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La joie passe-t-ellepar le partage ?Ecole du dimanchePar Oral HatavaPasteurJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesAction pour tousPour aborder cette question, laissons-nous guider par la Parole de Dieu etconsidérons également quelques observations et expériences humaines.Nous lisons dans Proverbes 11.24-25 que « tel donne libéralement et sesrichesses s’accroissent, tel autre épargne à l’excès et se trouve dans lapauvreté. Celui qui est généreux connaîtra l’abondance ; qui donne à boireaux autres sera lui-même désaltéré. »<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Certes, dans ce passage il n’est pasparticulièrement question de la joiemais nous entrevoyons qu’il y a un rapportentre la libéralité, le don avecbienveillance, le fait de considérer lesbesoins des autres et ce que l’on reçoit.Le contraire est aussi vrai.Cette vérité est illustrée avec forcedans une histoire racontée par CharlesDickens : Un chant de Noël. Le personnageprincipal en est EbenezerScrooge, homme d’un cœur si froid etfermé que cela se voit jusque dans sestraits figés. Il n’a que du mépris pourles pauvres et les nécessiteux, les1autres ne sont là que pour le profitqu’ils peuvent lui apporter. A la veillede Noël il est enfermé dans sa solitudeet son aigreur, ne faisant aucun cas deLaconstructiond’une œuvredurable nousforce àtravailler noscœurs et nosattitudes afinde considérerque la joie estunebénédictioncollatérale dupartage etnon pas sonobjet.Création et partageson neveu et sanségard pour le vraisens de Noël,moment de partageet de considérationde l’autre par excellence.Il va êtreconfronté à sonpassé, son présent etson futur. Riche qu’ilétait, n’ayant besoinen apparence de rienni de personne, ilétait en fait pauvre,misérable, aveugle etnu. Seul une véritablerepentance luipermettra de vivreautrement.La nécessité du partage semble êtremise en l’homme dès la création. Dieuayant achevé la création s’exclame :« C’est très bon ». Comment aurait-ilpu en être autrement ? Ce que Dieu faitest parfait. Pourtant en Genèse 2.18,nous lisons : « Il n’est pas bon ». DieuAurait-il trouvé quelque chose d’imparfaitmalgré tout ? Non, mais il dit deUne action chrétienne dans un monde en détresse


<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.l’homme qu’il n’est pas bon qu’il soitseul. Tant de beauté, d’harmonie, derichesse, et personne de semblableavec qui le partager. A qui le montrer,avec qui le vivre ? Dieu lui donne lafemme et c’est dans la complémentarité,dans l’échange et dans le partagequ’ils peuvent pleinement apprécier ledon de Dieu.Le véritable partageGarder le cap de la générosité et dupartage n’est pas toujours chose facile.Paul se voit obligé d’exhorter les chrétiensde Philippes à considérer lesbesoins ou les intérêts des autres avantqu’il ne parle du partage inégalé de lavie de Christ pour notre salut, nous procurantune joie qui demeure à jamais(cf. Philippiens 2.1-11). L’histoire pas silointaine nous montre qu’autrefois leschrétiens confessaient leurs péchés,alors qu’aujourd’hui il est plus populairede confesser ses droits. Lorsquenotre regard se porte davantage surnous-mêmes que sur Christ et lesautres, Scrooge n’est pas loin. Si d’uncôté nous avons celui qui épargne àl’excès, nous avons de l’autre côté celuiqui certes partage, qui donne mêmebeaucoup, mais qui en le faisant se sertlui-même. Dans l’Écriture, nous voyonscela dans l’exemple du pharisien, celuiqui donne de son superflu ou celui quidans la parabole se vante de donner ladîme de tout (cf. Luc 18.12). C’est toujoursune tentation de vouloir faire dubien à l’autre, de partager d’une façonplus ou moins intéressée, oubliant quele véritable partage se fait selon laparole que nous trouvons dans Colossiens3.23 : « Quel que soit votre travail,faites-le de tout votre cœur, et cela parégard pour le Seigneur et non par égardpour des hommes. » C’est ainsi que seréalisent pleinement les paroles deJésus dans Actes 20.35 : « Il y a plus debonheur à donner qu’à recevoir. »2L’expérience de Porteursd’espoirAinsi, un verred’eau dans unhôtel social, partagéavec amitié,vaut bien unrepas de fête,c’est la joie quivient du faitd’être ensemble.Dans notre association, Les Porteursd’espoir, nous sommes toujoursconfrontés à la question du pourquoi dudon et de l’action. Car l’aspect matérieldu partage peut prendre le dessus surl’aspect relationnel et au lieu de partagerd’égal à égal, de donner et de recevoirtour à tour, on entre dans une relationdonateur - récepteur. Cela neprocure qu’une joie toute relative etpassagère à celui qui reçoit et une certainesatisfaction à celui qui donne. Laconstruction d’une œuvre durable nousforce à travailler nos cœurs et nos attitudesafin de considérerque la joieest une bénédictioncollatérale du partageet non pas sonobjet. La vraiegénérosité est cellequi ne calcule paset qui n’a pas égardà la personne et cequ’elle peut medonner en retour. Ainsi, un verre d’eaudans un hôtel social, partagé avec amitié,vaut bien un repas de fête, c’est lajoie qui vient du fait d’être ensemble.Finalement, partager procure une joieet une satisfaction profondes, celle dese sentir utile, de voir les yeux étincelantsd’un enfant ouvrir un cadeau àl’une de nos actions Noël pour tous estune grande récompense. En mêmetemps, nous devons réaliser que pourle croyant, le partage n’est pas uneoption mais un acte d’obéissanceenvers celui qui « s’abaissa lui-mêmeen devenant obéissant, jusqu’à subir lamort, oui, la mort sur la croix. », Philippiens2.8. Ce qui amène Paul à diredans Philippiens 2.17 : « Et même si jedois m’offrir comme une libation pouraccompagner le sacrifice que vousoffrez à Dieu, c’est-à-dire le service devotre foi, je m’en réjouis et je me réjouisavec vous tous.»Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesL’intendant infidèle : unmodèle pour le partage ?!Luc 16.1-14, leçons d’une parabole choquantePar Luc OlekhnovitchPasteur de l’Église Évangélique Libre de MeulanAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesAction pour tousVraiment, Jésus exagère ! Nous donner un escroc en exemple !Il a volé son maître et Jésus nous dit de suivre son exemple, mais c’estimmoral ! Et si justement Jésus voulait nous choquer pour nous faireréfléchir ? Croyons-nous vraiment que, par rapport à la question de l’argent,et surtout de son usage, nous n’avons pas besoin d’être dérangés parJésus ?A quoi notre argent nous sert-il ?Savons-nous mettre l’argent au service,ou sommes-nous asservis par l’argent,notre besoin d’argent, notre manqued’argent ? Et finalement qui est vraimentnotre Dieu ? Qui est vraimentnotre maître ? A qui donnons-nous vraimentla priorité dans notre vie ? Est-ceDieu ou alors est-ce l’argent-roi,l’argent-dieu, Mammon ?De l’argent, on peut fairetrois choses : le dépenser,le garder, ou l’investir.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.De ceux qui le dépensent à tort et à travers,on dit qu’ils sont fous, qu’ils le dilapident; c’est d’ailleurs cetteaccusation qui est portée contre l’intendant: « celui-ci lui fut dénoncé commedissipant ses biens » ; il a gaspillé l’argentde son maître. De ceux qui ne peuventpas s’en séparer, on dit qu’ils sontavares, qu’ils ne savent pas partager,qu’ils ne savent pas en profiter. De ceuxqui savent bien l’investir, on dit qu’ilssont sages. Or, c’est bien de sagesse qu’ils’agit dans cette parabole : « Le maître loual’intendant infidèle de ce qu’il avait agi enhomme prudent ». Le terme grec traduit icipar « prudent » signifie aussi « sage »,« intelligent », (quelle parabole à l'heure dela crise de la dette !). Tu as agi en hommesage, intelligent ! Facile d’être généreuxavec l’argent des autres ! Et l’on s’étonneque le maître ainsi escroqué soit aussi admiratif.Mais si l’on se place du point de vue1de Dieu, c’est toujours avec la richesse d’unautre que nous sommes généreux. « Cartout ce qui est au ciel et sur la terre est àtoi, Eternel… C’est de toi que vient la richesse… C’est de ta main (que vient ce que)nous te donnons ! » (1 Chroniques 29). Noussommes toujours généreux avec la richessequ’un autre nous a confiée : Dieu.Une action chrétienne dans un monde en détresse


<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Mais cette richesse que Dieu nous confie,quelle place tient-elle dans notre cœur ?Jésus a dit ailleurs : « Là où est ton trésor,là aussi sera ton cœur ». Le trésor est lamétaphore de l’investissement. Où est-ceque je m’investis le plus ? Où va en prioritémon argent ? Notre usage de l’argent esttrès significatif. Quel est mon poste de dépensele plus important ? J’aurais beauavoir un discours pour me justifier ou masquerla vérité, mais c’est le domaine où jedépense le plus, où je me dépense le plus,qui est le plus important pour moi.L’intendant infidèle, lui, a choisi de faire debons investissements : il investit dans lesrelations ! Et Jésus n’hésite pas à le donneren exemple : « Faites-vous des amis avecles richesses injustes, pour qu’ils vous reçoiventdans les tabernacles éternels,quand elles vous feront défaut. » Se fairedes amis avec des richesses injustes ! Estcepossible ? C’est l’idée d’un argent malgagné, mais bien réutilisé.En quoi l’intendant est-il intelligent et prudent? Il se fait des amis ! Et Jésus nous recommandede nous faire des amis… dans leciel, pour qu’ils nous reçoivent dans « lestabernacles éternels ». « Les tabernacleséternels » ? ? ? On pense à la phrase deJésus : « Il y a beaucoup de demeures dansla maison de mon Père » (Jean 14.1). « Lestabernacles éternels » sont donc les « demeureséternelles », c’est-à-dire « lescieux », le lieu où nous sommes accueillispar Dieu. Mais alors, qui sont ces « amis quivous reçoivent » ? Voici l’histoire de Marcelqui arrive au ciel, il s’attend à voir d’aborddes gens de sa famille et il voit arriver unAfricain qu’il ne connaît ni d’Eve ni d’Adam,et qui s’écrie : « Mon ami Marcel, comme jesuis heureux de vous voir ». Marcel est unpeu embarrassé. « Euh, c’est très gentil àvous de m’accueillir ainsi, mais je ne merappelle pas vous avoir rencontré Monsieur…comment déjà ? » « Je m’appelleElie Coulibaly... Mais enfin, Marcel, vous nevous rappelez pas du 29 septembre 1954 ? »« Euh, non pas vraiment. » « Eh bien, il y aeu ce jour-là une collecte pour la Mission enCôte d’Ivoire à laquelle vous avez donné, jevenais de décéder laissant une veuve et desenfants ; cet argent a permis de donner àmanger à mes enfants. » Et c’est ainsi queMarcel et Elie Coulibaly devinrent amis !2Conclusion : investissez dansles valeurs éternelles !La crise, et le bruit médiatique qui l’entoure,incitent à la peur et au repli. La crise inciteà épargner, à accumuler, voire à enterrerson capital ; or devant Dieu c’est un trèsmauvais choix (Matthieu 25.24-28) ! C’est aucontraire le moment d’investir dansl’amour, d’autant plus que ce sont les pluspauvres qui sont touchés par cette crisemondiale. Comme dit le proverbeafricain : « Quand les riches maigrissent,les pauvres meurent ! »L’histoire du riche Lazare qui suit juste notreparabole a valeur d’avertissement ; lepauvre est à la porte et c’est un danger…pas pour notre sécurité sociale mais pournotre éternité que de l’ignorer !Avec cette parabole de l’intendant infidèle,Jésus nous invite à être des intendants… fidèles!C’est, en effet, ce qu’il dit : « Celui qui est fidèleen peu de choses est aussi fidèle dansce qui est important… ». Intendant nous lesommes tous, chacun à son niveau. Tout ceque nous avons, nous le devons à Dieu. Rappelons-nousque, sur cette terre, nous nesommes que des gestionnaires d’un capitalhumain, spirituel et matériel, et Dieu nousdemandera d’en rendre compte. Qu’as-tufait de ta vie ? Qu’as-tu fait de tes frères, deceux que je t’ai confiés, de ce que je t’aiconfié ? As-tu rempli fidèlement la missionque tu avais sur cette terre ? « Fidèle en peude choses » : le peu de choses, c’est l’argent,la richesse qui est en soi « peu dechose »… « Ce qui est important » ? C’estl’amour, ce réseau de relations que noustissons avec notre prochain, qui est au prèsou au loin. Que nous restera-t-il pour l’Eternité? L’amour.La leçon de la parabole, c’est : « Vous, chrétiens,fils de lumière, vous devez être debons gestionnaires, ne pas laisser dormirmais investir votre argent dans un but spirituel,avec autant d’intelligence que le plusfilou des spéculateurs le fait dans un butmatériel ». Soyons donc de bons investisseurs,choisissons les bonnes valeurs,celles qui sont bien cotées…au Ciel ! Danscette parabole Jésus nous annonce aussiune bonne nouvelle : l’amour est récompensé! Il y a de quoi se réjouir en espérance!Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousLes différentesdimensions du partageà la lumière de la BiblePar Daniel HillionResponsable des relations publiques du <strong>SEL</strong>L’étude qu’on va lire se propose de souligner quelques aspects importantsdu thème du partage à la lumière de la Bible. En mettant le partage enrelation ou en opposition avec d’autres questions, nous serons mieux enmesure d’en découvrir les différentes dimensions… pour nous mettre ounous remettre en route dans nos relations quotidiennes.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Introduction : le fondementpour une pratique chrétiennedu partageOn s’accordera à reconnaître que le partageest une valeur humaine assezconsensuelle : peu, parmi nos contemporains,se déclareraient ouvertement« contre » le partage. Ce qui n’implique paspour autant, bien sûr, que la pratique dupartage suive automatiquement le discoursqui lui est favorable. Que le partage soitune valeur « humaine », que ce soit la« nature » (comme le pensait Jean Calvin)1qui nous enseigne à secourir les pauvres,n’autorise pas les chrétiens à se montrernégligeant à cet égard, bien au contraire ! Ilest préoccupant que certains croyants, parsouci d’être « spirituels » ou de refusertoute forme d’« humanisme » puissent parfoisse montrer moins « humains » queleurs concitoyens non-chrétiens… C’estDieu qui est l’auteur de notrehumanité et c’est lui que noushonorons en nous montrant« humains ».Commençons par poser un fondementnet : c’est notre relation avecDieu et le salut que le SeigneurJésus nous a acquis qui justifie etdonne son sens au partage. C’estprécisément parce que tout ce queje possède me vient de Dieu etparce que c’est Jésus et non pasmoi qui est le centre du monde qu’ilme faut partager avec mon prochainet m’ouvrir à ses besoins.D’autre part, c’est le Saint-Espritqui nous rend capables et désireuxde nous engager dans unedémarche de partage. Celui quiperd de vue la dimension« verticale » de l’existence humainedans son approche du partagerisque de sombrer dans l’utopie,l’angélisme ou l’activisme (et dansles désillusions qui suivent souvent). Lapriorité de la relation avec Dieu, le Père, leFils et le Saint-Esprit est le fondementnécessaire à une pratique chrétienne dupartage.Une action chrétienne dans un monde en détresse


Quelques thèmes en relationou en opposition avec celui dupartagePartage et hospitalitéL’une des formes par excellence du partagedans la Bible est l’hospitalité et cela dès letemps des patriarches. Il s’agit de partagersa table ou sa maison avec celui qui est depassage. Le sens de l’hospitalité était particulièrementmarqué à l’époque biblique.Lot semble préférer que ses filles soientviolées plutôt que de voir les habitants deSodome faire du mal aux anges qu’il aaccueillis chez lui (cf. Genèse 19.8 1 et égalementJuges 19.23-24). Job revendique,comme preuve de sa justice devant Dieu :« L’étranger ne passait pas la nuit dehors,j’ouvrais ma porte au voyageur… » (31.32) 2On peut relever que certains textes lientplus particulièrement l’hospitalité et le partageavec les pauvres : Ésaïe 58.7 qui parled’amener à la maison les pauvres sansabri ; Luc 14.13 qui exhorte à inviter lespauvres lorsque l’on donne un festin.Il faut préciser que si l’hospitalité est manifestementl’une des formes que prennent lepartage et l’amour du prochain dans l’Écriture,l’accent (en particulier dans le NouveauTestament) tombe nettement sur laresponsabilité du chrétien à l’égard de sesfrères et sœurs dans la foi (cf. par exempleHébreux 13.1-2 qui lie « amour fraternel »et « hospitalité »). Un certain type d’hospitalitédoit même être refusé à des hérétiquesnotoires (cf. 2 Jean 10) 3 .droit aux pauvres et que nous serionsinjustes de ne pas leur donner. Certaineslois de l’Ancien Testament prescrivent unesorte de partage : la loi sur le grappillage etle glanage ordonne de laisser une part 4 deson champ et de sa vigne au pauvre (Lévitique19.9-10). Les lois sur la dîme sontintéressantes à relever également, même sil’ensemble des prescriptions sur le sujetest assez complexe et a donné lieu à desinterprétations divergentes (notamment surla question de savoir s’il y avait une seuleou plusieurs dîmes). Sans entrer dans cesdébats on peut en tout cas relever que chacunconsommait une partie de la dîme qu’iloffrait, mais il devait le faire, la troisièmeannée, en partageant avec le lévite, laveuve, l’orphelin et l’étranger (Deutéronome14.22-29 ; cf. Deutéronome 26 qui parleaussi des prémices).Partage et solidaritéLa fameuse collecte envers les chrétienspauvres de Jérusalem est une question departage : « … il s’agit, non de vous exposerà la détresse pour le soulagement desautres, mais de suivre une règle d’égalité :dans la circonstance présente, votre abondancepourvoira à leur indigence… »(2 Corinthiens 8.13)Il y a aussi une solidarité avec le prochain,quel qu’il soit, en raison de l’humanité communeà laquelle chacun a part. Sodome quiavait du pain à satiété et qui ne fortifiait pasla main du pauvre est condamnée pourcela : elle n’a pas profité de son abondancepour partager (Ézéchiel 16.49-50).Les lois sur le partageIl peut y avoir une notion de justice quientre dans celle de partage : chacun doitrecevoir la part qui lui revient. Il est intéressantde relever de quelle manière l’Écrituredétermine ce qui revient à chacun : plusieurscritères entrent en ligne de compte.Dans le partage d’un héritage, la part del’aîné est de droit plus importante que cellede ses frères, même si le père en préfèreun autre (cf. Deutéronome 21.15-17). Parcontre, pour le partage du butin, « la partde celui qui est descendu au combat et lapart de celui qui est resté près desbagages, doivent être les mêmes :ensemble ils partageront. » (1 Samuel30.24)Partage et communionLes thèmes du partage et de la communionsont très proches, d’autant que « communion» est parfois très concret dans le NouveauTestament – au point que le mot grec(communion) est parfois traduit par « partage» dans certaines versions 5 . L’un dessens du mot « communion » est celui de1 Le texte ne dit pas que Lot ait eu raison d’agir ainsi.2 On pourrait prolonger en réfléchissant sur la placede l’étranger dans la loi de Moïse. La manière dont ontraite l’immigrant, celui qui est isolé par rapport à lacommunauté dont il est originaire, a à voir avec laquestion de l’hospitalité.3 On peut discuter sur le sens de l’expression « … ne lerecevez pas dans votre maison. » Elle pourrait désignerl’accueil dans l’Église qui se réunissait dans unemaison. Une chose est claire cependant : l’hospitalité<strong>Partager</strong>,sans limite et sans critère, n’est pas un idéal biblique.On ne partage pas tout avec tout le monde.ça change tout !4 La proportion n’est pas précisée et dépendait sansdoute de la générosité de chacun.Pour eux,La question qui peut se poser est de savoir 5 C’est le cas par exemple en 2 Corinthiens 9.13 que lapour nous. s’il y a une part de nos biens qui revient de Bible en français courant rend par : « Impression- .../...2Une action chrétienne dans un monde en détresse


