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Veille médiatique agroalimentaire by SOPEXA

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INFORMATIONS MAJEURES 02<br />

Filières : Thèmes transversaux :<br />

VIANDE & LAIT 06 NUTRITION 28<br />

Informations générales 06<br />

Maladies animales 09 ENVIRONNEMENT & DEVELOPPEMENT DURABLE 34<br />

Bovins 11<br />

Caprins Ø NOUVELLES TECHNOLOGIES (OGM, clonage…) 35<br />

Ovins Ø<br />

Porcins 12 INGREDIENTS & ADDITIFS 38<br />

Volailles 13<br />

Secteur laitier 16 HYGIENE, CONTAMINANTS, RESIDUS & TRACABILITE 40<br />

CEREALES & OLEAGINEUX Ø POLITIQUES SANITAIRES & QUALITE 46<br />

FRUITS & LEGUMES 18 TENDANCES ALIMENTAIRES 51<br />

PRODUITS DE LA MER 21<br />

VIN, BIERE & SPIRITUEUX 23<br />

AUTRES BOISSONS 24<br />

EPICERIE FINE 25<br />

CONTAMINATIONS RADIOACTIVES / JAPON 53<br />

EPIDEMIE ECEH / EUROPE 57<br />

FILIERE BIO 27 Articles mentionnant la France :<br />

Pays concernés : Allemagne, Arabie Saoudite, ASEAN, Belgique, Brésil,<br />

Canada, Chine, Corée, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis, Grèce,<br />

Italie, Japon, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Russie, Suisse<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 1 sur 58


INFORMATIONS MAJEURES<br />

VIANDE & LAIT<br />

[ITALIE] Le beefsteak synthétique arrive, il est très cher et sans saveur mais il plait<br />

aux végétariens / Et la Hollande crée la viande à partir des cellules staminales<br />

Mark Post, scientifique hollandais de la Maastricht University, a annoncé avoir<br />

réussit à recréer en laboratoire de la viande artificielle de porc à travers la culture<br />

des cellules staminales. La première saucisse artificielle sera prête dans 6 mois et<br />

coutera plus de 220 000€, prix qui sera destiné à baisser lorsqu’elle entrera sur le<br />

marché. L’aspect de cette viande est encore peu appétissant et le seul qui a pu<br />

la gouter l’a définie caoutchouteuse et sans saveur. Pour les chercheurs, cette<br />

viande artificielle aura le but de réduire la faim dans le monde et la pollution, en<br />

plus elle est plus sure par rapport à la viande issue des animaux. L’initiative<br />

bénéficie de l’approbation des associations pour la protection des animaux qui<br />

croient en la viande artificielle pour protéger les animaux et augmenter le nombre<br />

de végétariens. Ce n’est pas le premier essai de ce type puisqu’en 2002 un poisson<br />

artificiel avait été créé à New York.<br />

(02/09/2011, Repubblica, La Stampa)<br />

[BELGIQUE] Bruxelles ambitionne d’identifier électroniquement les bovins<br />

L’enregistrement des bovins les rend plus facilement traçables, ce qui contribuera<br />

à améliorer la sécurité alimentaire et à obtenir un cheptel en meilleure santé. La<br />

Commission européenne, gestionnaire quotidien de l’Union européenne, a<br />

introduit librement la proposition. Certains pays membres enregistrent déjà<br />

électroniquement les bovins, s’est surtout le cas d’entreprises privées. Le système a<br />

déjà été introduit précédemment pour, entre autres, les chevaux, les ovins, les<br />

chèvres, les chiens et les chats.<br />

(Food & Meat, 09/11)<br />

[ARABIE SAOUDITE] Suite à une série de visite effectuée par une équipe de chercheur<br />

de l’organisme norvégien DNV, l’Organisation mondiale de la qualité a décerné 4<br />

certificats de qualité ‘‘ISO’’ aux fermes de volailles FAQIH, les plus grandes fermes<br />

du monde<br />

Le 1er certificat est celui de qualité (ISO 9001), le 2ème est relatif à la sécurité<br />

environnemental (ISO 14001), le 3ème porte sur la sécurité et la santé (ISO 18001),<br />

et le 4ème , et le plus important, est celui qui considère les fermes FAQIH saines et<br />

conformes aux normes de qualités et de sécurités alimentaires (KSO HACCP).<br />

De plus, les fermes FAQIH annoncent qu’elles ont commencé la construction de<br />

100 nouvelles fermes à travers le pays après l’approbation de leur plan<br />

quinquennal afin de faire passer la production de volailles de 380 000 volailles à un<br />

million par jour, et celle des œufs de 1 million à 3 millions par jour. Deux abattoirs<br />

supplémentaires et 2 autres nouvelles lignes de productions sont prévus à Riyad et<br />

Djedda. L’investissement dans ce nouveau plan de 5 ans est estimé à 3 Mds SAR.<br />

(Al Bilad, Al Madina, Okaz, Aleqtisadiah 2, Okaz, Al Riyadh, 19-9-2011)<br />

[BRESIL] Les Brésiliens consomment nettement moins de produits laitiers que ce que<br />

recommande le ministère de la Santé<br />

Une nouvelle étude de l’Institut Brésilien de Géographie et Statistiques (IBGE)<br />

montre que les Brésiliens consomment moins de produits laitiers que pensé. Selon<br />

l'Institut, les Brésiliens consomment en moyenne 128 litres par an, soit 72 litres de<br />

moins que l'apport recommandé par le Ministère de la Santé. Et pourtant, lait,<br />

fromages (type minas, prato et à tartiner), yaourts... L'alimentation brésilienne ne<br />

manque pas d'occasions pour consommer du lait.<br />

Le rapport de l'IBGE de 2008/2009 était trop simpliste. Une simple division : le<br />

nombre d'habitants par la quantité de lait que le Brésil possède. Et, effectivement,<br />

cela a donné un résultat approximatif. Dans la méthodologie utilisée aujourd'hui,<br />

les recherches sont axées sur la quantité de lait que consomme une famille, selon<br />

Jorge Rubez, président de Leite Brasil.<br />

Avec le nouveau calcul, la consommation annuelle par habitant est de 128 litres<br />

et non 150 litres comme annoncé. Ce chiffre comprend la consommation de lait<br />

en poudre, fromages, yaourts et autres produits laitiers. Les nouvelles données<br />

montrent un écart encore plus grand avec ce qui est recommandé dans le Guide<br />

Alimentaire pour la Population Brésilienne du Ministère de la Santé, qui affirme que<br />

l´idéal est une consommation de 200 litres par an. Malgré tout ceci, les produits<br />

laitiers semblent être une constante à la table des Brésiliens.<br />

Mais atteindre le niveau de consommation de 200 litres par an et par habitant<br />

n'est pas si simple. La production actuelle de 30 milliards de litres, déjà déficitaire,<br />

devrait doubler. En outre, l'industrie aurait besoin de repenser sa stratégie<br />

marketing.<br />

« Avant toute chose, je pense que nous devons réunir un spécialiste des produits<br />

laitiers et un autre des médias. Le rapprochement de ces deux personnalités, nous<br />

permettra alors de commencer une campagne <strong>médiatique</strong> massive » a déclaré<br />

Jorge Rubez.<br />

(Canal Rural, 02/09/2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 2 sur 58


[ETATS-UNIS] Le Center for Disease Control and Prevention et Michelle Obama<br />

préconisent le lait allégé<br />

Une étude sur la consommation de lait chez les enfants et adolescents révèle que<br />

ces derniers boivent majoritairement du lait demi écrémé (« reduced fat », 2% mat.<br />

grasses). Pourtant, le CDC (Centre pour le contrôle et la prévention des maladies<br />

aux Etats-Unis) leur préconise le lait allégé (« low fat » 1% mat. grasses) dans son<br />

plan de lutte contre l’obésité infantile.<br />

Cette recommandation est également donnée par Michelle Obama dans sa<br />

campagne de lutte contre l’obésité.<br />

(Medical daily Print, 16.09.2011)<br />

[JAPON] Le Comité Interprofessionnel du Gruyère de Comté (CIGC) participera<br />

à la « Fête aux Sakés de Pays »<br />

Lors de cet évènement grand public organisé le 22 octobre à l’hôtel Metropolitan<br />

Edmont de Tokyo, plus de 40 sakés de pays seront présentés aux consommateurs.<br />

Le CIGC veut profiter de l’évènement pour mettre en avant l’harmonie entre le<br />

Comté et le saké.<br />

(Shokuhin Tsushin, 13/09)<br />

FRUITS & LEGUMES<br />

[CANADA] Pommes, poires et choux-fleurs pourraient réduire les risques d'AVC<br />

Dans une étude publiée dans la revue Stroke: Journal of the American Heart<br />

Association, des scientifiques hollandais conseillent de manger régulièrement des<br />

pommes ou des poires, afin de réduire les risques d'attaque cérébrale. Ces<br />

chercheurs ont découvert un lien possible entre divers fruits et légumes colorés -- la<br />

couleur reflète la présence d'agents photochimiques bénéfiques-- et les risques<br />

d'attaque cérébrale. Au cours d'une étude effectuée auprès de 20 000 adultes<br />

pendant dix ans, les scientifiques ont trouvé que les consommateurs réguliers de<br />

fruits et légumes à chair blanche avaient 52% de risques d'AVC en moins que ceux<br />

qui n'en consommaient pas.<br />

(La Presse, 21.09.2011)<br />

[EMIRATS ARABES UNIS] Les fruits et légumes produits dans l’émirat d’Abu Dhabi en<br />

2010 répondent totalement (à 100%) aux normes et standards relatifs aux résidus<br />

des pesticides, selon une analyse effectuée dans les laboratoires de l’ADFCA à<br />

Abu Dhabi.<br />

De plus, 96% des fruits et légumes importés répondent aussi à ces normes.<br />

A noter que ce type d’analyse a été effectué pour la 4ème année consécutive.<br />

Les 3 premières années, les résultats étaient de 70 à 80% seulement.<br />

(Al Fajr, Al Wahda, 12-8-2011)<br />

VIN, BIERE & SPIRITUEUX<br />

[JAPON] Les vins issus de 100% de raisins cultivés au Japon gagnent en popularité<br />

Ce succès s’explique par une diversification de l’offre et une amélioration de la<br />

qualité. Les ventes de vins japonais du grand magasin Tokyu Shibuya ont fait un<br />

bond de 22% au 1er semestre. Sur la même période, le détaillant spécialisé « Cave<br />

de Re-Lax » (Minato-ku, Tokyo) a vu ses ventes progresser de 9%. « Il y a de plus en<br />

plus de vins japonais capables de rivaliser avec les vins importés », explique une<br />

cliente du magasin, grande amatrice de vins français .<br />

Il y a aujourd’hui quelque 150 domaines vinicoles au Japon. En 10 ans, le nombre<br />

de petits domaines a augmenté d’environ 30%. Cette année, au moins 6<br />

domaines devraient être créés.<br />

(Nikkei, 03/09)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 3 sur 58


EPICERIE FINE<br />

[COREE] Suite à la sauce tomate d’origine française contaminée par le botulium<br />

les autorités de la santé publique appellent à la vigilance<br />

Suite à des mesures de suspension de production et de rappel prises à l’encontre<br />

de la sauce tomate produite en France en raison de sa contamination par le<br />

botulium, les autorités de la santé publique a appelé à une vigilance quant à la<br />

consommation des produits en question. La Korea Food and Drug Administration<br />

(KFDA) a fait savoir que les produits de la société La Ruche située à Cavaillon dans<br />

le sud de la France, tels que Les Délices de Marie-Claire, Terre de Mistral et Les<br />

Secrets d'Anaïs ont été suspendus de production et ont été rappelés pour cause<br />

de contamination par le Clostridiumbotulium. Il faut donc impérativement éviter<br />

d’acheter les produits en question ou en consommer. La KFDA a précisé que les<br />

produits en question de la société La Ruche n’ont pas été importés en Corée ces<br />

trois dernières années et que tout achat sur place ou par internet doit être évité.<br />

(Yonhap News, Newsis, Kookmin Ilbo,15-09-2011)<br />

FILIERE BIO<br />

[CHINE] Fondation du Club des Aliments biologiques chinois pour la promotion des<br />

produits biologiques et la sécurité alimentaire<br />

Le 28 août 2011, des dizaines de journalistes de nombreux médias influents se sont<br />

réunis pour annoncer la création du Club des Aliments biologiques de Chine. Ils ont<br />

conjointement signé une déclaration visant à promouvoir les aliments de culture<br />

biologiques et à assurer la sécurité alimentaire en Chine. Le club est créé par le<br />

Centre d'exposition et de vente des aliments biologiques chinois à Beijing, sous la<br />

direction du Centre du développement des aliments biologiques de Chine et de<br />

celui de Beijing, le Centre du développement des aliments biologiques de la<br />

Mongolie intérieure et le Collège d'agriculture de Beijing.<br />

(Chinadaily.com.cn, 2011.08.29)<br />

NUTRITION<br />

[ETATS-UNIS] Le Vieux continent s’effrite. L’Europe est en crise. La Grèce est ruinée.<br />

Mais les Français sont en pleine forme !<br />

Malgré leur régime alimentaire quotidien – pain au chocolat au petit-déjeuner,<br />

soupe à l’oignon gratinée au déjeuner et foie gras pour le diner, le tout<br />

copieusement arrosé de vin… ils affichent une taille mannequin.<br />

Comment font-ils pour être beaucoup plus en forme que les Américains ?<br />

Même si les Français prennent globalement de l’embonpoint, ils sembleraient avoir<br />

trouvé la parade à la progression de l’obésité. Celle-ci décroît en effet chez les<br />

jeunes, en France, alors qu’aux Etats-Unis, les dernières projections parlent de 75%<br />

des adultes atteint de surpoids dès 2020.<br />

Les Américains dépensent déjà 150 millions de dollars par an pour soigner les<br />

maladies liées à l’obésité. Tout le monde connait la source du problème : la<br />

nourriture la moins chère et la plus facile d’accès est aussi la moins saine... On<br />

mange trop vite, des portions trop copieuses. Mais les mauvaises habitudes ne sont<br />

pas irréversibles : les Français ont bien réussi à interdire le tabac dans les lieux<br />

publics.<br />

Les Américains devraient tirer des leçons de ce qui se passe en France : les<br />

distributeurs de snacks ont été interdits dans les écoles, les enfants sont encouragés<br />

à faire d’avantage d’exercice et les repas scolaires sont plus équilibrés.<br />

Comme on l’entend parfois en Europe, « Dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui<br />

tu es »…<br />

(The New York Times, 15.09.2011)<br />

ENVIRONNEMENT & DEVELOPPEMENT DURABLE<br />

[PORTUGAL] La France souhaitent mettre en place une organisation mondiale<br />

de l’environnement d’ici 2012<br />

En effet cette année marque les 20 ans du sommet de Rio. Ce sera l’occasion de<br />

faire un point sur toutes les actions présentes et passées en matière<br />

d’environnement.<br />

(Público, 12-09-2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 4 sur 58


HYGIENE, CONTAMINANTS, RESIDUS & TRACABILITE<br />

[ITALIE] Le "made in Italy” est la troisième marque mondiale en terme de notoriété<br />

après Coca-Cola et Visa, et est fortement touchée par la piraterie alimentaire dont<br />

le chiffre d’affaires dépasse celui des vraies productions italiennes exportées<br />

A cela s’ajoutent les nombreux produits fabriqués en Italie mais avec des matières<br />

premières étrangères, comme l’a montré un contrôle récent des NAS qui a<br />

contesté à une marque italienne de propriété étrangère la production de<br />

mozzarelle avec une étiquette « de l’Italie » et dont le lait était originaire de<br />

Belgique, France et Luxembourg. (23/09/2011, L’Unità)<br />

POLITIQUES SANITAIRES & QUALITE<br />

[CHINE] La Chine investit 100 millions RMB pour améliorer le contrôle des risques<br />

alimentaires<br />

Le 6 septembre, le Comité National du Développement et de la Réforme a publié<br />

le plan d'investissement pour le Projet de contrôle des risques de sécurité<br />

alimentaire au sein du budget central pour 2011. La Chine investira 100 millions de<br />

RMB, fournissant des équipements d’inspection sanitaire aux 35 centres et<br />

laboratoires de contrôle et de prévention des maladies des provinces, dans le but<br />

d'améliorer leur capacité de détection des bactéries pathogènes, des additifs<br />

illégaux mais aussi des matériaux radioactifs dans les aliments.<br />

(Cyy123, 2011.09.09)<br />

[CHINE] Carrefour ouvre son laboratoire de tests alimentaires au public<br />

Le 18 septembre, Carrefour a annoncé l’ouverture à Shanghai d’un laboratoire de<br />

tests de sécurité alimentaire, où les consommateurs peuvent contrôler les produits<br />

et connaître par exemple la teneur en eau dans la volaille et la viande ; le taux de<br />

peroxyde d'hydrogène et du formaldéhyde dans les crabes d'eau douce. Les<br />

consommateurs peuvent s'inscrire à l'activité, qui aura lieu régulièrement, en se<br />

connectant sur le micro-blog officiel de Carrefour ou par l'intermédiaire de son<br />

service d'assistance téléphonique. Le Laboratoire d'essai rapide de sécurité<br />

alimentaire du Carrefour Shanghai a été localisé dans son magasin Wanli, le<br />

magasin phare de la région Est de la Chine, et contrôle des dizaines d'articles sur<br />

les résidus de pesticides, les additifs alimentaires et le niveau d'eau dans les<br />

légumes, les fruits, la viande fraîche... A l'heure actuelle, Carrefour fait 11 contrôles<br />

sur 28 échantillons par jour et le taux des produits conformes est supérieur à 99%.<br />

Les produits seront retirés des rayons s’ils ne correspondent pas aux normes.<br />

(Jfdaily.com, 2011.09.19)<br />

[COREE] La KFDA met en place un téléphone rouge sur les informations alimentaires<br />

en Asie<br />

Une conférence internationale se tiendra pour la première fois en Corée afin de<br />

mettre en place une hotline entre les pays asiatiques sur la sécurité alimentaire. La<br />

Korea Food and Drug Administration (KFDA) organise à l’hôtel Hilton du 27 au 29<br />

septembre la réunion régionale et le symposium INFOSAN pour discuter des<br />

mesures d’échanges d’informations sur la sécurité alimentaire. La KFDA devrait<br />

débattre des mesures de coopération suite à divers incidents portant sur la sécurité<br />

alimentaire. Elle entrera en discussion avec les représentants des autorités de la<br />

sécurité alimentaires des principaux pays d’Asie comme la Chine et le Japon avec<br />

qui la Corée a beaucoup d’échanges commerciaux.<br />

(Yonhap News, Maeil Business, Financial News, 26.09.2011)<br />

TENDANCES ALIMENTAIRES<br />

[ROYAUME-UNI] Les Britanniques veulent acheter des produits « made in Britain »<br />

Une étude publiée en juillet par la société Retail Active montre que « 91% des<br />

personnes interrogées déclarent vouloir acheter des produits fabriqués en Grande-<br />

Bretagne si possible ». Le pourcentage est le plus élevé pour les produits<br />

biologiques, les loisirs, les produits alimentaires et les confiseries. Le taux est moindre<br />

pour les appareils électroniques, l’automobile, les articles de maison.<br />

The Times nous apprend que le souci grandissant des consommateurs quant à<br />

l’origine des produits est lié aux récents risques de santé et aux inquiétudes sur les<br />

conditions de travail des salariés dans les pays en voie de développement.<br />

Marks & Spencer dit vouloir offrir des articles produits en Grande Bretagne pour<br />

réduire leur empreinte écologique. John Lewis déclare « vouloir aider les<br />

producteurs britanniques autant que possible ».<br />

Stephen Woodford de l’agence de communication DDB UK se demande si à<br />

l’approche des jeux olympiques, il ne serait pas judicieux de lancer une<br />

campagne « Buy Local ».<br />

(The Times 07.09.11)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 5 sur 58


VIANDE & LAIT - Informations générales<br />

ALLEMAGNE<br />

De nouvelles garanties pour le bien-être animal<br />

D’après une étude de l’institut SGS Fresenius, le bien-être animal est un critère<br />

prioritaire de qualité des produits pour le consommateur. Si leur fraîcheur arrive en<br />

tête du sondage avec 88% des voix, le bien être animal recueille cependant 69%<br />

des voix, devant l’origine régionale du produit (68%) par exemple.<br />

Pour répondre à cette tendance, différents projets de labels sont en cours.<br />

Au niveau allemand, un groupe constitué de chercheurs des universités de<br />

Göttingen et Cassel, de l’association allemande de protection des animaux, de<br />

l’institut Friedrich-Loeffler (institut fédéral pour la santé animale), de l’association<br />

Neuland mais également d’entreprises impliquées dans la branche<br />

<strong>agroalimentaire</strong>, a pris l’initiative de la création d’un label pour le bien-être animal.<br />

Ce label volontaire concernerait pour l’instant les élevages de poulets et de porcs<br />

et s’intéresserait aux conditions d’élevage, d’alimentation, de transport et<br />

d’abattage des animaux. Le Dr Lars Schrader de l’institut Friedrich Loeffler a<br />

présenté les propositions qui concernent la filière porcine, avec notamment des<br />

espaces de vie plus vastes, l’interdiction de castration et du coupage de la queue<br />

sans anesthésie, ou encore l’établissement de taux de mortalité, de maladies ou<br />

de blessures à respecter. Les conditions, introduites par le Dr Ute Knierim de<br />

l’université de Cassel, sont sensiblement les mêmes en ce qui concerne l’élevage<br />

de volailles. Un des objectifs supplémentaires serait de privilégier des races<br />

nécessitant un temps d’élevage plus long.<br />

Il semble néanmoins, d’après le rapport fédéral sur la protection des animaux de<br />

2011, qu’un nombre limité de mesures seront prises par le gouvernement, en<br />

particulier pour la castration des porcelets ou le coupage de la queue. Une<br />

directive européenne limitant par exemple les transports d’animaux doit<br />

cependant être transposée au droit allemand avant le 1er janvier 2013. La<br />

possibilité d’un label européen est également évoquée, mais ceci nécessiterait la<br />

mise en place de critères très objectifs et réellement fondés sur le bien-être animal.<br />

Les avis sont partagés quant à la politique de protection des animaux du<br />

gouvernement allemand. Pour Peter Bleser, du ministère fédéral de l’agriculture,<br />

comme pour Hans-Michael Goldmann (du parti FDP), le bilan est très positif avec<br />

notamment des règles améliorées et plus strictes qu’au niveau de l’Union<br />

Européenne.<br />

Pour Heinz Paula en revanche (parti SPD), il ne s’agit que d’une façade et l’on<br />

attend toujours les initiatives du gouvernement, qui en aurait bloqué toute<br />

tentative. Il critique également Ilse Aigner, ministre fédérale de l’Alimentation, de<br />

l’Agriculture et de la Protection des Consommateurs, pour avoir refusé d’intervenir<br />

sauf sous la contrainte, et de s’être réfugiée derrière les points de vue européens.<br />

(Allgemeine Fleischer Zeitung, Fleisch Magazin, Blick/ff-delikat)<br />

Critiques de l’élevage de masse des volailles : reportage « Le système Wiesenhof »<br />

sur la chaine ARD<br />

Voir la rubrique « Volailles » page 13.<br />

BELGIQUE<br />

Bruxelles ambitionne d’identifier électroniquement les bovins<br />

Voir la rubrique « Bovins » page 11.<br />

GRECE<br />

Le ministre au Développement Agricole et aux Aliments a annoncé la<br />

simplification de l’autorisation pour les installations d’élevage, dont pratiquement<br />

les 90% sont illégales (étables, bergeries etc.) et l’octroi d’une période de grâce<br />

de 1 à 5 ans aux éleveurs pour leur régularisation. Il a également parlé de la<br />

création d’un numéro national électronique des éleveurs et des installations<br />

d’élevage.<br />

(Eléftérotypia, 01.09.2011)<br />

« De la viande technique, propre à consommation, qui sera produite en laboratoire<br />

et ne nécessitera pas l’abattage d’un quelconque animal, sera prête dans les 6<br />

prochains mois<br />

La viande que préparent des scientifiques hollandais, sera constituée de milliers de<br />

cellules d’animaux qui, après multiplication créeront des morceaux de tissus<br />

musculaires, qui se développeront en morceaux de viande de laboratoire qui sera<br />

propre à consommation. Dans un premier temps, selon le (périodique) , les expériences ont avancé sur des cellules de porc et dans quelques<br />

mois, ils pensent que le premier sera prêt.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 6 sur 58


Mais, selon les chercheurs de l’université de Maastricht, le coût pour un hamburger<br />

technique s’élèvera à 230.000 euros.<br />

Dans un an la même chose devrait être faite avec la viande de veau et suivront<br />

des expériences avec d’autres sortes de viandes (cellules d’agneaux, de poulets<br />

etc.).<br />

Cette découverte devrait provoquer l’acceptation des unions de protection des<br />

animaux qui réagissent aux abattages massifs d’animaux pour consommation<br />

humaine.<br />

Mais, en plus, un dilemme sera créé à propos de savoir si la viande de laboratoire<br />

sera sûre pour la santé et l’environnement et quelles seront les conséquences de sa<br />

production à grande échelle. »<br />

(Eléftéros Typos, Typos tis Thessalonikis, 02.09.2011)<br />

ITALIE<br />

Le beefsteak synthétique arrive, il est très cher et sans saveur mais il plait aux<br />

végétariens / Et la Hollande crée la viande à partir des cellules staminales<br />

Mark Post, scientifique hollandais de la Maastricht University, a annoncé avoir<br />

réussit à recréer en laboratoire de la viande artificielle de porc à travers la culture<br />

des cellules staminales. La première saucisse artificielle sera prête dans 6 mois et<br />

coutera plus de 220 000€, prix qui sera destiné à baisser lorsqu’elle entrera sur le<br />

marché. L’aspect de cette viande est encore peu appétissant et le seul qui a pu<br />

la gouter l’a définie caoutchouteuse et sans saveur. Pour les chercheurs, cette<br />

viande artificielle aura le but de réduire la faim dans le monde et la pollution, en<br />

plus elle est plus sure par rapport à la viande issue des animaux. L’initiative<br />

bénéficie de l’approbation des associations pour la protection des animaux qui<br />

croient en la viande artificielle pour protéger les animaux et augmenter le nombre<br />

de végétariens. Ce n’est pas le premier essai de ce type puisqu’en 2002 un poisson<br />

artificiel avait été créé à New York.<br />

(02/09/2011, Repubblica, La Stampa)<br />

Trop de viande sur le feu, mais artificielle<br />

Selon le fameux physicien et génétiste Edoardo Boncinelli, la recherche sur la<br />

création de viande artificielle a une grande valeur scientifique et pourrait vaincre<br />

un jour la faim dans le monde. Il existe actuellement 2 études en Hollande, l’une<br />

du professeur Marlk Post qui prétend pouvoir produire un hamburger artificiel dans<br />

