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Veille médiatique agroalimentaire by SOPEXA

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POLITIQUES SANITAIRES & QUALITE<br />

ALLEMAGNE<br />

Premiers retours du portail « Lebensmittelklarheit »<br />

Deux mois après le lancement du portail « Lebensmittelklarheit » (Clarté sur les<br />

produits de consommation), les craintes des industriels semblent se concrétiser.<br />

D’après le Dr Markus Girnau, de l’association de défense du droit des produits<br />

<strong>agroalimentaire</strong>s et des clients, la concurrence est faussée par ce portail et les<br />

produits cités, pour la majorité des produits légaux accusés de tromperie par des<br />

consommateurs, subissent un grave préjudice. Il souligne que ce portail est soutenu<br />

par l’Etat, et qu’il devrait donc faire preuve de plus d’objectivité. On y trouve<br />

jusqu’à présent uniquement les plaintes des consommateurs et les avis de<br />

l’association de consommateurs Vzbz. Or d’une part une possibilité de réponse<br />

devait être laissée aux industriels mis en cause avant la publication de la plainte, et<br />

d’autre part il avait été convenu que Vzbz ne serait pas en droit de publier ses<br />

propres conclusions.<br />

D’après Jurgen Abraham, représentant de l’association des industries de<br />

l’alimentation allemande (BVE), l’intérêt de ce portail devrait se limiter à la diffusion<br />

d’informations sur les produits, les caractérisations et les étiquetages, et non être<br />

utilisé comme un outil de mise au pilori de produits. Selon lui, ce n’est que dans cet<br />

état d’esprit que se justifierait l’investissement des 750 000 euros consacrés au<br />

projet. L’association est donc prête à un dialogue avec Vzbz et soutient une<br />

meilleure information des consommateurs, mais affirme cependant que personne<br />

ne devrait porter préjudice à des produits conformes à la loi jusqu’à menacer leur<br />

survie sur le marché.<br />

(Lebensmittel Zeitung, Fleisch Magazin)<br />

De nouvelles garanties pour le bien-être animal<br />

Voir la rubrique « Viande & lait - Informations générales » page 6.<br />

Le système de détection rapide de la dioxine est entré en vigueur<br />

Dans le cadre de la conférence des ministres de la protection des consommateurs<br />

à Bremerhaven (15-16 septembre), Isle Aigner, la ministre fédérale de<br />

l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Protection des Consommateurs a annoncé<br />

la mise en place du système de détection rapide de la dioxine. Cette entrée en<br />

vigueur répond à la crise sanitaire de la chaîne alimentaire causée ces derniers<br />

mois par des contaminations à la dioxine. Les textes réglementaires prévoient<br />

notamment des contrôles plus sévères et des sanctions plus lourdes.<br />

Les fabricants devront ainsi rapporter les résultats de leurs contrôles<br />

systématiquement, même en absence de contamination. Les laboratoires privés<br />

seront pour leur part obligés de signaler aux autorités de surveillance toute<br />

contamination détectée. Les peines prévues pour une mise sur le marché d’un<br />

produit contaminé en connaissance de cause vont jusqu’à deux ans<br />

d’emprisonnement accompagnés de sanctions financières.<br />

Dans le même temps, la nouvelle loi d’information des consommateurs prévoit une<br />

communication plus rapide et plus complète.<br />

(Food-monitor)<br />

Il sera bientôt possible de connaître l’origine des jus de fruits sur internet ou<br />

directement sur son Smartphone<br />

Voir la rubrique « Autres boissons » page 24.<br />

ASEAN<br />

Comment améliorer la « valeur nutritive » donnée par les étiquettes sur la nourriture<br />

emballée<br />

Voir la rubrique « Nutrition » page 28.<br />

BELGIQUE<br />

Evaluer sans tester : un nouveau risque alimentaire<br />

Prochainement, les aliments pourraient bien contenir des produits chimiques, alors<br />

que jusqu’à présent, des tests sont effectués pour dépister la présence éventuelle<br />

de substances proscrites. L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a<br />

proposé, dans le cadre d’une consultation publique, de ne plus recourir au<br />

système actuel de tests pour déceler des produits chimiques présents dans<br />

l’alimentation. Elle préconise désormais une autre approche basée sur « la dose<br />

d’exposition tolérée fixe ».<br />

L’agence européenne précise qu’il s’agit d’une mesure temporaire, mais que la<br />

science n’est pas figée.<br />

Cette approche, nommée seuil de » préoccupation toxicologique (SPT), est<br />

vivement décriée par plusieurs associations de défense de l’environnement qui<br />

accusent l’industrie des pesticides d’être derrière cette proposition qu’elles jugent<br />

arbitraire. (La Libre, 20/09/11)<br />

<strong>Veille</strong> <strong>médiatique</strong> <strong>agroalimentaire</strong> <strong>by</strong> Sopexa - Septembre 2011 - Page 46 sur 58

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