’AUDITORIUMS POURLES ENREGISTREMENTS ET MIXAGES DES FILMS SUR LES SITES DE BOULOGNE ET DE JOINVILLE,LA FABRICATION DE MASTERS VIDÉO POUR LES CHAÎNES DE TÉLÉVISION À TRAVERS LA FILIALESCANLAB ET TIRER LES COPIES DES FILMS POUR LES QUELQUES 5 500 SALLES DE CINÉMA ENFRANCE.Gérard DASSONVILLEDirecteur commercial LTCLTC EST PARTENAIRE DU FESTIVAL DEPUIS L’ÉDITION 2007,POUVEZ VOUS NOUS EXPLIQUER VOS MOTIVATIONS ?Nous avons connu le festival par le biais duRotary et bien qu’installée à Saint-Cloud notresociété est sensible à tout ce qui se passe à<strong>Boulogne</strong> au travers du Studio Duran Duboi,filiale du groupe, spécialisée dans les effetsspéciaux numériques* et qui est implantéedepuis très longtemps à <strong>Boulogne</strong>. Mais la raisonprofonde est la nature même du Festival.L’aide apportée aux jeunes, c'est-à-dire auxfuturs professionnels du cinéma nous sembletrès importante. Je crois d’ailleurs que c’est leseul Festival de ce type, la seule occasionpour des jeunes qui sont en formation enmilieu scolaire de voir leurs travaux regardés etjugés par des professionnels.QU’APPORTEZ VOUS AU FESTIVAL ?Nous sommes au cœur de notre métier. Toutcomme nous le faisons pour les longs-métrages,nous faisons la post production et tirons labande-annonce du Festival qui est diffuséedans les 200 salles Pathé, pendant les 15 joursqui précèdent le début du Festival.AIDEZ-VOUS LE COURT-MÉTRAGE PAR AILLEURS ?Quelle que soit la spécialité que l’on veutexercer dans le cinéma, le court-métrage estune étape indispensable pour passer au longmétrage.Nous aidons un certain nombre deprojets par an.* Cette société a réalisé les effets spéciaux du film“Asterix aux Jeux Olympiques” qui sortira le 30 janvier200837PremieRe g ard , Ma

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!