6 mois, et l’autre du professeur Henk Haagsman qui a isolé des cellules d’un porc<br />

vivant et les cultive dans un bouillon d’autres substances animales. Ces études sont<br />

financées aussi bien par des fonds publics que par des fonds privés. D’autres<br />

études sont en cours dans diverses nations.<br />

Les avis sur ce type d’expérimentation sont divergents ; selon la Coldiretti, ¾ des<br />

italiens s’en préoccupe, alors que Margherita Hack, la fameuse astrophysicienne<br />

et végétarienne le voit très positivement.<br />

Dans le futur, il n’y aura pas de ressources suffisantes dans le monde pour produire<br />

des aliments pour la population mondiale en croissance, et cette technologie<br />

éliminerait ce problème tout en réduisant le fort impact sur l’environnement que<br />

cause l’élevage.<br />

Les problèmes soulevés pour la viande artificielle sont : le cout élevé de<br />

production, les doutes sur la reconnaissance entre viande artificielle et animale, et<br />

la possibilité de la rendre appétible.<br />

In Italie, il y a eu un précurseur de la viande artificielle : Vittorio Raffaele Ursini, qui<br />

tenta de produire, dans les années 60, les protéines de la fermentation des<br />

hydrocarbures pour l’alimentation animale, sans toutefois obtenir l’autorisation à la<br />

vente de la part du Ministre de la Santé.<br />

(22/09/2011, La Gazzetta del Sud)<br />

JAPON<br />

La nouvelle règlementation en matière de salubrité des viandes destinées à être<br />

consommées crues sera applicable à partir du 1er octobre<br />

Les normes imposeront désormais la stérilisation de la viande à la chaleur afin<br />

d’éliminer tout risque de contamination par le « E. Coli », une bactérie intestinale<br />

provoquant des diarrhées sanglantes. Cette règlementation a été mise en place<br />

suite aux cas d’intoxication alimentaire survenus dans des restaurants de la chaîne<br />

« Yakiniku Sakaya Ebisu ».<br />

(Nikkei, Asahi, 01/09)<br />

PAYS-BAS<br />

Les flexitariens<br />

Voir la rubrique « Tendances alimentaires » page 51.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 7 sur 58


RUSSIE<br />

L’importation des produits de 12 entreprises françaises (9 boucheries et 3<br />

entreprises laitières) est temporairement interdite à partir du 10 octobre 2011<br />

Rosselkhoznadzor à envoyé au service vétérinaire français une demande<br />

d’enquête sur tous les cas de violations des normes vétérinaires et sanitaires, mises<br />

en lumière au cours de l’inspection de 19 entreprises françaises durant les mois de<br />

juin et juillet.<br />

(Regnum, Rossiyskaya gazeta, Vedomosti, 27.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 8 sur 58


MALADIES ANIMALES<br />

INFORMATIONS GENERALES<br />

BRESIL<br />

La coccidiose inhibe le développement des porcelets<br />

Voir la rubrique « Porcins » page 12.<br />

L’IMA a initié la vaccination contre la laryngo-traquéite infectieuse des volailles<br />

dans 28 fermes localisées dans le sud du Minas Gerais<br />

Voir la rubrique « Volailles » page 14.<br />

EMIRATS ARABES UNIS<br />

Dans le but de protéger le bétail de 4 maladies infectieuses, l’ADFCA lance 2<br />

campagnes d’immunisation. Ces maladies sont : la fièvre aphteuse, la variole des<br />

moutons et chèvres, la peste des petits ruminants et le Kafat.<br />

(Al Ittihad, Al Wahda, Al Fajr, Akhbar el-Arab, 18-9-2011)<br />

ITALIE<br />

Le charbon est en train de se diffuser dans le Sud de l’Italie<br />

Quelques cas de charbon, la maladie causée par le bacillus anthracis, ont été<br />

signalés dans une dizaine d’élevages bovins et équins entre la région Basilicata et<br />

Campania. La nouvelle a toutefois été répandue jusqu’en Hongrie et sur le<br />

Washington Post. Les autorités sanitaires ne sont pas préoccupées, la situation est<br />

sous contrôle et dans la norme.<br />

(28/09/2011, La Gazzetta del mezzogiorno)<br />

POLOGNE<br />

Proposition d’un nouvel arrêté du ministre de l’Agriculture concernant les frais des<br />

analyses effectuées par les vétérinaires, notamment celles visant à détecter la<br />

maladie de la vache folle<br />

Ces frais, actuellement les plus élevés en Europe (120 PLN = 30 euros) doivent<br />

baisser pour atteindre environ 30 PLN.<br />

(Dziennik Wschodni)<br />

FIEVRE APHTEUSE<br />

CHINE<br />

Cas de fièvre aphteuse décelés sur 233 bovins au Tibet<br />

Le 5 Septembre, le Ministère de l'Agriculture (MOA) a déclaré des cas de fièvre<br />

aphteuse du type O sur des bovins du sud ouest de la Région autonome du Tibet.<br />

Le virus a été détecté sur 233 bovins de la commune de Gyaca, préfecture de<br />

Shannan au Tibet le 31 août, dont six morts. Ce sont les résultats des tests qui ont<br />

révélé que les bovins étaient porteurs du virus de type O. Les autorités ont procédé<br />

à l’abattage des bovins infectés et des 1744 autres bêtes des élevages communs.<br />

L'épidémie a été efficacement contenue.<br />

(Sohu, 2011.09.05)<br />

RUSSIE<br />

Des cas de fièvre aphteuse ont été enregistrés à l’est du Kazakhstan, à la frontière<br />

avec l’Altaï<br />

Dans les régions sensibles de l’Altaï la vaccination des bovins et ovins est désormais<br />

obligatoire. La maladie représente un danger, non seulement pour les animaux,<br />

mais aussi pour les humains à faible immunité.<br />

(Sibnovosti, 12.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 9 sur 58


GRIPPE AVIAIRE<br />

ARABIE SAOUDITE<br />

Le ministère de l’agriculture Saoudien confirme qu’aucun cas de grippe aviaire n’a<br />

été détecté et que la situation est rassurante à l’heure actuelle.<br />

(Aleqtisadiah, 14-9-2011)<br />

ASEAN<br />

La Thaïlande impose des mesures pour lutter contre la grippe aviaire<br />

Le Département Thaïlandais de l’Elevage a confirmé qu’aucun cas de grippe<br />

aviaire n’as été reporté dans le pays, et a banni l’importation de volaille venant du<br />

Cambodge.<br />

Le ministère a récemment imposé des mesures strictes sur le transfert de volaille<br />

entre les frontières et venant des pays voisins après le signalement de cas de<br />

grippe aviaire en Birmanie, Chine, Vietnam, Indonésie et Cambodge.<br />

Preecha Somboonprasert, Directeur General du Département de l’Elevage, a mis<br />

en garde les fermiers en leur conseillant d’être vigilant, de mettre en place des<br />

programmes stricts de vaccination et de suivre fortement la biosécurité des fermes,<br />

le risque étant plutôt important en ce moment.<br />

(Agri-business.com, 06/09/11)<br />

PESTE PORCINE<br />

ITALIE<br />

Un nouveau foyer de peste porcine a été découvert en Sardaigne<br />

Cette fois les animaux font partie d’un élevage qui respecte toutes les normes et<br />

dont les animaux auraient donc du être protégés de la contagion par les animaux<br />

sauvages porteurs de la maladie. Les 3500 tètes de l’élevage seront abattues et le<br />

site sera bonifié. La zone de l’élevage avait été épargnée de la peste porcine les<br />

années passées grâce aux mesures drastiques qui avaient été adoptées. Les<br />

contrôles, comme le souligne le responsable de l’Asl, sont continus.<br />

(21/09/2011, L’Unione Sarda)<br />

RUSSIE<br />

Nombreux cas de peste porcine dans une ferme du district d’Abinskiy dans la<br />

région de Krasnodar<br />

A partir du début 2011, le virus de la peste porcine a été découvert dans quatre<br />

districts de la région. 6 000 porcs ont été abattus du fait de cette maladie.<br />

Un nouveau foyer de maladie à été récemment décelé à la frontière avec le<br />

district de Crimée. Toutes les mesures de prévention sont prises.<br />

(Rian, Novie Izvestia, Rossiyskaya Gazeta 09.09.2011)<br />

Les vétérinaires ont découvert de nombreux cas de peste porcine africaine dans<br />

plusieurs fermes de la région de Krasnodar, la maladie a provoqué la mort de 70<br />

animaux. Des mesures de quarantaine sont prises.<br />

(Rian, Regnum, Rossiyskaya gazeta, 19.09.2011)<br />

Un cinquième cas de peste porcine est découvert dans la région de Vladimir<br />

Le nouveau cas a été enregistré dans une ferme du village d’Istomino du district<br />

de Kameshkovskiy. D’après le propriétaire, les animaux ont été amenés de la ville<br />

de Rjev dans la région de Tver en février, sans aucun document<br />

d’accompagnement. Le service vétérinaire est en train de localiser précisément le<br />

foyer de la maladie.<br />

(Regnum, 21.09.2011)<br />

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BOVINS<br />

BELGIQUE<br />

Bruxelles ambitionne d’identifier électroniquement les bovins<br />

L’enregistrement des bovins les rend plus facilement traçables, ce qui contribuera<br />

à améliorer la sécurité alimentaire et à obtenir un cheptel en meilleure santé. La<br />

Commission européenne, gestionnaire quotidien de l’Union européenne, a<br />

introduit librement la proposition. Certains pays membres enregistrent déjà<br />

électroniquement les bovins, s’est surtout le cas d’entreprises privées. Le système a<br />

déjà été introduit précédemment pour, entre autres, les chevaux, les ovins, les<br />

chèvres, les chiens et les chats.<br />

(Food & Meat, 09/11)<br />

ETATS-UNIS<br />

L’interdiction de 6 nouvelles variétés d’E. Coli dans la viande de bœuf en vente sur<br />

le territoire américain va inévitablement faire augmenter son prix, avec les<br />

nouveaux tests de dépistage qui seront nécessaires<br />

Le Ministère de l’Agriculture américain estime le cout supplémentaire des contrôles<br />

à 9,7 millions de dollars par an. L’American Meat Institue (AMI), un groupement<br />

professionnel qui s’est prononcé en défaveur de la nouvelle règle, parle pour sa<br />

part de plusieurs dizaines de millions de dollars, qui seront supportés par les<br />

industriels et donc les consommateurs, ou les contribuables.<br />

Selon l’AMI, il n’y a jamais eu de crise sanitaire liée aux E. Coli non-O157 :H7 (les «<br />

non- O157 STEC »).<br />

Les tests sur les 6 « non-O157 STEC » commenceront en mars 2012.<br />

(Beef Central, Examiner.com,17.09.2011)<br />

GRECE<br />

Beefsteak surgelé dans lequel a été découvert le microorganisme pathogène<br />

salmonelle spp<br />

Il s’agit des produits de la marque commerciale <br />

100 gr en emballages plastique sous vide de 1.200gr (12 morceaux de 100gr) et<br />

date de production 13.06.2011 et date limite de consommation 09.02.2012, qui<br />

sont fabriqués par la société .<br />

(Eléftéros Typos, Eléftérotypia, Avriani, Adèsmèvtos Typos, 16.09.2011)<br />

JAPON<br />

Distributeurs et restaurateurs étoffent leur offre de bœuf importé<br />

Tokyu Store accorde davantage de linéaire au bœuf importé. Inageya a remis du<br />

bœuf américain en rayon. L’enseigne avait cessé de commercialiser ce bœuf en<br />

2003 après l’apparition de cas d’ESB dans ce pays. L’embargo sur le bœuf en<br />

provenance de plusieurs préfectures du Japon suite à l’affaire de la<br />

contamination radioactive a été levé, mais les consommateurs restent méfiants.<br />

Pour les rassurer, certains distributeurs ont mis en place leurs propres contrôles de<br />

radioactivité. C’est notamment le cas d’Aeon qui vérifie systématiquement le<br />

bœuf japonais vendu sous sa marque de distributeur.<br />

Selon la Japan Chain Stores Association, les ventes de bœuf japonais ont chuté de<br />

20 à 30% en juillet. Cette baisse a amené les enseignes à augmenter les quantités<br />

de bœuf importé afin de relancer les ventes de viande bovine. La hausse du yen<br />

favorise le développement des importations.<br />

Le bœuf importé gagne aussi du terrain sur le secteur de la restauration. En<br />

septembre, la chaîne de restaurants « M'GRANT FOOD SERVICE » va remplacer le<br />

filet de bœuf japonais par du filet de bœuf américain.<br />

(Nikkei, 02/09)<br />

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PORCINS<br />

BRESIL<br />

La coccidiose inhibe le développement des porcelets<br />

La coccidiose est une maladie qui attaque les porcelets très jeunes et est causée<br />

par l’infection entérique, au travers d’un protozoaire intracellulaire appelé Isóspora<br />

suis. Lorsqu’ils sont affectés, les animaux perdent une partie de la capacité<br />

d’absorption des cellules intestinales, ce qui retarde le développement. Par<br />

conséquent, ils mettent plus de temps à atteindre le poids d’abattage, entre 2 et<br />

10 jours supplémentaires, provoquant un préjudice pour le producteur.<br />

Selon Marco Mores, analyste en pathologies de la division Porcs et Volailles de<br />

l’Embrapa, une fois que l’animal présente les signaux cliniques, le traitement est<br />

difficile et ne fonctionne pas correctement. Ainsi, la prévention est privilégiée,<br />

moyennant principalement des mesures d’hygiène et de manipulation pour tenter<br />

d’empêcher l’infection. Pour prévenir la maladie, Mores dit qu’une possibilité est<br />

l’utilisation de produits anti-coccidiens qui sont prescrits aux animaux de forme<br />

préventive dans les fermes où le problème arrive fréquemment. Cependant, les<br />

mesures de manipulation sont aussi importantes.<br />

L’une d’elles, qui fonctionne très bien, est le système d’élevage en tranches<br />

d’âges, afin d’éviter la transmission d’infections d’animaux plus âgés aux plus<br />

jeunes. Ce système est appelé « tous dedans, tous dehors » puisque tous les<br />

animaux entrent et sortent en même temps, avec un âge très proche explique-t-il.<br />

Concernant le contrôle, au-delà du système d’élevage, les actions liées au<br />

nettoyage et à la désinfection des installations de la maternité sont les principales<br />

mesures pour la prévention de la transmission de cette infection. L’utilisation de<br />

désinfectants à base de phénols ou même de chaleur, comme le lance-flammes,<br />

sont particulièrement recommandés, oriente Mores.<br />

(Portal do agronegócio - Embrapa, 19/08/2011)<br />

CANADA<br />

[Evénement] « Party cochon » de la Fédération des producteurs de porcs du<br />

Québec<br />

Un « party cochon » a eu lieu hier soir à la Gare Windsor de Montréal. Pour<br />

reconquérir le marché intérieur, dont 30% est occupé par le porc américain, la<br />

Fédération des producteurs de porcs du Québec a servi un méchoui de porc<br />

concocté par les chefs Louis-François Marcotte et Jonathan Garnier.<br />

Rare moment de réjouissance dans un secteur où un producteur sur cinq a cessé<br />

ses activités depuis quatre ans. Le nouveau président de la Fédération des<br />

producteurs de porcs du Québec, David Boissonneault, 35 ans, a participé hier à<br />

ce rassemblement organisé pour valoriser le porc du Québec.<br />

(La Presse, 20.09.2011)<br />

GRECE<br />

« Il semble que l’élevage porcin en Europe soit à un tournant décisif alors que de<br />

nombreux éleveurs semblent être prêts à abandonner leurs entreprises<br />

Cela est dû aux besoins de modernisation de leurs installations pour s’adapter aux<br />

directives de l’UE pour le bien être des animaux et la protection de<br />

l’environnement qui entrera en vigueur en 2013. Le règlement de 2008 prévoit<br />

entre autre la limitation des émanations d’ammoniaque ce qui dans de nombreux<br />

cas signifie adaptation et investissements dans des systèmes de transformation de<br />

l’air. En plus le règlement de 2001 impose des conditions précises pour le logement<br />

des porcs. »<br />

(Agrenda, Typos Halkidikis, 17.09.2011)<br />

RUSSIE<br />

4 255 kilos de viande du porc congelée en provenance de l’étranger saisis dans la<br />

région de Krasnoïarsk pour violation totale des exigences vétérinaires et sanitaires.<br />

(Sibnovosti, 05.09.2011)<br />

2 tonnes de viande de porc destinées à un réseau de distribution de Moscou ont<br />

été saisi dans le port de Petropavlovsk-Kamtchatskiy pour absence totale de<br />

documents vétérinaires.<br />

(Regnum, 12.09.2011)<br />

Suspension de l’activité d’une petite ferme d’élevage de porcs de la région de<br />

Kirov pendant 10 jours suite à de graves violations du régime sanitaire : présence<br />

d’animaux vagabonds, absence de contrôle médical du personnel. Toutes ces<br />

infractions peuvent être la source d’épidémies et épizooties.<br />

(Regnum, 08.09.2011)<br />

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VOLAILLES<br />

ALLEMAGNE<br />

Critiques de l’élevage de masse des volailles : reportage « Le système Wiesenhof »<br />

sur la chaine ARD<br />

Un reportage intitulé « Le système Wiesenhof : comment un groupe de production<br />

de volailles exploite les hommes, les animaux et l’environnement », diffusé dans la<br />

soirée du mercredi 31 août sur la chaine ARD, déclenche une polémique. La<br />

société Wiesenhof, qui emploie 2 800 personnes et compte de nombreuses filiales<br />

spécialisées dans l’élevage ou l’abattage des volailles, avait tenté d’empêcher la<br />

diffusion de ce reportage en demandant notamment une session spéciale du<br />

conseil de la diffusion audiovisuelle. Cette demande a été rejetée par l’entreprise<br />

responsable du reportage (SWR), dans la mesure où celui-ci estimait avoir réalisé<br />

un reportage objectif, fait par des journalistes compétents.<br />

Ce reportage, basé sur des images de l’association Peta militant pour le droit des<br />

animaux, montre en effet des employés d’une entreprise affiliée à la société de<br />

production de volailles Wiesenhof trainer et lancer les animaux sans ménagement<br />

lors du chargement pour l’abattage. Pour Peter Wesjohann, président du groupe<br />

PHW auquel appartient la société Wiesenhof, les images déforment la réalité et ne<br />

représentent absolument pas une généralité, comme le prouveraient d’ailleurs les<br />

résultats positifs des contrôles inopinés réalisés par le service vétérinaire au mois<br />

d’août dans différentes entreprises affiliées. La société a néanmoins tiré les<br />

conclusions de la projection des images et s’est assurée du licenciement des<br />

salariés impliqués, qualifiant ce comportement d’ « inacceptable ». Pour Peta en<br />

revanche, ces dérives sont dues au système de production de masse actuel et cet<br />

exemple ne constitue pas une exception. D’après Edmund Haferbeck, agronome<br />

et conseiller de l’association Peta, « tout doit aller vite », au détriment de la santé<br />

des animaux.<br />

La société Wiesenhof avait déjà été impliquée dans une polémique similaire en<br />

2009, et avait alors promis un renforcement des contrôles. Dans l’affaire de 2009<br />

comme dans celle de ce mois-ci, Peta a porté plainte contre le groupe PHW pour<br />

atteintes au droit de la protection des animaux dans le transport et l’abattage.<br />

Les réactions des entreprises de distribution sont variées : d’après Uli Budnik, gérant<br />

d’un magasin REWE à Dortmund, les clients ne montrent aucune réaction. En<br />

Bavière, Monika Kaltschmid, gérante d’un magasin Edeka, rapporte au contraire<br />

que les clients s’étonnent du fait que les produits Wiesenhof soient toujours<br />

commercialisés.<br />

Les distributeurs Coop et Denner en Suisse ont pour leur part interrompu leur<br />

approvisionnement par Wiesenhof jusqu’à une clarification de la situation.<br />

Depuis l’incident, une nouvelle gamme de poulets intitulée « volaille de fermes<br />

privées » a été développée par Wiesenhof en collaboration avec des scientifiques<br />

et l’association de protection des animaux allemande. Elle est caractérisée par<br />

une durée d’élevage plus longue, des espaces de vie plus vastes ou encore la<br />

possibilité pour les animaux de sortir en plein air. Une telle initiative de la société<br />

avait déjà vu le jour en 2004, couronnée par un prix de la région de Bavière, et<br />

n’avait pourtant pas eu de succès commercial. Dans le contexte actuel de<br />

discussions sur l’élevage de masse, l’initiative pourrait cette fois connaître un<br />

meilleur futur. Les premiers poulets « volaille de fermes privées » devraient être<br />

disponibles en octobre.<br />

(10 articles – presse professionnelle : Lebensmittel Zeitung, Lebensmittelpraxis, Foodmonitor,<br />

Fleischwirtschaft ; presse grand public : Focus, die Welt, der Spiegel)<br />

ARABIE SAOUDITE<br />

Suite à une série de visite effectuée par une équipe de chercheur de l’organisme<br />

norvégien DNV, l’Organisation mondiale de la qualité a décerné 4 certificats de<br />

qualité ‘‘ISO’’ aux fermes de volailles FAQIH, les plus grandes fermes du monde<br />

Le 1er certificat est celui de qualité (ISO 9001), le 2ème est relatif à la sécurité<br />

environnemental (ISO 14001), le 3ème porte sur la sécurité et la santé (ISO 18001),<br />

et le 4ème , et le plus important, est celui qui considère les fermes FAQIH saines et<br />

conformes aux normes de qualités et de sécurités alimentaires (KSO HACCP).<br />

De plus, les fermes FAQIH annoncent qu’elles ont commencé la construction de<br />

100 nouvelles fermes à travers le pays après l’approbation de leur plan<br />

quinquennal afin de faire passer la production de volailles de 380 000 volailles à un<br />

million par jour, et celle des œufs de 1 million à 3 millions par jour. Deux abattoirs<br />

supplémentaires et 2 autres nouvelles lignes de productions sont prévus à Riyad et<br />

Djedda. L’investissement dans ce nouveau plan de 5 ans est estimé à 3 Mds SAR.<br />

(Al Bilad, Al Madina, Okaz, Aleqtisadiah 2, Okaz, Al Riyadh, 19-9-2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 13 sur 58


ASEAN<br />

Les Philippines voient la Chine et le Vietnam comme des marchés d’exportation<br />

pour le poulet après qu’une nouvelle vague de grippe aviaire affectant l’industrie<br />

de la volaille de ces deux pays ait été rapportée<br />

« Nous pouvons viser la Chine et le Vietnam comme des marchés possibles pour<br />

l’exportation de poulet sachant qu’ils ne peuvent plus compter sur leurs propres<br />

productions » a dit le Secrétaire Assistant de l’Agriculture Salvador Salacup.<br />

Il a fait remarquer que les Philippines sont maintenant 93% suffisantes dans la<br />

production de volaille. « Les Philippines sont le seul pays d’Asie d’où les nations<br />

voisines peuvent importer de la volaille pour subvenir à leurs besoins en toute<br />

sécurité » a-t-il ajouté.<br />

(Agri-business.com, 05/09/11)<br />

BRESIL<br />

L’Institut d’Elevage Du Minas Gerais (IMA) a initié la vaccination contre la laryngotraquéite<br />

infectieuse des volailles dans 28 fermes localisées dans le sud du Minas<br />

Gerais<br />

L’objectif est d’immuniser les volailles qui ont entre quatre et huit semaines et ainsi<br />

contrôler la maladie respiratoire pour qu’il n’y ait pas de préjudices financiers dans<br />

les fermes de la région. Lors de la première semaine de vaccination (du 27/08 au<br />

03/09), 430.274 volailles ont été vaccinées et d’ici le 9 septembre 110.000 volailles<br />

supplémentaires le seront. La prévision est que 7 millions de poules pondeuses<br />

soient vaccinées d’ici 2013.<br />

Les inspecteurs de l’IMA accompagnent la vaccination qui est faite par les<br />

employés des fermes. Les soins, tels que la température du vaccin et la forme de<br />

vaccination, sont vérifiés afin qu’il y ait une réponse positive au traitement. La dose<br />

de vaccin doit être appliquée seulement une fois et il n’est pas nécessaire que<br />

l’ensemble des oiseaux soit immunisé.<br />

Le Minas sera le premier Etat du pays à utiliser ce vaccin de dernière génération,<br />

importé des Etats-Unis. C’est la première fois que le Ministère de l’Agriculture, de<br />

l’Elevage et de l’Alimentation (MAPA) autorise l’importation de ce type de vaccin<br />

pour l’immunisation de volailles au Brésil.<br />

La laryngo-traquéite n’est pas une zoonose, elle ne pose donc pas de problème à<br />

la santé humaine, dans le cas de consommation d’œufs ou de viande de ces<br />

animaux.<br />

Cependant, elle cause des préjudices financiers dans les fermes, générant une<br />

augmentation de la mortalité des volailles et une diminution de la ponte, ce qui<br />

élève de manière conséquente le coût de production de ces établissements.<br />

Le directeur général de l’IMA, Altino Rodrigues Neto, explique que pour éviter des<br />

possibles chutes de productivité des fermes du Minas, le contrôle constant de la<br />

maladie et l’immunisation par le biais des vaccins est nécessaire. « La vaccination<br />

vise à contribuer à ce que l’Etat continue à jouer un rôle important dans la<br />

production et l’exportation d’œufs », informe-t-il. Le Minas Gerais est le principal<br />

Etat exportateur et le second producteur d’œufs au Brésil.<br />

(Portal do agronegócio, 08/09/2011)<br />

ETATS-UNIS<br />

Un nouveau rappel de viande de dinde hachée touche Cargill ; il s’agit du<br />

deuxième rappel en à peine un mois<br />

Cette fois ci, ce sont 84 tonnes de viandes qui ont été rappelées – assez peu<br />

comparé aux plus de 16 000 tonnes retirées au début du mois d’août.<br />

Il s’agit à nouveau d’une infection à la salmonelle, de la même variété que celle<br />

qui avait été détectée en août. L’usine de l’Arkansas a à nouveau été aussitôt<br />

fermée.<br />

« Bien qu’il n’y ait pour l’heure aucune pathologie associée à la bactérie, nous<br />

avons décidé d’être prudents et de réagir immédiatement au test positif du<br />

ministère de l’Agriculture » a indiqué le président du département Dinde de Cargill.<br />

Le précédent rappel de 16 000 tonnes de viande avait été suivi d’un nettoyage<br />

complet de l’usine, et de la mise en place d’un programme de sécurité<br />

alimentaire « le plus offensif et le plus à la pointe qui soit dans l’industrie de la<br />

volaille » avait déclaré à l’époque le porte-parole du groupe.<br />

Ce développement illustre le challenge qui se pose à toute l’industrie de la<br />

transformation alimentaire en termes de sécurité.<br />

Une alternative à l’omniprésence de salmonelle est l’irradiation, qui, sans abimer la<br />

viande, la débarrasse à coup sûr de la bactérie.<br />

Mais il y a fort à parier que les consommateurs bouderaient un produit sur lequel la<br />

mention « viande irradiée » serait obligatoire…<br />

(Food Safety News, 12.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 14 sur 58


