AGRO-SPHÈRES EN ACTIONSANIMATION ET VALORISATIONDE LA FILIÈREPROSPECTIONET PROMOTIONDes projetsqui seconcrétisentLes nouvelles usines<strong>La</strong> Boulangeoise est une PME spécialisée dans lafabrication de pains et de viennoiseries bio. Installéeinitialement à Mortefontaine-en-Thelle, l’entreprisevient de s’installer à Noailles dans un nouveaufournil. D’une surface d’environ 600 m², ce projet vapermettre la création de 8 emplois en plus des 15existants. “En 2009, nous produisions 2000 petitspains par jour, aujourd’hui, nous sommes à 7000 pourune quinzaine de collèges et lycées en <strong>Picardie</strong> et enrégion parisienne”, explique Cédric Liège, gérant de laBoulangeoise. Situé sur une zone commerciale, le nouveaubâtiment est composé également d’une boutiquede vente de pains, viennoiseries et solutions-repas bio.DS France, filiale du danois DAT-Schaub et connue pour sa marqueSoussana, construit une nouvelle usine à Moreuil (80)pour remplacer celle de Boves devenue trop petite etmal adaptée aux productions visées. Elle produira desmélanges technologiques (pour saumure, merguez, saucissesfraîches, burgers) et aides culinaires (marinadessèches et liquides, fonds, fumets, sauces…). Le site de10000 m² sera opérationnel en 2013 et aura une capacitéde 7000 tonnes. Le montant de l’investissements’élève à 13 millions d’euros. DS France, dont l’anciensite compte 36 salariés, prévoit de créer 8 nouveauxpostes sur le site de Moreuil. L’usine sera équipée de3 lignes et d’une plateforme logistique de 5000 m²d’entrepôts pouvant contenir 5200 palettes de matièrespremières et produits finis. Le groupe possède également3 autres unités en France: Thiais (94), Bourg-Argental (42) et Chasseneuil-du-Poitou (86).Entreprise innovante des pôles, Olygose,créée en 2009, souhaite valoriser lesoligosaccharides dans l’alimentation àpartir de co-produits de raffinerie du pois protéagineux.Installée à Compiègne, Olygose vient d’investir plus de200000 € dans de nouveaux locaux pour poursuivre sondéveloppement. Cette jeune société continue d’explorerde nouveaux effets bénéfiques sur la santé de la prisede ces prébiotiques et travaille en collaboration avec leCVG et l’Institut Polytechnique <strong>La</strong>Salle Beauvais.Spécialisé dans l’alimentation infantile,Materna a investi 11 millions d’eurosdans une nouvelle unité dédiée auxpetits pots et assiettes appertisés pour les enfants de4 à 36 mois à Montigny-Lengrain dans l’Aisne. 180recettes différentes sont produites et commercialiséessous marques distributeurs. Cela représente 7000 à8000 tonnes par an. Pour atteindre ces objectifs, l’usinedevrait employer une centaine de salariés.Sodeleg, entreprise d’Athies-sous-<strong>La</strong>onspécialisée dans la production d’oignonsdéshydratés, a mis en serviceson nouveau bâtiment de 12000 m² surla zone du Griffon à <strong>La</strong>on en juin 2011.Ce site rassemble ses produits semi-finis et finis jusquelàstockés sur différentes unités.Cet imposant bâtiment dont l’investissement s’élèveà 4,5 millions d’euros permet aujourd’hui d’engrangerune année complète de production. Il permet égalementune plus grande autonomie ainsi qu’une gestion plusrationnelle à destination de ses grands clients del’agroalimentaire. Quatre personnes sont affectées aubon fonctionnement de ce nouveau site.4AGRO-SPHÈRES, L’ASSOCIATION DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DE PICARDIE
ACCOMPAGNEMENTDES ENTREPRISESLES ADHÉRENTSL'ASSOCIATION DES ENTREPRISES AGRO-ALIMENTAIRES DE PICARDIELes investissementsAvec le développement de sa célèbregourde de compote Pom’Pote, l’entrepriseMaterne est partie à la conquête de marchésétrangers et a lancé de nouveaux produits. Pour menerà bien ces projets, l’entreprise a investi 9 millionsd’euros dans l’outil industriel. Materne a égalementaugmenté ses effectifs en embauchant 25 personnes en2011, ce qui leur a permis de franchir la barre des 300salariés. Une politique de développement durable s’estaffirmée avec, notamment, la plantation de vergers àproximité de l’usine.Tereos occupe une position de leader enEurope sur le marché des alcools surfinsdestinés à l’industrie des spiritueux. En 2010les premiers hectolitres de cette nouvelleactivité sortaient de l’usine d’Origny-Sainte-Benoite.Aujourd’hui, tous les