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La suite des animations de la journéeOnt suivi l’apéritif préparé par Philippe Viguier, le repas agrémenté de quelques sketches.Repas : animation- Le matche de rugby-1) Hommage au père KouaméPère KOUAMECe qui va suivre est pour la plus grande part tiré des deux articles précédemment parus ausujet du Père Kouamé.Le Père Kouamé est né le 27 juillet 1972 à BONGOUAMOU, en Côte d’Ivoire. Dès le CE 2, ilconfie à sa mère son désir d’être prêtre pour avoir un frigo plein, car enfant de chœur, il estimpressionné par le réfrigérateur de son curé, rempli de bonnes choses !Sa vocation se fortifie et sa décision devient définitive. Après ses études, il fera sa formationau grand séminaire d’Anyama. Écoutons-le :« Je ne concevais pas la vie paroissiale en prêtre diocésain isolé. Il me fallait construire monengagement avec comme épine dorsale la spiritualité d’une communauté, ce qui justifie monentrée aux Béatitudes. J’ai consacré deux ans à cette double insertion, de 2001 à 2003 : lapremière à Saint-Martin du Canigou, la deuxième dans l’Oise, dans une paroisse confiée à lacommunauté. C’est Monseigneur CARRÉ, qui était notre archevêque et par ailleurs évêqueréférant de la communauté des Béatitudes qui me conféra le diaconat, puis l’ordinationpresbytérale le 9 août 2003, à Lisieux. Curé intérimaire à Crépy en Valois, en Côte d’Ivoire,recteur du séminaire des ainés, et puis Monseigneur CARRÉ me nommait à Graulhet. Troisans plus tard, Monseigneur LEGREZ m’envoie à Mazamet. J’y pars le cœur léger, en paix,heureux d’avoir accompli ce que j’avais à faire.À Graulhet, j’ai fait l’expérience enrichissante de la vie en communauté avec les deux prêtresplus âgés.La particularité de cette paroisse est qu’elle est prise en charge par les plus de 60 ans, maiselle est bien vivante et n’a rien à envier aux paroisses jeunes.En arrivant ici je n’avais pas de projet pastoral défini. Je me suis attaché à amener les uns etles autres à la prière, en apprenant la culture du silence, en exhortant au silence. La prièrepour un chrétien est une nécessité vitale. Je crois à la force donnée et reçue de la prière.Où que j’aille j’ai un ami qui est là, Jésus Christ. Je dis merci pour toutes les joies reçues ;Dieu est bon, la vie est belle ».Mais le Père Kouamé a une autre richesse dans son sac : Africain, il est profondémenttouché par la pauvreté de l’Afrique, qui n’est pas seulement une pauvreté matérielle, mais lemanque d’éducation. Si on ne sait pas lire et écrire on se fait manipuler extrêmementfacilement.En Côte d’Ivoire, le Père Kouamé est allé dans une région où une dizaine de hameaux surune très grande étendue étaient sans école, les enfants travaillent dans les champs sansaucune éducation scolaire. À la demande des villageois, le Père Kouamé a mis en route,avec ces derniers, la construction d’une école. C’est une école publique, les gens du paysconstruisent de tout leur cœur, la première pièce s’achève mais il faudra beaucoup de fonds,que le Père Kouamé avec son association recherche en Europe.Il est encore là en chair et en os, vous pouvez lui poser vos questions. Nadine Bonleux9