GRECE<br />

« Même si depuis le début du mois de janvier la production d’œufs par le système<br />

des couveuses est une illégalité dans l’Union Européenne, Athènes n’a<br />

pas encore envoyé à la Commission des données pour notre pays dans cette<br />

affaire. Le CIWF (Compassion in World Farming) appelle les consommateurs à<br />

acheter des œufs produits par un système sans couveuses artificielles comme les<br />

œufs d’élevage en liberté, de paille ou biologiques. »<br />

(Eleftérotypia, 17.09.2011)<br />

ITALIE<br />

La Californie est le premier Etat américain à interdire la production et la vente du<br />

foie gras, qui est accusé depuis longtemps par les associations animalistes pour ses<br />

méthodes de production.<br />

(23/09/2011, L’Unità)<br />

PORTUGAL<br />

Le tribunal administratif de la région nord a condamné l’Etat portugais à payer une<br />

indemnisation de 348 milles euros à un centre d’abattage de volaille d’Estarreja<br />

fortement affecté par la crise des « nitrofuranos ».<br />

(DN Madeira, 16-09-2011)<br />

RUSSIE<br />

Salmonelle et bacillaire intestinale dans 265 000 œufs en provenance de la région<br />

de Belgorod<br />

Un entrepreneur de la ville de Stariy Oskol est accusé d’avoir stocké et vendu des<br />

produits qui représentaient un danger pour la vie et la santé des consommateurs.<br />

Le produit était destiné à la distribution dans les magasins et marchés de plusieurs<br />

villes, et devait être livré dans les établissements de distribution d’aliments pour<br />

enfants. Le fournisseur est mis en accusation.<br />

(Regnum, 13.09.2011)<br />

SUISSE<br />

Des études hollandaises montrent une cohérence entre la consommation de<br />

volaille et la résistance contre les bactéries ESBL<br />

La consommation de volaille selon cette étude favorise aux antibiotiques. La<br />

recommandation pour les consommateurs est la suivante : toujours bien griller le<br />

poulet et maintenir une bonne hygiène des mains et du frigo.<br />

(Food & Near Food, 02-09-2011)<br />

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SECTEUR LAITIER<br />

BRESIL<br />

Les Brésiliens consomment nettement moins de produits laitiers que ce que<br />

recommande le ministère de la Santé<br />

Une nouvelle étude de l’Institut Brésilien de Géographie et Statistiques (IBGE)<br />

montre que les Brésiliens consomment moins de produits laitiers que pensé. Selon<br />

l'Institut, les Brésiliens consomment en moyenne 128 litres par an, soit 72 litres de<br />

moins que l'apport recommandé par le Ministère de la Santé. Et pourtant, lait,<br />

fromages (type minas, prato et à tartiner), yaourts... L'alimentation brésilienne ne<br />

manque pas d'occasions pour consommer du lait.<br />

Le rapport de l'IBGE de 2008/2009 était trop simpliste. Une simple division : le<br />

nombre d'habitants par la quantité de lait que le Brésil possède. Et, effectivement,<br />

cela a donné un résultat approximatif. Dans la méthodologie utilisée aujourd'hui,<br />

les recherches sont axées sur la quantité de lait que consomme une famille, selon<br />

Jorge Rubez, président de Leite Brasil.<br />

Avec le nouveau calcul, la consommation annuelle par habitant est de 128 litres<br />

et non 150 litres comme annoncé. Ce chiffre comprend la consommation de lait<br />

en poudre, fromages, yaourts et autres produits laitiers. Les nouvelles données<br />

montrent un écart encore plus grand avec ce qui est recommandé dans le Guide<br />

Alimentaire pour la Population Brésilienne du Ministère de la Santé, qui affirme que<br />

l´idéal est une consommation de 200 litres par an. Malgré tout ceci, les produits<br />

laitiers semblent être une constante à la table des Brésiliens.<br />

Mais atteindre le niveau de consommation de 200 litres par an et par habitant<br />

n'est pas si simple. La production actuelle de 30 milliards de litres, déjà déficitaire,<br />

devrait doubler. En outre, l'industrie aurait besoin de repenser sa stratégie<br />

marketing.<br />

« Avant toute chose, je pense que nous devons réunir un spécialiste des produits<br />

laitiers et un autre des médias. Le rapprochement de ces deux personnalités, nous<br />

permettra alors de commencer une campagne <strong>médiatique</strong> massive » a déclaré<br />

Jorge Rubez.<br />

(Canal Rural, 02/09/2011)<br />

CANADA<br />

Alerte à la Listeria à Monaco : Carrefour rappelle des fromages<br />

Carrefour a décidé le rappel de deux produits fromagers de tous ses magasins en<br />

France et à Monaco, après la découverte d'une contamination à la Listeria<br />

Monocytogenes sur des lots commercialisés dans son supermarché de Monaco. «<br />

C'est dans le cadre des mesures de contrôle de l'enseigne sur ses produits que la<br />

bactérie Listeria Monocytogenes a été mise en évidence. Carrefour a procédé<br />

immédiatement au retrait de ces produits et informé les consommateurs avec des<br />

affiches installées dans les magasins concernés », a indiqué l'enseigne.<br />

(La Presse, 15.09.2011)<br />

ETATS-UNIS<br />

Le Center for Disease Control and Prevention et Michelle Obama préconisent le lait<br />

allégé<br />

Une étude sur la consommation de lait chez les enfants et adolescents révèle que<br />

ces derniers boivent majoritairement du lait demi écrémé (« reduced fat », 2% mat.<br />

grasses). Pourtant, le CDC (Centre pour le contrôle et la prévention des maladies<br />

aux Etats-Unis) leur préconise le lait allégé (« low fat » 1% mat. grasses) dans son<br />

plan de lutte contre l’obésité infantile.<br />

Cette recommandation est également donnée par Michelle Obama dans sa<br />

campagne de lutte contre l’obésité.<br />

(Medical daily Print, 16.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 16 sur 58


GRECE<br />

« Des amendes importantes de 1.000 à 120.000 euros sont prévues pour ceux qui<br />

trompent ou sont soupçonnés de tromper les consommateurs à propos du lait et<br />

des produits laitiers, c’est à dire le pays d’origine ou sa composition, selon la<br />

récente décision ministérielle conjointe No 1721 du 02.08.2011. Producteurs,<br />

acheteurs, transformateurs, emballeurs, distributeurs doivent donner des précisions<br />

à propos du circuit du lait.<br />

Les candidats aux grosses amendes sont aussi ceux qui ne disposent pas de<br />

documents de conditionnement et commerce ou qui évitent les contrôles et<br />

l’envoi mensuel de documents de déclaration de balance du lait et gestion du<br />

lactosérum à l’organisme hellénique du lait et des viandes, ELOGAK. »<br />

(Eléftérotypia, 21.09.2011)<br />

ITALIE<br />

Non au yaourt sans lait<br />

En Italie il existe une loi de 1974 qui interdit l’utilisation de lait en poudre pour la<br />

production d’aliments, mais l’UE a demandé au gouvernement italien de modifier<br />

la loi et d’autoriser l’utilisation de certains types de lait conservés. La commission<br />

Agriculture de la Chambre a refusé momentanément et a demandé du temps<br />

pour y réfléchir. Les agriculteurs italiens et les associations de consommateurs se<br />

sont rebellés et considèrent que le changement puisse créer des dommages aussi<br />

bien à la qualité des produits qu’aux producteurs de lait italiens. Le lait qui pourra<br />

être utilisé pour produire le yaourt pourrait être originaire de pays hors UE et n’aura<br />

pas d’obligation d’indications sur ses étiquettes.<br />

(15/09/2011, La Stampa, Il Messaggero, L’Unione Sarda)<br />

JAPON<br />

Le Comité Interprofessionnel du Gruyère de Comté (CIGC) participera à la<br />

« Fête aux Sakés de Pays »<br />

Lors de cet évènement grand public organisé le 22 octobre à l’hôtel Metropolitan<br />

Edmont de Tokyo, plus de 40 sakés de pays seront présentés aux consommateurs.<br />

Le CIGC veut profiter de l’évènement pour mettre en avant l’harmonie entre le<br />

Comté et le saké.<br />

(Shokuhin Tsushin, 13/09)<br />

[Evénement] La 20ème édition de « Cheese Festa » aura lieu en novembre<br />

La 20ème édition de « Cheese Festa », un évènement organisé à l’initiative de la<br />

Cheese Promotion Council et de la Japan Imported Cheese Promotion<br />

Association, se tiendra à Tokyo les 11 et 12 novembre. Chaque année, quelque 10<br />

000 amateurs de fromages font le déplacement.<br />

Les fromages de plus de 10 pays seront présentés au public à cette occasion. Les<br />

visiteurs pourront bénéficier des conseils de spécialistes. Des ventes à prix réduits,<br />

des dégustations et des talk-shows dans lesquels interviendront des personnalités<br />

du monde du spectacle sont prévues. L’entrée est gratuite.<br />

(Shokuhin Tsushin, 27/09)<br />

PAYS-BAS<br />

Le frozen yoghurt, une nouvelle tendance venant de Los Angeles<br />

Voir la rubrique « Tendances alimentaires » page 51.<br />

POLOGNE<br />

Plusieurs contrefaçons de produits tels que le beurre, le lait, les fromages sont<br />

disponibles sur le marché selon un avertissement de l’Inspection du commerce<br />

Exemple cité dans l’article : le lait « La prairie » contenant 3,2% de graisses<br />

végétales.<br />

(Fakt)<br />

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FRUITS & LEGUMES<br />

BRESIL<br />

Pommes : la gale peut provoquer jusqu’à 100% de perte de la récolte<br />

Aujourd’hui, la principale maladie touchant la culture des pommes est la gale du<br />

pommier. Quand elle n´est pas traitée de manière préventive, celle-ci peut<br />

entraîner une perte de la récolte toute entière en raison de l’attaque que subissent<br />

les feuilles et les fruits. La seule manière de se prémunir contre la maladie est<br />

l’utilisation de fongicides dont un des produits enregistrés sur le marché, Mythos,<br />

développé par Bayer CropScience. Ce produit agit sur les enzymes responsables<br />

de la pénétration du champignon dans le tissu de la plante et promet d´être un<br />

outil efficace pour une utilisation en alternance.<br />

(Portal do agronegócio, 02/09/2011)<br />

Le mildiou et l’alternariose (appelée « tâche noire » au Brésil) peuvent provoquer<br />

des pertes importantes aux producteurs de pommes de terre<br />

Au Brésil, le marché de pomme de terre a évolué de façon surprenante. Bien que<br />

le tubercule puisse être planté à travers tout le pays, selon l'IBGE (Institut Brésilien<br />

de Géographie et Statistiques), les Etats de Minas Gerais, São Paulo, Paraná et Rio<br />

Grande do Sul produisent à eux seuls environ 90% de la production nationale. Par<br />

ailleurs, même avec le développement continu, la culture est encore la cible de<br />

maladies comme le mildiou (Phytophthora infestans) et l’alternariose (Alternaria<br />

solani), générant de graves dommages aux cultures. Le mildiou peut survenir à<br />

n'importe quel stade de la culture (feuilles, tiges, pétioles et tubercules), étant<br />

extrêmement agressif, et les taches noires peuvent affecter la croissance des<br />

feuilles, diminuant la taille des tubercules et le potentiel de rendement.<br />

(Portal do agronegócio, 02/09/2011)<br />

L’Embrapa crée des haricots transgéniques résistants aux maladies<br />

Le but de l'expérience est de déterminer si les haricots génétiquement modifiés<br />

résistent à la maladie connue sous le nom de mosaïque dorée, l'un des plus gros<br />

problèmes rencontrés dans les cultures de haricots aujourd'hui. La maladie est<br />

causée par un virus transmis par un petit insecte appelé aleurode ou mouche<br />

blanche que l´on rencontre dans toutes les régions du pays.<br />

Selon l'agronome et chercheur, Josias Correa de Faria, 26 variétés génétiquement<br />

modifiées ont été plantées. « Nous avons pris un fragment du virus de la mosaïque<br />

dorée et nous avons introduit ces gènes dans le haricot. Cela fonctionne comme<br />

un vaccin et de cette manière la plante devient résistante à la maladie », explique<br />

t-il.<br />

À la fin de l'étude, deux ou trois variétés de haricots seront sélectionnées pour la<br />

commercialisation. En plus de la résistance à la maladie, d´autres facteurs seront<br />

pris en compte comme la productivité et la périodicité du haricot. L´agronome,<br />

qui coordonne également la recherche, a déclaré que les haricots<br />

génétiquement modifiés peuvent générer des économies pour le producteur. «<br />

Contrairement aux cultures qui ont besoin de pesticides afin de lutter contre<br />

l'aleurode, celles qui ont été génétiquement modifiées n´en n´ont pas besoin », ditil.<br />

Le chercheur, Francisco de Lima Aragon affirme qu'il n'y a pas de différence entre<br />

les haricots génétiquement modifié par rapport aux haricots non-modifiés du<br />

marché. « Ce haricot transgénique est sans danger pour la consommation<br />

humaine et pour les cultures. Il est aussi nutritif que le haricot non-modifié », dit-il.<br />

Les résultats de cette recherche sont actuellement analysés par la Commission<br />

Technique Nationale sur la Biosécurité (CTNBio). L'Embrapa s´attend à ce que les<br />

haricots transgéniques arrivent dans les mains des agriculteurs en 2014.<br />

(Portal do agronegócio, 22/08/2011)<br />

CANADA<br />

Doper les propriétés anti-cancer du brocoli avec des épices<br />

Une étude américaine publiée dans le British Journal of Nutrition montre que l'ajout<br />

de moutarde, de raifort ou de wasabi au brocoli peut accroître ses propriétés anticancer.<br />

L'ingrédient secret est l'enzyme appelé myrosinase nécessaire à la<br />

production de sulforaphane, le composé anti-cancer du légume. Des scientifiques<br />

de l'Université de l'Illinois ont montré que lorsqu'on consomme cet enzyme avec du<br />

brocoli, leur association accroît la production de sulforaphane. Les chercheurs<br />

conseillent donc de manger ce légume le plus épicé possible, pour bénéficier de<br />

toutes ses propriétés. D'autres aliments contenant aussi du myrosinase produisent<br />

des résultats similaires, c'est le cas du radis, du chou, de la roquette, du cresson et<br />

des choux de Bruxelles.<br />

(La Presse, 19.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 18 sur 58


Pommes, poires et choux-fleurs pourraient réduire les risques d'AVC<br />

Dans une étude publiée dans la revue Stroke: Journal of the American Heart<br />

Association, des scientifiques hollandais conseillent de manger régulièrement des<br />

pommes ou des poires, afin de réduire les risques d'attaque cérébrale. Ces<br />

chercheurs ont découvert un lien possible entre divers fruits et légumes colorés -- la<br />

couleur reflète la présence d'agents photochimiques bénéfiques-- et les risques<br />

d'attaque cérébrale. Au cours d'une étude effectuée auprès de 20 000 adultes<br />

pendant dix ans, les scientifiques ont trouvé que les consommateurs réguliers de<br />

fruits et légumes à chair blanche avaient 52% de risques d'AVC en moins que ceux<br />

qui n'en consommaient pas.<br />

(La Presse, 21.09.2011)<br />

Présence possible de la bactérie E. Coli O157 :H7<br />

dans certaines noix de Grenoble et produits de noix de Grenoble<br />

L'Agence canadienne d'inspection des aliments élargit la portée d'une<br />

précédente mise en garde pour modifier le code des noix de Grenoble en vrac et<br />

pour inclure d'autres noix préemballées et d'autres grignotines pouvant être<br />

contaminées par la bactérie E. Coli. Ces produits pourraient avoir été distribués à<br />

l'échelle nationale. Aucun cas de maladie n'a été signalé.<br />

(inspection.gc.ca, 12.09.2011)<br />

COREE<br />

Suite à la sauce tomate d’origine française contaminée par le botulium<br />

les autorités de la santé publique appellent à la vigilance<br />

Voir la rubrique « Epicerie fine » page 25.<br />

EMIRATS ARABES UNIS<br />

Les fruits et légumes produits dans l’émirat d’Abu Dhabi en 2010 répondent<br />

totalement (à 100%) aux normes et standards relatifs aux résidus des pesticides,<br />

selon une analyse effectuée dans les laboratoires de l’ADFCA à Abu Dhabi.<br />

De plus, 96% des fruits et légumes importés répondent aussi à ces normes.<br />

A noter que ce type d’analyse a été effectué pour la 4ème année consécutive.<br />

Les 3 premières années, les résultats étaient de 70 à 80% seulement.<br />

(Al Fajr, Al Wahda, 12-8-2011)<br />

ETATS-UNIS<br />

La dernière épidémie de listeria, venue de melons produits dans le Colorado, a<br />

déjà fait 13 morts aux Etats-Unis ; c’est la crise alimentaire la plus meurtrière dans<br />

le pays depuis plus de 10 ans<br />

Craig Wilson, responsable de la sécurité alimentaire chez Costco, une chaîne de<br />

supermarchés considérée comme un modèle d’exigence vis à vis de ses<br />

fournisseurs, vient de déclarer que la filière du melon ne peut pas continuer à<br />

travailler comme avant tout en espérant une amélioration.<br />

Costco envisage de fixer des normes portant sur le mode de culture et sur les<br />

conditions de nettoyage et de manutention des melons. La chaîne pourrait<br />

également demander à ses fournisseurs d’effectuer des tests de dépistage avant<br />

l’expédition des melons en magasins.<br />

M. Wilson appelle l’industrie à financer des efforts de recherche portant sur les<br />

méthodes de nettoyage et de décontamination des melons.<br />

Cette épidémie est atypique à plusieurs titres : tout d’abord elle porte sur une<br />

listéria et non une salmonelle. Puis elle touche des melons produits aux Etats-Unis, et<br />

non au Mexique ou d’Amérique Centrale, comme c’est d’habitude le cas pour les<br />

épidémies liées à ce type de fruit.<br />

La nature même du melon, avec sa peau épaisse et irrégulière, en fait une cible<br />

particulièrement vulnérable aux bactéries.<br />

L’industrie, sévèrement touchée par l’effondrement des ventes à chaque<br />

épidémie, doit impérativement s’organiser et mettre en place des normes plus<br />

strictes, pour contenir ces périodes de crise.<br />

(The New York Times, 28.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 19 sur 58


GRECE<br />

10 tonnes de cerneaux de noix provenant d’Ukraine impropres à la consommation<br />

découvertes par les responsables de la région de Macédoine Centrale.<br />

« Le chargement présentait une modification du produit et de sa couleur. La<br />

présence d’insectes morts a aussi été découverte rendant le produit dangereux<br />

pour la santé humaine et son importation a été interdite. »<br />

(Angelioforos, Adèsmèvtos Typos, 30.08.2011)<br />

Des résidus de produits phytosanitaires à une quantité supérieure aux taux<br />

autorisés par l’UE, ont été détectés dans des concombres provenant de Bulgarie<br />

Mais, selon un communiqué du ministère au Développement Agricole, les résidus<br />

de , découverts, ne dépassaient pas le seuil de toxicité, en ce qui<br />

concerne la consommation du produit. L’échantillon de concombre provenant<br />

de Bulgarie a été pris chez une société de commerce de fruits et légumes qui<br />

opère à Prévéza (nord ouest du pays).<br />

Notons que dans le cadre de la protection de la santé Publique le ministère de<br />

l’Agriculture a donné ordre aux services responsables de procéder<br />

immédiatement à la localisation et saisie de possibles quantités de concombres,<br />

de la même provenance que l’échantillon examiné, de ne pas autoriser<br />

l’importation de concombres provenant de Bulgarie si un contrôle préalable de<br />

résidus n’est pas fait et d’activer toutes les procédures prévues par la législation en<br />

vigueur pour infliger les sanctions prévues à l’importateur de concombres.<br />

(Adèsmèvtos Typos, Kathimérini, Naftemboriki, Agrenda, 22.09.2011)<br />

JAPON<br />

Une association pour développer les ventes en direct de fruits et légumes<br />

14 sociétés et associations, dont la société immobilière Mori Bldg, le transporteur<br />

Nippon Tsuun et le site de recherche de restaurants en ligne Gurunavi, se sont<br />

réunies pour créer une association à but non lucratif dont la mission première est<br />

de développer les « marchés », ces espaces d’échange qui permettent aux<br />

citadins d’acheter directement aux producteurs leurs fruits et légumes. L’objectif<br />

est de porter à 100 le nombre de « marchés » organisés au Japon. Les<br />

consommateurs s’intéressent de plus en plus aux questions de sécurité alimentaire.<br />

L’idée est donc de leur proposer des produits qui « laissent transparaître le visage<br />

des producteurs ».<br />

Une « Fête de la Moisson » réunissant dans un même lieu les produits agricoles de<br />

tout le pays est également en projet.<br />

(Nikkei, 06/09)<br />

PAYS-BAS<br />

Manger des fruits et légumes ‘blancs’ est bon pour la santé selon une recherche<br />

faite par Linda Oude Griep de l’Université de Wageningen<br />

Le risque d’être frappé d’apoplexie diminue quand on mange beaucoup de<br />

pommes, de poires et de légumes ‘blancs’ comme le chicon et le chou-fleur.<br />

(Métro, De Pers, Spits)<br />

POLOGNE<br />

Information concernant une campagne éducative nationale intitulée « Les<br />

légumes en toute sécurité » lancée en Pologne suite à l’épidémie Eceh récente.<br />

Selon les premières analyses des résultats de cette campagne, 54% des Polonais<br />

déclarent consommer régulièrement des fruits et légumes, 18% déclarent en<br />

manger 2 - 4 fois par jour.<br />

(Echo Miasta Warszawa)<br />

ROYAUME-UNI<br />

Le gouvernement aurait-il tenté d’étouffé des cas de E. Coli ?<br />

Voir la rubrique « Hygiène, contaminants, résidus & traçabilité » page 44.<br />

RUSSIE<br />

Les importations de pommes de terre d’Egypte de nouveau interdites<br />

L’interdiction est liée au fait que le pays continu de livrer un produit dangereux<br />

pour les consommateurs. La première interdiction a été imposée le 3 juin de cette<br />

année pour être levée le 14 septembre. Par ailleurs, Rosselkhoznadzor émet des<br />

réclamations sur d’autres produits agricoles en provenance d’Egypte où on<br />

continue de découvrir des herbes parasitaires. Les autorités égyptiennes doivent<br />

présenter des garanties supplémentaires sur la sécurité des produits.<br />

(Gazeta.ru, 23.09.2011)<br />

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PRODUITS DE LA MER<br />

BRESIL<br />

Le Brésil a autorisé l’utilisation commerciale du premier vaccin sur les poissons<br />

Le secrétariat de la défense agricole du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et<br />

des Approvisionnements a autorisé l’enregistrement du premier vaccin pour une<br />

utilisation commerciale sur les poissons au Brésil. L'autorisation est le résultat d'un<br />

partenariat avec le Ministère de la Pêche et Aquaculture (MPA). L’appui<br />

technique pour l'analyse des processus spécifiques à l'aquaculture a permis au<br />

Ministère de l'Agriculture de pouvoir agir plus rapidement dans l'analyse des<br />

produits vétérinaires spécifiques à ce domaine.<br />

Le vaccin sera utilisé sur le tilapia du Nil, l'une des espèces les plus cultivées au<br />

Brésil. La fonction du vaccin est de protéger le poisson contre l'infection d´une<br />

bactérie appelée Streptococcus agalactiae. Cette bactérie provoque de graves<br />

septicémies et encéphalites, infections du système nerveux central chez le tilapia<br />

dans la phase d'engraissement, en particulier pendant les mois chauds de l'année.<br />

La maladie est souvent observée dans les filets d’élevage et le taux de mortalité<br />

peut être élevé, causant des pertes économiques considérables pour les<br />

producteurs.<br />

Le vaccin, qui devrait être lancé prochainement au Brésil, représente un net<br />

progrès pour l’état sanitaire de l’aquaculture, selon le directeur du Département<br />

de Surveillance et Contrôle de la Pêche et de l'Aquaculture du MPA, Henrique<br />

Figueiredo. Ce nouveau vaccin représente une des alternatives pour les<br />

agriculteurs dans la lutte et le contrôle de cette maladie importante qui attaque<br />

les élevages de tilapia – selon lui.<br />

(Portal do agronegócio, 18/08/2011)<br />

ESPAGNE<br />

La Secrétaire Générale de la Mer du Ministère de l’Agriculture a présenté les<br />

techniques rapides de contrôle de qualité et sécurité alimentaire, au siège de<br />

l’Association Nationale de Fabricants de conserves de poissons et fruits de mer<br />

(ENFACO) à Vigo.<br />

(Freshplaza)<br />

GRECE<br />

Interdiction de pêche et de consommation de moules dans la région de Kavala<br />

décidée par la direction vétérinaire après la découverte de bio-toxines dans des<br />

échantillons d’élevages de la région. Les contrôles sont hebdomadaires. Pour la<br />

protection de la santé Publique la décision d’interdiction provisoire de pêche,<br />

distribution, commerce et consommation de coquillages à 2 coquilles. Un<br />

problème similaire avait été constaté il y a un mois dans la région voisine de Néa<br />

Iraklitsa Kavalas.<br />

(Ethnos, 13.09.2011)<br />

Interdiction de distribution de poisson surgelé émissole commune ( en<br />

grec, poisson très commun) pour présence d’importantes concentrations de<br />

mercure<br />

Il s’agit de tranches d’émissole surgelées de la marque commerciale , 240 kg en emballage plastique de 850gr, zone de pêche FAO34 et date<br />

d’emballage 05/05/2011 et date limite 26/10/2012 distribué par l’entreprise , Zone industrielle Ioannina.<br />

Cette société a procédé au ré-emballage du lot en question ainsi qu’au<br />

changement du nom de distribution de la variété de poisson (de la même famille<br />

que l’émissole). La matière première que la société Nikolaïdis a trouvé auprès de<br />

la société ,<br />

Aspropyrgos Attique, avait comme No de lot 110610001 et date limite de<br />

conservation 12/2012. L’Efet a exigé son retrait immédiat.<br />

(Elfétéros Typos, Avriani, Typos tis Thessalonikis, 22.09.2011)<br />

POLOGNE<br />

Arrêtés n° 918 et 919/2011 de la Commission européenne concernant l’interdiction<br />

de pêche de deux poissons (Coryphaenoides rupestris, Phycis /Urophycis) dans les<br />

eaux de l’UE et certaines eaux internationales.<br />

(Dziennik Gazeta Prawna)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 21 sur 58


