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IV-Capitale de la douleur : le lyrisme en troisièmeLa Courbe de tes yeuxLa courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,Un rond de danse et de douceur,Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécuC'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.Feuilles de jour et mousse de rosée,Roseaux du vent, sourires parfumés,Ailes couvrant le monde de lumière,Bateaux chargés du ciel et de la mer,Chasseurs des bruits et sources des couleurs,Parfums éclos d'une couvée d'auroresQui gît toujours sur la paille des astres,Comme le jour dépend de l'innocenceLe monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon sang coule dans leurs regards.Paul ELUARD, Capitale de la douleur, (1926)Ce poème se situe entre tradition avec le blason et modernité. Sonaspect visuel est plutôt classique : la première strophe fait une phrase.La deuxième phrase s’étend sur les deux autres quintils.La deuxième strophe n’est constituée que de métaphores des yeuxI- relever tout ce qui évoque le cercle, la courbe pour arriver àl’image de l’œilII- circularité• lexicale• syntaxique : entre le premier et le dernier vers• circulation phonique dans le dernier versIII- Les yeux comme microcosme• présence des quatre éléments• image de la femmela femme comme mèreamante : sensualitédivinitémuseIV-comparer à deux autres textesLes Yeux d'ElsaTes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boireJ'ai vu tous les soleils y venir se mirerS'y jeter à mourir tous les désespérésTes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire10

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