« générosité ». On peut penser à ce sujet àla mise en commun des biens matérielsobservée dans la première communautéchrétienne en Actes 2 et 4.Quand on considère le partage sous l’anglede la communion, on peut suggérer que lepartage va plus loin que le don. Il impliqueun lien avec celui avec lequel on partage.Le partage est comme l’expression visibleDans la continuité du lien entre partage etdon, il faut noter que le partage peut s’avérercoûteux. Tout dépend de ce qu’on partageet de comment on le partage. La veuvea accepté de commencer par faire un petitgâteau pour Elie avec tout ce qui lui restaitavant d’expérimenter qu’il y aurait aussiune part pour elle et son fils, miraculeusement(1 Rois 17.8ss). La part que l’on donnepour Dieu, pour les frères, pour les pauvresest-elle la première ou est-ce que l’on partageuniquement les restes ? Il y auraitmatière à réfléchir sur les thèmesde la dîme et des prémices en lienavec cette question 6 .<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.d’une communion invisible. On est« ensemble » quand on partage. On peutdonner à distance, mais partager, c’estinclure l’autre, le reconnaître comme unfrère ou comme un prochain. On metquelque chose en commun auquel les deuxpersonnes (ou plus) participent.Partage et don<strong>Partager</strong> c’est donner (par définition). Il y aun sens dans lequel donner va plus loin quepartager (c’est la souplesse du langage !),parce que lorsqu’on partage on gardequelque chose pour soi, alors qu’il est possiblede tout donner et de se donner. Jésusn’appelle pas le jeune homme riche à partageravec les pauvres, mais à vendre cequ’il possède, à le donner aux pauvres et àle suivre (voir Matthieu 19.21). Le don peutêtre plus radical que le partage. De même,en Luc 12.33, Jésus n’appelle pas à « partager» ce que nous possédons, mais à ledonner. Dieu n’a pas « partagé » son Fils, ill’a donné ! Peut-être qu’apprendre à partagern’est qu’une étape après tout… Dieudemande peut-être plus…Le partage qui coûte3Un partage intéressé ?David, avant de devenir roi, a partagéune partie du butin avec lesanciens de Juda (1 Samuel 30.26-31). Il s’est ainsi fait des amis.Jésus exhorte à se faire des amisavec les richesses injustes (Luc16.9), c’est-à-dire à faire le bienen usant des possessions matérielles.Pourquoi les biens matérielssont-ils appelés desrichesses injustes ? Certains pensentqu’ils deviennent précisémentinjustes quand on les gardepour soi sans partager. D’autresse contentent de souligner qu’ilsappartiennent à la réalité du monde présentet que d’une manière ou d’une autre ilsparticipent de l’ambiguïté du monde marquépar la chute. Comme le dit une note dela Bible d’étude du Semeur : « desrichesses entachées d’injustice : car lesrichesses sont trop souvent amassées aumoyen d’actes injustes…. » Il est intéressantque Jésus demande de gérer lesrichesses injustes de façon sage (c’est-àdireen se faisant des amis avec, en faisantle bien) et non pas d’éviter de les touchercomme si on risquait de se souiller à leurcontact. Jésus appelle aussi à inviter lespauvres à sa table – et à ce moment, ilmentionne la récompense lors de la résurrection(Luc 14.12-14). Le partage est-il forcémenttotalement désintéressé ? Le partagenous place au cœur de relationshumaines réelles et peut inclure l’idée deréciprocité voire de redevabilité. Quand onpartage chacun apporte sa part en mêmetemps ou à tour de rôle.nés par la valeur de ce service, beaucoup rendrontgloire à Dieu pour l’obéissance témoignant de votrefidélité à la Bonne Nouvelle du Christ ; ils lui rendrontgloire aussi pour votre générosité dans le partage devos biens avec eux et avec tous les autres. » Le mot« partage » dans ce texte serait plus littéralement traduitpar « communion ».6 On pourra consulter l’article d’Alexandre Nussbaumerdans ce dossier.Une action chrétienne dans un monde en détresse


Les limites du partageIl n’est pas possible de tout partager avectout le monde. Certaines choses ne se partagentpas et il peut être douloureux de s’enrendre compte : Paul se plaint que personnene partage ses sentiments (Philippiens2.20). En un sens, comme le dit Proverbes14.10 : « Le cœur connaît sa propreamertume, et un étranger ne saurait partagersa joie. » Je ne suis pas toujourscapable de faire partager à l’autre ce quime tient à cœur… même quand c’est pourson bien.Il y a même des choses qu’il ne faut pas partager.L’Écriture parle de façon négative deceux qui ont l’âme « partagée » (Jacques4.8) : ils n’ont pas l’âme entièrement consacréeà Dieu. Ils partagent là où il faudraittout donner. « Inversement », les viergessages de la parabole ne partagent pas leurhuile avec les folles (Matthieu 25.8-9). Il y ades moments où il ne faut rien donner. Lepartage n’est pas une valeur en soi, absolue,mais uniquement quand elle peut être miseen relation correcte avec d’autres réalités.Dans certains cas, il ne faut pas partager,soit parce que partager serait donner troppeu, soit parce que ce serait donner trop.C’est le contexte et les relations concrètesqui disent s’il faut partager et comment.L’opposé du partageIl vaut enfin la peine de s’intéresser aussi àce que l’on peut appeler l’opposé du partage.Ce qui s’oppose au partage, c’estl’égoïsme, le fait de tout garder pour soi, dene penser qu’à soi. Le riche qui avait fait debonnes récoltes dans la parabole de Luc12.16-21 ne partage avec personne ; leriche de l’histoire de Luc 16.19-31 ne partagemême pas les miettes de sa table avecLazare. Les riches qui prennent tout le payspour eux (au lieu d’accepter de partager)s’attirent la malédiction divine (Esaïe 5.8). Al’inverse Paul appelle les riches du présentsiècle à savoir à la fois profiter des biensque Dieu leur donne et à faire preuve degénérosité, autrement dit à partager (1Timothée 6.17-19).Il faudrait creuser les racines de l’oppositionau partage. Si l’on étudie en détail destextes comme Luc 12.13-34, 1 Timothée 6et Hébreux 13, on devra développer lesthèmes suivants qui constituent autantd’obstacles au partage : l’inquiétude et lesentiment d’insécurité dans la vie ; l’absencede contentement ; l’amour de l’argentet le désir de s’enrichir. Pour réellementconduire quelqu’un au partage, il est nécessairede traiter ce genre de problèmes quinous concernent tous plus ou moins.ConclusionPar son lien ou son opposition avec denombreux thèmes bibliques, le partage seprésente à nous comme un choix incontournabledans toutes sortes de circonstancesde notre vie quotidienne : dans notre façond’accueillir nos frères et sœurs… ou l’étranger; dans la part que nous réservons aupauvre dans notre budget ou dans notrevie ; dans nos relations sociales, familialesou fraternelles ; quand il s’agit de manifesteroù se trouve l’orientation la plus profondede notre vie (confiance en Dieu ouidolâtrie de l’argent)… Une chose est sûre :notre façon de partager (ou pas) ne laissepas Dieu indifférent et a un impact réel surnotre prochain (notamment les pauvres). Etpour nous et notre vie, le choix du partagene nous laissera pas non plus inchangés.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.4Une action chrétienne dans un monde en détresse


Vie chrétienneet gestion de nos biensEcole du dimancheJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesAction pour tousPar Reynald KozyckiPasteur à Palaiseau, Président du Réseau FEFL’un des plus grands défis de la vie chrétienne, c’est de la vivre.Et notamment lorsque nous touchons aux points sensibles que sont l’argentou nos biens. Certains préfèrent ne pas trop approfondir la question sous leregard biblique par peur d’être culpabilisés. Pourtant la méditation de laParole de Dieu concernant ces points apporte une aide précieuse pour enfaire un bon usage et pour éviter certains pièges. Je propose de tirerquelques réflexions principalement du fameux texte biblique de 1 Timothée6.6-10 et 17-19.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.« Dieu donne tout largementpour que nous en jouissions »Commençons par la fin de cette exhortation(v. 17-19), peut-être la partie la plus rassurantepour ceux qui ont certains biens. Onaurait pu s’attendre, après une lecture littéralede l’histoire du jeune homme riche (Luc18.18-30), à ce que Paul exhorte ceux quisont « riches dans le monde présent » àvendre tout ce qu’ils ont pour le donner auxpauvres et suivre Jésus. Non ! L’attitude deJésus face au jeune homme riche était unappel précis face à une situation particulière.Ceux qui sont riches sont invités à reconnaîtreque c’est une grâce (à condition,évidemment, que ce soit une richesse honnête).Dieu ne nous demande pas nécessairementde vivre dans la pauvreté, mais ilpeut accorder « tout largement pour quenous en jouissions ». Evidemment d’aucunsauraient aimé que l’explication s’arrête làpour bénéficier au maximum de leurs biens,le plus « égoïstement possible », en toutebonne conscience. Mais ce texte veut nouspréserver d’une sorte d’asservissement quel’argent ou les biens matériels produisentlorsqu’ils occupent une place trop importantedans nos préoccupations.« Recommande aux richesde mettre leur espérance enDieu »La vie chrétienne commence par la repentancepar laquelle nous nous détournons dece qui prenait la place de Dieu dans nos vies.1Avec le temps, le danger est immense deperdre de vue les réalités spirituelles àcause des soucis de la vie, de la séductiondes richesses… (Luc 8.14). Au lieu de mettrenotre foi et notre espérance en Dieu, nousnous trompons de « dieu ». A bien deségards, la vie chrétienne est un choix régulierentre « Dieu ou Mammon » ou « Dieu etnos possessions ». Jésus démontre qu’iln’est pas possible de les mettre au mêmeniveau, l’un prendra le dessus sur l’autre(Matthieu 6.21-24). Là encore, cela ne signifiepas devoir se séparer de tous ses biens.Le problème de fond n’est pas l’argent ensoi, mais « l’amour de l’argent » (1 Timothée6.10). Paul, à la suite probablement de proverbesde son temps, voit l’argent comme« la racine (cachée) de tous les maux », ouplutôt, de « toutes sortes de maux ».Les riches sont donc appelés à ne pas êtreorgueilleux, à ne pas mettre leur espérancedans des richesses incertaines (la crise actuellenous le rappelle), mais en Dieu quidonne tout largement pour que nous enjouissions.« Disposé à partager »Paul précise : « Qu’ils fassent le bien, qu’ilssoient riches de belles oeuvres, disposés àpartager, solidaires, s’amassant ainsicomme trésor un beau fonds pour l’avenir,afin de saisir la vraie vie » (v. 18, NBS)Quel beau programme dans ces directives,notamment dans cette disposition au partagede nos biens, amassant ainsi un trésorpour l’avenir. « Tel, qui fait des largesses,devient plus riche ; tel, qui épargne à l’ex-Une action chrétienne dans un monde en détresse


<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.cès, ne fait que s’appauvrir » (Proverbes11.24).L’argent devient un moyen de faire du bien àd’autres, d’aimer plus concrètement notreprochain, de développer la solidarité dans unmonde trop individualiste : « Ainsi donc,pendant que nous en avons l’occasion, pratiquonsle bien envers tous, et surtout enversles frères en la foi. » (Galates 6.10).La piété source de profit ?Revenons au début de l’exhortation. Certainespersonnes à l’intelligence pervertie,Deux questions pour aller plus loin :Vous avez souligné que l’attitude de Jésus face au jeunehomme riche était un appel précis face à une situation particulière.Est-ce qu’il n’y a pas aussi des paroles plus généralescomme Luc 12.33 ou plus difficile encore, le fameux :« … malheur à vous, les riches… » (Luc 6.24) ? Commentcomprenez-vous ces textes ?J’ai souvent médité sur cet appel de Jésus au jeune hommeriche et sur l’autre passage de Luc 12.33. Je pense personnellement,à la lumière de 1 Timothée 6, qu’il ne faut pas leprendre à la lettre. Il s’appliquait à des contextes préciscomme le jeune homme appelé à suivre littéralement Jésus.Néanmoins, je pense que la conversion, et à plus forte raisonl’avancement dans la vie de disciple, nous conduisent à« acheter comme ne possédant pas » (1 Cor 7.30), à ne pas« amasser des trésors sur la terre » (Mat 6.20), donc à expérimenterune sorte de rupture avec « toutes possessions » pourplacer le Seigneur en priorité. Si, pour différentes raisons,nous nous retrouvons dépossédés de tel bien, nous devrionsprendre conscience que rien ne pourra nous séparer de notrebien le plus précieux, Dieu lui-même.Le « Malheur aux riches » est une sorte de contraste avec lapremière béatitude (« Heureux les pauvres en esprit ») que jetraduirais comme la Français Courant : « Heureux ceux qui sesavent pauvres en eux-mêmes », c’est-à-dire « conscients deleur pauvreté sans Dieu ».Vous dites que nos richesses sont une grâce si elles sontacquises honnêtement. Comment comprenez-vous l’appel àse faire des amis avec les richesses injustes ? (Luc 16.9)Les richesses acquises « honnêtement » font écho à des textesbibliques comme 1 Thes 4.4 ; 2 Thes 3.12… En regardant debeaucoup plus prêt on peut certainement dire comme Jésusque tous les biens de ce monde portent, à des degrés différents,une certaine injustice. Cela ne devrait pas nous empêcher d’enfaire un usage « sanctifié » pour nous faire « des amis dans lestabernacles éternels » avec l’objectif de la gloire de Dieu.2privées de la vérité, faisaient de la piété unesource de profit. On peut imaginer certainesÉglises où les demandes d’argent sont oppressanteset enrichissent quelques leaderscorrompus, ou certains prédicateurs itinérants,experts en manipulation en vue deleur gloire personnelle ou pour remplir leurspoches. Dans ce contexte, Paul rappelle à Timothéeque la piété est effectivement unegrande source de profit, si l’on se contentede ce que l’on a : « Car nous n’avons rien apportédans le monde, comme d’ailleurs nousn’en pouvons rien emporter. » (v.7-8)Prendre du recul sur notre arrivée et notredépart de ce monde peut aider à relativer lepoids de nos acquisitions.La piété devient richesse en ce qu’elle développela simplicité de la foi, nous presse davantageauprès de celui qui seul peutcombler nos vies.ConclusionVivre la vie chrétienne suppose l’accomplissementconcret de la volonté de Dieu dansde nombreux domaines. Nos biens et notreargent en font partie. Ce sont des grâces quele Seigneur nous accorde pour nousmêmes,mais aussi pour d’autres. Concrètement,je pense que Dieu nous appelle àmanifester notre générosité auprès des« nôtres » (1 Timothée 5.8), de notre Égliselocale et partout où nous avons la possibilitéde faire du bien.1 Tim 66« Certes, c’est une grande source de profitque la piété, si l’on se contente de ce qu’ona. 7 Car nous n’avons rien apporté dans lemonde, comme d’ailleurs nous n’en pouvonsrien emporter. 8 Si donc nous avons la nourritureet le vêtement,cela nous suffira. 9 Mais ceux qui sont décidésà devenir riches tombent dans l’épreuve,dans un piège et dans beaucoup de désirsstupides et pernicieux, qui plongent les gensdans la destruction et la perdition. 10 Carl’amour de l’argent est la racine de tous lesmaux, et quelques-uns, pour s’y être adonnés,se sont égarés loin de la foi et se sontinfligé à eux-mêmes bien des tourments…17Enjoins à ceux qui sont riches dans lemonde présent de ne pas être orgueilleux etde ne pas mettre leur espérance dans desrichesses incertaines, mais en Dieu qui nousdonne tout largement, pour que nous enjouissions. 18 Qu’ils fassent le bien, qu’ilssoient riches de belles oeuvres, disposés àpartager, solidaires, 19 s’amassant ainsicomme trésor un beau fonds pour l’avenir,afin de saisir la vraie vie ». (NBS)Une action chrétienne dans un monde en détresse