RUSSIE<br />

Parmi les 582 inspections d’usines de traitement et de transformation du poisson<br />

par le service de Rospotrebnadzor de Moscou en 2011, 173 cas (soit 29%)<br />

présentaient des violations de règlementation<br />

La température de stockage du poisson n’était pas respectée, le produit brut était<br />

stocké avec le poisson et les produits dérivés déjà traités, il n’y avait pas de<br />

marquage incluant la date de production et les délais de réalisation, il n’y avait<br />

pas de documents prouvant la qualité et la sécurité du produit. Des enquêtes<br />

administratives sont initiées à l'encontre de trois entreprises.<br />

(Rian, 20.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 22 sur 58


VIN, BIERE & SPIRITUEUX<br />

CANADA<br />

Le marché des vins premium canadiens subit une résistance des consommateurs,<br />

obligeant les vignobles à réduire leur prix. Selon le président des trois vignobles les<br />

plus importants au Canada, Gordon Fitspatrick, la récession de 2008-2009 a<br />

changé les habitudes de consommation. « Durant les périodes difficiles, les gens<br />

continuent à boire du vin; mais ils le font différemment. Notre industrie a dû faire<br />

quelques ajustements et je crois que le résultat final bénéficie le consommateur »,<br />

dit-il. « Nous avons eu environ 15 ans de croissance à deux chiffres dans cette<br />

industrie. Cette croissance fulgurante s’est estompée, notamment depuis la<br />

récession de 2008 », dit Fitzpatrick, parlant spécifiquement des vins de la vallée de<br />

l’Okanagan. La croissance est maintenant à 2% dans cette région.<br />

(The Vancouver Sun and Edmonton Journal, 01.09.2011)<br />

JAPON<br />

Les vins issus de 100% de raisins cultivés au Japon gagnent en popularité<br />

Ce succès s’explique par une diversification de l’offre et une amélioration de la<br />

qualité. Les ventes de vins japonais du grand magasin Tokyu Shibuya ont fait un<br />

bond de 22% au 1er semestre. Sur la même période, le détaillant spécialisé « Cave<br />

de Re-Lax » (Minato-ku, Tokyo) a vu ses ventes progresser de 9%. « Il y a de plus en<br />

plus de vins japonais capables de rivaliser avec les vins importés », explique une<br />

cliente du magasin, grande amatrice de vins français .<br />

Il y a aujourd’hui quelque 150 domaines vinicoles au Japon. En 10 ans, le nombre<br />

de petits domaines a augmenté d’environ 30%. Cette année, au moins 6<br />

domaines devraient être créés.<br />

(Nikkei, 03/09)<br />

Du vin en pouch pack à emporter<br />

Les « Travel Liquor » se vendent bien au rayon vins du grand magasin Daimaru<br />

Tokyo, un point de vente directement relié à la gare JR Tokyo. Environ 1/3 des<br />

clients sont des touristes ou des hommes d’affaires. Ils n’achètent pas de bouteilles<br />

de vin, mais du vin en pouch pack, un conditionnement qui se présente sous la<br />

forme d'une poche flexible. Le vin qui se vend le mieux est le vin français « Prêt à<br />

Boire » . Lancé en juillet, disponible en rouge et en blanc, il est proposé aux<br />

prix de 315 yens (18,7 cl) et de 378 yens (25 cl).<br />

Le pouch pack est un conditionnement très pratique, facile à emporter et qui<br />

conserve bien le vin, d’où son succès. Une fois vide, il peut être écrasé et jeté. «<br />

C’est pratique, on n’est pas obligé de tout boire, on peut garder du vin pour plus<br />

tard », explique un client. « Les ventes dépassent de 50% nos prévisions », annonce<br />

le chef de rayon. (Nikkei, 07/09)<br />

Premières attributions d’AOC Koshu<br />

Les dégustations publiques des vins prétendant à l’une ou l’autre des appellations<br />

Koshu ont eu lieu le 3 septembre. Le système d’appellation d’origine contrôlée de<br />

Koshu, en place depuis le millésime 2010, reconnaît deux appellations :<br />

l’appellation communale « Koshu » et l’appellation régionale « Yamanashi ». Cette<br />

année, les demandes étaient peu nombreuses. Seules cinq appellations<br />

communales « Koshu » et une appellation régionale « Yamanashi » ont été<br />

attribuées en 2010, année particulièrement pluvieuse marquée par l’apparition du<br />

mildiou. Il était donc difficile aux vins de remplir les exigences en matière de teneur<br />

en sucre des moûts. (Shuhan News, 21/09)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 23 sur 58


AUTRES BOISSONS<br />

ALLEMAGNE<br />

Il sera bientôt possible de connaître l’origine des jus de fruits sur internet ou<br />

directement sur son Smartphone<br />

C’est l’initiative lancée par cinq producteurs de jus de fruits, soutenus par<br />

l’association de l’économie des produits agricoles transformés (VDAW). Comme<br />

pilier de ce programme, une nouvelle page internet sur laquelle il sera possible<br />

d’indiquer la marque, le nom, le mode de conditionnement et la date de<br />

péremption des différents jus de fruits. Grâce au traçage des fournisseurs réalisé<br />

par les producteurs, il sera alors possible de visionner directement la provenance<br />

des fruits contenus dans votre jus sur une carte. Pour les produits issus de<br />

l’agriculture biologique, les parcelles sont en plus répertoriées. Les mêmes données<br />

sont accessibles à partir des Smartphones, pour les produits équipés d’un code QR<br />

(QR : Quick Response) à scanner. D’après VDAW, cette initiative est soutenue par<br />

la société de développement marketing de la région Bade-Wurtemberg, dans la<br />

mesure où elle représente une opportunité pour les petites et moyennes entreprises<br />

de mettre en avant leur utilisation de produits locaux. Ils estiment de plus que ce<br />

système est transposable à d’autres domaines de l’alimentation.<br />

(Agra-Europe)<br />

ARABIE SAOUDITE<br />

L’industrie nationale de l’eau embouteillée HANA a reçu la marque de qualité<br />

SASO (Saudi Arabian Standard Organization), le certificat ISO 9001 et a été<br />

accepté comme membre de la fédération asiatique de l’eau potable<br />

embouteillée.<br />

(Al Riyadh, Aleqtisadiah, 19-9-2011)<br />

CHINE<br />

Présence de bromate décelée dans 6 marques d’eau embouteillée<br />

commercialisées en Chine<br />

Les résultats du contrôle aléatoire réalisé par l'Administration générale de la<br />

supervision de qualité, de l'inspection et de la quarantaine (AQSIQ), ont montré<br />

que six sortes d'eau embouteillée contiennent de hautes concentrations de<br />

substance cancérigène, le bromate. Certains produits de marque ont été inclus<br />

dans la liste, y compris l'eau potable alcaline pure produite par l’Usine<br />

pharmaceutique No. 6 du Harbin Pharmaceutical Group, l'eau minérale<br />

Biyundong produite par Shandong Fangong Wine et l’eau minérale Jingyou<br />

produite en Mongolie intérieure. A l'heure actuelle, la production de ces produits a<br />

été arrêtée. Le bromate est défini comme substance potentiellement cancérigène<br />

de « classe 2B » par l'Agence Internationale de Recherche sur le Cancer. Le<br />

bromate est un sous-produit de la stérilisation. En octobre 2009, le bromate a été<br />

inclus dans le programme de surveillance de l'eau potable en Chine. Le niveau le<br />

plus élevé de bromate ne doit pas dépasser 0,01 mg / L.<br />

(Chinanews.com, 2011.09.08)<br />

SUISSE<br />

Les boissons « light » font grossir<br />

Ceux qui consomment des boissons « light » ne perdent pas de poids, au contraire<br />

ils grossissent. C’est le résultat d’une étude d’Helen Hazuda de l’Université du<br />

Texas. Les personnes qui n’ont pas bu de boisson light ont eu la même taille de<br />

tour de ventre. Ceux qui ont bu une boisson par jour ont eu 2 cm de plus de taille<br />

de ventre. Et ceux qui ont bu deux boissons « light » par jour ont eu 5 cm de plus de<br />

taille de ventre.<br />

(Saldo, 14-09-2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 24 sur 58


EPICERIE FINE<br />

ALLEMAGNE<br />

La cour de justice européenne statue sur la présence d’OGM dans le miel<br />

Voir la rubrique « Nouvelles technologies » page 35.<br />

BELGIQUE<br />

Huit personnes souffrant de botulisme ont été hospitalisées dans un état grave en<br />

France après avoir consommé de la tapenade<br />

La nouvelle, qui a fait grand bruit dans l’Hexagone, a eu des retentissements dans<br />

les pays voisins. Une alerte sanitaire, ou du moins une information a été lancée à<br />

l’échelle européenne via le système RASFF (Rapid alert system for food and feed)<br />

qui est en l’occurrence le système européen d’échange d’informations entre Etats<br />

membres lorsqu’un risque pour la santé est constaté dans une denrée’ alimentaire.<br />

La préparation à base d’olives, qui a été identifiée comme étant à l’origine de<br />

cette grave intoxication alimentaire, a été fabriquée dans une entreprise<br />

artisanale dénommée La Ruche et située à Cavaillon.<br />

Distribuée dans les épiceries fines ainsi que sur certains marchés du Vaucluse, mais<br />

également des Bouches-du-Rhône, de la Drôme et du Var, cette tapenade aurait<br />

pu être achetée par des vacanciers, de passage les mois derniers dans ces régions<br />

du Sud de la France. C’est la raison pour laquelle cette information a été diffusée<br />

au niveau européen.<br />

(La Libre, 08/09/11)<br />

COREE<br />

Découverte de miel produit avec du sirop d’amidon<br />

Le bureau de Séoul de la Korea Food and Drug Administration a fait savoir le 5<br />

septembre que M. Chung, chef d’entreprise, a été transféré au parquet pour avoir<br />

violé le code d’hygiène alimentaire en étiquetant ses produits de miel “miel<br />

d’acacia, miel aux fleurs” alors que les produits sont principalement fabriqués à<br />

base de fructose à haute teneur et de sirop d’amidon avec une quantité minime<br />

de faux miel (dont les abeilles sont nourries au sucre).<br />

(MK, Kookmin Ilbo, YTN, 5-9-2011)<br />

Suite à la sauce tomate d’origine française contaminée par le botulium<br />

les autorités de la santé publique appellent à la vigilance<br />

Suite à des mesures de suspension de production et de rappel prises à l’encontre<br />

de la sauce tomate produite en France en raison de sa contamination par le<br />

botulinum, les autorités de la santé publique a appelé à une vigilance quant à la<br />

consommation des produits en question. La Korea Food and Drug Administration<br />

(KFDA) a fait savoir que les produits de la société La Ruche située à Cavaillon dans<br />

le sud de la France, tels que Les Délices de Marie-Claire, Terre de Mistral et Les<br />

Secrets d'Anaïs ont été suspendus de production et ont été rappelés pour cause<br />

de contamination par le Clostridiumbotulium. Il faut donc impérativement éviter<br />

d’acheter les produits en question ou en consommer. La KFDA a précisé que les<br />

produits en question de la société La Ruche n’ont pas été importés en Corée ces<br />

trois dernières années et que tout achat sur place ou par internet doit être évité.<br />

(Yonhap News, Newsis, Kookmin Ilbo,15-09-2011)<br />

ETATS-UNIS<br />

Alors que l’interdiction du foie gras par gavage, signée en 2004 par le gouverneur<br />

de Californie, va finalement rentrer en vigueur, plusieurs chefs ont signifié leur<br />

intention de ne pas s’y conformer<br />

L’interdiction ne rentre en application que 8 ans après son vote, le législateur<br />

ayant voulu laisser aux producteurs le temps de trouver des alternatives au<br />

gavage. Mais aucune méthode de substitution n’a été dévoilée.<br />

Le producteur Hudson Valley Foie Gras n’envisage aucun changement dans son<br />

mode de fabrication car il propose « un produit haut de gamme en totale<br />

adéquation avec la législation fédérale », indique son porte-parole.<br />

D’autres chefs, comme Thomas Keller, propriétaire des deux 3 étoiles Michelin (The<br />

French Laundry et Per S), disent préférer appliquer la loi.<br />

Le collectif « The Artisan Farmers Alliance » entend lutter contre l’interdiction,<br />

indique Ariane Daguin, distributeur de foie gras basé dans le New Jersey. Le<br />

groupe s’appuie sur leur récent succès à Chicago, où l’interdiction a été levée.<br />

(Bloomberg News, 07.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 25 sur 58


La proche mise en application de l’interdiction du foie gras par gavage en<br />

Californie fait l’objet de nombreux articles, certains la déplorant, d’autres se<br />

réjouissant de l’interdiction d’une pratique barbare, d’autres encore posant la<br />

question du réel préjudice porté à l’animal...<br />

(The Island Packet, Miami Newtime Blog, LA Weekly, Bloomberg Businessweek,<br />

Food and More, Huffington Post San Fransisco, Bloomberg)<br />

GRECE<br />

Cas de botulisme en France<br />

Le réseau international pour la sécurité Alimentaire de l’organisme mondial de la<br />

Santé (OMS) a informé de 8 cas de botulisme dans le nord et dans le sud de la<br />

France qui ont été attribués à la consommation de 2 produits particuliers de type<br />

pâtés, dans lesquels a été détecté la toxine du botulisme type A.<br />

Les produits coupables sont fabriqués par l’entreprise dans la ville de<br />

Cavaillon. Il s’agit de pâté d’olive avec amandes de la marque commerciale en pots en verre de 180gr No de lots 112005 et date limite<br />

de consommation 16/12/2010 et pâté de tomates séchées de la même marque et<br />

du même conditionnement No de lots 112005 et 112607.<br />

L’information déclare aussi que les produits sont distribués aussi par l’entreprise<br />

avec les marques commerciales et . Les autorités françaises ont commencé le rappel préventif d’autres<br />

produits type pâtés, comme le pâté de pistou, le pâté d’anchois, le pâté<br />

d’aubergines etc.<br />

L’Efet a annoncé très clairement que ,<br />

il ajoute néanmoins que ils sont distribués par Internet et plus précisément par les<br />

adresses électroniques : www.chocolateprovence.com et www.epicerie-terroirprovence.com.<br />

(Angelioforos, Adèsmèvtos Typos, Rizospastis, 10.09.2011)<br />

Le miel avec traces de transgéniques nécessite une autorisation spéciale<br />

Voir la rubrique « Nouvelles technologies » page 36.<br />

ITALIE<br />

La Californie est le premier Etat américain à interdire la production et la vente du<br />

foie gras, qui est accusé depuis longtemps par les associations animalistes pour ses<br />

méthodes de production. (23/09/2011, L’Unità)<br />

POLOGNE<br />

Le gâteau Kolocz de Silésie enregistré par Bruxelles comme IGP<br />

(The Warsaw Voice)<br />

PORTUGAL<br />

Il y a de forte chance que le miel de certain producteur portugais soit d’origine<br />

transgénique<br />

Voir la rubrique « Nouvelles technologies » page 37.<br />

ROYAUME-UNI<br />

Fortnum and Mason et le foie gras<br />

Le comédien et présentateur populaire, Bill Oddie fait part à Beverley Aspinall,<br />

Managing Director du magasin haut de gamme Fortnum and Mason, de sa<br />

stupéfaction suite à ses commentaires sur le gavage des oies.<br />

L’année dernière une œuvre caritative People for the Ethical Treatment of Animals<br />

avait demandé aux consommateurs de boycotter ce magasin. The Daily Express<br />

nous dresse une liste de personnalités qui ont également demandé au magasin de<br />

ne plus vendre ce produit et rappelle que selon les critiques « le gavage est une<br />

des formes les plus violentes de cruauté envers les animaux ».<br />

Dans sa lettre Bill Oddie accuse Fortnum and Mason « d’être coupable de fermer<br />

les yeux sur un acte cruel et honteux ».<br />

(Daily Express 22.09.2011)<br />

SUISSE<br />

De la pâte d’olives pourries<br />

Intoxication. Une entreprise du sud de la France a causé avec sa pâte d’olives fait<br />

maison une admission de 8 personnes aux urgences. Trois jeunes femmes ont du<br />

être mises dans un coma artificiel.<br />

(Berner Zeitung, 08-09-2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 26 sur 58


FILIERE BIO<br />

CHINE<br />

Fondation du Club des Aliments biologiques chinois pour la promotion des produits<br />

biologiques et la sécurité alimentaire<br />

Le 28 août 2011, des dizaines de journalistes de nombreux médias influents se sont<br />

réunis pour annoncer la création du Club des Aliments biologiques de Chine. Ils ont<br />

conjointement signé une déclaration visant à promouvoir les aliments de culture<br />

biologiques et à assurer la sécurité alimentaire en Chine. Le club est créé par le<br />

Centre d'exposition et de vente des aliments biologiques chinois à Beijing, sous la<br />

direction du Centre du développement des aliments biologiques de Chine et de<br />

celui de Beijing, le Centre du développement des aliments biologiques de la<br />

Mongolie intérieure et le Collège d'agriculture de Beijing.<br />

(Chinadaily.com.cn, 2011.08.29)<br />

ESPAGNE<br />

Le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche a approuvé un nouvel appel d’aide<br />

afin de soutenir l’implantation et adaptation de services d’assistance en<br />

production écologique<br />

Ces aides sont destinées aux coopératives agricoles, aux organisations sans but<br />

lucratif et, nouvellement cette année, aux Sociétés Agricoles de Transformation<br />

ainsi que leurs unions et fédérations. Toutes étant domiciliées en Andalousie et<br />

ayant de l’expérience dans l’assistance en production écologique.<br />

(Infoagro)<br />

GRECE<br />

Une campagne d’information et de promotion des produits biologiques grecs en<br />

Autriche<br />

« L’objectif est de renforcer les liens - déjà étroits - des consommateurs autrichien<br />

avec ces produits, qui gagnent continuellement du terrain sur le marché. D’ailleurs<br />

9 sur 10 achètent quotidiennement au moins un produit d’origine biologique, et la<br />

consommation a augmenté de 10%.<br />

Les perspectives de la branche semblent exceptionnelles, comme le note la<br />

société de conseillers avec siège social à Monaco, Intzeidis Consulting, spécialisée<br />

dans le marché extérieur entre la Grèce et les pays germanophones.<br />

Caractéristique, au cours des 6 premiers mois de 2011, les 7,4% de l’ensemble des<br />

ventes de produits alimentaires frais étaient des produits biologiques, quand en<br />

comparaison le taux moyen international est de seulement 2%.<br />

En haut de la pyramide des préférences des Autrichien, le lait frais (16,7% de<br />

l’ensemble des ventes), le lait longue durée (13,8%), les fruits (12,5%), les œufs<br />

(10,7%), les yaourts aux fruits (9,8%). »<br />

(Kerdos, 17.09.2011)<br />

ITALIE<br />

Le business du biologique augmente fortement<br />

Bien qu’il soit considéré comme un secteur de niche, le biologique est un marché<br />

en croissance continue, avec une consommation en croissance de 11.5% alors<br />

que la consommation alimentaire a légèrement fléchit au cours de cette dernière<br />

année. L’Italie en est le premier producteur agricole européen et aux sommets<br />

mondiaux avec 47.663 entreprises et une spécialisation toujours plus forte de la<br />

filière. Au salon « Sana » de Bologne, plus de 400 acheteurs et les représentants<br />

des associations de producteurs bio espèrent que des accords entre l’Institut du<br />

Commerce Extérieur et le Ministre de l’Agriculture se mettront en place pour<br />

développer l’activité.<br />

(03/09/2011, Il sole 24 ore)<br />

POLOGNE<br />

La surface de cultures bio est en augmentation (315 000 hectares en 2008, 416 000<br />

hectares en 2009, 519 000 hectares en 2010), le nombre de producteurs bio<br />

augmente également (17 400 en 2009, 20 900 en 2010). En Pologne, la part du<br />

marché bio représente aujourd’hui 0,3% du marché alimentaire global (par<br />

rapport à 3% dans les pays de l’UE) et il a une grande capacité de croissance.<br />

(Puls Biznesu, Głos Pomorza, Dziennik Gazeta Prawna)<br />

[Evénement] Conférence concernant le secteur bio en Pologne le 16 et le 17<br />

septembre à Pulawy. Plusieurs invités sont attendus pour participer à des tables<br />

rondes différentes : coopération entre les producteurs bio, recherches dans le<br />

secteur, actions de promotion visant les produits biologiques.<br />

(Dziennik Wschodni)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 27 sur 58


NUTRITION<br />

ASEAN<br />

Comment améliorer la « valeur nutritive » donnée par les étiquettes sur la nourriture<br />

emballée<br />

La plupart des conditionnements alimentaires sont associés à des valeurs nutritives<br />

qui donnent des informations telles que la quantité de calories, de protéines, de<br />

sodium et de graisse se trouvant dans la nourriture. La façon dont les informations<br />

sont présentées pourrait pourtant être améliorée de différentes manières : certaines<br />

étiquettes utilisent le mot ‘énergie’ à la place de ‘calories’. Cela cause des<br />

confusions chez les consommateurs. D’autre part, la phrase ‘par portion’ est très<br />

souvent utilisée. Cela n’aide pas vraiment car ‘portion’ n’est pas une unité de<br />

mesure standard.<br />

Parfois, les nutriments sont mesurés ‘par 100g’ ou ‘100ml’. Cependant, il serait plus<br />

judicieux de donner au consommateur la quantité totale de nutriments se trouvant<br />

dans la nourriture, au lieu de couper les chiffres en ‘portions’, ‘100g’ et ‘100ml’.<br />

La consommation quotidienne recommandée pour les adultes devrait être<br />

imprimée sur les étiquettes. De plus, les étiquettes pourraient avoir un code couleur.<br />

Ce système complèterait le symbole ‘healthier choice’, lancé par le Health<br />

Promotion Board (HPB), que l’on trouve sur certaines nourritures emballées et<br />

boissons.<br />

Le HPB pourrait aussi vendre des assiettes avec la Pyramide Alimentaire et les<br />

apports quotidiens recommandés imprimés dessus aux écoles primaires à un prix<br />

nominal et peut-être aussi au public.<br />

Avec des étiquettes améliorées et plus d’information disponible, les gens seront sans<br />

aucun doute mieux équipés pour surveiller leur santé.<br />

(My paper, 02/09/2011)<br />

BELGIQUE<br />

Le label ‘Intelligent Nutrition’ critiqué par le CRIOC<br />

Le label ‘Intelligent Nutrition’ mis au point par l’Institut scientifique pour une nutrition<br />

intelligente (SIIN) destiné aux établissements gastronomiques et aux restaurants<br />

étoilés a récemment été analysé par le CRIOC.<br />

Cette analyse a révélé, derrière un objectif louable de protection de la santé<br />

humaine et de l’environnement, davantage une communication commerciale<br />

ainsi que des lacunes sur le plan juridique.<br />

- Information lacunaire<br />

- Prix caché<br />

- Pratique déloyale (absence de mention du n° d’entreprise et d’un compte<br />

bancaire)<br />

- Cahier des charges inexistant<br />

- Label sans consistance<br />

En conclusion, le CRIOC porte plainte auprès des pouvoirs publics contre l’Institut<br />

au motif que ce dernier ne respecte pas la réglementation belge et induit les<br />

consommateurs en erreur.<br />

(Crioc, 15/09/11)<br />

BRESIL<br />

Les Brésiliens consomment nettement moins de produits laitiers que ce que<br />

recommande le ministère de la Santé<br />

Voir la rubrique « Secteur laitier » page 16.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 28 sur 58


CANADA<br />

Un nouveau système informatique, qui mesure et compare la valeur nutritionnelle<br />

des produits, sera lancé sous peu dans 4 épiceries Loblaws de Toronto<br />

Le programme, qui a pour but d’aider les Canadiens à choisir des produits plus<br />

sains, fonctionne en comparant les produits sur plusieurs critères – calories, fibres,<br />

vitamines, sucres, etc.- et donne une note finale selon la valeur nutritionnelle des<br />

produits (sur une échelle de 0 à 3). Le géant de la distribution Loblaw Cos. Ltd., qui<br />

rejoint 14 millions de clients chaque semaine, est le premier épicier au Canada à<br />

introduire ce programme intitulé Guiding Star. Si tout va bien, le système pourrait<br />

s’étendre à l’échelle nationale pour la prochaine année.<br />

(The Globe and Mail, 15.09.2011)<br />

Doper les propriétés anti-cancer du brocoli avec des épices<br />

Voir la rubrique « Fruits & légumes » page 18.<br />

Pommes, poires et choux-fleurs pourraient réduire les risques d'AVC<br />

Voir la rubrique « Fruits & légumes » page 19.<br />

Les Canadiens consomment en moyenne 26 cuillérées à thé (110g) de sucre<br />

chaque jour, ce qui équivaut à environ 21% de leur apport calorique, selon une<br />

nouvelle étude réalisée par Statistiques Canada.<br />

35% de ces sucres proviennent de sources non naturelles qui ne font pas partie des<br />

quatre groupes alimentaires du Guide alimentaire canadien. Ceci inclut les<br />

boissons gazeuses, les vinaigrettes commerciales, le sirop et les bonbons. Ce<br />

pourcentage varie selon le groupe d’âge et le sexe; par exemple, il monte à 46%<br />

pour les adolescents. Le sucre ajouté dans ces produits a très peu de valeur<br />

nutritive, comparativement aux sucres qui se trouvent naturellement dans les<br />

légumes, les fruits et le lait.<br />

(The Toronto Star, healthzone.ca, 21.09.2011)<br />

L'ONU accuse le secteur <strong>agroalimentaire</strong> de mépriser la santé publique<br />

Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a accusé lundi des compagnies <strong>agroalimentaire</strong>s<br />

de « placer la santé publique en situation de risque afin de protéger leurs profits »,<br />

lors d'un sommet sur les maladies non transmissibles, qui tuent des dizaines de<br />

millions de personnes chaque année. M. Ban a appelé les chefs d'État et de<br />

gouvernement, réunis à New York pour l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, à<br />

s'impliquer dans des campagnes de prévention de ces maladies favorisées par<br />

l'excès de sel, de sucre et de graisse, mais il a également visé directement les<br />

compagnies <strong>agroalimentaire</strong>s. C'est seulement la deuxième fois que l'Assemblée<br />

générale annuelle de l'ONU donne lieu à un sommet sur des questions de santé.<br />

Ces maladies non transmissibles (MNT) --telles que cancers, affections<br />

cardiovasculaires, maladies respiratoires chroniques et diabète-- sont la cause de<br />

36 millions des 57 millions de décès enregistrés dans le monde chaque année et<br />

l'ONU prédit que ces chiffres vont augmenter dramatiquement, notamment dans<br />

les pays pauvres d'Afrique.<br />

(La Presse, 19.09.2011)<br />

Nutella vient de s'associer à une diététicienne québécoise dans une publicité sur<br />

l'importance de donner aux enfants «l'énergie requise pour apprendre, grandir et<br />

atteindre leur plein potentiel». La brochure publicitaire de Nutella, insérée dans le<br />

numéro de septembre de magazines canadiens, montre une mère et son fils en<br />

train de manger des tartines de pain blanc au Nutella, accompagnées de lait et<br />

de jus d'orange. La diététicienne Karine Levy «fait équipe» avec Nutella pour y<br />

donner des conseils sur le déjeuner des enfants, ce que dénonce la Coalition<br />

poids.<br />

Ferrero présente le Nutella comme une «tartinade aux noisettes avec lait écrémé<br />

et cacao». En réalité, ses principaux ingrédients sont le sucre et l'huile de palme<br />

modifiée, un mauvais gras. Chaque pot de 400 g contient 56 noisettes, comme le<br />

dit Ferrero. Mais on y trouve deux fois et demie plus de gras et cinq fois plus de<br />

sucre. Le produit n’est pas réprouvé de l'Ordre des diététistes.<br />

(La Presse, 23.09.2011)<br />

Rappelant que 57% de la population adulte du Québec fait de l'embonpoint, la<br />