jours, ce sont quelque 240 tonnesde blé qui passent dans le moulin et qui se transformenten 750 hectolitres d’alcool surfin. Cet investissement dequelque 18 millions d’euros a généré 20 emplois.L’usine Bonduelle d’Estrées Mons,spécialisée dans la production delégumes surgelés et en boîtes de conserve, conditionne170000 tonnes de légumes par an et emploie 1100personnes. L’objet de l’investissement de 17 millionsd’euros a été l’extension des capacités de stockage etl’automatisation des opérations de picking et de réception/ expédition. Dix-huit mois auront été nécessairesavant la mise en service en mai 2011 de cette nouvellechambre froide de 145000 m 3 , de 38 m de hauteur etd’une capacité de 23000 palettes à -18°C. Elle estéquipée de 6 transtockeurs les plus rapides du monde(4m/s)! Cet investissement a permis de réduire le tempsde chargement des camions, de diviser la consommationd’électricité par 2,5 et d’économiser les trajets de1800 camions pour du stockage extérieur.Florépi créée en 1998 fabriquedes gammes de pâtisseries cuitessurgelées comme des pâtes à choux garnies etdécorées, des tartes et tartelettes ou encore desmini-gâteaux. Avec une hausse du chiffre d’affaires deprès de 15 % en 2011, Florépi continue de créer denouveaux emplois, élevant ses effectifs à 106 salariéset a investi 2,7 millions d’euros dans l’extension de1100 m² de sa plate-forme de stockage et d’expédition,une nouvelle salle des machines générant les flux enfroid négatif et positif nécessaires, ainsi que dans desnouveaux bâtiments administratifs.Fondée en 1885, Sainte Lucie a été lapremière entreprise à élaborer une gammed’aides à la pâtisserie autour de ses fabricationsà base de vanille: sucres, extraits etarômes. Depuis, la gamme a été complétée en sucréavec des nappages, coulis, caramels, décors… etétoffée avec des fruits secs et confits, ainsi qu’unegamme salée composée d’épices, herbes, mélanges…En 2011, l’entreprise a investi 400000 euros, d’une partdans ses locaux, pour créer une zone de picking, obtenirla norme IFS et augmenter ses capacités destockage. Et d’autre part, elle a investi dans du matérielpour le lancement d’une nouvelle gamme d’aides auxdesserts biologiques.American Desserts, entreprise situéeà Villers-Cotterêts, est spécialisée dansla production de gâteaux, type brownies, muffins oucookies. Après 4 ans d’exercice, l’entreprise à lacroissance exemplaire et composée de 25 salariés, aété reprise par Bruno Roy. Cela n’a pas interrompu lesinvestissements en capacités de production qui se sontélevés à 120000 euros en 2011. Aujourd’hui, l’entreprisecontinue à embaucher et la croissance sur les 6 derniersmois est à deux chiffres.Le groupe Saint Louis Sucre,filiale du groupe allemand Südzucker, a investi plus de130 millions d’euros au cours des trois dernières annéespour moderniser les sites de Roye. Côté Roye Sucrerie,l’investissement se monte à plus de 30 millions d’eurosavec la réalisation d’un nouvel atelier de cristallisationultramoderne qui permet de produire du sucre à lacadence de 1500 tonnes par jour. De l’autre côté de laroute, l’atelier de conditionnement, d’une capacité deproduction de 200000 tonnes par an, spécialisé dans laproduction et le conditionnement de sucre calibré etsucre glace, a été inauguré en 2009. À l’horizon 2013,une centaine de collaborateurs, dont la très grandemajorité viendra de l’établissement d’Eppeville, rejoindrace nouveau site de Roye Conditionnement.Filiale du groupe Soufflet, AIT Ingrédientsconçoit, produit et commercialise desingrédients et améliorants pour le secteur boulangerieviennoiserie-biscuiterieen France et dans plus de30 pays. Aujourd’hui, AIT produit 20000 tonnes etemploie 50 salariés sur son site de Saint-Maximin. Uninvestissement de 3 millions d’euros vient d’être réalisépour l’agrandissement et l’aménagement de son bâtimentet l’achat de nouveaux matériels. Ainsi, AIT a putripler ses capacités de stockage, revoir l’organisationde la production, développer de nouvelles gammes deproduits. Avec cette phase d’investissements et lacréation de 20 à 25 emplois d’ici 2015, l’objectif sur3 ans est de doubler le chiffre d’affaires actuel avec unvolume dépassant les 30000 tonnes par an.RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ DE LA FILIÈRE SUR www.agrospheres.eu5