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Le succès du pain bio le parisien

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<strong>Le</strong> <strong>succès</strong> <strong>du</strong> <strong>pain</strong> <strong>bio</strong> « made in Oise »20% de pro<strong>du</strong>its <strong>bio</strong> dans <strong>le</strong>s cantines en 2012. C'est l'objectif fixé par <strong>le</strong>Grenel<strong>le</strong> de l'environnement. Une aubaine pour la Boulangeoise, boulangerie<strong>bio</strong> installée à Mortefontaine-en-Thel<strong>le</strong>.PAULINE CONRADSSON | Publié <strong>le</strong> 04.04.2011, 07h00MORTEFONTAINE-EN-THELLE. <strong>Le</strong>s fournils de la Boulangeoise pro<strong>du</strong>isent une tonne et demie de<strong>pain</strong> par jour, dont une grosse partie est livrée aux col<strong>le</strong>ctivités, de plus en plus demandeuses.| (LP/P.CO.)2 réactionsRéagir<strong>Le</strong> <strong>bio</strong>, ce n’est plus seu<strong>le</strong>ment tendance. C’est devenu une obligation. « Nous devonsrépondre à une demande de plus en plus forte des établissements scolaires, expliqueCédric Liège, gérant de la Boulangeoise. En 2009, nous pro<strong>du</strong>isions 2000 petits <strong>pain</strong>spar jour, aujourd’hui, nous sommes à 5500 pour une douzaine de collèges et lycées, eten septembre nous atteindrons <strong>le</strong>s 7000.SUR LE MÊME SUJET• L’incroyab<strong>le</strong> saga <strong>du</strong> boulanger Covelli» Du collège de Neuilly-en-Thel<strong>le</strong> au lycée Félix-Faure de Beauvais, de Chaumont-en-Vexin à Chambly, on s’arrache <strong>le</strong>s petits <strong>pain</strong>s de la Boulangeoise.Distribué dans une centaine de magasinsPour faire face à cette hausse des commandes, l’entreprise a décidé de quitter sonhangar <strong>du</strong> bord de la D 1001. En novembre, el<strong>le</strong> s’instal<strong>le</strong>ra dans ses nouveaux locaux àNoail<strong>le</strong>s, dans la toute nouvel<strong>le</strong> zone d’activités à intérêt communautaire (Zaic). « Deslocaux pensés pour nous, mieux agencés. Il y aura aussi une boutique sur place et uneactivité traiteur. Il fallait aussi rester proche de la D 1001, nous livrons beaucoup enrégion <strong>parisien</strong>ne. »Car <strong>le</strong> <strong>succès</strong> de la boulangerie dépasse depuis bien longtemps <strong>le</strong>s frontières de l’Oise.Il faut dire que l’entreprise familia<strong>le</strong> a fait ses preuves dans <strong>le</strong> <strong>bio</strong>, sans attendre <strong>le</strong>Grenel<strong>le</strong> de l’environnement. C’est en 1989, à Laboissière-en-Thel<strong>le</strong>, qu’Eric Liège,pâtissier de formation, lance son fournil dans une ancienne usine de boutons. <strong>Le</strong> <strong>pain</strong>


est travaillé à la main, <strong>le</strong> blé est moulu en Picardie. <strong>Le</strong> boulanger élabore son propre<strong>le</strong>vain chef, encore utilisé aujourd’hui. Très vite, ses <strong>pain</strong>s au <strong>le</strong>vain pur ou de variétésde céréa<strong>le</strong>s anciennes, comme <strong>le</strong> kamut ou <strong>le</strong> petit épeautre, sont remarqués. Et c’est <strong>le</strong>début <strong>du</strong> <strong>succès</strong>. « A la fin des années 1990, ça a été <strong>le</strong> boom <strong>du</strong> <strong>bio</strong>. Après la vachefol<strong>le</strong>, la grippe aviaire, <strong>le</strong>s gens ont commencé à chercher une autre qualité », raconte <strong>le</strong>gérant, fils <strong>du</strong> fondateur. <strong>Le</strong>s magasins spécialisés commencent à f<strong>le</strong>urir et <strong>le</strong>scommandes se multiplient.Aujourd’hui, <strong>le</strong>s <strong>pain</strong>s de la Boulangeoise sont distribués dans une centaine demagasins, comme Biocoop, Biostore, Natureo dans l’Oise, à Paris et dans toute l’I<strong>le</strong>-de-France jusque dans l’Eure. « On pro<strong>du</strong>isait 400 kg de <strong>pain</strong> par semaine au début.Aujourd’hui, on est à une tonne et demie par jour », résume <strong>le</strong> gérant. Un <strong>succès</strong> quis’accompagne d’embauches : sept nouveaux postes devraient être créés dans <strong>le</strong>s cinqans à venir.<strong>Le</strong> Parisien

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