Coalition poids demande au gouvernement de mieux encadrer l'industrie<br />

alimentaire<br />

Dans son mémoire sur la nouvelle politique bio-alimentaire, l'organisme suggère<br />

d'améliorer l'offre alimentaire dans les établissements publics, comme les écoles et<br />

les hôpitaux, en taxant les boissons gazeuses. Québec doit aussi inciter l'industrie à<br />

réduire le sel, le sucre et le gras dans les produits transformés, tout en modérant les<br />

portions servies au restaurant, selon la Coalition poids. Autres propositions: interdire<br />

la publicité ciblant les enfants dans les épiceries, réglementer les faux logos santé<br />

et offrir des cours de cuisine de base.<br />

(La Presse, 21.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 29 sur 58


COREE<br />

Le nombre de snacks sur les aires de repos d’autoroute qui participent<br />

volontairement à l’indication des informations nutritionnelles sera porté à une<br />

centaine<br />

La Korea Food and Drug Administration a fait savoir le 6 septembre qu’à<br />

l’approche de la fête de la moisson, le nombre de snacks participant<br />

volontairement à l’indication des informations nutritionnelles atteindrait une<br />

centaine, ce qui permettrait aux utilisateurs des autoroutes de vérifier facilement<br />

les informations nutritionnelles de ce qu’ils consomment. Les snacks engagés<br />

devront ainsi afficher les informations de tous les aliments préparés ou vendus aux<br />

côtés des noms de plat et des prix. Par ailleurs, les calories et les teneurs en sucre,<br />

en protéines, en gras saturés et en sodium des portions consommées doivent<br />

également y figurer.<br />

(Yonhap News, Newsis, Kookmin Ilbo, 6-9-2011)<br />

KFDA publie un guide sur les comportements alimentaires ‘les futures mamans en<br />

bonne santé’<br />

La Korea Food and Drug Administration(KFDA) a annoncé le 15 septembre un<br />

guide sur la nutrition et les comportements alimentaires, guide s’adressant aux<br />

futures mamans et contenant des informations comme le gain de poids pendant<br />

la grossesse. Selon la KFDA, la hausse de poids recommandée pendant la<br />

grossesse est de 11 à 15,9kg ou de12,7kg à 18,1kg pour celles qui ont une charge<br />

pondérale faible. La KFDA devrait distribuer ce guide sur la nutrition et les<br />

comportements alimentaires pour les futures mamans dans les centres médicaux<br />

publics ainsi que les hôpitaux du pays.<br />

(Yonhap News, Newsis, Korea Economy,15-09-2011)<br />

ETATS-UNIS<br />

Dans son effort pour lutter contre l’obésité, la FDA a annoncé qu’elle souhaitait<br />

procéder à une refonte des étiquetages alimentaires sur le territoire américain.<br />

Les principales améliorations devraient consister en une meilleure mise en valeur<br />

du nombre de calories et des ingrédients, et une réévaluation de la portion<br />

individuelle de référence, actuellement sous-évaluée.<br />

(KVAL News, 03.09.2011)<br />

Le Président Obama vient de déclarer le mois de septembre comme « National<br />

Childhood Obesity Awareness Month »<br />

Cette initiative a pour objectif de promouvoir une alimentation plus saine et<br />

d’avantage d’activité physique pour les enfants américains. Elle vient à point<br />

nommé, alors que les derniers chiffres sur l’obésité infantile font état de sa<br />

dangereuse progression : elle a triplé en 30 ans et un enfant sur 5 (de 6 à 11 ans)<br />

est aujourd’hui considéré obèse.<br />

Les changements dans le mode de vie des familles depuis les années 60 – travail<br />

des femmes, alimentation industrielle, repas de plus en plus pris à l’extérieur et<br />

souvent dans des fast-food - expliquent en partie cette épidémie.<br />

Parallèlement, on déplore de moins en moins d’activité physique. Selon l’Agence<br />

Nationale pour la Santé et les Services à la Personne (Department of Health and<br />

Human Services) les écoles ne cessent de réduire le nombre d’heures consacrées<br />

au sport, souvent pour des raisons de budget.<br />

Mais si Obama estime que l’obésité concerne toutes les catégories sociales et tous<br />

les âges de la vie, l’auteur de l’article souligne la surreprésentation d’obèses chez<br />

les Afro-Américains, les Latinos et les Indiens d’Amérique. L’obésité est avant tout<br />

un problème de moyens, d’éducation et d’accès à une nourriture saine et à des<br />

infrastructures de loisir.<br />

S’ajoutent le pouvoir des lob<strong>by</strong>s et les intérêts des industriels de l’<strong>agroalimentaire</strong>,<br />

qui ne vont pas dans le sens d’une alimentation plus saine pour les enfants.<br />

La bonne volonté du président Obama est louable, mais il faut bien plus<br />

d’implication que cela pour « sauver une génération en péril », conclut l’auteur.<br />

(Seattle Pi, 11.09.2011)<br />

Le Center for Disease Control and Prevention et Michelle Obama préconise le lait<br />

allégé<br />

Voir la rubrique « Secteur laitier » page 16.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 30 sur 58


Le Vieux continent s’effrite. L’Europe est en crise. La Grèce est ruinée. Mais les<br />

Français sont en pleine forme !<br />

Malgré leur régime alimentaire quotidien – pain au chocolat au petit-déjeuner,<br />

soupe à l’oignon gratinée au déjeuner et foie gras pour le diner, le tout<br />

copieusement arrosé de vin… ils affichent une taille mannequin.<br />

Comment font-ils pour être beaucoup plus en forme que les Américains ?<br />

Même si les Français prennent globalement de l’embonpoint, ils sembleraient avoir<br />

trouvé la parade à la progression de l’obésité. Celle-ci décroît en effet chez les<br />

jeunes, en France, alors qu’aux Etats-Unis, les dernières projections parlent de 75%<br />

des adultes atteint de surpoids dès 2020.<br />

Les Américains dépensent déjà 150 millions de dollars par an pour soigner les<br />

maladies liées à l’obésité. Tout le monde connait la source du problème : la<br />

nourriture la moins chère et la plus facile d’accès est aussi la moins saine... On<br />

mange trop vite, des portions trop copieuses. Mais les mauvaises habitudes ne sont<br />

pas irréversibles : les Français ont bien réussi à interdire le tabac dans les lieux<br />

publics.<br />

Les Américains devraient tirer des leçons de ce qui se passe en France : les<br />

distributeurs de snacks ont été interdits dans les écoles, les enfants sont encouragés<br />

à faire d’avantage d’exercice et les repas scolaires sont plus équilibrés.<br />

Comme on l’entend parfois en Europe, « Dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui<br />

tu es »…<br />

(The New York Times, 15.09.2011)<br />

GRECE<br />

Introduction de règles dans la publicité des aliments<br />

« Des règles strictes pour la publicité, présentation et indication des aliments qui<br />

portent des allégations de santé sont établies dans le cadre des rencontres du<br />

groupe de travail pour l’application des mesures du règlement 1924/2006.<br />

Dans le groupe de travail organisé à l’initiative de l’EFET et a commencé ses<br />

réunions, participent des représentants des autorités responsables (EFET,<br />

Laboratoire de Chimie de l’Etat, Secrétariat Général à la consommation), de la<br />

communauté universitaire, des unions nationales de diététiciens-nutritionnistes, et<br />

de l’union des industries alimentaires helléniques.<br />

L’Efet souligne qu’avec l’entrée en vigueur du règlement 1924/2006 ; de<br />

nombreuses entreprises alimentaires ont avancé vers des publicités, dans lesquelles<br />

de professionnels de la santé font la promotion d’aliments qui avancent des<br />

arguments de santé, ce qui est en contradiction avec les injonctions du règlement.<br />

Parallèlement certaines entreprises alimentaires avancent des déclarations<br />

concernant la santé provenant d’unions de scientifiques nationales ou<br />

internationales.<br />

Depuis l’an dernier l’Efet, voulant régler la situation, a publié un certain nombre de<br />

directives à l’intention des entreprises alimentaires, avec l’application de mesures<br />

qui seront avancées :<br />

- est limité le qualificatif du professionnel de la santé. Il est ainsi strictement défini<br />

quels professionnels de la santé ne peuvent pas faire des propositions par des<br />

inscriptions, présentations et publicité d’aliments portent des arguments de santé.<br />

- sont éclaircies les conditions que doit remplir une union nationale, afin de<br />

conseiller ou déclarer comme acceptable un produit qui déclare être bon pour la<br />

santé. Est aussi possible le conseil d’unions internationales à conditions qu’elles<br />

remplissent des critères précis. »<br />

(Kerdos, 22.09.2011)<br />

PAYS-BAS<br />

Manger des fruits et légumes ‘blancs’ est bon pour la santé<br />

Voir la rubrique « Fruits & légumes » page 20.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 31 sur 58


POLOGNE<br />

Information concernant le programme éducatif « Les fruits à l’école »<br />

Le programme est destiné aux écoles et il est financé à hauteur de 75 % par l’UE.<br />

Les écoles qui adhèrent au programme reçoivent des fruits et des légumes prêts à<br />

consommer (pommes, poires, fraises, mais aussi carottes, radis, poivrons et jus de<br />

fruits) distribués quotidiennement aux enfants.<br />

500 écoles dans le département Kujawsko-Pomorskie, 411 dans le département<br />

Zachodniopomorskie et 255 dans le département de Podlasie ont adhéré au<br />

programme pour l’année scolaire 2011-2012.<br />

(Kurier Szczeciński, Gazeta Wyborcza Bydgoszcz, Gazeta Wyborcza Toruń)<br />

Information concernant plusieurs programmes éducatifs mis en œuvre en Pologne<br />

- un programme « Trzymaj forme » (Garde la forme) mis en œuvre par les institutions<br />

nationales (Inspection sanitaire, Fédération de consommateurs, Fédération<br />

polonaise de producteurs du secteur alimentaire) ;<br />

- un programme « Partenaires pour la santé » réalisé par les sociétés multinationales<br />

et nationales (Danone, Jeronimo Martins, Maspex).<br />

(Rzeczpospolita)<br />

Dossier concernant les bonnes habitudes alimentaires avec notamment deux<br />

conseils : éviter des produits hautement transformés (pâtés, saucisses à bas prix car<br />

contiennent de la viande désossée mécaniquement de qualité inférieure), faire<br />

attention aux produits allégés/ light (un produits allégé en graisses contient souvent<br />

plus de glucides).<br />

(Fakt)<br />

Dans le contexte de la rentrée scolaire 2011/2012 et du problème de l’obésité<br />

concernant de plus en plus de jeunes, un large dossier consacré aux actions de<br />

promotion de bonnes habitudes alimentaires lancées dans les écoles en Pologne :<br />

Des distributeurs automatiques avec des sandwichs ont été installés dans des<br />

écoles à Poznan, la ville de Wroclaw a proposé un suivi et un soutien d’un<br />

nutritionniste, d’un psychologue et un kinésithérapeute aux enfants présentant une<br />

surcharge pondérale, un projet « I love bio » a été lancé dans des écoles et des<br />

maternelles à Katowice.<br />

(Gazeta Wyborcza Katowice, Super Express, Gazeta Wyborcza Poznań, Gazeta<br />

Wyborcza Częstochowa, Gazeta Olsztyńska, Gazeta Wyborcza Wrocław, Gazeta<br />

Wyborcza Łódź)<br />

[Evénement] Conférence sur l’alimentation et la nutrition au XXIème siècle<br />

organisée le 9 septembre à Varsovie. La conférence a réuni 400 experts et<br />

spécialistes du marché.<br />

(Nauka w polsce. Pl)<br />

[Evénement] Conférence autour du thème « Phytopathologie : la santé des plantes<br />

et la santé de l’homme » réunissant 150 chercheurs et scientifiques de toutes les<br />

universités polonaises a eu lieu à Bydgoszcz le 21 septembre.<br />

(Gazeta Pomorska)<br />

PORTUGAL<br />

Une taxe sur les fastfoods ne fera pas changer le comportement des<br />

consommateurs et ne les incitera pas à manger plus sain, selon l’association de<br />

défense des consommateurs DECO. Il est nécessaire d’éduquer et d’informer.<br />

(Hipersuper, 06-09-2011)<br />

Les Associations de Nutritionnistes ont mis en place ce mois-ci un système de « prix<br />

des bonnes pratiques alimentaires » l’objectif étant de récompenser les pratiques<br />

les plus saine en terme de : santé publique, nutrition, innovation et développement<br />

de produits et de services, ainsi qu’au niveau des sciences de la nutrition.<br />

(Público, 19-09-2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 32 sur 58


ROYAUME-UNI<br />

Les problèmes de l’obésité<br />

Plus d’un quart des britanniques sont obèses titre The Sun. Jamie Oliver, le très<br />

<strong>médiatique</strong> cuisinier présente des chiffres alarmants. Dans le monde, plus d’un<br />

milliard de personnes sont en surpoids et 42 millions d’enfants de moins de 5 ans<br />

sont classés comme obèses. Oliver rappelle qu’il faut « éduquer les parents et que<br />

les consommateurs peuvent influencer les grandes entreprises agro-alimentaires ».<br />

The Sun affirme que le Royaume Uni est un des pays les plus obèses de la planète.<br />

The Independent rapporte que le groupe Sustain pense que le gouvernement ne<br />

fait pas assez d’efforts pour protéger les enfants des risques de l’obésité et des<br />

maladies cardiovasculaires.<br />

Suite à une réunion des Nations Unis sur les maladies liées aux modes de vie,<br />

certains représentants experts déclarent dans The Guardian que « l’Union<br />

Européenne est dans les mains de l’industrie agro-alimentaire ».<br />

L’industrie agro-alimentaire et ses produits bons marchés, attrayants et<br />

énergétiques, ainsi que les systèmes de distribution qui rendent ces produits<br />

accessibles associé à des techniques marketing de plus en plus agressives<br />

apparaissent comme des éléments accélérateurs de l’épidémie d’obésité,<br />

apprend-t-on dans The Independent. Le quotidien reprend un article du journal<br />

The Lancet, référence dans le milieu médical.<br />

Des scientifiques britanniques ont établi un lien entre le poids de la mère et le poids<br />

du bébé, peut-on lire dans le Daily Mail.<br />

(The Sun 03.09.11, Daily Express 03.09.11, Mail on Sunday 04.09.111, The Observer<br />

04.09.11, Metro 05.09.11, The Daily Mail 05.09.11, Daily Express 06.09.11, The<br />

Guardian 08.09.11, The Independent 10.09.11, The Sun 12.09.2011, The Guardian<br />

17.09.11, The Independent, Metro (London) 19.09.11, The Independent 23.09.11,<br />

The Daily Mail 26.09.11)<br />

Le traditionnel petit déjeuner anglais en danger<br />

La campagne du gouvernement visant à réduire la consommation de sel mettrait<br />

en danger le petit déjeuner traditionnel anglais nous dit The Daily Mail. Les<br />

bouchers et détaillants craignent que la réduction de sel dans des produits<br />

comme les saucisses et le bacon rendent ce repas moins attrayant. L’article cite le<br />

British Retail Consortium qui explique que « réduire le sel ne sert à rien si les<br />

consommateurs le rajoute une fois à table ».<br />

(The Daily Mail 19.09.11)<br />

SUISSE<br />

Les boissons « light » font grossir<br />

Voir la rubrique « Autres boissons » page 24.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 33 sur 58


ENVIRONNEMENT & DEVELOPPEMENT DURABLE<br />

ESPAGNE<br />

Les espagnols montrent dans l’actualité une plus grande préoccupation pour la<br />

pollution de l’eau (46%), pour la pénurie d’eau (45%) et la pollution de l’air (42%)<br />

que pour le changement climatique<br />

A la question « pourquoi les espagnols ne sont pas préoccupés au changement ou<br />

au réchauffement climatique ?», 37% des personnes interrogées considèrent qu’il y<br />

a des problèmes plus graves dans le monde, 26% préfèrent avoir des températures<br />

plus chaudes, 18% pensent que le réchauffement n’affecte pas leur vie<br />

personnelle et 16% pensent que ce n’est pas un problème pour le moment.<br />

(Agroterra)<br />

PORTUGAL<br />

La France souhaitent mettre en place une organisation mondiale de<br />

l’environnement d’ici 2012<br />

En effet cette année marque les 20 ans du sommet de Rio. Ce sera l’occasion de<br />

faire un point sur toutes les actions présentes et passées en matière<br />

d’environnement.<br />

(Público, 12-09-2011)<br />

ROYAUME-UNI<br />

Le gouvernement tente de réduire le gaspillage alimentaire<br />

La presse britannique, dans son ensemble, mentionne les nouvelles suggestions du<br />

Department for Environment, Food and Rural Affairs qui, en accord avec l’industrie<br />

agro-alimentaire, les groupes de consommateurs et le Waste and Resources<br />

Action Programme, a décidé de simplifier les mentions sur les étiquettes de façon<br />

à réduire les 5,3 millions de tonnes d’aliments encore consommables qui sont jetés<br />

chaque année, coûtant en moyenne 680 livres aux familles britanniques.<br />

Les nouvelles mentions devraient apporter plus de clarté aux consommateurs. Une<br />

mention « use-<strong>by</strong>-date » indiquera la date limite de consommation tandis que «<br />

best-before » indiquera la date après laquelle les aliments ne sont plus en<br />

condition optimale mais peuvent toujours être consommés.<br />

Les supermarchés, comme l’explique The Independent pensent que ces<br />

changements entraineront encore plus de gaspillage et de confusion. Selon eux,<br />

le gouvernement devrait éduquer les consommateurs sur les mentions existantes<br />

aujourd’hui.<br />

(The Guardian 15.09.11, The Independent 15.09.11, The Times 15.09.11, The Sun<br />

15.09.11, The Daily Mail 15.09.11, Daily Express 15.09.11, The Daily Mail 16.02.11,<br />

Metro 16.09.11, The Guardian 16.09.11, The Independent 16.09.11, The Sunday<br />

Times 18.09.11, The Independent 19.09.11)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 34 sur 58


NOUVELLES TECHNOLOGIES<br />

ANIMAUX (dont clonage)<br />

GRECE<br />

De la viande technique, propre à consommation, qui sera produite en laboratoire et<br />

ne nécessitera pas l’abattage d’un quelconque animal, sera prête dans les 6<br />

prochains mois<br />

Voir la rubrique « Viande & lait - Informations générales » page 6.<br />

ITALIE<br />

Le beefsteak synthétique arrive, il est très cher et sans saveur mais il plait aux<br />

végétariens / Et la Hollande crée la viande à partir des cellules staminales<br />

Voir la rubrique « Viande & lait - Informations générales » page 7.<br />

Trop de viande sur le feu, mais artificielle<br />

Voir la rubrique « Viande & lait - Informations générales » page 7.<br />

VEGETAUX (dont OGM)<br />

ALLEMAGNE<br />

La cour de justice européenne statue sur la présence d’OGM dans le miel<br />

La cour de justice a statué concernant la plainte de l’apiculteur allemand Karl-<br />

Heinz Bablok contre la région de Bavière. Une contamination de son miel avec du<br />

pollen de maïs génétiquement modifié avait été découverte en 2005. Le pollen<br />

provenait de champs de maïs Monsanto 810, alors utilisé pour l’alimentation<br />

animale mais interdit dans l’alimentation humaine, et cultivé par la région dans le<br />

cadre d’un programme de test. Le Tribunal Administratif de Bavière avait renvoyé<br />

l’affaire à la Cour de Justice Européenne, qui vient donc de statuer sur ce cas. La<br />

Cour a donné raison à Mr Bablok, qui demandait des dommages et intérêts à<br />

hauteur de 10 000 euros. Elle a de plus précisé que tous les producteurs d’OGM<br />

devaient être prêts à verser des dommages et intérêts aux apiculteurs, et qu’ils se<br />

devaient de prendre au plus vite des mesures limitant les contaminations.<br />

Désormais, les miels contaminés nécessiteront une autorisation de mise sur le<br />

marché. Si les plantes responsables de la contamination sont autorisées en Europe,<br />

un seuil de 0,9% de contamination du miel par le pollen OGM devra cependant<br />

être respecté. Dans le cas contraire, l’autorisation de mise sur le marché ne sera<br />

pas délivrée.<br />

D’après une étude du magazine « Ökotest » en 2009, presque la moitié des miels<br />

importés par l’Allemagne (l’Allemagne importe 80% de son miel) depuis le Canada<br />

ou l’Amérique du Sud étaient contaminés avec du pollen génétiquement modifié.<br />

Pour Katrin Langner, directrice de l’association du miel, rares sont au contraire les<br />

miels concernés en Allemagne. Le docteur Cord Lüllmann, directeur du laboratoire<br />

des produits agro-alimentaires QSI (Quality Service International), rejoint son avis.<br />

Certains pays exportateurs sont plus exposés que d’autres : certains miels<br />

canadiens par exemple, contaminés par du pollen de colza issu d’OGM, ont dû<br />

être retirés du marché en Allemagne.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 35 sur 58


Du coté des politiques, les réactions sont mitigées : pour Christel Happach-Kasan<br />

(du parti FDP), une politique de tolérance zéro est utopique. Elvira Drobinski-Weiss<br />

(du parti SDP) salue au contraire la clarté de la décision. Enfin l’association de<br />

protection de l’environnement BUND loue le caractère pionnier du jugement de la<br />

Cour Européenne de Justice en matière de surveillance de la contamination par<br />

les OGM.<br />

Enfin, cette décision ne sera sans doute pas sans conséquences pour le portemonnaie<br />

du consommateur : en effet comme le souligne Peter Kohl, responsable<br />

du marketing chez le leader de la vente de miel Fursten-Reform, tous les miels<br />

reçus de leurs producteurs devront désormais être testés. De plus, en cas de<br />

contamination, un deuxième test quantitatif doit être réalisé. Ces tests vont donc<br />

représenter un coût 300 à 600 euros qui risque de se répercuter sur le prix du miel<br />

en magasin. Les petits producteurs pourraient également être touchés, dans la<br />

mesure où ils ne possèdent pas forcément les fonds nécessaires à la réalisation de<br />

ces expertises. (der Spiegel, Focus, Lebensmittelzeitung)<br />

BRESIL<br />

L’Embrapa crée des haricots transgéniques résistants aux maladies<br />

Voir la rubrique « Fruits & légumes » page 18.<br />

GRECE<br />

L’Argentine dit OUI au soja de Bayer<br />

Le gouvernement d’Argentine s’apprête à donner le feu vert pour l’utilisation du<br />

nouveau, génétiquement modifié, produit par l’allemand Bayer. Le nouveau<br />

produit de hauts rendements dans des régions du pays où il est difficile<br />

de cultiver le Roundup Ready, c’est à dire le soja transgénique du concurrent<br />

Monsanto qui est utilisé en Argentine depuis 1990. (Agrenda, 03.09.2011)<br />

La liste de Greenpeace à propos des transgéniques est valable<br />

Le tribunal de 1ère instance d’Athènes a rejeté la demande de la société de<br />

produits laitiers Delta pour le retrait de ses produits de la liste de l’ONG à propos<br />

des OGM dans les produits animaux ou pour omission de son nom. Comme le<br />

souligne dans un communiqué Greenpeace, le tribunal, par décision rendue<br />

début août 2011 a reconnu la « transparence » et l’ « impartialité » de la procédure<br />

de notation. Le guide des consommateurs circule normalement sans aucune<br />

restriction. (Adèsmèvtos typos, Péloponissos, 07.09.2011)<br />

Le miel avec traces de transgéniques nécessite une autorisation spéciale<br />

Les associations de protection de l’Environnement ont exprimé leur satisfaction à<br />

propos de la décision du tribunal européen sur la distribution de miel qui contient<br />

des traces de pollen de cultures transgéniques. Comme elles le soulignent, la<br />

décision est le meilleur cadre juridique pour la revendication de mesures plus<br />

sévères afin d’éviter la contamination de variétés par les produits transgéniques.<br />

Des apiculteurs de Bavière ont eu recours au tribunal européen en demandant<br />

des dédommagements de l’Etat Allemand, car dans leurs produits des traces de<br />

pollen du maïs transgéniques cultivé dans la région pour des raisons<br />

expérimentales ont été trouvés.<br />

Dans l’UE, sont en vigueur de sévères règlements pour l’information des<br />

consommateurs à propos des aliments qui contiennent des composants<br />

génétiquement modifiés et le tribunal a jugé que la distribution des produits ne<br />

peut être faite librement, mais uniquement avec une autorisation spéciale des<br />

autorités.<br />

(Angelioforos, Express, Typos tis Halkidikis, Agrenda, Naftemboriki, 07.09.2011)<br />

« Les aliments transgéniques continuent à nous menacer »<br />

« La Grèce résiste et des graines transgéniques ne sont pas encore cultivées dans<br />

notre pays, alors que leur circulation a été autorisée depuis 2004 dans l’UE, à la<br />

condition qu’elles aient été approuvés par l’Autorité Européenne de Sécurité des<br />

Aliments et le conseil des ministres de l’Agriculture de l’UE.<br />

Les Européens et en particulier les Grecs résistent aux pressions pour l’importation<br />

de transgéniques, orientées par divers mouvements de consommateurs qui<br />

s’opposent aux puissants importateurs (USA, Canada etc.) qui les promeuvent<br />

dans le monde entier même s’ils sont qualifiés de .<br />

La Somalie est toujours à la merci de la famine - comme le déclare l’ONU - des<br />

centaines de personnes meurent chaque jour et plus de 750.000 sont directement<br />

menacés par la faim. Au même moment, en Europe, où il est prévu que d’ici 2050<br />

on constatera un manque de viande en raison de sa surconsommation, des<br />

scientifiques hollandais tentent de fabriquer en laboratoire de la viande de veau<br />

technique à l’aide de cellules.<br />

Dans de nombreux pays du monde, y compris dans les plus pauvres où les besoins<br />

en nourriture sont importants, les agriculteurs manifestent et jettent comme<br />

dangereux le maïs transgénique qu’ils ont cultivé à partir de semences des<br />

sociétés multinationales.<br />

Heureusement pour les Grecs, pratiquement tous nos produits agricoles sont<br />

encore , mais les transgéniques nous menacent toujours.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 36 sur 58


Quand début 2011, l’Allemagne s’est trouvée à la merci des dioxines et<br />

5.000 unités d’élevage de Basse Saxe et de Rhénanie du Nord ont été obligées de<br />

fermer, non seulement les œufs mais aussi la viande ainsi que le lait ont été<br />

considérés comme suspects de contamination par les dioxines, car la société<br />

Haries & Jentzsch avait utilisé une graisse technique illégale pendant des mois. »<br />