Que penser de la dîme ?Par Alexandre NussbaumerPasteur de l'Église Mennonite de Châtenay-MalabryEcole du dimancheJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesAction pour tousLes 5 premiers livres de la Bible forment la Torah, terme qui signifieinstruction, enseignement, loi. Ainsi, c’est par ce code de lois que débute lerécit de la révélation de Dieu aux hommes. La portée de ces lois touchedifférents domaines : civil, moral, cultuelle, économique… et disent lavolonté de Dieu à l’intention d’un peuple choisi pour refléter sa gloire.L’Eglise poursuit aujourd’hui cette mission d’être ce peuple qui reflète lagloire de Dieu.La traduction et la transposition de ce codede lois pour aujourd’hui font souvent débat.Qu’est ce qui doit être abandonné ? Qu’estce qui doit être perpétué, et comment ?Parmi les ordonnances à caractère économique,nous retrouvons à plusieurs reprisesla mention de la dîme, ou plutôt des dîmes,puisqu’il semble en exister plusieurs. Et làaussi se pose cette question légitime : quefaut-il poursuivre ? Abandonner ? Et commentle faire ?D’autres pensent que cette 3 ème dîme venaiten remplacement de la 2 nde une fois tous lestrois ans.A ces dîmes s’ajoutaient encore d’autresapports, liés aux pratiques cultuelles, selonDeutéronome 12,6« C’est là [au temple] que vous apporterezvos holocaustes, vos sacrifices, vos dîmes,vos offrandes votives, vos offrandes volontaires,ainsi que les premiers-nés de votregros bétail et de votre petit bétail. »<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Josèphe, historien juif du 1 er siècle, affirmequ’il y avait 3 dîmes différentes en vigueur àl’époque de Jésus.1. Celle qu’on donnait chaque année aux lévites,selon Nombres 18,21-24 : « …Jedonne comme patrimoine aux lévites ladîme dont les Israélites font le prélèvementpour le Seigneur… »2. Celle qui devait être mise à part chaqueannée pour les fêtes de l’Eternel, selonDeutéronome 14,23 «…Tu mangeras devantl’Eternel, ton Dieu, dans le lieu qu’ilchoisira pour y faire résider son nom, ladîme de ton blé, de ton moût, de tonhuile, et les premiers-nés de ton gros etde ton menu bétail, afin que tu apprennesà craindre toujours l’Eternel, ton Dieu… »3. Celle qui devait être mise à part tous les3 ans pour les plus démunis, selon Deutéronome14,28-2« Au bout de trois ans, tu sortiras toute ladîme de tes produits pendant la troisièmeannée, et tu la déposeras dans tesportes. Alors viendront le Lévite, qui n’ani part ni héritage avec toi, l’étranger,l’orphelin et la veuve, qui seront dans tesportes, et ils mangeront et se rassasieront,afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénissedans tous les travaux que tuentreprendras de tes mains… »1Nous pouvons ainsi résumer le coût de l’ensemblede ces ordonnances :2 à 3 dîmes selon l’interprétation de ladîme triennale+ les premiers-nés de tout le bétail+ les sacrifices (holocaustes, sacrificesde paix, sacrifices pour le péché, sacrificesde réparation)+ les offrandes faites à l’occasion d’unvœu+ les offrandes volontaires…= environ 30% des revenus30% des revenus, c’est une somme ! Ilsemblerait que cette loi si bonne que Dieuconfie à son peuple (voir Deutéronome 4.1-8) ait un coût important ! Et l’on comprendmieux que les israélites aient cherché toutau long des siècles à en atténuer lesUne action chrétienne dans un monde en détresse


exigences au point de susciter la colère deDieu :Malachie 3.8 Un être humain peut-il frustrerDieu ? Oui, vous me frustrez, et vousdites : « En quoi t’avons-nous frustré ? » -c’est sur la dîme et le prélèvement !Et aujourd’hui, quel regard portons nous surla part de revenus qu’il est juste de rendre àl’Eternel ? Quelqu’un pourrait-il encore affirmeraujourd’hui que Dieu nous demandede mettre à part 30% de nos revenus sanssusciter un tollé général et être relégué au• Ni tous les autres qui jouissent des bienset sont appelés à les partager. Ainsi, ilsmontrent qu’ils n’en sont pas propriétaires,mais simplement gérants appelésà se défaire des biens pour le bien !Cette prière d’André Sève m’interpelle :« Seigneur, je n’ai plus envieDe commencer un repas en te disant :‘Donne du pain à ceux qui n’en ont pas.’J’ai l’impression de te larguer les affamésPour attaquer tranquillement mes horsd’œuvres.J’aime mieux faire une prière qui puisseréveillerNotre désir de partager et d’aider.Seigneur, merci pour ce repas.Qu’il nous rappelle le partage.Apprends-nous à ne pas nous détournertrop vite des nécessiteuxEt donne-nous le courage d’entrer dansles combats pour la justice »<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.rang de gourou d’une secte à but très lucratif? On reprocherait rapidement à cette personnede vouloir « acheter » quelque choselà où tout n’est que « grâce »Et pourtant, je crois en une théologie quin’oppose pas nos œuvres à la grâce deDieu, mais qui les conjugue à merveille. Ilme semble que l’ensemble des prescriptionséconomiques et sociales de la Torahvise ce but qui nous est décrit au chapitre 15du Deutéronome :Deutéronome 15,4 : «…il n’y aura pas depauvre chez toi… » ou rendu « il ne devraitpas y avoir de pauvre chez toi… » pard’autres traductions.L’intention de Dieu me semble claire : Quepersonne en Israël ne reste sur le carreau,que personne ne soit oublié !• Ni les lévites, qui assurent le service duculte, et ne disposent d’aucune terre àmettre en culture ou en pâture• Ni les catégories les plus démunies avecla mention des orphelins, veuves, immigrésqui ne peuvent vivre avec dignité quepar l’aide de leurs prochains• Ni Dieu, qui est le propriétaire et dispensateurde toute grâce et bénédiction etqui appelle son peuple à lui rendre gloire,à fêter devant Lui, avec Lui, et avec lesplus pauvres !2Oui, le récit biblique est construit sur l’appelde Dieu et la réponse de l’homme. Dieu appelle,Dieu propose, Dieu ordonne… etl’homme répond. La gestion des biens estun haut lieu de ce dialogue : Dieu ordonne lepartage et l’homme répond !Il me semble que la réponse que Dieu attendrenverse notre logique : nous ne donnonspas ce que nous avons « en trop », unefois que toutes les autres dépenses sont satisfaitescar il ne resterait rien... Mais nousdonnons « en premier », une part déterminéedans un esprit responsable, pour lesplus pauvres : en argent, en amour, enfêtes, et nous Lui faisons confiance pourque, ce qu’il reste nous suffise pour vivre.Cette logique vaut tant au niveau personnelqu’au niveau communautaire. Nous réservonsainsi chaque année dans notre budgetd’église une part pour pouvoir fêter, manger,devant Dieu et en compagnie de tousceux que nous invitons largement, gratuitement,pour n’exclure personne. Nous réservonsaussi une part pour une aide au loin etau proche des plus pauvres. Et nous faisonsconfiance au Seigneur pour que le reste suffiseà nos besoins et activités quotidiennes.« Celui qui a pitié du pauvre prête àl’Eternel, qui lui rendra selon son œuvre »(Proverbes 19, 17)Une action chrétienne dans un monde en détresse


Justice et partagePartage, miséricorde et justiceEcole du dimanchePar Thierry SeewaldCoordinateur de la campagne française du Défi MichéeJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesAction pour tous<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Dans le triptyque miséricorde, justice ethumble marche avec Dieu de Michée 6.8,nous rattacherions sans doute le thème dupartage à la rubrique miséricorde.Nous pourrions énumérer ici quantité depersonnages bibliques dont la générositéest louée, à l’instar de celle de Boaz dans lelivre de Ruth. Une générosité reflet de cellede Dieu, lui qui « fait lever son soleil sur lesméchants et sur les bons, et […] fait pleuvoirsur les justes et sur les injustes »(Matthieu 5.45).Divers textes de l’Ancien et du NouveauTestament, en particulier dans le livre desProverbes promettent même des bénédictionsà celui qui se soucie du pauvre. Envoici un florilège :Psaumes 41.2 : « Heureux celui qui s’intéresseau pauvre ! Au jour du malheurl’Eternel le délivre… »Proverbes 11.25 : « L’âme bienfaisantesera rassasiée, et celui qui arrose seralui-même arrosé. »Proverbes 19.17 : « Celui qui a pitié del’indigent prête à l’Éternel, qui lui rendrace qui lui est dû. »1Proverbes 22.9 : « L’homme dont leregard est bienveillant sera béni, parcequ’il donne de son pain au pauvre. »Proverbes 28.27 : « Celui qui donne aupauvre n’éprouve pas la disette, maiscelui qui ferme les yeux est chargé demalédictions. »Ecclésiaste 11.1 : « Jette ton pain sur laface des eaux, car avec le temps tu leretrouveras… »Et le Nouveau Testament confirme :Luc 6.38 : « Donnez, et il vous seradonné : on versera dans votre sein unebonne mesure, serrée, secouée et quidéborde ; car on vous mesurera avec lamesure dont vous vous serez servis. »Luc 14.13-14 : « Lorsque tu donnes unfestin, invite des pauvres, des estropiés,des boiteux, des aveugles. Et tuseras heureux de ce qu’ils ne peuventpas te rendre la pareille ; car elle tesera rendue à la résurrection desjustes. »Ainsi nous pourrions dire que rien nenous oblige à partager avec notre prochaince qui nous appartient, et que sinous le faisons, c’est par esprit degénérosité, par bonté, par amour duprochain, et non pas parce que la loi deDieu nous y contraint. Mais en affirmantcela nous pouvons déjà entrapercevoirque la question n’est peut-être pas sisimple, puisque aimer son prochain est uncommandement (Lévitique 19.18), dontJésus (Mc 12.31) et tout le Nouveau Testament(ex : Galates 5.14, Jacques 2.8 ; cf.Jean 13.34 et 1 Pierre 1.22 et 1 Jean 3.23)diront qu’il est central, qu’avec le commandementd’aimer Dieu, il résume toute la loi.Ainsi rattacher le partage à l’amour du prochain,c’est bien rattacher le partage à laloi de Dieu.Au-delà de cet indice, d’autres textesbibliques pointent-ils dans la même direction?Une action chrétienne dans un monde en détresse


<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.La loiLa loi commande à l’Israélite d’ouvrir lamain lorsque l’un de ses frères ou quelqu’unhabitant dans le pays tombe dans lapauvreté (Deutéronome 15.11). Et Lévitique25 ajoute qu’il s’agit de venir en aide à toutprochain, même étranger ou immigré.Les autres lois de « solidarité sociale » (loisur le glanage…) et en particulier la loi surla dîme de la troisième année à verser auLévite, à l’étranger, à l’orphelin et à laveuve (Deutéronome 14.28-29 ; 26.12-14)vont dans le même sens.Les prophètesLes prophètes confirment ce lien entre justiceet partage. Dans sa description de« l’homme qui est juste, qui pratique ladroiture et la justice et qui vivra » (Ezéchiel15.5-9), Ezéchiel dit en particulier (verset 7)qu’il « donne son pain à celui qui a faim etcouvre d’un vêtement celui qui est nu ».Esaïe, parlant du jeûne auquel Dieu prendplaisir (Esaïe 58.6-12) dit : « Partage tonpain avec celui qui a faim, et fais entrerdans ta maison les malheureux sans asile ;si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne tedétourne pas de ton semblable. » (verset 7).Il promet des bénédictions divines à celuiqui « donne sa propre subsistance à celuiqui a faim et rassasie l’âme indigente »(verset 10).Et le dernier et plus grand des prophètes,Jean-Baptiste en Luc 3.11 énonce un commandementsimilaire en lien avec le pardonde Dieu : « Que celui qui a deux tuniquespartage avec celui qui n’en a point, et quecelui qui a de quoi manger agisse demême. »Sans nier, comme nous l’avons vu, qued’autres textes lient le partage à la miséricorde,il est indéniable que partage et loi,droiture, justice, voire justification, pourJean-Baptiste, sont liés.Est-il juste que Dieu nouscommande de partager ?Dieu a-t-il le « droit » de me demander departager si ma terre et mes biens m’appartiennent? En réalité, ma terre et mes biensne m’appartiennent pas en première instance,tout est à Dieu qui est le créateur etle maître de tout et de tous (Lévitique 25.23; Exode 19.5, 9:29 ; Deutéronome 10.14 ;2Job 41.11 ; Psaume 24.1 ; 50.11 ; 1 Corinthiens10.26). J’en suis plutôt l’usufruitierou le gérant. La parabole de la vigne et desvignerons (Luc 20.29) souligne cette réalité.Mon mandat est d’en être le maître et de ladominer (Genèse 1.28), de la cultiver et lagarder (Gen 2.15). Il y a un droit à la propriété,mais il n’est pas absolu. Et le commandementde prendre soin de la créationde Dieu n’inclut pas uniquement la nature,les plantes et les paysages. Cette créationest aussi composée des créatures et parmielles, de celle qui est l’image de son Créateur,l’être humain. Notre « mandat de gestion» inclut le fait de prendre soin desautres êtres humains, et de le faire à l’aidedes biens que nous « possédons », mais quiappartiennent ultimement à Dieu.Une nécessaire redistributionDieu dans sa loi, a donc mis en place demanière légitime, plusieurs systèmes deredistribution. C’est l’idée même du jubilé,que l’on trouve dans l’Ancien Testament,que d’interrompre les spirales symétriquesde l’enrichissement des uns au profit desautres. Si la Bible reconnaît le droit à lapropriété privée et présente à plusieursreprises le succès du juste dans les affairescomme un signe de bénédiction, elle neconsidère pas cela comme des absolus. Lejubilé interrompt la spirale infernale del’endettement et de l’appauvrissement endemandant que régulièrement les compteurssoient, sinon remis à zéro, tout aumoins rééquilibrés. Et cela nécessite aussique soit parfois interrompue la spirale del’argent qui appelle l’argent.Se pose pour nous la question de l’applicationque nous pourrions faire de tels principesaujourd’hui. En effet, s’il y a spéculationet accaparement de terres de nos joursdans les pays du Sud, le principe de « restitutionde terres » n’aurait aucune pertinencepour des particuliers en France en2012. Une première réponse serait de réfléchirà tout ce que peut englober la notionde partage aujourd’hui, au-delà des questionsd’argent ou de biens matériels. Partagedu travail par exemple, partage dutemps (consacrer du temps à)…La justice et le partage dans laNouvelle AllianceMais surtout, nous somme là dans l’AncienneAlliance et nous regardons la notionde justice à travers le prisme de celle-ci.Une action chrétienne dans un monde en détresse


<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.3Commencer par là pour défricher un peu leterrain était nécessaire et nous pourrionscontinuer en examinant cette question dansle Nouveau Testament avec la mêmelogique, Actes 2.44ss, Actes 4.32ss et 2Corinthiens 9.7 soulignant l’idée de miséricordeet de libre utilisation de ses biens ;Ephésiens 4.28, Jacques 1.27 et Jacques2.15 accentuant l’aspect de commandementà partager.Mais le Nouveau Testament nous révèle quela justice devant Dieu ne dépend pas denotre respect de la loi (Romains 3.20-22),mais est une question de juste relation àDieu (Luc 15.21-22 ; Romains 8.16-17). Decette juste relation à Dieu doit aussi découlerune juste relation à mon prochain (ceque Jésus souligne en disant que le commandementd « aimer son prochain » estsemblable à celui d’ « aimer Dieu »). Unejustice devant Dieu qui découle directementde la manière dont Dieu exerce sa justiceenvers nous.Or, dans la Nouvelle Alliance,il apparaîtclairement que la justice et la miséricordede Dieu sont indissociables : Dieu est justeen étant miséricordieux et en faisant grâceà ceux qui ont foi en son Fils.La parabole des ouvriers de la onzièmeheure souligne que même les croyants ontparfois du mal à voir cette miséricorde deDieu comme juste. Et c’est bien tout ledébat de Romains 9 : Dieu est-il juste enétant miséricordieux ? Ne serait-il pas plusjuste si sa justice se fondait uniquement surla loi ? On trouvedéjà ce débat enEzéchiel où Dieupardonne à celui quise détourne de sesmauvaises voies etcertains interlocuteursd’Ezéchieltrouvent cela injuste(Ezéchiel 18.29 et33.17).Jésus en Matthieu5.20 nous appelleaussi à dépasser lestrict légalismepour trouver la justicede Dieu. La justicedu Royaume n’est pas la justice de laloi. Et dans la suite de ce chapitre, pourdéfinir ce qu’est cette justice, il nousappelle à partager, à changer notre relationà notre prochain, concluant ses exhortationspar : « Soyez donc parfaits, commevotre Père céleste est parfait. »Et Jean dans sa première épître fait à nouveauressortir le lien entre partage, amouret justice que nous avions indiqué au débutde notre réflexion : « Si quelqu’un possèdeles biens du monde, et que, voyant son frèredans le besoin, il lui ferme ses entrailles,comment l’amour de Dieu demeure-t-il enlui ? » (1 Jean 3.17)Appelé à ressembler à Dieu, à être parfaitcomme Dieu l’est, la justice du chrétien nepeut pas être différente de celle de Dieu. Sielle ne contient pas la miséricorde, unemiséricorde que nous voyons se décliner enun amour qui partage, cette justice n’estpas celle de la Nouvelle Alliance.Et les trois éléments de Michée 6.8 (miséricorde,justice et humble marche avec Dieu)sont parfaitement conciliés dans la décisionde celui dont Jésus dira que le salut estentré dans sa maison, Zachée. Et son engagement,pris devant Jésus, souligne quegratuitement justifié par Dieu en raison desa foi en Jésus, il a bien compris les différentséléments d’une vie de justice devantDieu, une justice qui inclut la justice quidécoule de la loi (il régularise ses malhonnêtetés),mais aussi une justice qui inclut lamiséricorde, partageant la moitié de sesbiens avec les pauvres (Luc 19.8).Ainsi donc, le Nouveau Testament, nousappelant à rejeter tout ce qui est légalisme,n’en souligne pas moins le lien dans la viedu croyant entre justice et partage. Une justicequi découle de la grâce et un partagequi démontre notre justice en étant un actede miséricorde.Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesCanevas d’étude pourpréparer la prédicationdu dimanche du partageStéphane Lauzet, pasteur et chargé de mission « développement du réseau dedélégués » au <strong>SEL</strong>.Ateliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousPréambuleLe but de ce canevas est de vous aider à préparer le message du dimanche matin quevous apporterez à votre communauté sur le partage.Plutôt que de vous proposer un survol de la notion dans l’Ecriture, nous vous invitonsà aborder ce thème à partir de l’Epitre aux Ephésiens : plus précisément le 1 er chapitre,avec l’accent sur le verset 18, et le 4ème, avec l’accent sur les versets 25 à 31.On pourra librement développer un aspect plutôt qu’un autre ou encore choisir den’exploiter qu’une seule idée… Le thème est riche.La prédication s’attachera à montrer que tout est fondé sur l’appel que Dieu nous aadressé (Ephésiens 1.5, être ses enfants). Dieu nous a donné beaucoup ; il a poussé àl’extrême le partage en faisant de nous ses enfants et ses héritiers (Ephésiens 1.11.En lui, nous avons aussi reçu notre part d’héritage). Ce statut fonde notre nouvelleidentité et nous appelle à devenir « les imitateurs de Dieu ». C’est le projet de Dieupour notre vie et le moyen de célébrer sa gloire.Ephésiens 1.11, 12, « En lui, nous avons aussi reçu notre part d’héritage, nous quiavons été destinés d’avance, selon le projet de Celui qui opère en tout selon les décisionsde Sa volonté, à célébrer Sa gloire… ».<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Tout cela se décline de façon très concrète dans le quotidien de chacun. On noteraaussi que les exhortations pratiques qui décrivent la vie nouvelle en Christ (Ephésiens4.17 et suivants) explorent différentes sphères de la vie courante et invitent àélargir notre compréhension du partage, ne le résumant pas seulement au don d’argent.Dans la mesure du possible, nous suggérons que le dimanche précédent, les personnesprésentes soient invitées à lire attentivement l’épître pendant la semaine, enleur précisant que la prédication du dimanche suivant portera sur ces textes.1Une action chrétienne dans un monde en détresse


