A.1401<strong>2010</strong>0Distances (m)806040200,70,50-0,5-101 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12moisB.1401<strong>2010</strong>0Distances (m)806040200,70,50-0,5-101 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12moisFig. 10. – Evolution temporelle <strong>des</strong> déplacements en fonction <strong>des</strong> hauteurs d’eau établie sur uneannée. La variation <strong>des</strong> niveaux d’eau (0,7/-1) correspond au marnage observé sur trois ans. (A)Mâles. (B) Femelles.Fig. 10. – Temporal evolution of movements according to on one-year water heights. The water levelsvariation (0,7/-1) has been observed on three-year. (A) Males. (B) Females.
pelouses, pérennes sèches, fermées, <strong>des</strong> sols eutrophes, souvent en situation post-culturale,constituées d’herbes relativement hautes et habituellement dominées par Brachypodiumphoenicoi<strong>des</strong> (34.36, gazons à Brachypode de Phénicie & 87.2 & 89.22, I=0,84), lesgroupements de petits potamots (I=0,84) et l’eau libre sans tapis de Charophyte (I=0,43).Durant l’hivernation 2008/2009, les tortues ont également recherché <strong>des</strong> zonesrelativement encombrées par la végétation (fig.13C): les alignements d’arbres (I=0,94),l’habitat caractérisé par les gazons à Brachypode de Phénicie (34.36 & 87.2 & 89.22, I=0,8),les alignements d’arbres situés en zones rudérales (84.1 & 87.2, I=0,71), la végétationenracinée immergée (22.422, I=0,7), l’eau libre sans végétation (23.11, I=0,68) et enfinl’habitat déterminé par les pelouses inondées à Agrostis stolonifera et Festuca arundinacea(37.242, pelouses à Agrostide stolonifère et Fétuque faux roseau & 53.112 & 87.2, I=0,49).Les sites d’hivernation sont en effet caractérisés par une fermeture importante <strong>du</strong> milieu. Lesdifférentes localisations référencées dans les milieux 22.422 et 23.11 correspondent à <strong>des</strong>sorties hors <strong>du</strong> milieu d’hivernation en début et fin de repos hivernal.La période d’activité (Lot 1) et la phase exploratoire 2009 (Lot 2) se tra<strong>du</strong>isent par unindice de Jacobs positif pour treize types d’habitats présentant <strong>des</strong> caractéristiques de cortègesfloristiques différents (fig.14A). Toutefois, les groupements de petits potamots (I=0,64) ainsique l’habitat 84.1 & 87.2 (I=0,64) sont recherchés préférentiellement. Les alignementsd’arbres (I=0,6) et l’eau libre sans tapis de Charophytes (I=0,6) sont utilisés secondairement.L’eau libre sans végétation est utilisée lors <strong>des</strong> grands déplacements.En hivernation 2009/<strong>2010</strong>, l’espèce a recherché <strong>des</strong> habitats présentant un couvertvégétal relativement homogène en termes de diversité floristique (fig.14B). Toutefois, lescistu<strong>des</strong> ont privilégié le milieu aquatique avec <strong>des</strong> phragmitaies sèches en prédominance(23.11 & 53.112, I=0,83) et dans une moindre mesure les alignements d’arbres <strong>des</strong> zonesrudérales (84.1 & 87.2, I=0,81) au détriment <strong>des</strong> autres milieux. Les localisations répertoriéesau sein <strong>des</strong> milieux 23.11 et 22.422 correspondent à <strong>des</strong> migrations hors <strong>du</strong> milieud’hivernation en début et fin de phase léthargique.Enfin, <strong>du</strong>rant la période d’activité <strong>2010</strong> (lot 1 et 2), les indivi<strong>du</strong>s ont investi <strong>des</strong> milieuxtrès hétéroclites (fig.14C). Néanmoins, l’habitat 84.1 & 87.2 (I=0,89) a été le plus recherché.Les zones rudérales en codominance avec les fossés et petits canaux (87.2 & 89.22, I=0,69)sont utilisés de manière subsidiaires. Les milieux aquatiques 23.11 (I=0,63) et 22.422 (I=0,61)sont utilisés pour les déplacements.- 13 -