(Eléftéri Ora, 18.09.2011)<br />

POLOGNE<br />

Suite au veto présidentiel concernant la loi sur les semences (le texte de la loi<br />

contenant certaines dispositions sur les OGM), le débat sur les OGM continue<br />

Des experts, des chercheurs et des producteurs mais aussi des organisations<br />

écologistes rappellent leurs arguments de base (en faveur ou contre les<br />

organismes transgéniques). Selon certains représentants du Parlement, le problème<br />

concernant les OGM reviendra en force après les élections parlementaires prévues<br />

en octobre prochain.<br />

(Dziennik Gazeta Prawna, Gazeta Wyborcza, Polska Metropolia Warszawska,<br />

wiadomosci.pl, Rzeczpospolita, Tygodnik Siedlecki)<br />

Le Parlement européen a adopté les modifications de la directive européenne<br />

concernant les cultures d’OGM. Conformément à ces modifications, les pays<br />

membres auront plus de liberté pour interdire ou autoriser des cultures d’OGM sur<br />

leurs territoires.<br />

(Przegląd Techniczny)<br />

L’Allemagne souhaite modifier sa législation en matière d’OGM et imposer des<br />

conditions plus strictes pour les cultures OGM (exemple : zone de sécurité de<br />

plusieurs kilomètres autour des plantations OGM) afin d’éviter la contamination<br />

des cultures traditionnelles par des plantes transgéniques.<br />

(Nasz Dziennik)<br />

Selon le professeur Katarzyna Lisowska, spécialiste en biologie moléculaire et<br />

membre du comité d’experts auprès du Ministère de l’environnement polonais, les<br />

recherches concernant l’utilisation des OGM dans l’industrie pharmaceutique sont<br />

utiles. En revanche, on devrait abandonner l’utilisation trop risquée des plantes<br />

OGM dans l’agriculture et dans la production alimentaire.<br />

(Nowa Trybuna Opolska, Warsaw Business Journal, Polska Gazeta Wrocławska,<br />

Polska Dziennik Zachodni, tvp.pl, Tygodnik Zamojski, Polska Dziennik Bałtycki)<br />

Lors de sa présidence de l’UE, la Pologne souhaite poursuivre des négociations en<br />

vue de modifier la directive 2001/18/CE concernant les organismes transgéniques<br />

L’objectif des négociations : donner aux pays membres le droit de statuer<br />

individuellement sur les OGM (autoriser ou interdire les cultures OGM sur une partie<br />

ou la totalité d’un territoire).<br />

(Rzeczpospolita, bankier.pl, Puls Biznesu)<br />

Rappel concernant la législation en matière d’OGM en vigueur en Pologne : la loi<br />

du 22 juin 2001 sur les OGM, l’arrêté no 1829/2003 du Parlement européen et du<br />

Conseil du 22 septembre 2001 sur les aliments et les fourrages modifiés<br />

génétiquement. Rappel concernant les dispositions particulières qui s’appliquent à<br />

la production, la commercialisation et l’étiquetage des produits OGM.<br />

(Gazeta Polska, tvn24.pl, Home&Market)<br />

PORTUGAL<br />

Il y a de forte chance que le miel de certain producteur portugais soit d’origine<br />

transgénique<br />

En effet Greenpeace alerte car les abeilles butinent des parcelles de maïs<br />

transgéniques. Au Portugal il n’y a pas de données GPS indiquant les<br />

emplacements des parcelles de maïs génétiquement modifiées.<br />

(Diário Notìcias, 14-09-2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 37 sur 58


INGREDIENTS & ADDITIFS<br />

BELGIQUE<br />

Un conflit d’intérêts salit l’EFSA chargée notamment d’évaluer les additifs<br />

alimentaires, y compris l’aspartame<br />

Une enquête réalisée par Corporate Europe Observatory et Réseau Environnement<br />

Santé révèle que deux experts de l’Efsa ont omis de déclarer leurs collaborations<br />

avec l’International Life Sciences Institue (ILSI), un lob<strong>by</strong> international financé par<br />

l’industrie alimentaire (y compris Ajinomoto, le leader mondial dans l’aspartame, et<br />

Coca-Cola, Danone, Kraft, Unilever et Nestlé).<br />

(La Libre, 13/09/11)<br />

La France veut limiter l’exposition au bisphénol A<br />

Des effets avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, même à de faibles<br />

niveaux d’exposition, justifient la diminution des expositions au bisphénol A<br />

(BPA) des populations les plus sensibles, a estimé l’Agence nationale de sécurité<br />

sanitaire de l’alimentation (Anses).<br />

Les BPA utilisés depuis une cinquantaine d’années dans la fabrication de<br />

plastiques, le BPA est présent dans une soixantaine de secteurs d’activité, dans des<br />

objets aussi variés que les bonbonnes d’eau, certains contenants alimentaires ou<br />

les revêtements de cannettes.<br />

Chez l’homme, cette substance est soupçonnée d’avoir des effets sur la fertilité<br />

féminine, les pathologies cardiovasculaires et le diabète.<br />

(La Libre, 28/09/11)<br />

GRECE<br />

A propos des ‘arômes de fumée’ : « Dangereuses préparations dans les aliments »<br />

« Des produits prouvés dangereux continuent à être utilisés légalement dans les<br />

procédures de transformation de produits dans toute l’UE, sans même d’indication<br />

pour les consommateurs.<br />

Il s’agit de 4 mélanges, de ceux qui sont connus comme ‘goût fumé’ car ils<br />

proviennent de concentration de fumée de bois et sont utilisés dans la<br />

transformation traditionnelle des aliments fumés ou sont utilisés comme additifs<br />

dans d’autres aliments comme les chocolats.<br />

Le signal d’alarme a été agité par les Ecologistes-Verts, par une question du<br />

député européen Michalis Trémopoulos qui a souligné que les substances FF-B ;<br />

TRADISMOKETMA, SCANSMOKER99 et AMO1 ont été estimés officiellement par<br />

l’EFSA comme toxiques pour les gènes et renferment des inquiétudes pour la<br />

sécurité des consommateurs.<br />

L’eurodéputé demande à la Commission des mesures de protection de la santé<br />

Publique…, demande des explications à propos de l’utilisation de telles substances<br />

dans des aliments comme les chocolats et demande au moins que des plans<br />

existent pour la signalisation afin d’informer de façon satisfaisante les<br />

consommateurs. »<br />

(To Pondiki, 08.09.2011)<br />

Rencontre entre les représentants de l’Union Européenne des Fabricants d’Enzymes<br />

(AMFEP : Association of Manufacturers and Formulators of Enzyme Products), le<br />

vice-président et des responsables de l’organisme grec EFET à propos de la<br />

conformation de la législation européenne au nouveau cadre législatif pour les<br />

enzymes alimentaires et surtout pour la procédure unitaire d’approbation, la<br />

rédaction d’une liste positive et leur signalisation sur les produits finis. le vice<br />

président de l’Efet a souligné, après la rencontre : « L’Efet négocie avec les<br />

organismes européens à propos des aliments avec pour objectif la production plus<br />

sure d’aliments ainsi que la meilleure protection de la santé Publique des<br />

consommateurs Européens. »<br />

(Avriani, Kerdos, 17.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 38 sur 58


POLOGNE<br />

Dossier concernant quelques produits de consommation courante et analyse de<br />

leur composition effectuée par l’équipe du journal Fakt : le ketchup (certains<br />

ketchups contiennent très peu de tomates, en revanche ils contiennent trop d’eau<br />

et de conservateurs), les confitures (contiennent des aromes, colorants,<br />

édulcorants, épaississants), les produits laitiers (à base de lait en poudre), les huiles<br />

(l’huile de colza est la meilleure pour la friture), les bâtonnets de crabe (ne<br />

contiennent pas de crabe mais du poisson).<br />

(Fakt, Super Nowości)<br />

Modification de la décision de la Commission européenne du 19 août concernant<br />

l’autorisation de commercialisation d’un additif alimentaire nouveau :<br />

phosphatidylsérine.<br />

(Dziennik Gazeta Prawna)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 39 sur 58


HYGIENE, CONTAMINANTS, RESIDUS & TRAÇABILITE<br />

ARABIE SAOUDITE<br />

Le ministère du commerce et de l’industrie à Riyad annonce que ses différentes<br />

équipes de contrôle alimentaire ont détruit, pendant le mois de ramadan, 1 522<br />

974 unités de produits alimentaires non consommables pour raison de péremption,<br />

de non-conformité aux normes et standards, de contre-façonnage et de<br />

falsification.<br />

(Aleqtisadiah, 05-9-2011)<br />

Les équipes de contrôle de la province de Djedda ont saisi et détruit de 1241 kg<br />

de poissons non consommables du marché aux poissons de Djedda au cours du<br />

mois de ramadan.<br />

(Aleqtisadiah, 12-9-2011)<br />

BELGIQUE<br />

Huit personnes souffrant de botulisme ont été hospitalisées dans un état grave en<br />

France après avoir consommé de la tapenade<br />

Voir la rubrique « Epicerie fine » page 25.<br />

CANADA<br />

Alerte à la Listeria à Monaco : Carrefour rappelle des fromages<br />

Voir la rubrique « Secteur laitier » page 16.<br />

CHINE<br />

Présence de bromate décelée dans 6 marques d’eau embouteillée<br />

commercialisées en Chine<br />

Voir la rubrique « Autres boissons » page 24.<br />

Campagne de contrôle sur la sécuritaire alimentaire des « petits pains farcis cuits à<br />

la vapeur »<br />

De nombreux restaurants à proximité des stations de métro à Beijing utilisent<br />

l’additif « veltol » pour faire des petits pains farcis cuits à la vapeur au goût de<br />

viande. Le 14 septembre, l’Institut d’inspection de Santé de Beijing a annoncé un<br />

programme d’inspection de 10 jours pour réglementer le secteur alimentaire et<br />

notamment la question des petits pains. L'institut a requis l’assistance des autorités<br />

locales des arrondissements de Chaoyang et Changping pour réaliser des tests sur<br />

les petits pains farcis. La dernière enquête menée par les médias a révélé que de<br />

nombreux aliments étaient mixés avec des arômes et additifs alimentaires au goût<br />

de viande. "Steam Kung Fu", un restaurant qui vend des petits pains, diffuserait des<br />

informations sur l’usage de ces additifs alimentaires sur un site internet. Il a été<br />

récemment fermé par les autorités locales dans l’arrondissement de Changping,<br />

car il n'avait pas de licence sanitaire sur ces produits.<br />

Les autorités suspectent l’existence d’une chaîne industrielle illégale à savoir un<br />

réseau de vente « on-line » des additifs illégaux se propageant à l'échelle<br />

nationale. De nombreux départements, y compris la santé, l’administration<br />

industrielle et commerciale et la sécurité publique, font des efforts conjoints pour<br />

éliminer cette chaîne. Zhang Yanlin, directeur de recherche chez CIConsulting,<br />

souligne que les départements de supervision alimentaire ont lancé des actions<br />

immédiatement après que les médias aient révélé l’affaire des petits pains farcis.<br />

Selon le rapport d'analyse de CIConsulting sur l'industrie alimentaire en Chine<br />

(2011-2015), les questions de sécurité alimentaire vont influencer la confiance du<br />

public dans le système et les départements de supervision du pays.<br />

(21food, xinhuanet, Peoele, Ifeng, 2011-9-15)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 40 sur 58


COREE<br />

Mise en évidence de cas de violation du code d’hygiène alimentaire par 296<br />

établissements liés aux produits destinés à la fête de la moisson<br />

La Korea Food and Drug Administration (KFDA) a fait savoir le 6 septembre qu’à<br />

l’issue d’une inspection effectuée en août auprès de 10 845 sites traitant des<br />

aliments destinés à la fête de la moisson, 296 d’entre eux ont violé le code<br />

d’hygiène alimentaire et encourent des mesures administratives. Les inspections<br />

ont eu lieu principalement chez les distributeurs tels que les producteurs de produits<br />

et d’aliments destinés à la fête, les grands magasins, les hypermarchés et les<br />

marchés traditionnels ainsi que les points de vente et les restaurants situés dans les<br />

gares et sur les aires de repos.<br />

(Yonhap News, Chosun Ilbo, Korea Economy, Kookmin Ilbo, SBS, YTN, 6-9-2011)<br />

Découverte de miel produit avec du sirop d’amidon<br />

Voir la rubrique « Epicerie fine » page 25.<br />

Suite à la sauce tomate d’origine française contaminée par le botulium<br />

les autorités de la santé publique appellent à la vigilance<br />

Voir la rubrique « Epicerie fine » page 25.<br />

« Triche sur la DLC, violation des normes d’hygiène », la tromperie des<br />

hypermarchés est grave<br />

Un grand nombre de consommateurs se ravitaillent dans les hypermarchés et les<br />

grands magasins parce qu’ils font confiance aux grands groupes qui les gèrent et<br />

qu’il y a un grand choix d’articles. Toutefois il s’est avéré que certains<br />

hypermarchés ne respectaient pas les règlements d’hygiène alimentaire et que<br />

des produits périmés se trouvaient en rayons. Selon l’état des lieux des inspections<br />

des points de ventes de ces 3 dernières années réalisé par la Korea Food and Drug<br />

Administration, 269 points de ventes ont été rappelés à l’ordre en 2009, 292 en 2010<br />

et 143 en juin 2011. Parmi ceux-ci les hypermarchés, les grands magasins et les<br />

supermarchés des grands groupes ont représenté 16%, soit 112 points de vente. Il<br />

s’agit de Lotte Shopping, Samsung Home Plus, et GS Retail. Les grands magasins<br />

représentaient 7 cas.<br />

(Yonhap News, Newsis, Kookmin Ilbo, 15-09-2011)<br />

Détection de corps étrangers en augmentation dans les produits HACCP agréés<br />

par la KFDA<br />

Depuis 2010 où toute détection de corps étranger doit obligatoirement être<br />

rapportée par les entreprises agréées HACCP, le nombre de déclarations a été<br />

multiplié par 6 par rapport à l’année précédente. Selon les documents de la Korea<br />

Food and Drug Administration, il en est ainsi des résultats des analyses de l’état des<br />

lieux de la détection de corps étrangers dans les entreprises HACCP. L’année<br />

dernière, alors que de telles déclarations étaient devenues obligatoires, les<br />

entreprises HACCP ont rapporté 3 024 cas au total. 97 cas ont concerné la<br />

production, 493 cas la consommation, 407 la commercialisation et 2 207 autres cas<br />

n’ont pas été identifiés. Pour les six premiers mois de cette année 1 346 cas ont<br />

déjà été dénombrés parmi lesquels la production compte pour 49 cas, la<br />

consommation pour 100 cas, la commercialisation pour 64 cas et pour 1 109 cas (y<br />

compris 24 cas en cours d’identification) la cause n’a pas été clarifiée.<br />

(Yonhap News, Newsis, Kookmin Ilbo, 22-09-2011)<br />

La KFDA découvre 79 sites dont l’état d’hygiène alimentaire est non-conforme<br />

La Korean Food and Drug Administration (KFDA) a annoncé le 28 septembre que,<br />

suite à une inspection collective auprès de 3 402 cantines scolaires et producteurs,<br />

79 d’entre eux ont transgressé le code d’hygiène alimentaire. Ces infractions<br />

portent sur △ les normes de traitement hygiénique (26 sites) △ la conservation de<br />

produits périmés (17sites) △ les normes d’équipements (16 sites) △ les visites<br />

médicales (8 sites). Les fabricants de plateau-repas approvisionnant les écoles ont<br />

représenté un taux inférieur à celui décelé au premier semestre, soit 8,1% contre<br />

8,6. Ce chiffre reste toujours élevé par rapport à d’autres sites.<br />

(Yonhap News, Korean Business, YTN, 28.09.2011)<br />

Un grand nombre de célèbres chaînes de café découverts pour avoir falsifié la<br />

mention d’origine du café<br />

11 producteurs comme Dongsuh Food et des chaînes de café ont été interpelés<br />

par le service des douanes pour avoir falsifié la mention d’origine ou l’avoir<br />

affichée de façon à ce que les consommateurs ne l’aperçoivent pas. Le bureau<br />

de Séoul du service des douanes avait inspecté la mention d’origine des grains de<br />

café en vente depuis juillet et ce pendant 3 mois et a découvert que 11<br />

entreprises ont falsifié l’origine du café et du thé noir importés pour un montant de<br />

103,6 milliards. Le bureau de Séoul a ordonné des mesures correctives sur les<br />

marchandises en stock et devrait infliger au total 2,1 milliards de KRW d’amendes<br />

qui peuvent atteindre jusqu’à 300 millions KRW par entreprise.<br />

(Yonhap New, Financial News, YTN, 28.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 41 sur 58


EMIRATS ARABES UNIS<br />

L’ADFCA a refusé l’entrée de plus de 3 000 tonnes de produits alimentaires au<br />

poste frontière de ’’Gouayfat’’ au cours du 1er semestre 2011<br />

La raison principale de ce refus est la non-conformité des documents qui<br />

accompagnaient les marchandises tel que le certificat d’origine, le certificat<br />

sanitaire, ou encore la non-conformité des échantillons prélevés aléatoirement<br />

avec la marchandise.<br />

(Al-Ittihad, 24-9-2011)<br />

ETATS-UNIS<br />

La dernière épidémie de listeria, venue de melons produits dans le Colorado, a<br />

déjà fait 13 morts aux Etats-Unis. C’est la crise alimentaire la plus meurtrière dans le<br />

pays depuis plus de 10 ans.<br />

Voir la rubrique « Fruits & légumes » page 19.<br />

Un nouveau rappel de viande de dinde hachée touche Cargill. Il s’agit du<br />

deuxième rappel en à peine un mois<br />

Voir la rubrique « Volailles » page 14.<br />

GRECE<br />

Rappel ordonné par l’EFET d’un produit de chocolat dans lequel a été découverte<br />

une « forte concentration de gluten – qui aurait du être inscrite sur l’emballage afin<br />

de protéger les personnes qui présentent des réactions allergiques à cette<br />

substance.<br />

Le produit biologique de la marque commerciale Plamil en<br />

pot en verre de 275gr, date limite de consommation 16.01.2012 fabriqué par la<br />

société Plamil Foods LTD du Royaume Uni et qui est distribué en Grèce par la<br />

société MKM Vitality EPE. »<br />

(Eléftéros Typos, Eléftérotypia, Adèsmèvtos Typos, Typos tis Thessalonikis, 01.09.2011)<br />

Du Halva (pâte de sésame au miel) avec salmonelle a été repéré dans les<br />

supermarchés LIDL<br />

Les responsables de l’organisme national chargé des contrôles alimentaires, EFET,<br />

ont été avertis par la société en question que ses propres contrôles (autocontrôles)<br />

ont décelé le microorganisme pathogène dans du Halva goût vanille. Comme l’a<br />

annoncé, hier, l’Efet, l’appellation commerciale du produit est , en<br />

emballage de 400gr, et No de lot LO1222 et date limite de consommation<br />

01/12/2013. Le produit est fabriqué pour le compte et sous la responsabilité de par l’entreprise . L’entreprise a procédé au rappel-<br />

retrait du lot incriminé du marché intérieur. L’Efet appelle les consommateurs qui<br />

ont le produit en leur possession à ne pas le consommer.<br />

Positionnant très haut le sentiment de responsabilité envers les consommateurs,<br />

Afoi Haïtoglou déclare qu’elle a déjà informé l’Efet et demandé à Lidl Hellas que<br />

soient fait un nouveau contrôle d’échantillon et une confirmation des résultats<br />

dans un second laboratoire.<br />

(Ethnos, angelioforos, Espresso, Eléftéros Typos, Rizospastis, Ta Néa, Eléftérotypia,<br />

Kathimérini, Express, Makédonia, Typos tis Halkidikis, Typos tis Thessalonikis, Vradyni,<br />

Dimokratia, Avghi, Imérissia, Naftemboriki, Kerdos, Typos tis Thessalonikis, 05.09.2011)<br />

Croissants avec moisissure<br />

Retrait-rappel d’un produit par la société Evga (Industrie Européenne de lait et de<br />

farines SA) car il a été constaté une altération des caractéristiques<br />

organoleptiques dans un croissant, en raison du développement de moisissure,<br />

cela lors d’un autocontrôle. Il s’agit du produit , date limite 21/11/2011. L’Efet a été informé du retrait du produit du<br />

marché intérieur et procède à des contrôles appropriés et appelle les<br />

consommateurs à ne pas consommer le produit.<br />

(Logos, Naftemboriki, 07.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 42 sur 58


Riz aux insectes<br />

Il s’agit de riz aromatisé au jasmin, provenant de Thaïlande, de la marque<br />

commerciale distribué en Grèce par la<br />

société Panayotis Sarris- Int. Market. L’Efet a été informé de sa distribution et du<br />

problème par le système Alerte européen.<br />

(Eléftérotypia, Nikis, Adèsmèvtos Typos, Naftembotiki, Express, To Arthro, 07.09.2011)<br />

Sauce de poisson avec acide benzoïque (conservateur E 210) à une concentration<br />

dépassant le seuil légal<br />

L’Efet a été averti par les autorités hollandaises. Le produit de la marque<br />

commerciale en emballage en verre de 750ml,<br />

No de code barre 022392576918 et date limite 05/02/2012 qui est fabriqué aux<br />

Philippines et distribué en Grèce par l’entreprise Asiana EPE. L’organisme demande<br />

aux consommateurs qui ont le produit en leur possession de ne pas le consommer.<br />

(Kerdos, Rizospastis, To Arthro, 08.09.2011)<br />

Cas de botulisme en France<br />

Voir la rubrique « Epicerie fine » page 26.<br />

Interdiction de pêche et de consommation de moules dans la région de Kavala<br />

décidée par la direction vétérinaire après la découverte de Biotoxines<br />

Voir la rubrique « Produits de la mer » page 21.<br />

Beefsteak surgelé à la salmonelle spp<br />

Voir la rubrique « Bovins » page 11.<br />

Au cours du 1er semestre de 2011, l’EFET a saisi 88 tonnes d’aliments impropres à<br />

consommation, non sûrs, et a déféré devant le procureur 454 entreprises pour<br />

violation de la législation nationale et communautaire.<br />

En fonction de la catégorie des entreprises les pourcentages de violation<br />

s’échelonnent comme suit :<br />

- 25% chez les producteurs de vente au détail comme les boulangeries, pâtisseries,<br />

boucheries ;<br />

- 23% dans les entreprises de service comme les lieux de restauration, les hôtels,<br />

catering ;<br />

- 13% chez les conditionneurs/emballeurs, par exemple entreprises de production<br />

de produits laitiers, transformation de viandes, produits de pâtes alimentaires, de<br />

pâtisseries, de fruits, légumes, production de matériaux d’emballage ;<br />

- 8% marché de détail comme les Super Marchés, les halles de vente en gros ;<br />

- 3% chez les transporteurs/distributeurs.<br />

(Adèsmèvtos Typos, Express, To Arthro, 13.09.2011)<br />

Des résidus de produits phytosanitaires à une quantité supérieure aux taux<br />

autorisés par l’UE, ont été détectés dans des concombres provenant de Bulgarie<br />

Voir la rubrique « Fruits & légumes » page 20.<br />

« Aliments avec PPs, antibiotiques et mercure ! »<br />

« L’inquiétude est provoquée par les cas répétés de découverte dans des<br />

aliments de résidus de médicaments agricoles-vétérinaires, qui circulent<br />

illégalement sur le marché, même s’ils ont été interdits par l’UE. Selon des<br />

accusations du député européen des Ecologistes-Verts, M. Trémopoulos, circulent<br />

en Grèce aussi des quantités de viandes et de poissons d’élevage avec des<br />

nitrofourania toxiques. Des antibiotiques provenant de Chine, de la société<br />

Ofichem, qui ont été interdits ces dernières années par l’UE ont été administrés et<br />

continuent de circuler.<br />

Lors de contrôles récents comme l’a confirmé une source du ministère grec à<br />

l’Agriculture, des résidus de fourazolidone ont été détecté dans 2 des 28<br />

échantillons de volailles, de fouraltadone dans 1 des 90 échantillons de produits de<br />

pisciculture examinés et du chloramfénicole dans 1 des 33 échantillons de produits<br />

de pisciculture importés. Là où des résidus ont été constatés les quantités ont été<br />

retirées du marché et les contrôles échantillonaires étendus.<br />

Des diététiciens ont expliqué à notre journal que les consommateurs grecs ne<br />

doivent pas s’inquiéter car ils ne sont pas en danger. Mais la consommation de<br />

telles sortes de substances concerne la prévention de maladies des animaux. Il les<br />

rend plus faibles s’ils sont atteint par un virus, dont les souches sont plus résistantes<br />

car elle a subit une transformation. Ces mêmes antibiotiques sont aussi utilisés hors<br />

UE, car dans la Communauté, et cela est juste, une législation plus sévère est en<br />

vigueur à propos de la consommation abusive de médicaments. »<br />

(Elfétérotypia, 22.09.2011)<br />

Ils transportaient du carburant dans une citerne pour le lait, une société et 5<br />

propriétaires ont été traduits devants le procureur<br />

« Nous mettons sur notre table du lait avec des produits chimiques, car des<br />

propriétaires de camions citernes, avec autorisation de transport d’aliments<br />

liquides, distribuaient des biocarburants et des substances chimiques, mettant en<br />

sérieux danger la santé Publique. Après contrôles de l’organisme chargé des<br />

contrôles alimentaires (EFET), 5 propriétaires de camions citernes ont été traduits<br />

devant le procureur d’Athènes, ainsi qu’une société, qui opère dans le secteur des<br />

transports.<br />

Parallèlement, 3 autres propriétaires de citernes ont été transférés pour des<br />

violations concernant la salubrité des véhicules et pour obstacles aux contrôles.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 43 sur 58


Les responsabilités concernent les propriétaires de véhicules citernes de Bulgarie,<br />

comme le souligne à notre quotidien M. Giorgos Paspatis, membre de l’union<br />

nationales des camions d’usage publique, souligne M. Paspatis, et la balle passe aux propriétaires grecs<br />

de citernes. D’ailleurs, comme il le note, de nombreuses plaintes ont été déposées<br />

à propos de ces affaires et personne ne s’y est intéressé, alors que le ministère des<br />

Transports présente une indifférence criminelle.<br />

L’Efet poursuit ses contrôles en demandant l’aide des ministères compétents et la<br />

procédure de dressement d’amendes est en cours. souligne le<br />

président de l’organisme, Yannis Mihas. »<br />

(Eléftéros Typos, Rizospastis, Elfétérotypia, Naftemboriki, Niki, Press Time, Eléftéros<br />

Typos, 02.09.2011)<br />

ITALIE<br />

Le "made in Italy” est la troisième marque mondiale en terme de notoriété après<br />

Coca-Cola et Visa, et est fortement touchée par la piraterie alimentaire dont le<br />

chiffre d’affaires dépasse celui des vraies productions italiennes exportées<br />

A cela s’ajoutent les nombreux produits fabriqués en Italie mais avec des matières<br />

premières étrangères, comme l’a montré un contrôle récent des NAS qui a<br />

contesté à une marque italienne de propriété étrangère la production de<br />

mozzarelle avec une étiquette « de l’Italie » et dont le lait était originaire de<br />