Plan proposé1) Introduction :On peut noter la multiplicité de notions quisont en lien avec l’idée de partage dans lelangage courant.distribution, lot, sort, répartition, fragmentation,part, fractionnement, fraction,échange, demi, donner, bout, moitié, amitié,démembrement, subdiviser, compatir, solidarité,association, tort, division, séparation,scission, aliénation, différence…2) Héritiers et imitateurs :Comme toujours, Paul développe en premierun exposé doctrinal pour, après, entirer des conséquences pratiques. Les premierschapitres de l’épître parlent de la vienouvelle que Dieu nous a donnée en Christ,de l’Eglise, comme une nouvelle société ( ?)puis des nouvelles normes qui la caractérisentet de la façon dont on doit se comporter.De l’aspect purement doctrinal, nous soulignonsprincipalement la perspective dégagée:Nous sommes inscrits dans le plan de Dieu,de toute éternité. C’est une bénédiction quinous pousse à l’humilité parce que nousn’avons rien fait pour mériter cela et êtreadopté par Dieu.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Puis noter aussi que la Bible - Parole deDieu - connait aussi ce foisonnement sémantiqueautour de cette notion, avec notammentl’idée très forte de communion.On peut ensuite évoquer l’aspiration au fondde chacun à vivre le partage, comme antidoteà l’égoïsme et son cortège de maux. Ontrouve cela bien exprimé par le cinéasteClaude Lelouch dans un de ses films : « Lemonde du partage devra remplacer le partagedu monde. »Enfin, on peut mentionner que la réalité estassez paradoxale. L’humanitaire a « lacôte », les gens sont généreux et donnent etpourtant, la pauvreté ne cesse de croître,les gens se sentent de plus en plus seuls etla fracture entre le Nord et le Sud prend desproportions abyssales !Que faire ? Les chrétiens, l’Eglise deJésus-Christ, peuvent-ils, doivent-ils fairequelque chose ?Pour tenter de répondre à cette question,nous nous tournons vers la Parole de Dieuet particulièrement l’Epître aux Ephésiens.(Ephésiens 1.3 à 23 et 4.17 à 31, 5.1)2Cela a des conséquences :• Nous sommes la propriété de Dieu (ounous sommes héritiers) (V.11)• Nous existons par la volonté de Dieu (V.9,11,12).• Nous vivons pour la gloire de Dieu (V.5, 6,12,14).• Nous devons posséder une connaissanceapprofondie de l’appel de Dieu, de sonhéritage et de sa puissance surabondante.(V.15 à 23)• Nous sommes invités à traduire concrètementces vérités (à partir du Chapitre 4)Notre statut d’héritiers nous conduit àconsidérer la grâce de Dieu à notre égard.Il nous introduit aussi dans un processusde transmission. (Cf. Matthieu 10.8, Vousavez reçu gratuitement, donnez gratuitement).Nous sommes redevables à Dieu dece qu’il nous a donné mais aussi à ceux quinous entourent et qui nous suivent. Le processusdu don-partage s’inscrit dans cettelogique et Paul ailleurs l’exprime en cestermes : « Nul ne vit pour lui même »Romains 14. 7L’invitation (l’ordre !) à imiter Dieu (et nonpas à le singer) (Ephésiens 5.1) nousconduit à souligner quelques points.• L’imitation vient de la proximité avec leSeigneur et sa Parole ; elle est donc àcultiver.• On rejoint là un enseignement de Jésus(Matthieu 5.48, être parfait comme notrePère).Une action chrétienne dans un monde en détresse


• L’imitation se dit dans le langage del’amour, en référence au Christ, qui s’estlivré pour nous. Il y a volontairement uneopposition faite entre l’ancienne manièrede vivre et celle de maintenant.• Ce don de soi en faveur des autres est« un parfum de bonne odeur ».• Autrement dit, la seule jauge que nousavons, c’est celle de l’amour de Dieu manifestéen Jésus-Christ.3) Traduire ces vérités :Paul invite ses lecteurs à « vivre d’une manièredigne de l’appel que nous avons reçu».Il s’agit de traduire concrètement ces vérités(à partir du Chapitre 4) et cette sectionmet en évidence plusieurs domaines de lavie. L’imitation, en ce cas, c’est de vivre autantque faire se peut, avec l’aide du Saint-Esprit, dans l’humilité et la persévérance,comme Jésus.Ce qui caractérise le chrétien, c’est la cohérenceentre sa parole et ses actes.Le partage prend plusieurs formes et il estintéressant de noter ici que plusieurs domainesde la vie sont concernés.• Le rapport aux autres, avec l’accent missur la notion de vérité dans les paroles(4.25)• Le rapport à la propriété, au travail et àl’argent (4.28)• Le rapport à la parole même (la communication?) (4.29)On peut noter que cela est une conséquenced’un acte volontaire appris (se débarrasserdu vieil homme, 4.22) et du fruit du travailde l’Esprit en nous qui renouvelle notre intelligence.Les justifications qui sont données montrentqu’il n’y a rien d’anodin.• Parler en vérité à son prochain, c’est nepas se mentir à soi-même puisque noussommes membres les uns des autres.C’est la même entité !• C’est le meilleur moyen de ne pas laisserle diable faire son travail.• Travailler, c’est se donner les moyens dedonner aux autres. Il y a là le véritable remèdeà l’égoïsme et au risque de se laisserposséder par l’argent. S’exprime ainsile principe de solidarité.• Ce que nous avons à partager, commediscours, doit être, à l’instar du Christ, undiscours « constructif et qui communiqueune grâce à ceux qui l'entendent ».Paul termine ses propos en faisant référenceau Saint-Esprit qui sera attristé si ceschoses ne sont pas vécues. Autre manièrede dire qu’il y a là une réelle bénédiction àvivre le partage.Autrement dit … et en résumé :Nous avons tout reçu et nous sommes invitésà faire preuve de la même générositéque notre Seigneur.Notre fidélité au Christ se traduit par uneconformité à ce qu’il a fait et à la manièredont il l’a fait.<strong>Partager</strong>, puisque c’est de cela qu’il s’agit, àla suite du Christ, c’est sans doute une descaractéristiques du disciple de Jésus. Il lefait, conduit par l’Esprit, et témoigne ainside sa liberté.4) Conclusion en forme dequestionnementSi les vérités de l’enseignement chrétiensont sans effets sur notre vie, sans conséquences,alors de quelles vérités parle-tonet de quel christianisme s’agit-il ?Si ce n’est pas notre relation avec Dieu etle salut que le Seigneur Jésus nous a acquisqui justifie et donne son sens au partage,alors de quoi parle-t-on ?Si ma façon de partager ne laisse pas Dieuindifférent et a un impact réel sur mon prochain(notamment les pauvres), alorsqu’est-ce que j’attends ? C’est la fragilitéet la petitesse même de tels gestes quifont qu’ils parleront si fort que les autrespourront entendre l’amour de Dieu !<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.3Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimanche<strong>Partager</strong> ?En parler avec les enfantsde 3-5 ansJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousL’objectif de cette séance est d’éveiller chez les enfants la nécessité bibliquedu partage avec les autres.Il est important de leur montrer que Dieu demande à chacun de partager,qu’Il aime cela, que cela les concerne aussi en tant qu’enfants.Autour de la Bible :<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Un enfant partage, Dieumultiplie (Jean 6 v. 1 à 13)Raconter l’histoire aux enfantsJésus leva les yeux et vit une foule qui lesuivait. Il dit à Philippe : « Où pourrionsnousacheter des pains, pourque toutes ces personnes puissentmanger ? »Philippe lui répondit : « Lespains qu’on aurait pour deuxcents pièces ne suffiraientpas à nourrir tous cesgens. »Un autre disciple,André, lui dit : « Il y alà un jeune garçonqui a cinq pains etdeux poissons. Maisqu’est-ce que celapour tant de gens ? »Jésus prit les pains, renditgrâce, et les distribua àceux qui étaient assis. Il fitde même avec les poissons.La foule put mangertout ce qu’elle désira. Quand la foule n’eutplus faim, Jésus dit à ses disciples : « Ramassezles morceaux qui restent, afin querien ne se perde. » Ils les ramassèrentdonc, et ils remplirent douze paniers avecles morceaux qui restèrent des cinq pains etdes deux poissons.1Insister sur les points suivants :• Le petit garçon a tout donné… Il nesavait pas en donnant sa nourrituresi lui pourrait manger.• Sa maman lui avait préparé cerepas le matin et c’était sûrementson seul repas de la journée.• Pourtant cet enfant partage et faitconfiance. Il n’a pas peur du sacrifice,car il a confiance en Jésus.• Jésus peut faire de grandeschoses avec nos petits partages.Proposer aux enfants une aide visuelleVous pouvez amener des corbeilles avec dupain et des poissons (en dessin !)Vous pouvez utiliser des photos ou un montagePowerPoint.Il peut être intéressant aussi, pour cettehistoire, d’avoir recours au mime (celui quia faim, celui qui cherche comment donner àmanger, celui qui donne tout ce qu’il a, ceuxqui mangent et sont rassasiés, la satisfactionde celui qui a partagé).Une action chrétienne dans un monde en détresse


Activités :Activité 1La discussion et la prièreReprendre le partage du petit garçon avec les enfants et en parler avec eux.Est-ce qu’ils partagent leur goûter ? Est ce qu’ils partagent leurs jouets ? Qu’est ce que l’onpeut aussi partager pour aider les autres ? On peut partager son toit, son temps pour aiderles autres. Mais aussi de l’argent.A ce moment là, vous pouvez présenter la tirelire proposée par le <strong>SEL</strong> et demander auxenfants de la ramener chez eux pour se rappeler ce qu’est le partage.Proposez aux enfants de prier. Laprière doit être courte. Proposez auxenfants de se tenir la main et de fermerles yeux. Puis priez pour les enfantsdans les pays pauvres qui n’ont pas lachance d’aller à l’école, de manger àleur faim et qui ne connaissent pas leconfort dans lequel nous vivons.Priez aussi pour les enfants du groupepour qu’ils puissent connaître le partage.Pour finir, apportez des bonbons oudes gâteaux et proposez à un enfant departager les bonbons entre les enfants.Activité 2Le coloriageProposez le coloriage qui est fourni avec le dossier. Il représenteles pains et les poissons multipliés. Cela permettraaux enfants d’y repenser.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.2Une action chrétienne dans un monde en détresse


Activité 3Le bricolage : un joli mobile fait à partir de nos mainsLe matériel :des feuilles de papier,de la ficelle,un bout de boispar enfant présent.Prenez l’empreinte des mains des enfants, faites-leur colorierles mains et inscrivez un verset (…).Faites un trou dans la main pour les enfiler et faire cela surplusieurs lignes.Attachez la ficelle au bout de bois et le mobile est fait.Pour aller plus vite et que cela soit plus facile, nous vousconseillons de préparer des mains d’adulte découpées, queles enfants pourront colorier.Ainsi au moment du bricolage, il ne reste plus qu’à fairedeux-trois mains d’enfants.Pendant le bricolage, expliquez aux enfants qu’un partage +un partage + un partage = quelque chose de beau !Activité 4Une action de partage symbolique : donner sa « main » décorée à une personne del’églisePrenez la forme d’une main de chaque enfant, laissez-la lui décorercomme il le souhaite. Puis écrivez son prénom, son âge, etc.A la fin du culte, prenez un temps où les enfants vont aller remettreleur main à un adulte de leur choix (parents exclus) enlui disant par exemple :« C’est ma main, je l’ai faite pour toi, je te la donne ».Il s’agit d’un partage symbolique : les enfants aimentbien ramener leur bricolage de l’école du dimancheà la maison. L’offrir à quelqu’un, pourune fois, peut marquer leur esprit et présenterun véritable « renoncement » de leurpart.Pensez à prévenir les adultes aupréalable.L’adulte peut remercier l’enfantet lui proposer de partager aussiavec lui en priant pour lui tout aulong de la semaine en retour.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.3Une action chrétienne dans un monde en détresse


<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.4Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimanche<strong>Partager</strong> ?En parler avec les enfantsde 6-11 ansJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousL’objectif de cette séance est de montrer aux enfants que le partage avecles autres (qui n’est pas une option, aux yeux de Dieu, même pour eux lesenfants !) peut coûter, voir être difficile à exercer dans certaines situationsmais qu’il est source de bénédictions.Autour de la Bible :Joseph a partagé avec… ceuxqui lui voulaient du mal !Raconter le récit bibliqueJacob avait douze fils. Joseph était le onzièmeet il était le préféré de Jacob carJoseph se tenait droite alors que les onzeautres se prosternaient devant lui, ou encore,onze étoiles, le soleil et la lune seprosternant devant lui…Un jour, Jacob demanda à Joseph d’allerprendre des nouvelles de ses frères quiétaient en train de garder le troupeau debrebis. Ses frères le virent de loin et se dirententre eux : « Voici le rêveur, faisons lemourir ! », mais un des frères proposaqu’on le mette dans la citerne sans le tuer.En effet, il avait l’intention de revenir le libérer.Ses frères le dépouillèrent de sa tuniqueet le jetèrent dans la citerne vide.Après avoir mangé, ils aperçurent une caravanequi partait pour l’Egypte. Ils décidèrentde le vendre. Puis ils envoyèrent l’habittaché de sang de Joseph à Jacob, celui-cien conclut que son fils avait été tué par unebête sauvage. Jacob porta alors le deuil deJoseph.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.c’était le fils de Rachel, la femme que Jacobaimait. Cette préférence était dure à accepterpour les autres car ils étaient les fils desservantes et ils savaient que Joseph seraitl’héritier. Ses frères le détestaient. Cettehaine ne diminua pas avec le temps. Enplus, Joseph faisait des rêves qui agaçaientses frères, par exemple la gerbe de blé de1Pendant ce temps, Joseph avait été vendu àPotiphar, le chef des gardes du Pharaon.Dieu était avec Joseph et il réussissait toutce qu’il entreprenait. Ainsi Potiphar lenomma responsable de tous ses biens. Lafemme de Potiphar voulait du mal à Josephet elle décida de le tenter, mais Joseph refusases avances à plusieurs reprises. Voulantse venger du refus de Joseph, elledécida de le piéger en prenant son manteauet en l’accusant. Joseph fut mis en prisonmais Dieu ne l’abandonna pas et Josephgagna le respect du gardien de la prison. Enprison, Joseph gagna l’amitié de l’échansonet du panetier. Ceux-ci firent un rêve unenuit et le lendemain matin Joseph leur expliqualeur rêve. Tout ce que Joseph avaitprévu ce réalisa.Une action chrétienne dans un monde en détresse


Quelque temps après, le Pharaon fit luiaussi des rêves troublants mais personne nepouvait expliquer leur signification. L’échansonse rappela de Joseph et le recommandaau Pharaon qui le convoqua. Joseph put expliquerles rêves du Pharaon : Joseph informale Pharaon qu’il y aurait 7 annéesd’abondance puis 7 années de famine. Josephconseilla au Pharaon de faire des réserves.Le Pharaon apprécia Joseph et lenomma gouverneur. Pendant 7 années defertilité, Joseph fit des réserves. Après ces7 années, une grave famine arriva mais lesÉgyptiens avaient à manger et on venait detous les pays pour avoir du blé.ce que l’on remplisse les sacs de blé, mitl’argent dans les sacs et la coupe de Josephdans le sac de Benjamin. Les frères partirentet quand ils furent sortis de la ville, Josephenvoya son intendant à leur poursuitepour les accuser d’avoir volé la coupe. Josephvoulut garder Benjamin comme unserviteur mais Juda pris la défense de Benjaminet expliqua à Joseph toute l’histoire.Joseph ne put s’empêcher de pleurer et leurindiqua qui il était. Puis il les invita à rentrervers leur père et à revenir tous ensemble enEgypte. Ainsi il pourra partager tout cequ’il a avec eux.Jacob entendit qu’il y avait du blé en Egypteet décida d’y envoyer ses 10 fils pour enacheter. Ils arrivèrent devant Joseph maisne le reconnurent pas. Ils se prosternaient.Joseph les reconnut et se rappela de sesrêves, toutefois, il ne leur dit pas qui il était.Son nom était égyptien et il utilisait une personnepour traduire ce qu’il disait. Il décidade voir s’ils avaient changé en les accusantd’être des espions mais ne chercha pas à sevenger. Joseph demanda à ses frères de reveniravec le plus petit pour prouver qu’ilsn’étaient pas des espions mais il garda unde ses frères.Jacob laissa partir Benjamin avec beaucoupde tristesse. Dès que Joseph les vit avecBenjamin, il organisa un repas pour eux. Ilmangea avec eux. Puis Joseph demanda àN’Hésitez pas à illustrer l’histoire avecdes images, une carte.Suggestion : en racontant l’histoire, suivezJoseph avec Google Earth !<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.2Une action chrétienne dans un monde en détresse


ActivitésNous proposons plusieurs activités qui peuvent permettent à tous d’expérimenterle partage.Activité 1Discuter avec les enfantsVoici quelques questions pour permettreaux enfants de parler du partage et de leursimpressions.Demandez-leur ce qu’ils ont compris del’histoire ?Joseph : Si vous aviez été à la place de Joseph,comment auriez-vous réagi ?Qu’est-ce que Joseph partage avec lesautres : le don d’interpréter les rêves reçude Dieu ? Les biens accumulés pendant les7 années ? Les repas avec ses « mauvais »frères ?Le partage : Est-ce que c’est difficile departager quelque chose ? Avec qui est-ce leplus difficile ? Faites leur trouver des casconcrets ? A quoi cela sert-il de partager ?Joseph n’est-il pas aussi béni, n’expérimente-t-ilpas aussi la bénédiction de Dieugrâce à son attitude ?Qui a besoin de notre partage aujourd’hui ?Finissez la discussion en proposant aux enfantsde prier.Priez pour le partage avec les pays en développement.N’oubliez pas de parler desenfants qui ne vivent pas dans le mêmeconfort que nous (eau, nourriture, école etlogement).Enfin, proposez un moment un peu plus détenduen apportant des gâteaux et/ ou desbonbons, en expliquant que partager celapeut être fait avec des moyens différents : lanourriture, le temps ou même l’argent.Insister sur les points suivants :• Joseph est une « victime » ! Victimede jalousie, de méfiance, depersécution...• Dans ses différentes « galères »,Joseph n’est pas abandonné deDieu.• Joseph ne cède jamais à la vengeanceou à la rancune : ses difficultésdeviennent toujours uneoccasion de « partage » de sesdons, ses biens, avec les autres.• Joseph est « utilisé » par Dieupour être une source de bénédictionspour les autres.Joseph expérimente la fidélité deDieu.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Activité 2Le défi : Un contrat de partage « un jour/une semaine/un mois sans QUELQUE CHOSE/pour QUELQU’UN »Proposez aux enfants dese choisir eux-mêmes undéfi qu’ils puissent tenir etconclure un contrat departage : « SANS quelquechose /POUR quelqu’un ».Le contrat peut être matérialiséet signé par chaqueenfant, pourquoi pas ?Les enfants peuvent déciderde mettre en communle résultat de leur partage(temps, argent, dons) pourcumuler les bénéfices.Présentez la tirelire à réalisersoi-même aux enfants.Voilà quelques idées :• Pendant un jour, je ne me passe de console ou ordinateurpour partager mon temps avec mon petit frère quiaime que je lui raconte des histoires, ou avec mamaman qui a besoin d’aide pour le ménage, ou avecmon papa qui a besoin d’aide dans le jardin, ou avec mavoisine âgée qui aime bien que je la visite.• Pendant un mois, je me passe de chocolat, je me passede Nutella ou de fraises TAGADA… j’économise l’argent(dans la tirelire proposée par le <strong>SEL</strong> !) et je fais un donpour aider des personnes démunies ici ou là-bas…Un autre défi qui peut être mis en place est l’échange debiens personnels.Proposez aux enfants de ramener les jeux ou CD qu’ilsn’utilisent plus (mais en bon état) pour les échangerentre eux ou les donner à une association.3Une action chrétienne dans un monde en détresse


