Yeux jaunesYeux orangé-rougesPlastron platPlastron concaveQueue fine et effilé(absence de zonepénienne, cloaqueplus proche <strong>du</strong>plastron)Queueprésentant unrenflementpénien entre leplastron et lecloaqueFig. 1. -Dimorphisme sexuel de la Cistude d’Europe Emys orbicularis (modifié d’après CISTUDENATURE, 2009). À gauche la femelle, à droite, le mâle.Fig. 1. -Sexual dimorphism in the European pond turtle Emys orbicularis (modified from CISTUDENATURE, 2009). Female on the left, male on the right.
II. MATERIELS ET METHODESA. Cistude d’Europe Emys orbicularis (Linné, 1758)La Cistude d’Europe est une tortue palustre de petite taille (jusqu’à 20 cm) qui secaractérise par une carapace hydrodynamique de couleur vert olive parfois noirâtre,fréquemment ornée de points ou stries jaunes. À âge égal, le mâle est relativement plus petitque la femelle. Même s’il varie selon les régions et les sous-espèces, le dimorphisme sexuelest relativement bien marqué permettant une distinction rapide <strong>des</strong> sexes chez les a<strong>du</strong>ltes(fig.1). La maturité sexuelle (6-8 ans) est étroitement liée à son caractère longévif (> 50 ans).B. Zone d’étudeCette étude a été con<strong>du</strong>ite dans la Réserve naturelle nationale de l’étang de l’Estagnol(43°32’09’’N, 03°50’03’’E). Celle-ci est située dans le département de l’Hérault, à 8 km ausud-ouest de Montpellier et à 5 km <strong>du</strong> littoral, sur la commune de Villeneuve-lès-Maguelone,au nord de l’étang de Vic (fig.2). Classé en réserve naturelle depuis 1975, ce site et les étangspalavasiens ont intégré le réseau européen Natura 2000 au titre <strong>des</strong> deux directiveseuropéennes « Habitats » en 2002 et « Oiseaux » en 2006. Le statut de zone protégée permetactuellement de contrôler les facteurs de déclin et de menaces potentielles sur la Cistuded’Europe (pêche, démoustication, pollution, collecte, <strong>des</strong>truction <strong>des</strong> habitats). Le site est unétang, d’eau relativement douce (la salinité est variable spatialement et temporellement, elleest cependant plutôt faible), d’une superficie de 78 ha (60 ha de plans d’eau). Il est ceinturé etquadrillé par <strong>des</strong> digues et 12 km de canaux. Celui-ci se caractérise également par une vasteroselière et comporte une mosaïque de milieux: zones d’eau libre, herbiers de phanérogames,pelouses méditerranéennes xériques... L’étang est principalement alimenté par lesprécipitations et le ruissellement sur le bassin versant (570 hectares, périmètre de l’ordre de11 km). L’approvisionnement est assuré secondairement par une masse d’eau en provenancede la Mosson via une résurgence située dans la partie nord de la réserve. La communicationavec la mer se faisait par le canal de la Bouffie (aujourd’hui obstrué) qui relie le sud <strong>du</strong> site àl’étang de Vic.C. Métho<strong>des</strong> d’investigations in situMalgré les difficultés d’investigations fréquemment rencontrées lors de l’étude <strong>des</strong>populations sauvages (faible densité, discrétion, habitats difficilement accessibles…), leschéloniens présentent tout de même quelques avantages: le stress in<strong>du</strong>it par <strong>des</strong> opérations- 6 -
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