Belgique, France et Luxembourg.<br />

(23/09/2011, L’Unità)<br />

POLOGNE<br />

Plusieurs contrefaçons de produits tels que le beurre, le lait, les fromages sont<br />

disponibles sur le marché selon un avertissement de l’Inspection du commerce<br />

Exemple cité dans l’article : le lait « La prairie » contenant 3,2 % des graisses<br />

végétales.<br />

(Fakt)<br />

Sachet de pâtes contenant des parasites, le SANEPID de Rzeszów a procédé à un<br />

contrôle du magasin TESCO où l’achat avait eu lieu. Les inspecteurs ont ordonné<br />

de retirer de la vente tous les sachets du même lot.<br />

(Gazeta Wyborcza Rzeszów)<br />

Au cours du premier semestre 2011, 111 supermarchés et magasins alimentaires<br />

(sur un total de 163 établissements soumis aux contrôles) et 119 lots de produits<br />

alimentaires sur un total de 693 lots contrôlés présentaient des irrégularités.<br />

(Nowości, Nowa Trybuna Opolska, Życie Warszawy)<br />

ROYAUME-UNI<br />

Le gouvernement aurait-il tenté d’étouffé des cas de E. Coli ?<br />

La presse britannique se demande pourquoi le public n’a pas été informé du fait<br />

que, sur une durée de plusieurs mois, 250 personnes sont tombées malades et une<br />

est décédée d’E. Coli. Selon The Guardian, « Les autorités sanitaires HPA n’ont pas<br />

informé le public parce qu’elles ne pouvaient pas trouver l’origine de la<br />

contamination et donc ne pouvaient pas donner de conseils au public ».<br />

On apprend que la terre autour des poireaux et pommes de terres achetés en<br />

vrac ou en sac serait à l’origine du problème. Les autorités sanitaires conseillent<br />

alors aux consommateurs de laver tous les légumes et fruits.<br />

(The Daily Mail 30.09.11, The Times 30.09.11, The Guardian 30.09.11)<br />

RUSSIE<br />

Parmi les 582 inspections d’usines de traitement et de transformation du poisson<br />

par le service de Rospotrebnadzor de Moscou en 2011, 173 cas (soit 29%)<br />

présentaient des violations de règlementation<br />

Voir la rubrique « Produits de la mer » page 22.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 44 sur 58


SUISSE<br />

Des baies zurichoises provenant d’Ukraine<br />

« De la région pour la région » est écrit sur l’emballage du yogourt de la Migros.<br />

L’appellation « région » peut signifier Europe jusqu’à l’Ukraine. Aussi dans le rayons :<br />

yogourt aux noisettes « de la région pour la région ». Les indications concernant la<br />

provenance n’apparaissent pas sur l’étiquette. Les consommateurs doivent alors<br />

accepter, que tous les ingrédients proviennent de la région. Mais un sondage<br />

montre que les noisettes viennent d’Italie, d’Inde et de Turquie. Les baies du yaourt<br />

‘Beerenmix’ viennent de Pologne, de Scandinavie, d’Estonie, de Lettonie, de<br />

Lituanie et d’Ukraine. Les fruits du yaourt à la framboise viennent, selon Migros, de<br />

Serbie.<br />

(Saldo, 27-09-2011)<br />

De la pâte d’olives pourries<br />

Voir la rubrique « Epicerie fine » page 26.<br />

Des études hollandaises montrent une cohérence entre la consommation de<br />

volaille et la résistance contre les bactéries ESBL<br />

Voir la rubrique « Volailles » page 15.<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 45 sur 58


POLITIQUES SANITAIRES & QUALITE<br />

ALLEMAGNE<br />

Premiers retours du portail « Lebensmittelklarheit »<br />

Deux mois après le lancement du portail « Lebensmittelklarheit » (Clarté sur les<br />

produits de consommation), les craintes des industriels semblent se concrétiser.<br />

D’après le Dr Markus Girnau, de l’association de défense du droit des produits<br />

<strong>agroalimentaire</strong>s et des clients, la concurrence est faussée par ce portail et les<br />

produits cités, pour la majorité des produits légaux accusés de tromperie par des<br />

consommateurs, subissent un grave préjudice. Il souligne que ce portail est soutenu<br />

par l’Etat, et qu’il devrait donc faire preuve de plus d’objectivité. On y trouve<br />

jusqu’à présent uniquement les plaintes des consommateurs et les avis de<br />

l’association de consommateurs Vzbz. Or d’une part une possibilité de réponse<br />

devait être laissée aux industriels mis en cause avant la publication de la plainte, et<br />

d’autre part il avait été convenu que Vzbz ne serait pas en droit de publier ses<br />

propres conclusions.<br />

D’après Jurgen Abraham, représentant de l’association des industries de<br />

l’alimentation allemande (BVE), l’intérêt de ce portail devrait se limiter à la diffusion<br />

d’informations sur les produits, les caractérisations et les étiquetages, et non être<br />

utilisé comme un outil de mise au pilori de produits. Selon lui, ce n’est que dans cet<br />

état d’esprit que se justifierait l’investissement des 750 000 euros consacrés au<br />

projet. L’association est donc prête à un dialogue avec Vzbz et soutient une<br />

meilleure information des consommateurs, mais affirme cependant que personne<br />

ne devrait porter préjudice à des produits conformes à la loi jusqu’à menacer leur<br />

survie sur le marché.<br />

(Lebensmittel Zeitung, Fleisch Magazin)<br />

De nouvelles garanties pour le bien-être animal<br />

Voir la rubrique « Viande & lait - Informations générales » page 6.<br />

Le système de détection rapide de la dioxine est entré en vigueur<br />

Dans le cadre de la conférence des ministres de la protection des consommateurs<br />

à Bremerhaven (15-16 septembre), Isle Aigner, la ministre fédérale de<br />

l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Protection des Consommateurs a annoncé<br />

la mise en place du système de détection rapide de la dioxine. Cette entrée en<br />

vigueur répond à la crise sanitaire de la chaîne alimentaire causée ces derniers<br />

mois par des contaminations à la dioxine. Les textes réglementaires prévoient<br />

notamment des contrôles plus sévères et des sanctions plus lourdes.<br />

Les fabricants devront ainsi rapporter les résultats de leurs contrôles<br />

systématiquement, même en absence de contamination. Les laboratoires privés<br />

seront pour leur part obligés de signaler aux autorités de surveillance toute<br />

contamination détectée. Les peines prévues pour une mise sur le marché d’un<br />

produit contaminé en connaissance de cause vont jusqu’à deux ans<br />

d’emprisonnement accompagnés de sanctions financières.<br />

Dans le même temps, la nouvelle loi d’information des consommateurs prévoit une<br />

communication plus rapide et plus complète.<br />

(Food-monitor)<br />

Il sera bientôt possible de connaître l’origine des jus de fruits sur internet ou<br />

directement sur son Smartphone<br />

Voir la rubrique « Autres boissons » page 24.<br />

ASEAN<br />

Comment améliorer la « valeur nutritive » donnée par les étiquettes sur la nourriture<br />

emballée<br />

Voir la rubrique « Nutrition » page 28.<br />

BELGIQUE<br />

Evaluer sans tester : un nouveau risque alimentaire<br />

Prochainement, les aliments pourraient bien contenir des produits chimiques, alors<br />

que jusqu’à présent, des tests sont effectués pour dépister la présence éventuelle<br />

de substances proscrites. L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a<br />

proposé, dans le cadre d’une consultation publique, de ne plus recourir au<br />

système actuel de tests pour déceler des produits chimiques présents dans<br />

l’alimentation. Elle préconise désormais une autre approche basée sur « la dose<br />

d’exposition tolérée fixe ».<br />

L’agence européenne précise qu’il s’agit d’une mesure temporaire, mais que la<br />

science n’est pas figée.<br />

Cette approche, nommée seuil de » préoccupation toxicologique (SPT), est<br />

vivement décriée par plusieurs associations de défense de l’environnement qui<br />

accusent l’industrie des pesticides d’être derrière cette proposition qu’elles jugent<br />

arbitraire. (La Libre, 20/09/11)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 46 sur 58


CHINE<br />

L’AQSIQ publie les Dispositions administratives sur l’autorisation des fabricants<br />

d'aliments à l’exportation<br />

Zhi Shuping, Ministre de l'Administration générale de la supervision de la qualité, de<br />

l'inspection et de la quarantaine (AQSIQ), a signé le Décret de l'Administration<br />

générale de la supervision de qualité, de l'inspection et de la quarantaine<br />

(No.142). Les dispositions administratives sur l’autorisation des fabricants d'aliments<br />

à l'exportation, ont été adoptées lors de la réunion exécutive de l'AQSIQ le 21 juin<br />

2011 et entreront en vigueur le 1er octobre.<br />

(Net Ease, 2011.08.11)<br />

La Chine investit 100 millions RMB pour améliorer le contrôle des risques<br />

alimentaires<br />

Le 6 septembre, le Comité National du Développement et de la Réforme a publié<br />

le plan d'investissement pour le Projet de contrôle des risques de sécurité<br />

alimentaire au sein du budget central pour 2011. La Chine investira 100 millions de<br />

RMB, fournissant des équipements d’inspection sanitaire aux 35 centres et<br />

laboratoires de contrôle et de prévention des maladies des provinces, dans le but<br />

d'améliorer leur capacité de détection des bactéries pathogènes, des additifs<br />

illégaux mais aussi des matériaux radioactifs dans les aliments.<br />

(Cyy123, 2011.09.09)<br />

Quatre organismes gouvernementaux ont publié une circulaire au sujet des<br />

fonctionnaires impliqués dans des crimes de sécurité alimentaire : ils n’auront<br />

aucun sursis<br />

Le 15 septembre, la Cour Suprême du peuple, le Parquet Suprême du peuple, le<br />

Ministère de la sécurité publique et le Ministère de la justice ont publié<br />

conjointement une circulaire, demandant une condamnation avec des peines<br />

plus sévères pour les crimes de sécurité alimentaire. Selon la circulaire, en raison du<br />

nombre de victimes et du montant d'argent impliqué, les tribunaux chinois<br />

devraient revenir sur la culpabilité des contrevenants, leurs méthodes criminelles et<br />

les effets négatifs que leurs comportements causent aux différents marchés. Les<br />

récidivistes et les dirigeants impliqués seront sévèrement punis conformément aux<br />

lois et règlements ; les peines de condamnation à mort seront maintenues. La<br />

circulaire a également conçu des peines plus sévères pour les responsables<br />

gouvernementaux qui acceptent des dessous de table et protègent ainsi des<br />

criminels de la sécurité alimentaire ou feignent d’ignorer leurs actions. Les<br />

fonctionnaires qui sont impliqués dans des crimes de sécurité alimentaire n’auront<br />

pas de sursis et ne seront pas exemptés de sanctions pénales.<br />

(People.com.cn, 2011-9-16)<br />

Carrefour ouvre son laboratoire de tests alimentaires au public<br />

Le 18 septembre, Carrefour a annoncé l’ouverture à Shanghai d’un laboratoire de<br />

tests de sécurité alimentaire, où les consommateurs peuvent contrôler les produits<br />

et connaître par exemple la teneur en eau dans la volaille et la viande ; le taux de<br />

peroxyde d'hydrogène et du formaldéhyde dans les crabes d'eau douce. Les<br />

consommateurs peuvent s'inscrire à l'activité, qui aura lieu régulièrement, en se<br />

connectant sur le micro-blog officiel de Carrefour ou par l'intermédiaire de son<br />

service d'assistance téléphonique. Le Laboratoire d'essai rapide de sécurité<br />

alimentaire du Carrefour Shanghai a été localisé dans son magasin Wanli, le<br />

magasin phare de la région Est de la Chine, et contrôle des dizaines d'articles sur<br />

les résidus de pesticides, les additifs alimentaires et le niveau d'eau dans les<br />

légumes, les fruits, la viande fraîche... A l'heure actuelle, Carrefour fait 11 contrôles<br />

sur 28 échantillons par jour et le taux des produits conformes est supérieur à 99%.<br />

Les produits seront retirés des rayons s’ils ne correspondent pas aux normes.<br />

(Jfdaily.com, 2011.09.19)<br />

Beijing établit un système d'indicateurs pour la détection des huiles usées<br />

impropres à la consommation<br />

Le Centre de surveillance de sécurité alimentaire de Beijing a établi un système<br />

préliminaire d'indicateurs pour la détection des huiles usées impropres à la<br />

consommation. Le centre a trouvé quatre indicateurs efficaces pour détecter ces<br />

huiles. Premièrement, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAHs). La<br />

plupart des PAHs ont été classés comme substance cancérigène par l'Agence<br />

Internationale de Recherche sur le Cancer. Le deuxième indicateur est le taux de<br />

cholestérol. Le troisième indicateur, la conductivité. Les graisses normales sont<br />

presque non-conductrices. Le quatrième indicateur, composants de gènes<br />

spécifiques. Les huiles usées contiennent souvent des graisses animales.<br />

(Sohu, 2011.09.18)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 47 sur 58


COREE<br />

Les grands magasins peuvent également être désignés site de bonnes pratiques<br />

pour les aliments pour enfants<br />

Le Ministère de la santé a fait savoir que le projet de modification de la loi spéciale<br />

sur la gestion de la sécurité des comportements alimentaires pour les enfants ainsi<br />

que celui de l’arrêté d’application sont passés le 14 septembre au conseil des<br />

ministres. Le projet de modification porte sur l’élargissement aux grands magasins<br />

des sites de bonnes pratiques pour les aliments pour enfants. Jusqu’à présent la<br />

désignation de sites de bonnes pratiques se limitait à ceux localisés dans la zone<br />

verte, une zone de protection alimentaire pour enfants. Le projet de modification<br />

consiste à inclure certaines zones ou points de vente comme les hypermarchés ou<br />

les grands magasins qui vendent également des produits fréquemment<br />

consommés par les enfants.<br />

(Yonhap News, Newsis, Kookmin Ilbo, 14-09-2011)<br />

La KFDA met en place un téléphone rouge sur les informations alimentaires en Asie<br />

Une conférence internationale se tiendra pour la première fois en Corée afin de<br />

mettre en place une hotline entre les pays asiatiques sur la sécurité alimentaire. La<br />

Korea Food and Drug Administration (KFDA) organise à l’hôtel Hilton du 27 au 29<br />

septembre la réunion régionale et le symposium INFOSAN pour discuter des<br />

mesures d’échanges d’informations sur la sécurité alimentaire. La KFDA devrait<br />

débattre des mesures de coopération suite à divers incidents portant sur la sécurité<br />

alimentaire. Elle entrera en discussion avec les représentants des autorités de la<br />

sécurité alimentaires des principaux pays d’Asie comme la Chine et le Japon avec<br />

qui la Corée a beaucoup d’échanges commerciaux.<br />

(Yonhap News, Maeil Business, Financial News, 26.09.2011)<br />

EMIRATS ARABES UNIS<br />

La municipalité de Dubaï annonce avoir terminée la préparation et la mise à jour<br />

du « Guide des pratiques sanitaires et alimentaires » relatif aux cafétérias et<br />

restaurants des écoles.<br />

(Al Khaleej, 08-9-2011)<br />

Une délégation de l’ADFCA (Abu Dhabi Food Control Authority) visite des<br />

laboratoires vétérinaires de la municipalité pour prendre connaissance de leurs<br />

travaux et de l’application du système de qualité ISO 17025.<br />

(Akhbar el-Arab, 21-9-2011)<br />

L’ADFCA lance la 1ère campagne de sensibilisation concernant la sécurité<br />

alimentaire, et la santé animale et végétale dans l’île de Delma dans la région<br />

Ouest d’Abou Dhabi<br />

Les participants sont des représentants de l’état, des propriétaires de fermes, des<br />

éleveurs de bétail et de nombreux citoyens.<br />

(Al-Wahda, Gulf Today, 27-9-2011)<br />

ESPAGNE<br />

La Secrétaire Générale de la Mer du Ministère de l’Agriculture a présenté les<br />

techniques rapides de contrôle de qualité et sécurité alimentaire, au siège de<br />

l’Association Nationale de Fabricants de conserves de poissons et fruits de mer<br />

(ENFACO) à Vigo.<br />

(Freshplaza)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 48 sur 58


ETATS-UNIS<br />

Dans son effort pour lutter contre l’obésité, la FDA a annoncé qu’elle souhaitait<br />

procéder à une refonte des étiquetages alimentaires sur le territoire américain.<br />

Voir la rubrique « Nutrition » page 30.<br />

Suite au vote par le Sénat américain, du projet de loi de finance pour l’agriculture,<br />

la FDA voit son budget augmenter de 50 millions de dollars<br />

Selon le journaliste, c’est une décision forte qui réjouit les défenseurs de la sécurité<br />

alimentaire, en effet anxieux de voir les moyens de l’agence diminuer, dans un<br />

climat financier difficile marqué par des coupes budgétaires quasi généralisées.<br />

Les autres programmes, eux, voient leur enveloppe baisser de 5%.<br />

(Food Safety News, 08.09.2011)<br />

Le journaliste Joe Nocera s’indigne de la faible progression des fonds alloués à la<br />

FDA, très dommageable à la sécurité alimentaire du peuple américain<br />

Alors que les contrôles n’étaient jusqu’à présent réalisés que sur les produits<br />

domestiques, la nouvelle loi signée par Barack Obama prévoit - à très juste titre -<br />

d’étendre le périmètre aux produits importés. Ce nouveau cahier des charges va<br />

coûter cher et la FDA va avoir besoin de beaucoup d’argent pour mener à bien<br />

ces contrôles accrus. Le Président Obama a d’ailleurs demandé au Congrès, pour<br />

son budget 2012, d’allouer 120 millions de dollars de plus à la FDA, pour un budget<br />

total de 955 millions de dollars.<br />

Joe Nocera accuse les Républicains de la Chambre des Représentants, d’avoir<br />

voulu torpiller le budget de la FDA, fidèles à leur tradition de coupes budgétaires.<br />

Selon lui, « la prochaine fois qu’une épidémie d’E. Coli frappera le pays, on<br />

connaitra les responsables ». (The New York Times, 16.09.2011)<br />

La plainte déposée par Del Monte Fresh Produce contre les autorités de santé<br />

publique de l’état de l’Oregon, pourrait rendre frileux les enquêteurs chargés<br />

d’assurer la sécurité des aliments<br />

Del Monte, géant de l’<strong>agroalimentaire</strong> américain, a en effet attaqué en justice<br />

l’épidémiologiste qui s’était prononcé en faveur du retrait de melons importés du<br />

Guatemala, suite à des cas de salmonellose dans 9 états. Del Monte veut que<br />

soient reconnus les manquements de l’enquête, qui selon son porte-parole a été<br />

menée sans prendre en compte les tests, négatifs, de la FDA.<br />

Michael Doyle, directeur du Centre pour la Sécurité Alimentaire de l’Université de<br />

Géorgie, estime que la plainte, même si elle est globalement dommageable pour<br />

le secteur, aura au moins le mérite de rappeler aux épidémiologistes leurs<br />

responsabilités, liées aux importantes conséquences économiques d’un retrait.<br />

(The Packer, The Post Bulletin, Food Safety News, Food Navigator USA,01.09.2011)<br />

GRECE<br />

Le Centre de Protection de la Consommation (KEPKA) appelle les mécanismes de<br />

contrôle et les unions de parents et tuteurs à faire très attention aux cafétérias des<br />

écoles, dont beaucoup - malgré l’existence d’une loi cadre - continuent à<br />

distribuer des produits non approuvés.<br />

Selon le KEPKA l’argument des responsables qui fraudent est le résultat<br />

économique (rentabilité) de leur entreprise, dans le climat de crise économique,<br />

ou la possibilité des lycéens de s’approvisionner en produits interdits, dans les<br />

magasins autours des établissements scolaires. Pour cette raison, le KEPKA<br />

demande que soient immédiatement faits des contrôles sévères, par des autorités<br />

compétentes qui sont les directions Hygiène des préfectures autonomes du pays<br />

ainsi que les directions régionales de l’EFET. Il demande aussi aux parents de<br />

s’activer dans ce sens et de sensibiliser les commissions scolaires constituées, qui<br />

sont responsables de l’attribution du fonctionnement des cafétérias des écoles<br />

publiques et de leur exploitation.<br />

(Avriani 04.09.2011, Avghi 17.09.2011)<br />

Des amendes importantes de 1.000 à 120.000 euros sont prévues pour ceux qui<br />

trompent ou sont soupçonnés de tromper les consommateurs à propos du lait et<br />

des produits laitiers, c’est à dire le pays d’origine ou sa composition, selon la<br />

récente décision ministérielle conjointe No 1721 du 02.08.2011.<br />

Voir la rubrique « Secteur laitier » page 17.<br />

4 ministres de l’Agriculture européens demandent des interventions rapides et<br />

efficaces de l’UE dans les crises alimentaires qui menacent l’agriculture<br />

européenne et ses producteurs, et la protection des produits d’importations depuis<br />

des pays tiers, à l’occasion de la réunion à Bruxelles pour les fruits et légumes.<br />

L’élément déclencheur du projet cosigné par le France , l’Italie, l’Espagne et<br />

la Grèce a été le chaos avec E. Coli car alors que le problème augmentait et que<br />

la possibilité de négociation des producteurs diminuait, la bureaucratie de<br />

Bruxelles s’occupait d’autre chose et n’informait pas à temps le public des<br />

consommateurs. Et y compris des produits agricoles sans aucun rapport avec E.<br />

Coli ont été visés et se sont trouvés hors marché (par exemple les fraises grecques,<br />

et pastèques), mais aussi hors dédommagements communautaires sans que soit<br />

précisé de quel produit provenant la bactérie.<br />

Les fruits et légumes demeurent la lourde économie agricole hellénique car ils<br />

correspondent pour la Grèce à 35% de la valeur de la production agricole et au<br />

1/3 de la valeur des exportations agricoles. »<br />

(Eléftérotypia, Naftemboriki, 20.09.2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 49 sur 58


JAPON<br />

La nouvelle règlementation en matière de salubrité des viandes destinées à être<br />

consommées crues sera applicable à partir du 1er octobre<br />

Voir la rubrique « Viande & lait - Informations générales » page 7.<br />

POLOGNE<br />

Information concernant l’étiquetage conforme des produits alimentaires qui doit<br />

comporter : le nom et la composition du produit, le poids net, la date de<br />

péremption, le nom et l’adresse du producteur ou de l’importateur. L’étiquetage<br />

doit être clair, lisible, ineffaçable et ne peut pas induire le consommateur en erreur.<br />

(Nowości, Polska Dziennik Zachodni)<br />

Visite de Mme Catherine Geslain-Laneele, Directrice générale de l'Autorité<br />

européenne de sécurité des aliments (AESA) à Varsovie le 27 septembre. Le but de<br />

la visite : rencontrer des représentants de l’administration publique et des experts<br />

en matière de sécurité alimentaire.<br />

(Dziennik Gazeta Prawna, onet.pl)<br />

PORTUGAL<br />

La direction générale vétérinaire pourrait voir ses fonctions renforcées dans le<br />

domaine de la sécurité alimentaire<br />

Elle intègrerait des activités qui sont actuellement dispersées dans d’autres services<br />

de l’Etat. Dans la plupart des pays d’Europe ces fonctions sont assurées par la<br />

direction générale vétérinaire.<br />

(Expresso, Jornal de Notícias, Público, 08-09-2011)<br />

Les inspecteurs de l’Autorité pour la Sécurité Alimentaire et Economique (ASAE)<br />

exigent la création d’un vrai statut professionnel. Créée en 2006 l’ASAE n’a toujours<br />

pas de statut.<br />

(I, 28-09-2011)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 50 sur 58


TENDANCES ALIMENTAIRES<br />

ARABIE SAOUDITE<br />

[Evénement] Le « Salon de l’agriculture Saoudien » se tiendra au centre des<br />

expositions et des salons à Riyad du 19 au 22 septembre 2011. Plus de 315<br />

exposants y participent en provenance de 33 pays. Y seront exposés les produits,<br />

techniques et services les plus modernes dans différents secteurs : la production, la<br />

santé animale, le financement agricole, les services bancaires agricoles, les<br />

services, les produits agricoles, les engrais et les pesticides.<br />

(Al Watan, 17-9-2011)<br />

CANADA<br />

Le marché des vins premium canadiens subit une résistance des consommateurs<br />

Voir la rubrique « Vins & spiritueux » page 23.<br />

[Evénement] EAT! Fraser Valley<br />

Chefs cuisiniers célèbres, restaurateurs locaux, producteurs alimentaires, de<br />

boissons et de vins, artisans, distributeurs et gastronomes se sont réunis au TRADEX<br />

Exhibition Center de Vancouver du 16 au 18 septembre 2011, afin de faire vivre<br />

une expérience culinaire au public, des opportunités d’apprentissage des meilleurs<br />

de l’industrie et bien sûr, la possibilité d’achats intéressants.<br />

[Evénement] « Party cochon » de la Fédération des producteurs de porcs du<br />

Québec<br />

Voir la rubrique « Porcins » page 12.<br />

GRECE<br />

Virage vers le renforcement des marchés locaux<br />

La présidente de l’organisme AgriBioMediterraneo-IFOAM (une des intervenants au<br />

congrès international qui s’est tenu à Zante (16-18/9) pour l’agriculture biologique<br />

et le tourisme Agro-Bio) souligne que « dans les marchés locaux, chaque<br />

producteurs acquière un contact fructueux avec les consommateurs pour ses<br />

produits, et ils participent au développement de la communauté locale et de<br />

l’économie. »<br />

(Oikos tis Kathimérini)<br />

JAPON<br />

Les vins japonais gagnent en popularité<br />

Voir la rubrique « Vin, bière & spiritueux » page 23.<br />

Du vin en pouch pack à emporter<br />

Voir la rubrique « Vin, bière & spiritueux » page 23.<br />

Une association pour développer les ventes en direct de fruits et légumes<br />

Voir la rubrique « Fruits & légumes » page 20.<br />

PAYS-BAS<br />

[Evénement] La ville d’Amsterdam a organisé pour la 3ème fois l’événement<br />

culinaire « Taste of Amsterdam » le dernier weekend de septembre. Certains<br />

restaurants servaient des petits plats dans le Amstelpark et les visiteurs pouvaient<br />

composer leur propre menu. Le vin et la bière étaient bien représentés sur ce<br />

festival.<br />

(Metro, De Pers, Spits)<br />

Le frozen yoghurt, une nouvelle tendance venant de Los Angeles<br />

Mei Lin Ang a ouvert son premier magasin où elle vend du yaourt gelé avec des «<br />

toppings » plus sains qu’aux Etats-Unis. Chaque portion de yaourt ne contient que<br />

100 calories et est donc un snack sain. Mei Lin Ang veut ouvrir toute une chaîne de<br />

boutiques avec des snacks au yaourt peu caloriques et bons pour la santé.<br />

(Metro, De Pers, Spits)<br />

Les flexitariens<br />

Le glossy magazine lifestyle «Vega» s’adressera le 4 octobre prochain (Journée<br />

