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ENA - Portail du secteur de l'eau au Burkina Faso

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2.2. Localisation et usage <strong>de</strong>s ouvragesPlus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s ouvrages sontpartagés par plusieurs ménages.Au nive<strong>au</strong> national, 84% <strong>de</strong>s latrines sontsituées dans les concessions. Cetteproportion est cependant be<strong>au</strong>coup moinsélevée en milieu rural et en zone non lotieoù environ 65% seulement <strong>de</strong>s latrinessont dans les concessions.La plupart <strong>de</strong> latrines sont utiliséesexclusivement pour les excreta : 1 latrinesur 10 est utilisée à la fois pourl’évacuation <strong>de</strong>s excreta et <strong>de</strong>s e<strong>au</strong>xusées. Ce constat est valable qu’elles quesoient la zone <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce et la région.En milieu rural, plus <strong>de</strong> 70% <strong>de</strong>s ouvragessont partagés alors que cela nereprésente que 56% <strong>de</strong>s ouvragesurbains.Un ouvrage d’assainissement pour lesexcreta est utilisé quotidiennement par 11personnes en moyenne, quel que soit letype d’ouvrage considéré. Ce nombre estplus élevé en milieu rural qu’en milieuurbain. 13 personnes contre 10.Si l’on ne prend en compte que lesouvrages d’assainissement améliorés, lenombre moyen d’utilisateurs quotidienspar ouvrage amélioré est <strong>de</strong> 8 personnes<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> global, ce qui est conforme à lanorme fixée par le PN-AEPA. Au nive<strong>au</strong>régional cependant (Carte 2), cette normeest dépassée dans 7 régions sur 13. Lapression sur les ouvrages améliorés estla plus fortedans les régions <strong>du</strong> Centre-Nord, <strong>du</strong> Plate<strong>au</strong> Central et <strong>du</strong> Centre-Est, avec un nombre moyen d’utilisateursquotidiens supérieur à 12.Carte 2 : Nombre moyen d’utilisateurs quotidiens par ouvrage amélioré d’excreta par régionEn milieu rural la quasi-totalité <strong>de</strong>s latrinessont utilisées exclusivement pour lesexcreta. En milieu urbain en revanche, lasituation est un peu différente : car on yrelève une plus gran<strong>de</strong> proportion <strong>de</strong>latrines à usage mixte.Graphique 10 : Proportion <strong>de</strong> latrines selon lestatut <strong>de</strong> partage par milieu d’habitation(en %)55,773,962,144,326,137,9Urbain Rural NationalNe partage pasPartage l'ouvrage2.3. Mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>s excretaet vidangeUne très faible proportiond’ouvragesestéquipée <strong>de</strong> systèmesaméliorés <strong>de</strong> stockage d’excreta.La quasi-totalité <strong>de</strong>s latrines <strong>du</strong> <strong>Burkina</strong><strong>Faso</strong> sont équipées <strong>de</strong> fosses simples : 9ouvrages sur 10. En milieu rural, seules2,4% <strong>de</strong> latrines sont équipées <strong>de</strong>systèmes améliorés <strong>de</strong> stockage (fosseseptique, fosse étanche ou compartimentEcosan).En milieu urbain par contre, 10% <strong>de</strong>latrines en sont équipées, principalement<strong>de</strong> fosses septiques. L’assainissementcollectif est quasi inexistant, ce qui reflèteles orientations prises <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> nationalen faveur <strong>de</strong> l’assainissement <strong>au</strong>tonomeindivi<strong>du</strong>el.Au nive<strong>au</strong> global, 7 latrines sur 10 n’ontjamais été vidangées. Soit en milieu urbain6 ouvrages sur 10 et 9 ouvrages sur 10 enmilieu rural qui n’ont jamais été vidangés.Le partage <strong>de</strong>s latrines entre plusieursménages est courant dans le pays. Parmiles ouvrages i<strong>de</strong>ntifiés, 6 sur 10 sont ainsiutilisés. Le partage <strong>de</strong> l’ouvrage estnettement plus important en milieu rural etplus encore en zone non lotie.3. Gestion <strong>de</strong>s e<strong>au</strong>x usées3.1. Utilisation <strong>de</strong>s douches etévacuation <strong>de</strong>s e<strong>au</strong>x uséesLes e<strong>au</strong>x usées <strong>de</strong>s douches sontprincipalement évacuées dans lanature.Au nive<strong>au</strong> national, 8 ménages sur 10utilisent une douche aménagée (espace<strong>au</strong> minimum délimité par un matéri<strong>au</strong>quelconque permettant d’assurer l’intimitéet utilisé pour se laver). Ce sont 15ménages sur 100 qui n’utilisent pas <strong>de</strong>douche (pas <strong>de</strong> douche aménagée ouutilisation d’une latrine pour selaver).Cependant, 18 ménages sur 100utilisent une douche améliorée (raccordéeà un système adéquat d’évacuation <strong>de</strong>se<strong>au</strong>x usées).La nature est le mo<strong>de</strong> principald’évacuation <strong>de</strong>s e<strong>au</strong>x <strong>de</strong> douche ; celaconcerne 8 ouvrages sur 10. En milieurural, la quasi-totalité <strong>de</strong>s e<strong>au</strong>x <strong>de</strong>douches sont évacuées dans la nature.En milieu urbain, pour 4 ouvrages sur 10,le mo<strong>de</strong> d’évacuation <strong>de</strong>s e<strong>au</strong>x usées <strong>de</strong>douche est un système amélioré et 1ouvrage sur 4 rejette les e<strong>au</strong>x uséesdirectement dans la nature.Parmi les douches améliorées, 65% nesont pas vidangées. Cela s’explique parle fait que ces ouvrages sontprincipalement conçus pour infiltrer lese<strong>au</strong>x usées après un prétraitementnaturel.3.2. Utilisation <strong>de</strong>s bacs à laverL’usage <strong>de</strong> bacs à laver est unphénomène très rare.Dans l’ensemble <strong>du</strong> pays, seuls 2ménages sur 100 les utilisent. Plus queles e<strong>au</strong>x <strong>de</strong> douche, la quasi-totalité <strong>de</strong>se<strong>au</strong>x <strong>de</strong> vaisselle et <strong>de</strong> lessive sontrejetées dans la nature.Eléments <strong>de</strong> méthodologieL’<strong>ENA</strong>-2010 est une enquête parsondage couvrant tout le territoirenational. Son échantillon <strong>de</strong> 58 480ménages a été tiré à <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>grés dansles 90 strates constituées <strong>de</strong>s milieuxd’habitation (urbain et rural) et <strong>de</strong>s 45provinces <strong>du</strong> pays. Cette méthodologiepermet d’obtenir <strong>de</strong>s résultatssignificatifs <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> chaque strateavec une bonne précision.Le visa attribué par le Conseil National<strong>de</strong> la Statistique (CNS) est leN°AP2010002CNSCS4.4

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