Activité 3Une tirelire pour partagerPrésentez la tirelire aux enfants, réalisez laavec eux.Activité 4Des mots croisés pour gagner… et partager !Distribuez la grille de mots croisés (ci-dessous) à chaque enfant.Proposez une récompense à celui qui aura réussi le 1 er .(Si la récompense se partage… cela peut-être l’occasion d’expérimenter (ou non !) une attitudede partage.)Grille de mots croisésJacobHORIZONTAL3. : apprécier quelqu'un, avoir del'affection pour quelqu'un5. : ce qui a permis à Joseph de sortirde prison7. : offrir quelque chose à quelqu'un9. : action que Joseph a fait quand il adonné du blé à ses frères11 : père du personnage principal12. : personnage principal13. : livre dans lequel se trouvel'histoire de JosephVERTICAL1. : indispensable pour vivre2. : personne de la même famille,Joseph en avait 11.4. : ce qui permet de payer et de vivre6. : alimentation des êtres vivants8. : pays dans lequel Joseph estemprisonné9. : roi d'Egypte10. : période où il n'y a plus à manger<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.4Une action chrétienne dans un monde en détresse


Activité 5Bible’s up (sur le principe du Time’s up) :Découpez les cartes et équipez vous d’un sablier ou chronomètre, et votre matériel estprêt !Le but : en trois manches et en un minimum de temps, vous devez faire découvrir à vos partenairesle plus de mots possibles.Ce jeu se pratique en équipes, faites 3 groupes avec les enfants pour faire 3 équipes maximum...Le jeu se déroule en trois manches pendant lesquelles chaque équipe devra découvrirle plus de mots possible. On joue toujours avec les 40 mêmes cartes, donc les 40mêmes mots.À chaque manche, un joueur essaye de faire deviner le plus de mots possible à son équipependant le temps d’un sablier de 30 secondes.• Lors de la 1 ère manche, on peut parler, sans prononcer le mot à découvrir. Siles partenaires découvrent le personnage, la carte est gagnée et on tire la suivante.Si la carte est trop difficile, on peut passer à celle d’après. Lorsque letemps est écoulé, l’équipe suivante s’empare du paquet de cartes et essaye àson tour de les faire deviner à ses partenaires. Quand les 40 cartes ont été découvertes,la première manche est terminée. On compte les cartes gagnéespar chaque équipe.• Lors de la 2 ème manche, quelques règles changent. On ne peut prononcer qu’unseul mot pour faire deviner la carte et on peut toujours passer une carte jugéetrop difficile.• Lors de la 3 ème manche. Le mot peut être deviné avec des mimes et des onomatopées,mais aucun mot.Tout le jeu se déroule avec les mêmes cartes. Lorsque le mot est découvert, la carte estgardée par l’équipe. Le jeu s’arrête lorsqu’il n’ y a plus de cartes.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.5Une action chrétienne dans un monde en détresse


Cartes BIBLE’s UP✁Planche de cartes à découperJoseph Solitude Pharaon PotipharEgypte Joie Tirelire AfriqueAmour Aide <strong>Partager</strong> NourritureEau Potable Ecole ParentEnfant Mains Pauvreté MaladieAccueillir Argent Famine DonnerJésus Dieu Pardon SoutenirViolence Vaccin Souffrance PauvretéFamille Eglise Ensemble SoignerRêver Prier Guerre6Une action chrétienne dans un monde en détresse


CollageA imprimer sur un papierlégèrement cartonné sipossible.✁Vous ne pouvez imprimercette maquette de façonsatisfaisante ?Contactez-nous01 45 36 41 51.Collage CollageMerci !Collage Collage<strong>Partager</strong>,ça change tout !✁Pour eux,pour nous.<strong>SEL</strong>Service d’Entraide et de Liaison157, rue des Blains92 220 BAGNEUXTél. : 01 45 36 41 51www.selfrance.orgPossibilité de dons en lignepour nous.Pour eux,Collage<strong>Partager</strong>,ça change tout !Collage1Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousTiré de ZeBible © Société biblique française - Bibli'O, 2011. Avec autorisation.1Au commencement, DieuC’est lui qui établit le droit . . . Ex 20.1-17 ; Ps 7.1-12Dieu garant du droitQuand on viole les droits de l’homme . . . Lam 3.34-44Il destitue ceux qui méprisent le droit . . . Mich 3.1-4 ; Job 34.16-28Reconnaître Dieu en tout être humainL’autre est aussi l’image de Dieu . . . Gen 1.26-27 ; Ps 8 ; Matt 25.31-40Quelle que soit sa nationalité . . . Act 10.34-37Répondre à un commandement de DieuAimer le prochain . . . Matt 22.34-40 ; Jean 15.12-17Agir pour le prochain . . . És 58.6-12 ; Mich 6.8Aider sans conditionsMême un ennemi . . . Prov 25.21-22 ; Matt 5.43-48 ; Rom 12.20-21En toute discrétion . . . Matt 6.1-4Comme pour soi-même . . . Matt 7.12Dieu délègue au roi son souci de la justiceLes plus faibles ont les mêmes droits que les autres . . . Ps 72Une action chrétienne dans un monde en détresse<strong>Partager</strong> ?En parler avec les jeunesEcole du dimancheJeunesAteliers-débatLe déroulé proposé peut convenir pour les jeunes de 12 ans à 18 ans, groupede jeunes et préadolescents. Leur approche dans le débat sera différentemais les réflexions et les actions proposées peuvent être les mêmes.Réflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousObjectifsPermettre aux jeunes des’exprimer sur ce qu’ils pensent,ce qu’ils vivent, au sujet de lagénérosité et du partage, dans lasociété et dans l’église.Les sensibiliser au fait que :• vivre sa foi c’est aussi partager• leur partage enrichira leur foiDébatLe <strong>SEL</strong> remercie ZeBible pour son autorisation à reproduire ici « ONG :Oser la Nécessaire Générosité » - Vivre leDébat sur la générosité partage aujourd’hui. » ZeBible © Société bibliquefrançaise - Bibli'O, 2011.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Notre Terre produit suffisamment de nourriture pour tous, et pourtant, toutes lessix secondes, un enfant meurt de faim. La plupart des pays ont signé la Déclarationuniverselle des droits de l’homme, et pourtant, tous les jours, des gens sont arrêtés,torturés pour délit d’opinion. Les inégalités entre riches et pauvres s’accentuent. Lesdroits fondamentaux de la personne humaine sont bafoués.Dieu a créé les humains à son image, et leur garantit des droits dont il se fait le défenseur.La solidarité et la justice ne sont pas facultatives. Elles sont des commandementsde Dieu. S’attaquer à l’homme, c’est s’attaquer à Dieu. La Bible plaide pourune société solidaire où personne n’est laissé de côté ni ne doit mourir de faim. Jésus,pauvre parmi les pauvres, est venu pour rétablir la justice. Il nous invite à vivre dèsaujourd’hui le partage et la solidarité. Nous avons tout à y gagner !Les fondements des droits de l’homme12Être solidaire, c’est mettre en oeuvre la justice de DieuVoir la fiche ZE BIBLEDes ateliers-débat sont égalementproposés dans les sujets de réflexionabordés dans ce dossier. Ils peuventtout à fait être adaptés pour lesgroupes de jeunes.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Repères pour animer le débatExpliquer avant de commencer commentfonctionnera le débat et ce que vous attendezdes jeunes (libre expression, respectdes autres, écoute…).2 options sont possibles, selon la taille dugroupe :1. A partir de la trame proposée par Ze-Bible (cf ci-dessous), choisissez l’un dessous-thèmes, lisez les versets bibliqueset lancez le débat.2. Divisez le groupe en petits groupes, donnezleur une partie à traiter. Puis réunissez-leset demandez un compte rendu dechaque groupe.Vous pouvez commencer avec une accrocheproposée par ZeBible ou tout simplement enposant une question.1Nous vous conseillions de noter les idéessur un tableau, si possible en les classant,afin de pouvoir les réutiliser si nécessaire.Si l’intensité du débat redescend n’hésitezpas à reformuler. Il y a plusieurs types dereformulation :• Reformulation des propos : « Si je comprendbien, tu dis que…. »• Mise en évidence de paradoxe : « Tu discela mais tu as affirmé cela tout à l’heure,qu’est ce que tu en penses… »• Mise en évidence des oppositions dans legroupe « X pense cela alors que Y pense lecontraire, nous allons voir leurs deux options…»• Mise en place de liste de classement : « Ilfaut distinguer plusieurs niveaux de partage…»Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tous« L’association des jeunes chrétiens évangéliques et le groupe local de l’Eglise deGand a organisé le 26 mars 2011 une « Nuit sans toit » qui a particulièrement bienmarché ! Le groupe de jeunes a décidé d’en faire un «big » événement : musique, présentationdu projet (un projet pour les enfants des rues de Bolivie) qu’ils voulaientsoutenir… »Plus de 150 jeunes ont participé à cette « Nuit sans toit » et 73 sont restés dormir dehors,sous les étoiles, sur un carton, comme le font les enfants des rues chaque nuit…Grâce à leurs sponsors, ils ont pu récolter près de 2 500 euros ! »pauvres. Tous les jours, il y a des gens quidoivent se battre pour survivre. Nous avonstrop, ils n’ont pas assez, le calcul est vitefait !Frauke et Harald y étaient. Ils s’adressentaux jeunes français qui auraient envie de seIl aurait été facile de dire « non » et de nelancer dans l’aventure :pas organiser une Nuit sans toit ». Mais si« Une « Nuit sans toit » c’était vraimenttout le monde dit « non », il n’y a pas d’espoirpour un monde mei leur ! Beaucoup desympa, l’ambiance de la soirée était magnifique.Faites-vous un programme pour lagens veulent changer le monde, mais c’estnuit. Nous avions opté pour un concert etimportant de commencer par changer nousdes feux.mêmes. Organiser une « Nuit sans toit » estun premier pas. Et avec chaque « Nuit sansC’est à la fois la possibilité de vivre une expériencefantastique tout en sensibilisant latoit », il y a un peu plus d’espoir pour unfutur mei leur pour tout le monde. »population aux conditions de vie des plus*Intégral est une alliance internationale d’associations chrétiennes.1Une action chrétienne dans un monde en détresseN’hésitez pas à demander aux jeunes de reformuler,expliquer, de donner un exemplesur ce qu’ils viennent de dire. Cela pourrapermettre de relancer le débat, de l’orienter.Si vous pensez que le débat ne va pas dansle bon sens ou que des propos sont erronés,demandez des justifications, des sources.Une fois que vous êtes arrivé à l’objectif fixé,n’hésitez pas à conclure en synthétisant àpartir de ce qui a été dit et en accentuant lespoints.Finissez par la prière.UN DEFI FOU mais réaliste pour les groupes de jeunes lesplus motivés :Une « Nuit sans toit »pour les enfants des rues.Ce défi un peu fou nous vient de la Belgique. Il a été mis en place par des groupes de jeunesau profit des enfants des rues de Bogota.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Une nuit sans toit pourles enfants de KinshasaAprès le succès des « Nuits sans toit », en Hollande puis en Belgique, le <strong>SEL</strong>propose aux jeunes français de vivre eux aussi un moment de partagesymbolique avec les enfants des rues de Kinshasa.Faire comme eux pour les soutenir !Cecil van Maelsaeke, Directeur de Tearfund Belgique, association chrétiennemembre d’Intégral*, comme le <strong>SEL</strong>, explique :Ils ont vécu une expériencefantastique.Quel partage ! Renoncer au confort d’un bon lit douillet, le tempsd’une nuit, pour vivre ce que vivent les enfants des rues et surtoutpour… que les enfants des rues ne vivent plus dans la rue !Le <strong>SEL</strong> vous propose de financer un projet d’aide aux enfants desrues de Kinshasa. Ce projet a pour but d’apporter une formationprofessionnelle à des jeunes, souvent orphelins du sida et ayant lacharge de leurs plus jeunes frères et sœurs.Voir la fiche détaillée : Une « Nuit sans toit »Autres défis un peu moins fous...Défi « un jour/une semaine/un moissans QUELQUE CHOSE/pour QUELQU’UN »(reprise des activités 6 – 11 ans mais adapté aux plus âgés)<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Proposez aux jeunes de se choisir euxmêmesun défi qu’ils puissent tenir etconclure un contrat de partage : « SANSquelque chose /POUR quelqu’un ». Lecontrat peut être matérialisé et signé, pourquoipas ?Les jeunes peuvent décider de mettre encommun le résultat de leur partage (temps,argent, dons) pour cumuler les bénéfices etmener une action précise ensemble, financerun projet ensemble…Voilà quelques idées :• Pendant une semaine, je réduis de moitiémon temps passé sur Facebook, jeuxvidéo ou ordinateur pour partager montemps avec mes frères et soeurs, mes parents,mes voisins…2(Je totalise le temps passé à « aider »mes proches pour l’évaluer)• Pendant un mois, jeme passe de Nutella,ou de Coca, ou….j’économise l’argent(dans la tirelire proposéepar le <strong>SEL</strong> !) etje fais un don pouraider des personnesdémunies ici ou là-bas…• Pendant 6 mois, je surveille mes achatsde vêtements (j’en achète un peu moins,je ne choisis pas de « marque »…) et jemets de côté l’argent non dépensé (dansla tirelire proposée par le <strong>SEL</strong> !) pouraider des personnes démunies ici ou làbas…Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousSemainesou Jour1Donnez aux autres et Dieu vous donnera : on versera dans la grande poche devotre vêtement une bonne mesure, bien serrée et secouée, débordante. Dieumesurera ses dons envers vous avec la mesure même que vous employez pourles autres.Luc 6 :38Plus on partage, plus on possède. Voilà le miracle.Léonard NimoyChacun de vous a reçu de Dieu un don particulier : qu’i le mette au service desautres comme un bon gérant de la grâce infiniment variée de Dieu1 Pierre 4 :10Quand tu donnes, tu perçois plus que tu ne donnes, car tu n’étais rien e tudeviens.Antoine de Saint ExupéryIl est bon que l’homme prête généreusement et qu’il gère ses affaires avecéquité.Psaume 112 :5Le don est échange de vie, et la vie échange de don.Paul ZumthorDes soldats le questionnèrent aussi : Et nous que devons nous faire ? –N’extorquer d’argent à personne ne dénoncez personne à tort : contentez-vousde votre solde.Luc 3 :14On n’annonce pas l’Evangile à un homme qui a les pieds moui lés.William BoothVivez en bon accord les uns avec les autres. N’ayez pas la folie des grandeurs,mais acceptez des tâches modestes. Ne vous prenez pas pour des sages.Romain 12 :16Une action chrétienne dans un monde en détresseActions<strong>Partager</strong>des encouragements :l’email / le post de citations ou versets encourageant au partageProgramme de citations/versets<strong>Partager</strong>des encouragements :l’email / le post de citations ou versetsencourageant au partageA partir de la liste ci-dessous, envoyez aux membres de l’église paremail/SMS, chaque semaine (ou chaque jour), un verset ou une citation pourréfléchir.Ceux-ci peuvent aussi être postés sur le mur Facebook, le site internet del’église en préparation à la journée « <strong>Partager</strong> » ou comme unprolongement…Citations123456A partir de la liste ci-dessous, proposez aux jeunes de recevoir /diffuserpar email/SMS, chaque semaine (ou chaque jour) un verset ou citationpour réfléchir. Celui-ci peut aussi être posté sur le mur dugroupe de jeunes de l’église.Ils peuvent le faire aussi à l’intention de tous les membres de l’église.Voir la fiche détaillée « Programme de citations »<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.789<strong>Partager</strong> nos biens, oui…<strong>Partager</strong> nos cadeaux aussi ?Chaque jeune amène quelque chose qui lui appartient, neuf ou ancien et en bon état, enguise de cadeau.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Il est emballé, porte un numéro, toutefois la personne qui l’offre écrit son prénom dessus.Chacun tire un numéro. On décide ensuite de mettre en commun les cadeaux et de semettre d’accord sur qui prend quoi, selon les préférences,les goûts, les négociations…Cela peut paraître banal, mais partager quelquechose que l’on a reçu et qui nous plaît, c’est dur.C’est pourtant ce que Dieu nous demande !De même, négocier avec quelqu’un qui a envie de lamême chose que moi apprend le renoncement…3Une action chrétienne dans un monde en détresse


Bible’s up : le jeuBIBLE’s up (sur le principe du Time’s up) : découpez les cartes téléchargées et équipezvousd’un sablier ou chronomètre, et votre matériel est prêt.Le but : en trois manches et en un minimum de temps, vous devez faire découvrir à vos partenairesle plus de personnages possible.Ce jeu se pratique en équipes, donc séparez les enfants pour faire 3 équipes maximum ... Lejeu se déroule en trois manches pendant lesquelles chaque équipe devra découvrir le plusde mots possible. On joue toujours avec les 40 mêmes cartes, donc les 40 mêmes mots.À chaque manche, un joueur essaye de faire deviner le plus de mots possible à son équipependant le temps d’un sablier de 30 secondes.• Lors de la 1 ère manche, on peut parler, sans prononcer le mot à découvrir. Siles partenaires découvrent le personnage, la carte est gagnée et on tire la suivante.Si la carte est trop difficile, on peut passer à celle d’après en la mettanten dessous. Lorsque le temps est écoulé, l’équipe suivante s’empare du paquetde cartes et essaye à son tour de la faire deviner à ses partenaires. Quand les40 cartes ont été découvertes, la première manche est terminée. On compteles cartes gagnées par chaque équipe.• Lors de la 2 ème manche, quelques règles changent. On ne peut prononcer qu’unseul mot pour faire deviner la carte et on peut passer une carte jugée trop difficile.• Lors de la 3 ème manche. Le mot peut être deviné avec des mimes et des onomatopées,mais aucun mot.Tout le jeu se déroule avec les mêmes cartes. Lorsque le mot est découvert, la carte estgardée par l’équipe. Le jeu s’arrête lorsqu’il n’y a plus de cartes.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.4Une action chrétienne dans un monde en détresse


Cartes BIBLE’s UP✁Planche de cartes à découperAmérique du Sud Contentement Asie AfriqueBible Amour Commerce équitable CatastrophenaturelleJésus Partage Donner PauvresNourriture Témoignage Abondance ArgentBidonville Guerre Missionnaire ONGDéveloppement Plaidoyer Soigner HumanitaireSoutenir Dieu Justice Eau potableFamine Volontaire Générosité PuitsParrainage Accueillir Solidarité BénévoleMicrocrédit Construction Vaccin5Une action chrétienne dans un monde en détresse