Mondiale des Animaux) aux flexitariens. Ces personnes ne sont pas full-time<br />

végétariens mais ont diminué considérablement leur consommation de viande.<br />

Floris de Graad, le directeur de l’Association des végétariens Néerlandais constate<br />

que l’intérêt pour cette tendance croit, ces flexitariens ont un grand intérêt pour la<br />

santé et pour l’environnement. Il trouve que les Néerlandais doivent se détourner<br />

de leur menu quotidien: pommes de terre, légumes et viande et il s’attend à ce<br />

que le végétarisme devienne de plus en plus normal aux Pays-Bas.<br />

(Metro, De Pers, Spits)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 51 sur 58


POLOGNE<br />

Un concours organisé à l’échelle nationale intitulé « Notre patrimoine culinaire »<br />

16 régions y participent et présentent leurs spécialités régionales et locales et des<br />

produits traditionnels. Parmi les produits sélectionnés, le jury choisit les meilleurs et<br />

assure leur promotion.<br />

(Gazeta Wyborcza Wrocław, Gazeta Współczesna)<br />

[Evénement] Le Festival européen du goût dont la 3ème édition a eu lieu à Lublin,<br />

du 9 au 11 septembre. Plusieurs événements ont été prévus à cette occasion :<br />

présentations de produits bio, dégustations de plats régionaux, concerts.<br />

(Gazeta Współczesna)<br />

PORTUGAL<br />

Les produits portugais ont du mal à entrer sur le marché russe alors que leur qualité<br />

impressionne les spécialistes de la distribution.<br />

(RTP1 / Jornal da Tarde, 25-09-2011)<br />

ROYAUME-UNI<br />

Les Britanniques veulent acheter des produits « made in Britain »<br />

Une étude publiée en juillet par la société Retail Active montre que « 91% des<br />

personnes interrogées déclarent vouloir acheter des produits fabriqués en Grande-<br />

Bretagne si possible ». Le pourcentage est le plus élevé pour les produits<br />

biologiques, les loisirs, les produits alimentaires et les confiseries. Le taux est moindre<br />

pour les appareils électroniques, l’automobile, les articles de maison.<br />

The Times nous apprend que le souci grandissant des consommateurs quant à<br />

l’origine des produits est lié aux récents risques de santé et aux inquiétudes sur les<br />

conditions de travail des salariés dans les pays en voie de développement.<br />

Marks & Spencer dit vouloir offrir des articles produits en Grande Bretagne pour<br />

réduire leur empreinte écologique. John Lewis déclare « vouloir aider les<br />

producteurs britanniques autant que possible ».<br />

Stephen Woodford de l’agence de communication DDB UK se demande si à<br />

l’approche des jeux olympiques, il ne serait pas judicieux de lancer une<br />

campagne « Buy Local ».<br />

(The Times 07.09.11)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 52 sur 58


CONTAMINATIONS RADIOACTIVES / JAPON<br />

COREE<br />

Suspension de l’importation de citrons orientaux (yuzu) de Fukushima<br />

La Korea Food and Drug Administration a fait savoir le 31 août que les importations<br />

de yuzu en provenance de Fukushima ken seront suspendues. Depuis l’accident<br />

nucléaire au Japon, les légumes feuilles, les légumes tiges, le radis rose, les pousses<br />

de bambou, les divers types de champignons, les abricots japonais et le thé issus<br />

de 6 kens à savoir Fukushima, Tochigi, Ibaraki, Chiba, Kanagawa et Gunma sont<br />

suspendus d’importation.<br />

(Yonhap News, Korean Economy, Seoul Shinmun, Kookmin Ilbo, YTN, 31-08-2011)<br />

Suspension temporaire des importations de châtaignes de Fukushima<br />

La Korea Food and Drug Administration (KFDA) a fait savoir que les importations de<br />

châtaignes produites à Fukushima avaient été suspendues d’importation<br />

provisoirement. Selon la KFDA, deux cas d’importation de châtaignes (produites à<br />

Hyogo ken) ont été déclarés depuis l’accident en mars dernier. La destination de<br />

ces produits est un pays tiers (la totalité étant destinée à l’exportation après<br />

transformation). Le premier cas de déclaration (40kg) était conforme au test sur les<br />

substances radioactives et a donc été enregistré alors que l’autre (9 900kg) est<br />

actuellement soumis au test.<br />

(Yonhap News, Chosun Ilbo, Korean Economy, 21-09-2011)<br />

JAPON<br />

Un taux de radioactivité supérieur aux limites autorisées observé sur des poissons<br />

d’un lac de Gunma<br />

Le 29 août, un taux de césium radioactif de 640 becquerels par kilo, soit 140<br />

becquerels de plus que le seuil autorisé, a été observé sur des poissons wakasagi<br />

pêchés dans le lac Onuma d’Akagi (Gunma). Les autorités préfectorales ont<br />

demandé à 17 centres de pêche de suspendre leurs activités jusqu’à ce que la<br />

sécurité soit garantie. Les poissons n’ont pas été mis en vente.<br />

(Nikkei, 30/08)<br />

Du thé radioactif découvert à Chiba et Saitama<br />

Du césium radioactif en quantité supérieure au plafond autorisé (500 becquerels<br />

par kilo) a été détecté à Chiba et Saitama sur des échantillons de thé prélevés<br />

dans le commerce fin mai et début août par le National Institute of Health<br />

Sciences, un organisme mandaté par le ministère de la Santé et du Travail pour<br />

procéder à des contrôles aléatoires sur les produits alimentaires. À Chiba, le taux<br />

de césium radioactif était de 2 720 Bq/kg, soit plus de 5 fois le plafond autorisé. Le<br />

thé de Saitama présentait une concentration de 800 à 1 530 becquerels de<br />

césium radioactif par kilo.<br />

« Après infusion, la teneur en césium est divisée par 30. Une fois infusé, un thé<br />

contenant 2 720 becquerels de césium par kilo verra sa radioactivité tomber sous<br />

le seuil autorisé (200 Bq/kg) », rassure le ministère de la Santé et du Travail.<br />

(Asahi, Mainichi, 03/09)<br />

Une radioactivité anormale détectée sur des champignons chichitake de<br />

Fukushima<br />

Le 3, les autorités de Fukushima ont annoncé que des champignons chichitake<br />

cueillis à Tanaguramachi présentaient une concentration en césium radioactif de<br />

28 000 becquerels par kilo, un niveau très supérieur au maximal admissible fixé à<br />

500 becquerels par kilo. La préfecture a demandé aux producteurs de stopper<br />

toute commercialisation et invité la population à cesser la cueillette de tous les<br />

champignons de cette famille.<br />

(Nikkei, Asahi, 04/09)<br />

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Une radioactivité anormale mesurée sur des poissons pêchés au large d’Ibaraki<br />

Le 6, la préfecture d’Ibaraki a annoncé avoir mesuré un taux en césium radioactif<br />

de 540 becquerels par kilogramme, soit un niveau supérieur au plafond autorisé<br />

(500 Bq/kg), sur des poissons ainame pêchés le 1er septembre au large de Hitachi.<br />

Les autorités ont demandé aux coopératives de pêche de suspendre leurs<br />

livraisons. En avril, une concentration en césium radioactif supérieure au niveau<br />

admissible avait déjà été constatée sur des anguilles de sable pêchées au large<br />

d’Ibaraki.<br />

(Asahi, 06/09)<br />

Le gouvernement décrète un embargo sur les champignons sauvages de deux<br />

communes de Fukushima<br />

28 000 becquerels par kilo de césium radioactif ont été mesurés le 1er septembre<br />

sur des champignons chichitake de Tanaguramachi, soit un niveau très supérieur à<br />

la limite autorisée (500 Bq/kg). Des champignons ramassés à Furudonomachi le 11<br />

août présentaient une concentration en césium radioactif de 3 200 becquerels<br />

par kilo. Le 6, le gouvernement a donc décidé d’interdire toute livraison de<br />

champignons qui poussent dans la terre à l'état sauvage provenant de ces deux<br />

communes. Les autorités ont par ailleurs invité la population à cesser de<br />

consommer tous les champignons de ces familles.<br />

Il y a deux types de champignons, les champignons qui poussent dans la terre et<br />

les champignons qui poussent sur des souches d’arbre ou des feuilles mortes. Seuls<br />

les premiers champignons sont interdits à la vente. Les champignons comestibles<br />

de cette famille les plus connus sont les chichitake, les matsutake et les honshimeji.<br />

(Nikkei, Asahi, 07/09)<br />

Des châtaignes radioactives récoltées à Fukushima<br />

Des châtaignes présentant une teneur en césium radioactif supérieure au niveau<br />

admissible ont été récoltées le 5 septembre à Minami-Sôma. C’est la première fois<br />

qu’une radioactivité anormale est observée sur des châtaignes. Selon le ministère<br />

de la Santé et du Travail, les châtaignes contenaient 2 040 becquerels de césium<br />

par kilo. Les autorités ont décidé de renforcer la surveillance sur les châtaignes de<br />

Fukushima et des préfectures limitrophes.<br />

(Nikkei, Asahi, 07/09)<br />

Le thé radioactif de Saitama était produit à partir de bourgeons du théier<br />

Le 6, les autorités de Saitama ont annoncé que les échantillons de thé radioactif<br />

découverts dans le commerce avaient été livrés par deux fabricants de la<br />

préfecture, l’un de la ville de Hidaka et l’autre de la ville de Tsurugashima. Dans les<br />

deux cas, il s’agissait de thé produit en petite quantité à partir de bourgeons du<br />

théier.<br />

Les autorités ont donc appelé les fabricants à suspendre la commercialisation de<br />

ce thé. « Après concertation avec le gouvernement, nous avions décidé de ne<br />

contrôler que les thés produits en grandes quantités », a expliqué la préfecture.<br />

(Nikkei, 07/09)<br />

Une radioactivité supérieure au niveau admissible détectée sur de la viande de<br />

chevreuil<br />

Les autorités de Tochigi ont annoncé que de la viande provenant de 3 chevreuils<br />

abattus entre la fin août et le début septembre à Nikko présentait un taux en<br />

césium radioactif dépassant le niveau admissible (2 037 Bq/kg contre 500 Bq/kg).<br />

En principe, la viande de chevreuil n’est pas mise sur le marché, mais les chasseurs<br />

ont l’habitude de la consommer ou de la servir dans les auberges traditionnelles<br />

qu’ils gèrent. C’est la première fois que des substances radioactives sont observées<br />

sur du gibier de Tochigi. Avant l’ouverture de la saison de la chasse qui débutera<br />

mi-novembre à Nikko, la préfecture va inviter les chasseurs à ne pas consommer<br />

de gibier.<br />

(Nikkei, 08/09)<br />

Une radioactivité anormalement élevée constatée sur du bœuf d’Iwate<br />

Le 8, les autorités d’Iwate ont annoncé que de la viande provenant de deux<br />

bœufs de la préfecture contenait une teneur en césium radioactif supérieure au<br />

niveau admissible. Les bœufs faisaient partie d’un lot de 8 bovins d’un élevage<br />

devant faire l’objet de contrôles systématiques. C’est la première fois que de la<br />

viande présentant une radioactivité anormalement élevée est découverte depuis<br />

la levée de l’embargo. La viande a été détruite et les deux élevages situés à<br />

Ichinoseki feront l’objet d’une surveillance renforcée.<br />

(Nikkei, Asahi, 09/09)<br />

Seuls les thés de Sayama parfaitement sûrs seront mis sur le marché<br />

Le 14, l’Association des Producteurs de Thé de Saitama a invité ses membres à ne<br />

livrer que les thés de Sayama présentant toutes les garanties en matière de<br />

sécurité. Seuls les thés issus de la récolte 2011 ayant passé les tests de radioactivité<br />

pourront être mis sur le marché. Cette décision a été prise suite à la découverte de<br />

césium radioactif en quantité supérieure au plafond autorisé sur des échantillons<br />

de thé issus de bourgeons du théier prélevés dans le commerce lors de contrôles<br />

aléatoires. La commercialisation de thé produit à partir de bourgeons du théier est<br />

déjà suspendue.<br />

(Nikkei, Asahi, 15/09)<br />

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Les livraisons de champignons sauvages de Fukushima interdites<br />

Le 15, le gouvernement a interdit les livraisons de tous les champignons sauvages<br />

de Fukushima, à l’exception de ceux de la zone d’Aizu. Cette décision a été prise<br />

après la découverte de concentrations en césium radioactif supérieures au niveau<br />

admissible sur des champignons de la préfecture. Au total, 43 communes sont<br />

concernées par cet embargo. Les autorités ont également invité la population à<br />

cesser de consommer les champignons de Tanaguramachi et de Furudonomachi,<br />

deux villes où des niveaux de césium radioactif très supérieurs à la limite autorisée<br />

ont été mesurés.<br />

(Nikkei, Asahi, 16/09)<br />

Les châtaignes de Minami-Sôma et de Tade interdites à la vente<br />

Le 20, le gouvernement a interdit toute livraison de châtaignes de Minami-Sôma et<br />

de Tade, deux communes de la préfecture de Fukushima. Cette décision a été<br />

prise suite à la découverte de châtaignes présentant une teneur en césium<br />

radioactif supérieure au plafond autorisé (500 becquerels par kilo).<br />

Selon le ministère de la Santé et du Travail, des châtaignes récoltées le 5<br />

septembre à Minami-Sôma contenaient 2 040 becquerels de césium par kilo. À<br />

Tade, une concentration en césium radioactif de 870 becquerels par kilo a été<br />

mesurée.<br />

Le gouvernement a également invité la population à ne pas consommer les<br />

champignons de Minami-Sôma. Les livraisons de tous les champignons sauvages<br />

de Fukushima, à l’exception de ceux de la zone d’Aizu, sont suspendues depuis le<br />

15 septembre.<br />

(Nikkei, Asahi, 21/09)<br />

500 Bq/kg de césium radioactif mesurés sur du riz de Fukushima<br />

Le 23, les autorités de Fukushima ont donné les résultats des tests effectués avant la<br />

moisson sur le riz cultivé dans la région. Un taux en césium radioactif de 500<br />

becquerels par kilo, soit juste la limite autorisée, a été observé à Nihonmatsu. La<br />

préfecture a placé la commune en « zone de contrôles prioritaire » et décidé<br />

d’augmenter les points d’inspection en faisant passer de 38 à 300 le nombre de<br />

parcelles sur lesquelles des contrôles seront réalisés après la moisson.<br />

C’est la première fois que des contrôles avant la récolte font état d’une<br />

contamination en césium radioactif supérieure à 200 becquerels par kilo, le niveau<br />

qui rend les analyses obligatoires après la récolte. Si la contamination en césium<br />

radioactif sur le riz après la récolte est supérieure à 500 becquerels par kilo, celui-ci<br />

fera l’objet d’une interdiction de mise sur le marché prononcée au niveau du<br />

district.<br />

Les 500 becquerels de césium par kilo ont été mesurés sur du riz complet «<br />

Hitomebore » du district Obamamachi. Jusqu’à présent, la plus forte concentration<br />

observée sur du riz avant la moisson était de 136 becquerels par kilo. Le niveau<br />

étant bien plus élevé que ceux constatés jusqu’à présent, les autorités ont décidé<br />

de procéder à des analyses plus minutieuses, mais les résultats ont été à peu près<br />

équivalents (490 Bq/kg). La contamination du sol où le riz dépassant la limite a été<br />

trouvé est de 3 000 Bq/kg en césium, soit moins que la limite de 5 000 Bq/kg fixée<br />

par les autorités pour autoriser la culture du riz.<br />

(Nikkei, Asahi, 24/09)<br />

Une radioactivité anormalement élevée observée sur du compost de Fukushima<br />

Le 23, la préfecture de Fukushima a annoncé les résultats des tests de radioactivité<br />

faits sur du compost produit à partir de bouse de vache et de paille de riz. Une<br />

concentration en césium radioactif supérieure au niveau admissible a été<br />

observée dans 38 des 72 élevages faisant l’objet des contrôles. Les autorités<br />

préfectorales ont demandé à ces élevages de stopper leurs livraisons. La<br />

concentration la plus élevée a été mesurée à Minami-Sôma (9 000 becquerels de<br />

césium par kilo).<br />

(Nikkei, 24/09)<br />

Des contrôles de radioactivité sur les boissons alcoolisées<br />

Le 26, l’Agence Fiscale a annoncé la mise en place de tests de radioactivité sur les<br />

boissons alcoolisées à partir du mois d’octobre. Environ 1 000 des 3 000 fabricants<br />

recensés au Japon sont concernés par ces tests. Les sites de production des<br />

préfectures de Fukushima, Miyagi, Yamagata, Niigata, Tochigi et Ibaraki situés<br />

dans un rayon de 150 km autour de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi feront<br />

l’objet de contrôles obligatoires. Des contrôles sont également prévus en dehors<br />

de ce périmètre. Dans certaines régions, jusqu’à 40% des fabricants devront se<br />

soumettre aux tests qui porteront sur les produits finis mais aussi sur l’eau utilisée<br />

dans le processus de fabrication. Si la radioactivité de l’eau est supérieure à la<br />

limite autorisée, l’Agence Fiscale avertira les autorités préfectorales. Les contrôles<br />

seront réalisés pendant la période de fabrication, en octobre pour le vin, en<br />

novembre pour le saké et en février pour la bière.<br />

(Nikkei, Asahi, Shokuhin Tsushin, 27/09)<br />

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Un taux en césium radioactif supérieur à la limite autorisée découvert sur du thé de<br />

Sayama<br />

Le 27, la préfecture de Saitama a annoncé les résultats des premiers contrôles de<br />

radioactivité effectués sur du thé de Sayama produit à partir de bourgeons du<br />

théier. Ces tests concernaient 18 marques de 10 fabricants situés sur les communes<br />

de Tsurugashima, Hidaka et Moroyama.<br />

Un taux en césium radioactif allant de 739 et 1 840 becquerels de césium par kilo,<br />

soit davantage que la limite autorisée (500 Bq/kg), a été observé sur 4 des 18<br />

échantillons faisant l’objet des contrôles. Les autorités ont invité les fabricants à<br />

rappeler les produits déjà dans le commerce et à détruire leurs stocks.<br />

L’interdiction de mise sur le marché a été levée pour les thés dont la radioactivité<br />

était inférieure au niveau admissible.<br />

(Nikkei, 28/09)<br />

Une radioactivité anormalement élevée observée sur des champignons shiitake<br />

de Chiba<br />

Le 27, 1 955 becquerels de césium par kilo ont été mesurés sur des champignons<br />

shiitake cultivés en plein air à Abiko, soit un niveau supérieur au maximum autorisé<br />

(500 Bq/kg). La préfecture de Chiba a demandé à la municipalité de suspendre<br />

les livraisons. Les champignons n’ont pas été mis sur le marché.<br />

(Nikkei, 28/09)<br />

Une radioactivité supérieure au plafond autorisé découverte sur du bœuf de<br />

Miyagi<br />

Le 30, la préfecture de Miyagi a annoncé qu’une concentration en césium<br />

radioactif supérieure au maximum autorisée (500 becquerels par kilo) avait été<br />

mesurée sur de la viande provenant d’un bœuf de la ville de Kurihara, une<br />

commune pourtant soumise à des contrôles systématiques. C’est la première fois<br />

depuis la levée de l’embargo décrétée le 19 août qu’une radioactivité<br />

anormalement élevée est détectée sur du bœuf de Miyagi. Des contrôles<br />

effectués le 29 septembre dans un abattoir de Sendai ont révélé une teneur de<br />

528 becquerels de césium par kilo. La viande a été détruite.<br />

(Nikkei, Asahi, 01/10)<br />

La préfecture de Tokyo suspend ses contrôles de radioactivité sur les produits<br />

alimentaires<br />

La préfecture de Tokyo a supprimé en avril 2011 les contrôles de radioactivité sur<br />

les produits alimentaires importés. Ces contrôles avaient été mis en place en 1986<br />

suite à l’accident dans la centrale nucléaire de Tcherno<strong>by</strong>l. Les autorités justifient<br />

cette décision par la différence entre les limites de radioactivité décidées par le<br />

gouvernement suite à l’accident dans la centrale nucléaire de Fukushima et celles<br />

utilisées par la préfecture de Tokyo. Après l’accident de Fukushima, le<br />

gouvernement a fixé la limite en césium radioactif sur les produits alimentaires à<br />

500 becquerels par kilo alors que le plafond autorisé par la préfecture de Tokyo<br />

n’était que de 370 Bq/kg.<br />

Les contrôles du gouvernement ne portent que sur certains produits alimentaires<br />

importés. De plus, ils sont réalisés au moment de leur arrivée au Japon. Le champ<br />

des contrôles de la préfecture de Tokyo était beaucoup plus large. La préfecture<br />

procédait à des contrôles aléatoires sur tous les produits alimentaires en vente<br />

dans le commerce. Sur l’exercice 2009, 616 contrôles ont été réalisés. Des<br />

confitures de myrtilles importées de France présentaient un taux en césium<br />

radioactif supérieur à la limite fixée par la préfecture de Tokyo.<br />

(Asahi, 28/09)<br />

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EPIDEMIE ECEH / EUROPE<br />

ALLEMAGNE<br />

Conséquences de l’épidémie<br />

La gestion de la crise par le gouvernement allemand a été longuement critiquée,<br />

d’une part par les branches de l’industrie et de l’économie allemandes, et d’autre<br />

part par divers pays européens. Le gouvernement défend cependant sa gestion : il<br />

estime que la communication avec les régions a bien fonctionné, ainsi que l’équipe<br />

de crise réunie (ministère de la santé, Institut Robert Koch). Il explique notamment<br />

que tant que l’origine de la crise n’était pas connue à 100%, il était normal de tenir<br />

un discours centré sur le risque, au profit de la santé des consommateurs et au<br />

détriment de l’économie. Pour Nicole Maisch, de l’alliance 90/les verts, la gestion<br />

de la crise a laissé à désirer, et des propositions et des concepts clairs auraient<br />

mieux valu que la « Task force » décidée par Ilse Aigner suite à la crise.<br />

En ce qui concerne donc les mesures consécutives à la crise, elles ont été<br />

présentées lors de la conférence des ministres de protection des consommateurs<br />

qui s’est tenue à Bremerhaven les 15 et 16 septembre derniers. L’objectif, comme le<br />

précise Gert Lindermann (ministre de Basse Saxe), est de renforcer encore la<br />

collaboration entre Etat et régions. Les mesures prises consistent notamment en une<br />

obligation pour les médecins de signaler les cas d’infection dans les 24 heures. Dans<br />

le cas où les infections auraient possiblement une origine <strong>agroalimentaire</strong>, l’office<br />

de santé aurait également l’obligation d’informer les autorités de surveillance des<br />

produits agro-alimentaires. Parmi les autres mesures on retrouve l’impératif d’une<br />

meilleure communication, d’une meilleure information des personnes susceptibles<br />

d’être en contact avec les déclencheurs de l’infection (les informer sur les mesures<br />

d’hygiène notamment), ainsi que des mesures spécifiques d’hygiène pour les<br />

produits « à risque », comme par exemple ceux qui sont consommés crus (ces deux<br />

dernières mesures ont déjà été adoptées par le cabinet fédéral). Enfin une « Task<br />

force », dont le siège se situe à l’office fédéral de la protection des consommateurs<br />

et de la sécurité des produits agro-alimentaires, est mise en place de façon<br />

permanente, et ce même si sa gestion de la crise a pu être critiquée. Pour Kerstin<br />

Tack (SPD), la Task force est une bonne chose mais elle arrive trop tard. Elle prône<br />

également une place plus importante de l’institut Robert Koch dans la gestion de la<br />

crise.<br />

(Agra-Europe, Food-monitor)<br />

ESPAGNE<br />

Selon les données de l’ASAJA (Association Agricole de Jeunes Agriculteurs), le prix<br />

du concombre a chuté de 56% durant l’été et sa consommation a également<br />

baissé<br />

L’organisation prévoit une baisse de 15% de la superficie de culture du concombre<br />

pour la prochaine campagne, sur le point de commencer. Ainsi l’a affirmé le<br />

président, Francisco Vargas, qui accuse la “crise du concombre” comme étant la<br />

cause directe de cette chute. En ce sens, Vargas critique le fait que « l’Allemagne<br />

aie signalé le concombre d’Almería comme origine de l’E. Coli » et ce,<br />

évidemment, aura des conséquences sur la prochaine campagne.<br />

(Freshplaza)<br />

La récente crise de la bactérie E. Coli en Allemagne et la chute de la rentabilité de<br />

la culture du concombre sur la campagne précédente sont quelques unes des<br />

raisons qui permettent de prévoir une chute de la production de ce légume, que<br />

certains fournisseurs de graine chiffrent à 10%.<br />

Les sources ont expliqué qu’une « certaine méfiance » persiste de la part des<br />

producteurs, pas seulement attribuée à l’E. Coli, mais aussi aux prix en baisse par<br />

rapport à la campagne antérieure.<br />

(Efeagro)<br />

La crise de l’E. Coli, les basses températures en Europe et la saturation des marchés<br />

provoquent des chiffres rouges, tant pour les fruits que pour les légumes<br />

La campagne d’été a jeté des résultats très négatifs sur les principaux produits, fruits<br />

ou légumes. Le bilan dressé par la Fédération de coopératives Agricoles de Murcia<br />

(FECOAM) présente des pertes atteignant 36.372.000€, contre des bénéfices de<br />

33.290.000€ en 2010.<br />

(Infoagro)<br />

L’exportation espagnole de fruits et légumes en juillet a chuté de 23,5% en valeur,<br />

par rapport au mois de juillet dernier, totalisant 409 millions d’euros, et de 9% en<br />

volume, se situant à 571.140 tonnes, dû à la mauvaise gestion de la crise de l’E. Coli.<br />

La forte baisse de juillet suit celle de juin, tronquant le bon comportement des<br />

exportations de fruits et légumes espagnols sur la première partie de 2011, selon<br />

FEPEX (Fédération espagnole d’associations de producteurs exportateurs).<br />

(Gondola Digital)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 57 sur 58


Selon FEPEX, cette crise a tronqué le “bon comportement” des exportations de fruits<br />

et légumes sur la première partie de l’exercice<br />

En termes de volume, selon les données de douane procédées par FEPEX, les<br />

exportations de fruits et légumes ont chuté de 9% en juillet, pour atteindre les<br />

571.140 tonnes, à cause « de la mauvaise gestion de la crise de l’E. Coli ». Ce moisci,<br />

les légumes ont reflété une baisse de 31% en valeur, pour comptabiliser 78,3<br />

millions d’euros, et une baisse de 17% en volume, pour atteindre 102.514 tonnes.<br />

(Agroterra)<br />

POLOGNE<br />

La Commission européenne a prévu une enveloppe de 227 millions d’euros pour<br />

indemniser les agriculteurs qui ont subi des pertes suite à l’épidémie E. Coli au<br />

printemps dernier. La Pologne a reçu une aide de 46,4 millions d’euros.<br />

(Dziennik Gazeta Prawna, Temi)<br />

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