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ETH ZuRICH - ETH - Finanzen und Controlling

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FormationInnovation et coopération dans le domainedes étudesL’<strong>ETH</strong> Zurich élargit sans cesse son offred’études: de nouvelles filières en géophysique,technique nucléaire et systèmes neuronauxsont basées sur des coopérations avec d’autresuniversités, selon les recommandations dela réforme de Bologne. Parallèlement, lesnouvelles offres sont plus étroitement liéesà l’économie, ce qui peut générer un soutienprofessionnel pour les étudiant(e)s et desfonds pour les études.En 2008, le nouveau Joint Master in Applied Geophysicsa été remis pour la première fois à des diplômés de l’<strong>ETH</strong>Zurich. Cette filière a été lancée par l’<strong>ETH</strong> en 2006 avecdeux universités partenaires de l’IDEA League: l’Universitétechnique TU Delft (NL) et l’Université technique de Rhénanie-WestphalieRWTH Aachen (D). Il s’agit d’une filièrede master de deux ans au cours de laquelle les participantsétudient successivement dans trois établissements avantde décider où ils souhaitent réaliser leur projet final. «Lenouveau programme est unique dans la mesure où il comporteun curriculum commun et un règlement d’examenunifié», explique Hansrudolf Maurer, de l’Institut de Géophysique,qui assume la responsabilité de la filière avec leprofesseur Alan Green. Cela va dans le sens du processusde Bologne, soit de l’encouragement des échanges entreles universités d’Europe. Depuis 2006, 39 étudiants se sontinscrits; en automne 2008, les six premiers diplômés ontreçu leur master, dont trois à l’<strong>ETH</strong> Zurich.Cette filière d’études donnée en anglais montre bien l’espritd’innovation avec lequel l’<strong>ETH</strong> Zurich modernise la formationet comment elle coopère là où apparaissent desplus-values. Ainsi, le nouveau Joint Master réunit lesconnaissances de la TU Delft dans l’exploration pétrolièreet gazière, les talents en modélisation du substrat et engéothermie de la RWTH Aachen et l’expertise de l’<strong>ETH</strong> Zurichdans les domaines de l’ingénierie et de l’environnement.De plus, le nouveau master vise également à mieuximpliquer l’économie: les étudiants peuvent réaliser leurprojet final auprès de l’un des partenaires industriels duprogramme de master, par exemple Shell, Statoil ouSchlumberger.Décollage pour les ingénieurs nucléairesLa filière de master en génie nucléaire est une autre nouveautédu domaine des études que l’<strong>ETH</strong> Zurich offre depuisle printemps 2008, en collaboration avec l’EPF Lausanne.Au début, les douze participants étudiaient à Lausanne, oùils ont travaillé entre autres avec le réacteur de rechercheCROCUS. Ils étudieront ensuite à l’<strong>ETH</strong> Zurich, dès le semestredu printemps 2009. La filière est placée sous la directionde Horst-Michael Prasser, professeur en systèmes d’énergienucléaire à l’<strong>ETH</strong> Zurich.L’origine des diplômés illustre bien l’aspect internationalde l’offre d’études: quatre des étudiants viennent de Suisse,les autres arrivent des États-Unis, de Grèce, d’Espagne, duLiban, de Chine et de France. La filière est également bienancrée dans l’économie: elle repose sur un contrat liantl’<strong>ETH</strong> Zurich, l’Institut Paul Scherrer (PSI) et le groupe d’expertsSwissNuclear. Ce dernier se compose de représentantsdes entreprises suisses productrices d’électricité etQualifications accrues grâceà des études dans différentesuniversités.s’engage en faveur d’une exploitation sûre et rentable descentrales nucléaires suisses. Ses membres exploitent lescentrales nucléaires de Beznau, Gösgen, Leibstadt etMühleberg, lesquelles couvrent quelque 40% des besoinsen électricité de notre pays.La chaire Prasser est financée en grande partie directementpar l’industrie nucléaire et le reste est couvert indirectementpar l’accès aux capacités de recherche du PSI.Prasser porte un jugement extrêmement positif sur lesperspectives professionnelles des diplômés: «Il y a actuellementune très forte demande de personnel universitairedans la technique nucléaire, tant en Suisse qu’à l’étranger,par exemple en Allemagne et en France.» La tendance30 Rapport annuel de l’<strong>ETH</strong> Zurich 2008

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