Débat sur la générositéTiré de ZeBible © Société biblique française - Bibli'O, 2011. Avec autorisation.Ecole du dimancheJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousNotre Terre produit suffisamment de nourriture pour tous, et pourtant, toutes lessix secondes, un enfant meurt de faim. La plupart des pays ont signé la Déclarationuniverselle des droits de l’homme, et pourtant, tous les jours, des gens sont arrêtés,torturés pour délit d’opinion. Les inégalités entre riches et pauvres s’accentuent. Lesdroits fondamentaux de la personne humaine sont bafoués.Dieu a créé les humains à son image, et leur garantit des droits dont il se fait le défenseur.La solidarité et la justice ne sont pas facultatives. Elles sont des commandementsde Dieu. S’attaquer à l’homme, c’est s’attaquer à Dieu. La Bible plaide pourune société solidaire où personne n’est laissé de côté ni ne doit mourir de faim. Jésus,pauvre parmi les pauvres, est venu pour rétablir la justice. Il nous invite à vivre dèsaujourd’hui le partage et la solidarité. Nous avons tout à y gagner !1Les fondements des droits de l’hommeAu commencement, DieuC’est lui qui établit le droit . . . Ex 20.1-17 ; Ps 7.1-12Dieu garant du droitQuand on viole les droits de l’homme . . . Lam 3.34-44Il destitue ceux qui méprisent le droit . . . Mich 3.1-4 ; Job 34.16-28Reconnaître Dieu en tout être humainL’autre est aussi l’image de Dieu . . . Gen 1.26-27 ; Ps 8 ; Matt 25.31-40Quelle que soit sa nationalité . . . Act 10.34-37Répondre à un commandement de DieuAimer le prochain . . . Matt 22.34-40 ; Jean 15.12-17Agir pour le prochain . . . És 58.6-12 ; Mich 6.8Aider sans conditionsMême un ennemi . . . Prov 25.21-22 ; Matt 5.43-48 ; Rom 12.20-21En toute discrétion . . . Matt 6.1-4Comme pour soi-même . . . Matt 7.12<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.2Être solidaire, c’est mettre en oeuvre la justice de DieuDieu délègue au roi son souci de la justiceLes plus faibles ont les mêmes droits que les autres . . . Ps 721Une action chrétienne dans un monde en détresse


La part des pauvresLe droit de se nourrir . . . Deut 24.19-22Protéger les faibles et les démunis . . . És 1.17 ; Luc 18.1-8 ; Jacq 1.27Effacer les dettes . . . Lév 25Pas de favoritismeFaire respecter le droit . . . Lév 19.15 ; Deut 1.16-17Défendre les exploités . . . Jacq 5.1-6Protéger les étrangers . . . Ex 22.20 ; Deut 24.14-18Pas de faux témoignages !La parole qui tue . . . Ex 23.1 ; Prov 25.18 ; Matt 15.10-20Servir, non asservirQui est le plus grand ? . . . Marc 10.42-45 ; Phil 2.3-113Pas d’excuses pour ne rien faireStoppez les horreurs sous mon nez !Dieu se met en colère contre les hypocrites . . . És 1.15-20 ; Amos 5.23-24Justice et foi : même combat . . . Jér 7.1-11Freins à la générositéÉgoïsme, cupidité, indifférence . . . Luc 16.19-31 ; Matt 19.16-304Servir au près comme au loinPrendre soin des autresDéjà dans la famille et la communauté . . . Marc 7.10-13 ; 2 Cor 8.8-15Oser s’approcher de ceux qui souffrentBlessés du chemin et accidentés de la vie . . . Luc 10.25-37 ; Act 20.35Job témoigne de son engagement . . . Job 29.11-17Donnez-leur vous-mêmes !<strong>Partager</strong> : un signe du royaume de Dieu . . . 2 Rois 4.42-44 ; Marc 6.30-44 ; Luc.4.16-21Dieu renverse toutes les situations . . . És 32.15-20Soutenir ceux qui sont loinSolidarité internationale . . . 1 Cor 16.1-4 ; Rom 15.26-275Retour sur investissement !Donner aux uns, c’est prêter à l’Autre . . . Prov 19.17Un trésor bien placé . . . Matt 6.19-24 ; 1 Tim 6.17-19<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Pour aller plus loinLes chrétiens sont engagés depuis longtemps dans l’action sociale et humanitaire (Secourscatholique, Cimade, Armée du Salut, ADRA, <strong>SEL</strong>, ATD Quart Monde, ACAT, etc.). Il est toujourspossible de trouver des associations, des mouvements ou de bâtir des projets pour s’engagerconcrètement. « Celui qui a rendu un service doit se taire. C’est à celui qui l’a reçu de parler. »Sénèque2Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousUne nuit sans toit pourles enfants de KinshasaAprès le succès des « Nuits sans toit », en Hollande puis en Belgique, le <strong>SEL</strong>propose aux jeunes français de vivre eux aussi un moment de partagesymbolique avec les enfants des rues de Kinshasa.Faire comme eux pour les soutenir !Cecil van Maelsaeke, Directeur de Tearfund Belgique, association chrétiennemembre d’Intégral*, comme le <strong>SEL</strong>, explique :« L’association des jeunes chrétiens évangéliques et le groupe local de l’Eglise deGand a organisé le 26 mars 2011 une « Nuit sans toit » qui a particulièrement bienmarché ! Le groupe de jeunes a décidé d’en faire un «big » événement : musique, présentationdu projet (un projet pour les enfants des rues de Bolivie) qu’ils voulaientsoutenir… »Plus de 150 jeunes ont participé à cette « Nuit sans toit » et 73 sont restés dormir dehors,sous les étoiles, sur un carton, comme le font les enfants des rues chaque nuit…Grâce à leurs sponsors, ils ont pu récolter près de 2 500 euros ! »<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Ils ont vécu une expériencefantastique.Frauke et Harald y étaient. Ils s’adressentaux jeunes français qui auraient envie de selancer dans l’aventure :« Une « Nuit sans toit » c’était vraimentsympa, l’ambiance de la soirée était magnifique.Faites-vous un programme pour lanuit. Nous avions opté pour un concert etdes feux.C’est à la fois la possibilité de vivre une expériencefantastique tout en sensibilisant lapopulation aux conditions de vie des plus*Intégral est une alliance internationale d’associations chrétiennes.pauvres. Tous les jours, il y a des gens quidoivent se battre pour survivre. Nous avonstrop, ils n’ont pas assez, le calcul est vitefait !Il aurait été facile de dire « non » et de nepas organiser une « Nuit sans toit ». Mais sitout le monde dit « non », il n’y a pas d’espoirpour un monde meilleur ! Beaucoup degens veulent changer le monde, mais c’estimportant de commencer par changer nousmêmes. Organiser une « Nuit sans toit » estun premier pas. Et avec chaque « Nuit sanstoit », il y a un peu plus d’espoir pour unfutur meilleur pour tout le monde. »1Une action chrétienne dans un monde en détresse


Comment faire ?Ce projet vous interpelle ? Vous avez enviede le mettre en œuvre, voici un mémo despoints à aborder :• Où dormir dans la rue ? Il n’est pas forcémentnécessaire de relayer cette initiativesur la « voie publique », la cour de l’égliseou un jardin privé peuvent faire l’affaire. Sivous décidez toutefois de la mettre enœuvre sur la voie publique pensez impérativementauparavant à recueillir toutesles autorisations nécessaires (mairie,gendarmerie) et à être encadrésd’adultes responsables.• Faites connaître votre initiative àl’avance…L’objectif étant de récolter des fonds pourles enfants des rues, il est important d’expliquervotre initiative, de la présenter àd’autres, pour recueillir des sponsors !• … et donnez-lui un aspect festif !Des chants, des danses, des projectionsde photos ou vidéos seront les bienvenues.Un repas ou apéro préparés et vendus parvous peuvent tout à fait donner une dimensionagréable à la soirée.• Comment récolter des dons ?Chaque participant recherche au préalabledes sponsors et demande par exemple« 5 euros par heure passée dehors ». Sivous êtes à l’extérieur de l’Eglise, expliquezvotre projet. Vous pouvez aussi allerà la rencontre du public, solliciter les passants(sortie de cinéma, théâtre…) à venirvous voir dormir dehors sur les cartonsdans la cours de l’église. Les ventes degâteaux, thé, boissons sur place peuventaussi aider au financement.Les enfants de KinshasaCes jeunes garçons sont des « petits chefsde famille »… Orphelins du sida, ils ont lacharge de leurs plus jeunes frères et sœurs.Ils vivent dans la violence extrême des ruesde Kinshasa et sont privés de scolarité,d’alimentation, de soins... mais aussi toutsimplement de relations humaines saines !Pour agir là-bas, auprès d’eux, un pasteur,lui-même ex-enfant des rues a décidé demonter, avec de jeunes éducateurs formés,une association locale leur proposant desformations professionnelles afin de les aiderà se réinsérer et nourrir leur petite famille.L’accent est mis sur la formation à une activitéagricole de façon à leur permettre égalementde se nourrir.Après expertise de ce projet, la Commissiondes projets du <strong>SEL</strong> a décidé de soutenir letravail de cette organisation chrétienne deRD Congo. Si 12 groupes de jeunes réunissentchacun environ 500 euros, c’est gagné !Votre groupe de jeunes est motivé ?Vous cherchez une action solidaire pour fédérer le groupe ?Faites une « Nuit sans toit » pour les enfants de Kinshasa !<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.L’équipe communication du <strong>SEL</strong> se tient à votre disposition pourvous aider, si besoin.Contactez-nous info@selfrance.org ou au 01 45 36 41 512Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesMener un style de viesimple :est-ce absolument indispensable pourun chrétien ?Ateliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesAction pour tousProposition de déroulé de l’atelier-débatAccueillir chaque membreLeur proposer de remplir un quiz individuel - Chacun réfléchit sur lui-même,pour lui-même.(cf quiz proposé dans ce dossier)Distribuer ou mettre en powerpoint pour projection le texte ci-dessousLe lire ensemble, 1 personne par partie.Lancer le débat à partir de la conclusion du texte :« La réponse est oui, sommes-nous d’accord avec cette réponse ? »Puis relancer le débat avec les questions suivantes :• Un chrétien peut-il vivre dans le luxe ? Reste-t-il de la place pour le prochainet le pauvre dans l’existence de celui qui vit dans le luxe ? Qu’en estilde la relation avec Dieu ?• Qu’entend-t-on par style de vie simple ?• Est-ce indispensable pour un chrétien ?• Quelles sont les priorités dans ma vie ?• Comment marcher humblement avec Dieu ?• De quelle manière puis-je me montrer généreux avec les autres ?• Que pourrais-je faire pour ceux qui sont plus pauvres que moi ?• A quoi puis-je renoncer pour pouvoir partager plus ?Si votre groupe est très important, faites plusieurs petits groupes,nommez des rapporteurs et donnez-leur une question à aborder.S’il reste du temps, il peut être intéressant de demanderà chacun de reprendre le questionnaire initial et voir si ses réponsesseraient modifiées après avoir participé à cet atelier.Mener un style de vie simple : est-ce absolumentindispensable pour un chrétien ?Un texte de Daniel Hillion –Responsable des Relations Publiques du <strong>SEL</strong>.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.1. Superflu, nécessaire, essentiel– Je veux profiter de la vie !Chacun de nous souhaite pouvoir profiter dela vie. Il n’y a là rien de mal en soi. Maisqu’entendons-nous par « profiter de la1vie » ? Et faisons-nous notre possible pourque les faibles et les pauvres en profitentaussi ?La société de consommation dans laquellenous vivons nous pousse à en vouloirUne action chrétienne dans un monde en détresse


toujours plus. L’une des préoccupationsmajeures des Français est l’augmentationdu pouvoir d’achat. Nous pensons que nousn’en avons jamais assez : jamais assez pourêtre en sécurité, jamais assez pour êtreheureux. Est-ce cela profiter de la vie ?Pour ceux d’entre nous qui sont parvenus àune situation plus stable, est-ce que nousen profitons seuls ou est-ce que nous enfaisons aussi profiter les autres ?avons besoin. Il nous le donnera. Ce ne sontpas la nourriture et le vêtement qui noussuffisent : ce sont la nourriture et levêtement reçus de la main de Dieu. C’estdans le contexte de la relation avec Dieu –quand je marche humblement avec monDieu – que je peux me contenter de ce qu’ilme donnera.Et après avoir parlé de cela, Jésus ajoute :« Vendez ce que vous possédez et donnez-leen aumône. » (Luc 12.33)Apprendre à vivre de ce que Dieume donne me rend capable dedevenir généreux.2. Un style de vie simple :qu’est-ce que c’est ?– Une image biblique : la marcheLa Bible utilise souvent l’image dela marche pour parler de la manièredont on peut décrire notrevie. Par exemple, il est dit queHénoc a marché avec Dieu (Genèse5.24) ou que les païens marchentdans leurs fautes et dansleurs péchés (Ephésiens 2.2).<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.– De quoi as-tu vraiment besoin ?L’apôtre Paul écrit : « Si donc, nous avons lanourriture et le vêtement, cela noussuffira. » (1 Timothée 6.8)La nourriture et le vêtement résument lesbesoins de base de l’être humain : ceux quiconcernent l’entretien de la vie (nourriture)et ceux qui concernent sa protection, enparticulier la protection du corps(vêtement). Il faut inclure sous le terme de« nourriture » la boisson et sous celui devêtement le logement. Le pauvre manquede ce nécessaire : il a besoin qu’on partageson pain avec lui ou qu’on lui donne unhabit.Attention cependant! Le texte ne dit pas :« Si nous avons plus que la nourriture et levêtement, c’est mal. » Mais si notre vie estorientée de la bonne façon, nous seronscapables de vivre avec le seul nécessaire.– L’essentiel : la relation avec DieuPour bien comprendre l’affirmation del’apôtre Paul sur la nourriture et levêtement, il faut se souvenir de ce queJésus a dit : notre Père sait de quoi nous2Le prophète Michée résume ceque Dieu attend de l’homme partrois expressions : pratiquer lajustice, aimer la miséricorde etmarcher humblement avec son Dieu.Notre style de vie, c’est notre manière de« marcher ».– La simplicité : un concept relatif ?Ce qui paraît un luxe pour l’un apparaîtracomme quelque chose de naturel pourl’autre (par exemple avoir l’eau courantechez soi).Que veut dire vivre de façon simple ? Tout lemonde ne répondra pas de la même manière.Cela dépendra de son histoire, de saculture, de ses moyens financiers, de sa positionsociale, etc.La simplicité n’est pas pour autant unconcept vide où chacun met ce qu’il veut. Ils’agira d’apprendre à être content de ce queDieu nous donne et de se montrer réellementgénéreux avec les autres. Cette générositéest quelque chose d’exigeant. Unstyle de vie simple a à voir avec la façondont je gère mon argent et à la place quej’accorde aux autres – et en particulier auxpauvres – dans mon budget.Une action chrétienne dans un monde en détresse


3. Un style de vie simple est-il indispensablepour un chrétien ?Oui !– C’est indispensable comme moyen defaire le bienNe nous faisons pas d’illusions : si nousvoulons vraiment aider les autres et en particulierles pauvres, il faudra dépensermoins d’argent pour nous.Il est vrai que l’Ecriture dit que « celui quirépand la bénédiction sera dans l’abondance» (Proverbes 11.25) : on ne « perd »pas ce que l’on donne. Mais décider de donnergénéreusement, c’est décider d’utiliserson argent pour les autres plutôt que poursoi. D’ailleurs si quelqu’un devient plusriche en étant généreux, n’est-ce pas pouravoir les moyens d’être encore plus généreux?– C’est indispensable pour marcher avecDieuL’amour de Dieu et l’amour de l’argent sontincompatibles : l’amour de l’argent est laracine de tous les maux (1 Timothée 6.9)Notre style de vie ne doit pas être caractérisépar l’amour de l’argent : « Que l’amourde l’argent n’inspire pas votre conduite ;contentez-vous de ce que vous avez, car leSeigneur lui-même a dit : Non, je ne te lâcheraipas, je ne t’abandonnerai pas ! » (Hébreux13.5)Celui qui fait confiance au Seigneur n’a pasbesoin d’en avoir toujours plus. Il profite dela vie : quand Dieu lui donne généreusementdes biens matériels, il accepte simplement,il en profite… et il partage avec lesautres, parce qu’il veut être généreux àl’image de son Père qui est généreux(voir 1 Timothée 6.17-19).Faire de la place dans mavie pour mon prochain,pour le pauvre, cela impliquede renoncer à unepartie de mon superflu –et dans certains cas à toutmon superflu.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.3Une action chrétienne dans un monde en détresse


Sommes-nous prisonniersdes biens matériels ?Ecole du dimancheJeunesD’après un texte du livre de Randy Alcorn – Le principe du trésor”Extraits publiés avec autorisation de BLF Europe - www.blfeurope.com”.Ateliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesProposition de déroulé de l’atelier-débatAccueillir chaque membreProposer de se répartir par 2 ou 3 selon le nombreAction pour tousDistribuer ou mettre en powerpoint pour projection le texte ci-dessousLe lire ensemble, 1 personne pour chaque partie de ce texte.Puis relancer le débat avec les questions suivantes :• Un chrétien peut-il vivre dans le luxe ? Reste-t-il de la place pour le prochainet le pauvre dans l’existence de celui qui vit dans le luxe ? Qu’enest-il de la relation avec Dieu ?• Qu’appelle-t-on « luxe » ? Cette notion évolue-t-elle en fonction descontextes, des sociétés ?• Qu’entend-t-on par style de vie simple ?• Est-ce indispensable pour un chrétien ?• Quelles sont les priorités dans ma vie ?• Comment marcher humblement avec Dieu ?• De quelle manière puis-je me montrer généreux avec les autres ?• Que pourrais-je faire pour ceux qui sont plus pauvres que moi ?• A quoi puis-je renoncer pour pouvoir partager plus ?Si votre groupe est très important, faites plusieurs petits groupes,nommez un rapporteur et donnez-leur une question à aborder.Extrait du livre de Randy Alcorn<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Au Etats-Unis, une émission de télévisionintitulée Affluenza traite de ce qu’elle appelle« la plaie moderne du matérialisme».Elle fait le constat suivant :• L’Américain moyen passe six heures parsemaine à faire des achats, mais seulementquarante minutes à jouer avec sesenfants.• A l’âge de vingt ans, un Américain a visionnéun million de spots publicitaires.1• Récemment, les Américains qui se sontdéclarés en faillite personnelle ont surpasséen nombre ceux qui ont décrochéun diplôme universitaire.• Dans 90% des cas de divorce, les conflitsrelatifs à l’argent jouent un rôle prédominant.Ce qui m’a frappé dans cette émission, c’estqu’elle ne dénonçait pas le matérialismepour des raisons morales, mais pour desmotifs pragmatiques : les biens matérielsne vous rendent pas heureux.Une action chrétienne dans un monde en détresse


<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Voyez les propos tenus par quelques-unsdes hommes les plus riches de leurépoque :• « J’ai gagné des millions, mais ils nem’ont pas apporté le bonheur » John D.Rockfeller (1839-1937, industriel américainqui a fait fortune dans le pétrole)• « J’étais plus heureux lorsque j’étais mécanicien» Henri Ford (1863-1947, industrielde l’automobile, l’une des plusgrande fortunes de son temps)N’avez-vous jamais entendu parler de gagnantsdu loto qui sont plus malheureuxquelques années après leur gain qu’auparavant? La richessedans laquelle ils rêvaientde puiser leurbonheur s’est révéléeincapable de les satisfaire.Totalementincapable.[…]. Rien ne rend unerandonnée plus péniblequ’un sac à dospesant, rempli dechoses inutiles. Lespèlerins voyagentléger.La tyranniedes objetsL’acquisition d’unbien peut m’amenerà redéfinir les priorités.Si j’achetais unbateau, je voudraisjustifier mon achat enl’utilisant, ce qui impliqueraitdes absences fréquentes le weekend,loin de ma famille ou de mon église etl’impossibilité d’assister au match de basketde ma fille, d’enseigner à l’école du dimancheou de faire du bénévolat.Le problème n’est pas le bateau ou d’autresobjets. Le problème c’est moi. La tyranniedes objets est une des lois de l’existence.La poursuite du ventDans Ecclésiaste 5 : 9-14, Salomon noustransmet toute une série de constats pertinents.Permettez-moi de paraphraser chacund’eux :• « Qui aime l’argent n’en aura jamaisassez » (v.9). Plus on en a, plus on en veut.• « Qui se complait dans l’abondance nesera jamais satisfait de ses revenus »2(v.9). Plus on en a, moins on est satisfait.• « Plus on possède de biens, plus on semultiplie les profiteurs » (v.10). Plus on ena, plus les gens (y compris le gouvernement)cherchent à s’en emparer.• « Et quel avantage en tire leur possesseursi ce n’est le spectacle qu’ils lui offrent ? »(v.10). Plus on en a, plus on comprendqu’ils ne procurent aucun bien.• « Doux est le sommeil du travailleur, qu’ilait peu ou beaucoup mangé, mais l’abondancedu riche l’empêche de dormir »(v.11). Plus on en a, plus on s’en inquiète.• « J’ai vu sous le soleil une calamité affligeante: il arrive que les richessesconservées par un homme fasse son malheur» (v.12). Plus on a en, plus on souffreen s’y accrochant.• « Qu’elles viennent à se perdre à cause dequelque mauvaise affaire, et il n’en resteplus rien » (v.13). Plus on en a, plus on a àperdre.• « Il est sorti nu du sein de sa mère, il partiracomme il est venu, sans emporterdans ses mains une miette de fruit de sonlabeur » (v.14). Plus on en a, plus on enlaisse derrière soi.Salomon était l’homme le plus riche de laterre. Il avait pourtant appris que l’abondancene satisfait pas. La richesse lui offraitseulement des occasions plus grandes depoursuivre des mirages. La plupart deshommes tombent à court d’argent avantqu’ils ne tombent à court de mirages. Ilss’accrochent donc obstinément à l’idée quece qu’ils ne peuvent pas s’offrir pourrait lessatisfaire. Salomon n’a jamais manqué d’argent.Il a tout essayé, ce qui lui a permisd’affirmer : « Je ne me suis rien refusé detout ce que je voyais. Je ne me suis privéd’aucun plaisir ». (Ecclésiaste 2 :10)Sa conclusion ? « Puis j’ai considéré l’ensemblede mes réalisations et toute la peineque je m’étais donnée pour les accomplir. Etje me suis rendu compte que tout était dérisoire: autant courir après le vent. Il n’y aaucun avantage à tout ce qu’on fait sous lesoleil » (v.11).Pourquoi restons-nous dans l’illusion ?Parce que notre cœur aspire à des trésorsici et maintenant. Nous sommes tentés decroire que les trésors terrestres exposésautour de nous sont les véritables trésors etnon leur pâle reflet.Une action chrétienne dans un monde en détresse


Les trésors terrestrespeuvent toutefois devenircélestes.Le pasteur A. W. Tozer (1897-1963) a écrit :« Un objet aussi élémentaire que l’argent nepeut être transmuté en trésor éternel. Ilpeut être converti en nourriture pour les affaméset en vêtements pour les plus démunis; il peut permettre à un missionnaire decontinuer activement à gagner des âmes àla lumière de l’évangile et ainsi se transformeren devises éternelles. Tout ce qui estdonné au Christ est immédiatement frappéd’immortalité. »Si l’accumulation des biens matériels estune maladie, quel est son remède ? Si lematérialisme est un poison, quel est l’antidote? Paul apporte une réponse.« Recommande à ceux qui possèdent des richessesen ce monde de se garder de toutearrogance et de ne pas fonder leur espoirsur la richesse, car elle est instable. Qu’ilsplacent leur espérance en Dieu, qui nousdispense généreusement toutes ces richessespour que nous en jouissions. Recommande-leurde faire le bien, d’être richeen œuvres bonnes, d’être généreux et departager avec les autres. Ils s’assurerontainsi pour l’avenir un beau capital placé enlieu sûr afin d’obtenir la vraie vie. » 1 Timothée6 :17-19Remarquez de quelle façon Paul nous ramènele principe du trésor. En évoquant lefait de donner pour s’assurer « pour l’avenirun beau capital placé en lieu sûr afin d’obtenirla vraie vie », il songe incontestablementaux paroles de Jésus dans Matthieu 6.Je garde une petite carte dans mon portefeuille.Au recto figure ce principe : « Dieupossède toute richesse. Je suis son gestionnairede placement », suivi par trois passagesbibliques. Au verso, il est dit : « Dieuveut que j’utilise les trésors terrestres pouramasser des trésors célestes ». Viennentensuite les paroles de Jesus en Mathieu 6 etcelles de Paul en Timothée 6. En gardantcette carte à proximité de mes liquidités, jeme rappelle ce qui compte vraiment.Paul dit que le fait d’être « généreux », de« partager avec les autres » et d’être« riches en bonnes œuvres » nous permetde nous assurer « un beau capital placé enlieu sûr afin d’obtenir la vraie vie ». Quelleest l’autre option ? Une vie de second choix,celle du matérialisme. Le seul antidote aumatérialisme est le don.En donnant, nous nous rappelons constammentque l’essentiel dans cette vie, c’estbien Dieu et non pas nous. Nous disons :« Ce n’est pas moi qui importe, mais Dieu.Ce n’est pas pour moi qu’il existe, parcontre, moi j’existe pour lui ». L’argent deDieu est prévu pour un but bien plus nobleque mon enrichissement personnel. Donnerrevient à s’abandonner joyeusement à unêtre et à un projet infiniment plus grand quenous. Ma liberté me permet de réaffirmerla souveraineté de Dieu. Lorsque je donne,je me dépouille de tout pouvoir et je le glorifie.Je brise les liens de Mammon qui m’auraientautrement réduit en esclavage.Tant que je possède encore quelque chose,je crois que cela m’appartient, mais si j’enfais don, je renonce à tout contrôle, toutpouvoir et à tout prestige. Au moment oùj’ouvre la main, la lumière se fait. Le sortest rompu. Mon esprit voit clair. Je reconnaisen Dieu le véritable propriétaire, je voisen moi un serviteur et je considère lesautres comme autant de bénéficiaires potentielsdes biens que Dieu m’a confiés.La libéralité ne me prive pas d’intérêts potentielscar elle transfère au contraire mesintérêts acquis de la terre vers le ciel, demoi vers DieuBien entendu, l’argent n’est pas la seulechose que je puisse donner. Le temps, lasagesse et les compétences sont des donsmerveilleux. Le don sous toutes sesformes brise la fièvre du matérialisme. Lagénérosité me libère de l’emprise gravitationnellede l’argent et des possessions matérielles.Le don m’amène vers un nouveaucentre de gravité : le ciel.Randy AlcornLe principe du trésor.Edition BLF<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.3Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesAteliers-débatParrainer un enfant,ça change tout pour lui.Et ça peut changer nosenfants aussi…Réflexions bibliquesCulteTémoignagesAction pour tousDaniel et MartineNussbaumer sesont rendus auKenya à la rencontrede Masel qu’ils ontparrainé avec le<strong>SEL</strong>. Ils racontentleur visite et leurpartage.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.<strong>Partager</strong> ses vacances ?« De suite le courant est passé, malgré lesbarrières linguistiques et sociales, la communionspirituelle nous a permis de noussentir à l’aise.Au-delà des cadeaux que nous avons puapporter, c’est surtout le fait de se déplacer,de faire ces milliers de km pour venirsur place qui a touché la famille et sonentourage.Masel était un peu réservé, au début. Maisle ballon de foot a vite brisé la glace.Toute la famille s’était rassemblée pournous rencontrer. Masel est le 7 ème enfantd’une famille de 7 et il a donc quelquesfrères et sœurs déjà mariés.La visite nous a permis de témoigner à lafamille de la valeur que nous lui attachons.Sa reconnaissance s’est surtout exprimée àce niveau même si, bien sûr, elle est heureusede tout ce que Masel peut recevoir àtravers le parrainage.1Nous avons pu voir aussi les fruits du soutientrès concrètement, car nous avionsoffert un cadeau particulier il y a quelquesannées avec lequel les parents avaientacheté un mouton… et aujourd’hui ce sontquatre moutons qui composent le cheptelfamilial.Les parents sont des petits agriculteurs quicultivent sur une petite parcelle, descultures vivrières comme le Maïs, le Sorghoet des arachides.Parrainer, pour enseignernos enfants aussi…L’une de nos motivations à parrainer c’étaitd’ouvrir l’horizon de nos propres enfantsalors qu’ils étaient adolescents. Nous voulionsles aider à prendre conscience desbesoins des autres et donc à partager. Dèsle départ, ils ont contribué par leur argentde poche au soutien de Masel et aujourd’huic’est l’un d’entre eux, désormaismarié, qui continue de le soutenir.Une action chrétienne dans un monde en détresse


D’ailleurs nos autres enfants ont, depuis,pris aussi leur propre parrainage soitauprès du <strong>SEL</strong> soit auprès d’une autreorganisation.C’est donc une démarche qui a porté sesfruits, pour nos enfants aussi !Tout se partage… et tout lemonde partage !Nous avons pu bien sûr leur apporterquelques cadeaux, nourriture, vêtements…Les responsables du centre ont été émerveilléspar le matériel que nous avons puapporter depuis l’ école où j’enseigne :feutres, crayons de couleur, dentifrice, ballonde foot…Les éducatrices étaient vraiment trèsreconnaissantes.non seulement embellir l’environnementmais aussi donner du fruit et de l’ombre àceux qui s’en approcheront dans les annéesà venir !Le partage était un réel état d’esprit entrenous et cela s’est ressenti tout au long dutemps que nous avons passé ensemble.L’affection qui passait de eux à nous et viceversa était palpable. Nous nous sentionspresque chez nous alors que nous étionschez eux !Nous avons pu danser avec eux, jouer,prier, chanter.D’ailleurs même le chauffeur de notre taxi,qui était tout à fait étranger à la situation aété profondément touché par le climat deconfiance et de joie qui régnait entre nousen dépit de nos différences à la fois socialeset matérielles. »De leur côté, lesparents nous ontoffert un sacd’arachide et unepoule… vivantebien sûr. Nousl’avons acceptéeavec joie.Nous avons aussivécu un momentfort en plantantdes arbres dans lacour de la famille,un pour Daniel, unpour Martine et unpour Masel. Quelleémotion de marquernotre passagepar ce symbolede vie qui va<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.2Une action chrétienne dans un monde en détresse


Témoignages d’ailleursEcole du dimancheJeunesAteliers-débatNos partenaires ainsi que les bénéficiaires de vos dons vivent eux aussi lepartage. Chacun de ces 3 témoignages est une belle leçon de foi, decompassion, de renoncement…Témoignage de RD CongoRéflexions bibliquesCulteTémoignagesAction pour tous<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Quelques mots de notre partenairelà-bas…Serge est pasteur. Il est congolais. Aprèsdes études en Afrique du Sud, il a traversémers et océans en tant que commandant denavire. Il a ensuite décidé de rejoindre sonpays, s’est marié avec une jeune femmemédecin et s’est installé dans une régionreculée du bas Congo, à proximité d’uncamp de réfugiés angolais qu’ils tentent desoutenir lui et son épouse.Un balai !« Au camp angolais de Kingantoko vivait unedame qui s’appelait maman Rosa. Elle neparlait aucune langue que l’on pouvait comprendreet il était très difficile de communiqueravec elle. Son défunt mari était unancien militaire, décédé il y a plus de110 ans. Nous n’avions aucune trace d’aucunautre membre de sa famille. Maman Rosaest Umbundu, une tribu du sud de l’Angola.Chaque fois qu’elle me voyait, elle couraitderrière moi pour me dire « mulongi, mulongi» qui veut dire prédicateur. Je l’embrassaiset je ne manquais pas de luidonner quelque chose, de l’argent ou de lanourriture.Un jour, comme d’habitude, avant de luiprésenter ma petite aumône, elle m’a demandéd’attendre un peu. Sortant desa pièce, elle m’a donné un balai, unbalai qu’elle avait fait de ses mains. AKinshasa, un balai coûte au moinsl’équivalent de 2 euros. Je suis restétrès touché et marqué par sa générosité.Une autre femme, maman Marie Mukonda,mère de 5 enfants et dont lemari est malade mental, vit une situationtrès difficile. Elle ne manquepourtant jamais de m’offrir du maïs oun’importe quel autre produit de la saisonlorsque que je la visite. Parfois,j’ai honte de recevoir ses dons vu sapauvreté extrême.Dans mes prédications, je ne cesse deraconter cette expérience vécue avecces deux femmes. Nous sommes tentésde penser parfois, que par notretravail d’agent de développement,nous sommes « apporteurs de solutions», mais nous nous rendonscompte que nous n’avons rien de pluset peut-être même bien moins queceux que nous aidons… ».Serge Phuatti PhuattiResp de l’ONG IDEV en RD Congo.Grâce à vos dons, le <strong>SEL</strong> a soutenules projets d’aménagementde sources d’eau potable, là-bas.Une action chrétienne dans un monde en détresse


Témoignage du Togo : Pasteur ThomasVivre la mission intégrale, c’est possible !Le pasteur Thomas est handicapé visuel, ilest néanmoins président du CA de VINODI(Vie Nouvelle et Développement Intégral). Iln’a pas de salaire à l’église, puisque tousles dons et libéralités des membres del’église sont utilisés pour servir les veuves,les orphelins et les enfants très pauvres ausein de l’église. Le pasteur et sa femme ontun champ de maïs et d’ananas, et malgréson infirmité, le pasteur Thomas va auchamp. Il s’investit également complètementdans l’œuvre de Dieu, dévoué au ministèrede mission intégrale, car il partageles fruits de ses champs avec les enfantsorphelins, nécessiteux et des vielles et desveuves dans l’église et en dehors de l’église.Dieu le soutient puissamment. Lorsqu’il afini de prier pour un malade ou une personneen difficulté, s’il ressent que l’Espritde Dieu lui demande d’assister la personne,il n’hésite pas, même si ce dont il dispose àla maison ne lui suffit pas, il préfère le partageravec celui qui est sérieusement endifficulté.Le pasteur Thomas vit pleinement cette visionde la mission dite « intégrale » del’église de Christ. Il paît le troupeau en apportantdes soins dans le domaine spirituel,moral, matériel, physique, social, économique,nutritionnel, sanitaire, émotionnel,psychologique. C’est cette vision de sa mission,également partagée par les frères etsœurs et toute l’église qui a conduit à lacréation de VINODI (Vie Nouvelle et DéveloppementIntégral), une organisation chrétiennede développement.Pour lui, action sociale etParole de Dieu sont indissociables!Grâce aux 190donateurs engagésdans le programmede Ticket-Repas « Tsévié »géré par l’associationchrétiennetogolaise Vinodi, le<strong>SEL</strong> finance le budgetnécessaire àl’alimentation de lacantine scolaire quiaccueille 100 enfantschaque jour.Témoignage du BéninLucien Ahouandjinou est directeur exécutif de l’ONG « Jeunesse Ambition » auBénin. Sa vie, sa foi, son travail… tout est partage !<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.« J’ai eu une enfance très malheureuse.Alors que je vivais dans cette galère, je mesuis promis non seulement d’en sortir,mais aussi d’aider d’autres personnes às’en échapper, à commencer par les enfants.J’ai toujours pensé que le pire desmaux dont souffre l’humanité est l’égoïsme.Je crois fermement qu’avec un peu d’humilitéet de solidarité de chacun, tous leshommes pourraient jouir du minimum pourleur survie.2Pourquoi certains ont des centaines de milliardsen banque pendant que d’autres nepeuvent pas avoir un seul dollar par jour ?J’ai commencé à œuvrer pour le développementavec mes amis d’enfance. Nous avonsformé une association permettant auxadultes de consacrer une partie de leurtemps de congés ou de vacances pour aiderles plus jeunes : c’était le « club des vacanciers» (dans les années 90) dont est issue« Jeunesse Ambition ».Une action chrétienne dans un monde en détresse


Au départ, nous allions de porte en portepour collecter du matériel ou des habits auprèsdes plus riches, nous faisions ensuitela redistribution aux plus pauvres. Chaqueindividu s’encombre d’une quantité importantede choses qu’il n’utilise pas et n’utiliseraprobablement jamais, pendant que cesmêmes choses sont utiles et recherchéespar d’autres personnes, parfois juste à côtéde nous. Puis notre champ d’action s’estorienté vers les enfants et les femmes dansle domaine de l’éducation et de la santécommunautaire.Cette façon de vivre le partage avec le prochainreprésente pour moi une revanche.J’en tire une satisfaction morale et un réconfort.Pourquoi ? Simplement parce que la vie aété injuste avec moi ! Figurez-vous que jen’ai jamais connu d’affection parentale ! Mamère est morte pendant que j’étais encoretrès petit. Je n’ai aucun souvenir d’elle, jene la connais pas, c’est cruel ! Alors je comprendsla peine de tous ceux qui ont perduleurs parents dès leur enfance. Je parviensfacilement à me mettre à leur place. Quantà mon père, c’est à cause de l’extrême pauvretéque j’ai vécu loin de lui.congelées achetées sur le marché du village.Après le décès de son mari, Mariannea même réuni ses effets, qu’elle a mis envente pour nous aider à payer les fournituresscolaires de quelques enfants.Il me plait de citer aussi le cas de cetteveuve dont 2 enfants (une fille et un garçon)vivent au centre. Elle se donne la peine devenir chaque samedi ou mercredi (aprèsavoir traversé le fleuve, elle doit faire plusde 8 kilomètres à pied !) pour venir nousaider à divers travaux comme laver les habitsdes plus petits ou encore trier lesgrains. A l’occasion, elle nous apporte dupoisson qu’elle pêche dans le fleuve qu’elletraverse avant d’arriver chez nous ».Lucien Ahouandjinou estdirecteur exécutif de l’ONG« Jeunesse Ambition » au Bénin.Grâce aux donateurs engagésdans les Ticket-Repas, le <strong>SEL</strong>finance le budget alimentaire ducentre d’accueil pour enfantsorphelins du sida. « Anfani »,géré par l’ONG « JeunesseAmbition ».Aider un enfant, c’estm’aider moi-même ! Aiderune femme, c’est aider mapropre mère. Soulagerune peine c’est panser lesplaies béantes de messouffrances d’enfance…Entrer dans l’action decette façon a renforcé mesliens avec le Seigneur.C’est Lui qui m’a aimé lepremier. Puis Il m’a donnéla possibilité de Le serviret comme l’a dit Paul :« ce n’est plus moi qui vis,c’est Christ qui vit enmoi ». Je n’ai rien qui nelui appartienne. « Je »n’existe plus ou pas.Christ a tout pris.<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Et nous n’agissons passeuls !Nos voisins, par exemple,nous ont offert une grossechèvre pour la fête de find’année. Ils n’ont pasgrand-chose. Je sais qu’ils(elle, son mari et leurs5 enfants) n’ont pu s’offrirque des cuisses de poulets3Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesVivre la journéePARTAGERQuelques actions originalespour vivre de bons moments ensemble !Ateliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousDéfi photoJEUNESouADULTESRelevez le défi de faire la plus bellephoto évoquant le partage.Emmenez le groupe de jeunes ou les membres del’église en balade (nature ou urbaine), appareil photo enbandoulière !L’objectif est de partager un bon moment ensemble, deprendre le temps de regarder autour de soi et de chercherdes représentations du partage. Vous serez surpris,ce n’est pas si difficile que cela, le partage est partout !Retrouvez-vous ensuite pour choisir ensemble la plusbelle photo et adressez- nous la à info@selfrance.orgou par courrier au<strong>SEL</strong> - Nathalie DOBOZY157, rue des Blains – 92220 Bagneuxavec les coordonnées de votre église et les vôtres.Atelier-débat« Mener un stylede vie simple, est-ceindispensable pour unchrétien ? »A partir du quiz individuel et d’un texte de référence, etde votre Bible ( ! ) répondez à cette question par oui oupar non…Atelier-débat« Sommes-nousprisonniers des biensmatériels ? »A partir d’un texte de référence et de votre Bible ( !)répondez à cette question par oui ou par non…<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.ActionBol de RizEt si toutes les familles de l’églisedécidaient de manger un bol de riz unsoir par semaine pendant une certainedurée ?Et si chaque famille versait les économies faites dans satirelire ?Et si vous mettiez en commun toutes les tirelires auterme de cette action… pour un projet agricole enAfrique, pour une cantine scolaire au Burkina Faso oupour les restos du coeur de votre ville : quel témoignage!1Une action chrétienne dans un monde en détresse


Décidez de vivre ensemble un repasautrement :Repasd’Eglisedifférents• Quand tout le monde est assis, demandez à chacund’écrire son nom sur un papier, piochez les noms et recomposezla table en fonction de la pioche.• Prévoyez un repas avec quelques invités-surprise : lesvoisins de l’église, les personnes âgées qui ne viennentpas d’habitude, des personnes démunies ( sdf ?)• Décidez de faire un repas « BOL DE RIZ », une soiréeRIZ/TISANE au profit d’une action humanitaire. Pourfaire durer le repas et maintenir la convivialité, prévoyezquelques jeux d’ambiance…• Un repas sans dessert…Nous avons plus de facilités à inviter ceux que nousapprécions ou connaissons, même dans l’église. Pourdévelopper vos relations les uns avec les autres,tester la formule « devine qui vient dîner ce soir ? »Devine quivientdîner ce soir ?Les familles participantes s’inscrivent pour :• aller dîner un soir chez quelqu’un dont elles connaîtrontle nom quelques heures avant• et recevoir quelqu’un dont elles connaîtront le nomlorsqu’il frappera à la porte…Une personne ou un petit comité organise les rencontresou les « tire au sort » et prévient ceux qui se déplacent.Les dates de « Devine qui vient dîner ce soir ? » sontfixées à l’avance ; un samedi soir par mois par ex…Cette pratique demande un peu d’organisation mais peutporter beaucoup de fruits en termes de relations fraternellesdans une église. Ceux qui l’ont pratiqué témoignentde la richesse des échanges qui se nouent lors deces repas « surprise ».Il est possible aussi de répartir les différents plats :« Devine qui vient dîner ce soir avec le dessert ! »par ex…A essayer !<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Citation ouverset pours’exhorter(Voir fiche jeunes)A partir de la liste de versets ou citations qui vous estproposée dans ce dossier, envoyez par email auxmembres de l’église, du groupe de jeunes ou de préadoschaque jour/semaine une citation sur le partage.Vous pouvez aussi mettre ces citations ou versets sur lesite de l’église ou le mur Facebook, jour après jour, semaineaprès semaine.Une incitation à la réflexion quotidienne sur ce thèmependant une période donnée peut faire suite à la journéevécue ensemble, par ex.2Une action chrétienne dans un monde en détresse


Troc dejouets ouautres…Les familles apportent les jouets (ou autre objets)qu’elles n’utilisent plus :• pour un partage entre les enfants dans l’église : beaucoupde nos enfants délaissent leurs jouets au bout de2 ou 3 mois. Les échanger entre familles c’est leur apprendreà partager et leur faire plaisir en renouvelantleur coffre à jouets !• pour organiser une brocante dont les bénéfices sontreversés à une association• pour la garderie•…Cadeauxpartagés(Voir fiche jeunes)Chacun amène un objet nouveau ou ancien et en bon étatet l’emballe. On donne un numéro à chaque cadeau,chaque personne tire au sort un numéro et prend le cadeaucorrespondant et le déballe. Quand tout le monde areçu un cadeau, on décide alors ensuite de mettre encommun les cadeaux et de se mettre d’accord sur quiprend quoi, selon les préférences, les goûts, les négociations…Difficile de mettre en commun ce que l’on vientde recevoir !Bibles’up(voir fiche enfants etfiche jeunes)Jeu sur l’idée du Times’ upUn jeu d’ambiance et en équipe pour partager ensembleun bon moment de convivialité.Le thème est bien sûr… le partage !Un jourSANS/une semaineSANS,POURquelqu’un(adultes , enfants ougroupes de jeunes)Demander à chacun de « passer un contrat SANSquelque chose /POUR quelqu’un » ou décider de passerce contrat ensemble en EgliseLe principe consiste à réfléchir à ce dont on pourrait sepasser dans le but de partager avec quelqu’un :• un soir SANS télé par semaine POUR partager avecune personne seule (tél, sortie, repas)• un mois SANS Nutella POUR donner à une associationhumanitaire• un an SANS « marques » pour ….• des repas d’église SANS desserts, une fois par mois,POUR financer un programme de soutien alimentaire• une fête de pâque SANS chocolat POUR aider l’Arméedu Salut, les Porteurs d’Espoir, l’association locale…• … voir d’autres idées dans les fiches jeunes et enfants<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.<strong>Partager</strong>les sujetsde prièreCertaines Eglises pratiquent la prière en communchaque matin ( une ½ heure avant de se rendre au travailpar ex ) et témoignent bien souvent de l’intensité de lacommunion fraternelle alors vécue.Si votre Eglise ne le pratique pas, proposez cette idéepour une durée d’un mois, à l’occasion de la journéePARTAGER ?3Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ce que Dieu m’a donné, je le partage…<strong>Partager</strong>nos talentsProposez aux membres de votre Eglise de se définir chacunpar un talent, un don qui lui est particulier et qu’ilpeut mettre au service des uns et des autres dansl’église.Etablissez-en la liste et diffusez-la, avec l’accord de chacun.Sans forcément aller plus loin dans le partage des talents,le simple fait de savoir quelle capacité possèdemon frère, ma soeur permet de mieux se connaitre etpeut créer des échanges soit parce que l’on a des talentsen commun ou au contraire parce que l’on peut échangernos talents…<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.4Une action chrétienne dans un monde en détresse


CollageA imprimer sur un papierlégèrement cartonné sipossible.✁Vous ne pouvez imprimercette maquette de façonsatisfaisante ?Contactez-nous01 45 36 41 51.Collage CollageMerci !<strong>Partager</strong>,ça change tout !Collage Collage✁Pour eux,pour nous.<strong>SEL</strong>Service d’Entraide et de Liaison157, rue des Blains92 220 BAGNEUXTél. : 01 45 36 41 51www.selfrance.orgPossibilité de dons en lignePour eux,pour nous.Collage<strong>Partager</strong>,ça change tout !Collage1Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesAteliers-débatProgramme de citations/versets<strong>Partager</strong>des encouragements :l’email / le post de citations ou versetsencourageant au partageRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousA partir de la liste ci-dessous, envoyez aux membres de l’église paremail/SMS, chaque semaine (ou chaque jour), un verset ou une citation pourréfléchir.Ceux-ci peuvent aussi être postés sur le mur Facebook, le site internet del’église en préparation à la journée « <strong>Partager</strong> » ou comme unprolongement…<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Semainesou Jour1123456789CitationsDonnez aux autres et Dieu vous donnera : on versera dans la grande poche devotre vêtement une bonne mesure, bien serrée et secouée, débordante. Dieumesurera ses dons envers vous avec la mesure même que vous employez pourles autres.Luc 6 :38Plus on partage, plus on possède. Voilà le miracle.Léonard NimoyChacun de vous a reçu de Dieu un don particulier : qu’il le mette au service desautres comme un bon gérant de la grâce infiniment variée de Dieu1 Pierre 4 :10Quand tu donnes, tu perçois plus que tu ne donnes, car tu n’étais rien et tudeviens.Antoine de Saint ExupéryIl est bon que l’homme prête généreusement et qu’il gère ses affaires avecéquité.Psaume 112 :5Le don est échange de vie, et la vie échange de don.Paul ZumthorDes soldats le questionnèrent aussi : Et nous que devons nous faire ? –N’extorquer d’argent à personne ne dénoncez personne à tort : contentez-vousde votre solde.Luc 3 :14On n’annonce pas l’Evangile à un homme qui a les pieds mouillés.William BoothVivez en bon accord les uns avec les autres. N’ayez pas la folie des grandeurs,mais acceptez des tâches modestes. Ne vous prenez pas pour des sages.Romain 12 :16Une action chrétienne dans un monde en détresse


<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Semainesou Jour21112131415161718192021222324CitationsExercez l’hospitalité les uns envers les autres sans vous plaindre.1 Pierre 4:9Le premier des droits de l’homme est celui de pouvoir manger à sa faim.Franklin D. RooseveltQui suis-je donc, et qui est mon peuple, pour que nous soyons capables de fairede pareilles offrandes volontaires ? Tout vient de toi, et c’est de ta main quevient ce que nous te donnons !1 chroniques 29 :14J’ai essayé de penser à un problème qui n’a pas sa racine dans l’égoïsme, et jen’ai pas réussi à en trouver un seul.Joyce MeyerDonner aux pauvres revient à prêter au Seigneur, il récompensera cette générosité.Proverbes 19 :17Quand je paye une dette c’est un devoir que je remplis. Quand je fais undon c’est un plaisir que je me donne.Jean-Jacques RousseauIl remet debout le misérable tombé à terre et le malheureux abandonné sur untas d’ordures pour leur donner les places d’honneur en compagnie des gensimportants. Au Seigneur appartient toute la terre, c’est lui qui l’a posée sur sescolonnes.1 Samuel 2 :8Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui.Martin Luther KingMieux vaut avoir peu et être soumis au Seigneur que posséder beaucoup etvivre dans l’inquiétude.Proverbes 15 :16J’ai appris qu’il ne fallait pas forcément faire de grandes choses pour aider sonprochain. Parfois, il suffit juste d’être là et d’avoir une oreille attentive.Jérémie WeibelRecommande à ceux qui possèdent les richesses de ce monde de ne pas s’enorgueillir; dis-leur de ne pas mettre leur espérance dans ces richesses si incertaines,mais en Dieu qui nous accorde tout avec abondance pour que nousen jouissions.1 Timothée 6 :17Il y a beaucoup à dire contre la charité. Le reproche le plus grave qu’on puisselui faire, c’est de n’être pas pratiquée.Georges Clémenceau[…] A qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a confiébeaucoup, on demandera encore plus.Luc 12 :48Le défaut de l’égalité, c’est que nous ne la voulons qu’avec nos supérieurs.Henry BecqueUne action chrétienne dans un monde en détresse


<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Semainesou Jour325262728293031323334353637383940Guérissez les malades, rendez la vie aux morts, purifiez les lépreux, chassezles esprits mauvais. Vous avez reçu gratuitement, donnez aussigratuitement. Matthieu 10:8Le don est toujours le même, ce qui diffère c’est la façon dont il est fait.SénèqueFaites donc mourir tout ce qui est terrestre en vous : l’immoralité, l’impureté,les passions, les mauvais désirs et l’avarice (car l’avarice, c’est de l’idolâtrie).Colossiens 3:5Le partage est une vertu qui n’a pas de frontière.Frédéric LenoirIl prend la défense des orphelins et des veuves, et il manifeste son amour pourles étrangers installés chez vous, en leur donnant de la nourriture et des vêtements.Deutéronome 10 :18Aimer sans agir, cela ne signifie rien.Raoul FollereauCitationsMalheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens hypocrites ! Vous donnez à Dieule dixième de plantes comme la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous négligezles enseignements les plus importants de la loi, tels que la justice, labonté et la fidélité : c’est pourtant là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger lereste. Matthieu 23:23On n’est jamais heureux que dans le bonheur qu’on donne. Donner, c’est recevoir.Abbé PierreVotre conduite ne doit pas être déterminée par l’amour de l’argent ; contentezvousde ce que vous avez, car Dieu a dit : « Je ne te laisserai pas, je ne t’abandonneraijamais. »Hébreux 13:5L’intelligence ne vaut qu’au service de l’amour.Antoine de Saint ExupéryAinsi, tant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, et surtout à nosfrères dans la foi.Galates 6 :10Si tu juges les gens, tu n’as pas le temps de les aimer.Mère TeresaCar vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ : lui qui était riche,il s’est fait pauvre en votre faveur, afin de vous enrichir par sa pauvreté.2 Corinthiens 8 :9Les pauvres ont un penchant à donner à de plus pauvres qu’eux... Quand on vitau jour le jour, ce n’est pas changer son état que de se démunir... Donner quandon possède, voilà qui est difficile.Anatole FranceJe vous ai montré en tout qu’il faut travailler ainsi pour venir en aide auxpauvres, en nous souvenant des mots que le Seigneur Jésus lui-même a dits :« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir !»Actes 20 :35Le seul bonheur qu’on a vient du bonheur qu’on donne.Edouard PailleronUne action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheJeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousPour un partageefficace et réfléchi(personnel ou en groupe)12 bonnes questions 1 à se poserIls sont nombreux ceux qui pourraient bénéficier de notre partage. Il estmême parfois difficile (voire culpabilisant !) de ne pouvoir apporter quelquechose à tous et dans toutes les situations.Il se peut aussi que l’on s’épuiseou se disperse trop, en tantqu’Eglise ou individu, à vouloirrépondre à toutes lessollicitations.Pour ne pas culpabiliser ni resterinactif, se donner une ligne deconduite réfléchie 2 peut être unebonne chose.Arrêtons-nous un instant pour yréfléchir, seul ou en groupe.<strong>Partager</strong> avec qui ?1. Avec qui je partage aujourd’hui ?Avec qui je ne partage pas ?2. Vers qui mon partage semble/serait le plus utile ?3. Dans quels cas mon partage est/pourrait bien être le seul et donc être indispensable?4. Quels sont les besoins que le Seigneur a mis devant mes yeux, à ma porte ?5. Quelles sont les situations que le Seigneur met dans mon cœur ?<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Les différentes catégories de « bénéficiaires » potentiels de monpartage :• Ceux en détresse matérielle- Ici à l’église, auprès de moi, dans ma commune- là-bas au loin, là où d’autres chrétiens sont à l’œuvre ou souffrent• Ceux en détresse psychologique, en situation de solitude ou de maladie• Ceux en détresse spirituelle1Ces questions en sont pas exhaustives, elles sont une aide à la réflexion, un point de départ , elles devraient ensusciter bien d’autres…2Cette ligne de conduite doit être réinterrogée périodiquement et ne pas rester figée.1Une action chrétienne dans un monde en détresse


Quoi partager ?6. Qu’est-ce que le Seigneur m’accorde en abondance aujourd’hui ?Dans quelle situation, ce que le Seigneur m’accorde serait-il le plus utile ?7. Quel est (sont) le(s) don(s) particulier(s) dont je pense disposer (et que les autresme reconnaissent aussi) et en quoi pourraient-ils être utiles ?8. Quelle est la spécificité de notre Eglise et en quoi pourrait-elle être utilisée ?Les différentes façons de partager :• <strong>Partager</strong> son temps : par exemple du bénévolat, du temps dans la prière• <strong>Partager</strong> ses biens matériels : nous sommes dans une société de consommation; certains des biens que nous avons achetés finissent au garage ou dansun placard alors qu’ils pourraient être utilisés par d’autres ou pour d’autres(brocante, dépôt auprès des associations).• <strong>Partager</strong> son argentRandy Alcorn, (auteur du livre « Le principe du Trésor » - cf fiche atelier-débatde ce dossier) parle d’un « investissement sur l’éternité »• <strong>Partager</strong> son toit : accueillir l’autre, ouvrir sa maison… son jardin pour un hébergement,pour des temps de repas…• <strong>Partager</strong> ses talents, ses donsComment ? Quelles sont mes motivations ?<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.9. Suis-je convaincu ou ai-je des doutes sur les bénéfices réels de ce partage ? Maconviction est-elle basée sur les principes bibliques ? Lesquels ?10. Est-ce que j’en attends, consciemment ou non, un retour ? Dans le regard desautres ? De la part du bénéficiaire ? De la part du seigneur ?11. Est-ce une façon de m’acquitter de mon devoir de chrétien ? Quel est la partd’amour du prochain ?12. Mes actions de partage sont-elles précédées puis accompagnées par la prière ousont-elles uniquement spontanées et émotionnelles ?2Une action chrétienne dans un monde en détresse


Ecole du dimancheQuiz personnel :je fais le pointsur mon partage !JeunesAteliers-débatRéflexions bibliquesCulteTémoignagesActions pour tousLe but n’est pas de trouver les bonnes réponses mais de m’aider à réfléchirsur ma façon de vivre le partage. Ce quiz peut être le point de départ del’atelier-débat proposé dans ce dossier : « mener un style de vie simple… »Citer un verset biblique qui parle du PARTAGE avec les autres………………………………………………………………………………………………….................................………………………………………………………………………………………………….................................………………………………………………………………………………………………….................................Pour moi partager, c’est :❑ Une joie❑ Une contrainte❑ Un sacrificeLe partage, c’est plus facile❑ Avec les proches (église, famille, amis…)❑ Avec des inconnus près de chez vous❑ Avec les plus démunis dans les pays en développement<strong>Partager</strong>, pour moi c’est :❑ Un choix que je fais librement, au cas par cas❑ Une obligation morale❑ Une obligation « biblique »Qu’est-ce qui me pousse le plus à le faire :❑ La joie que cela me procure❑ La compassion pour l’autre❑ Le fait de me déculpabiliser face au besoin de l’autre<strong>Partager</strong>,ça change tout !Pour eux,pour nous.Pour moi, partager c’est :❑ Donner de mon temps❑ Donner de l’argent❑ Mettre mes dons au service des autres❑ Je n’ai rien à partagerEst-ce que le fait de partager peut changer quelque chose dans ma relation avec Dieu ?❑ Oui❑ Non1Une action chrétienne dans un monde en détresse

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