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association des opticiens du canada - Opticians Association of ...

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Envois de publications canadiennes • No. de convention 40052210 Adresse de retour : 202-495 boul. St-Martin O, Laval (Québec) H7M 1Y9


www.ray-ban.com Pro<strong>du</strong>it et distribué par Le Groupe Luxottica - mod. RB4101


Entre nøus, çaVision Expo EastKiosque n°335311 au 13 avril 2008www.kliik.comUne marque de


sommairemars | avril 2008cahiersantérencontremotivationfinancenutritionévénementenjeux6 Billet10 L’irrésistible ascension <strong>des</strong> lentilles18 Les larmes artificielles (2 e partie) : sélection d’un pro<strong>du</strong>it20 Pour un monde sans frontières24 Notre emploi est le changement26 Résidence principale et l’impôt30 Le diabète et les yeux32 Inauguration de la clinique-école dela Lunetterie de F.-X.- Garneau à Québec34 Activités pancanadiennes et questions de normes38 Nouveautés42 Petites annoncesprochain numéromay | juin 2008DES VERRES SOLAIRESLa lutte pour prévenir les dommages causés par les rayons UV a généréune rivalité technologique chez les fabricants de verres solaires.Correcteurs ou non, les verres se déclinent sous une vaste gamme dematériaux, de formes et de couleurs afin de correspondre à l’usageparticulier <strong>des</strong> porteurs. État <strong>des</strong> lieux <strong>des</strong> verres solaires <strong>du</strong> XXI e siècle.PRODUIT POUR L’ASSOCIATION DESOPTICIENS DU CANADA PAR :Breton Communications Inc.202-495 boul. St-Martin OuestLaval (Québec) H7M 1Y9Tél. : (450) 629-6005Téléc. : (450) 629-6044larevue@bretoncom.comwww.bretoncom.comPRÉSIDENTEMartine Bretonmartine@bretoncom.comRÉDACTRICE EN CHEFIsabelle Boin-ServeauTél. : (418) 561-8051isaboinserveau@videotron.caCOLLABORATEURSDarquise Tardif, O.O.D.Fanny Arbour, B. Pharm.Marc André MorelMary FieldNathalie Jobin, Ph.D, Dt.P.Sylvain Chartier, M. Fisc., Pl. Fin.COORDONNATRICE PUBLICITAIRETRADUCTRICE/CORRECTRICELauren Saroukhanlauren@bretoncom.comRÉVISEUREIsabelle Groulxisabelle@bretoncom.comDIRECTION ARTISTIQUEMarco Gagnon.comPUBLICITÉMartine Bretonmartine@bretoncom.comIsabelle Groulxisabelle@bretoncom.com1-888-462-2112Tél. : (450) 629-6005Téléc. : (450) 629-6044PETITES ANNONCESlauren@bretoncom.comIMPRESSIONK2 Impressions inc.Publié six fois par annéePour <strong>des</strong> informations sur l’abonnement,contactez l’<strong>Association</strong> <strong>des</strong> Opticiens <strong>du</strong>Canada 1-800-847-3155Dépôt légalBibliothèque et Archives CanadaBibliothèque et Archives nationales <strong>du</strong> QuébecISSN 1206-5145Envois de publications canadiennesN o de convention 40052210Frais postaux payés au QuébecLa repro<strong>du</strong>ction totale ou partielle<strong>des</strong> textes de cette publication estformellement interdite sans uneautorisation écrite de l’éditeur.Imprimé au Canada4 la REVUE janvier-février 2008 | <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


©2008 Sàfilo Group • Modèles : DORIS/S et GARRET/S


illetRester enCONTACT■Photo : Daniel DesjardinsIsabelle Boin-ServeauRédactrice en chefisaboinserveau@videotron.caLa Société américaine de chirurgie réfractive estime queseulement 2 à 3 % <strong>des</strong> personnes ayant subi une chirurgie réfractive au laser ont présenté<strong>des</strong> complications postopératoires. Et, depuis une dizaine d’années, <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> ontdémontré que cette chirurgie oculaire se révèle de plus en plus sûre. Malgré ces faits, laFood and Drug Administration (FDA) a décidé d’entreprendre une vaste étude pour mieuxdécoder ces complications (menant à la dépression et à l’accroissement <strong>du</strong> risque <strong>des</strong>uicide), en déclarant que « la qualité de vie après une opération au laser n’a jamais étéréellement évaluée ». D’autre part, on constate que de nombreux patients se détournent<strong>des</strong> rayons <strong>du</strong> laser pour adopter le port de lentilles cornéennes et ainsi corriger leur vision.À elle seule, cette constatation ne suffit pas à expliquer l’incroyable progression <strong>des</strong>lentilles cornéennes sur le marché de l’optique. Il faut l’attribuer aux fabricants qui ont faitmousser les ventes en innovant avec <strong>des</strong> matériaux et <strong>des</strong> <strong>des</strong>igns adaptés à la santéoculaire d’un grand nombre de porteurs. Avec l’apparition <strong>des</strong> lentilles en silicone-hydrogelqui pallient en partie les complications cliniques, le mot « révolution » a circulé sur toutes leslèvres <strong>des</strong> spécialistes en contactologie. Cependant, cet engouement ne doit pas faireoublier que le port de lentilles cornéennes exige beaucoup de précautions autant de la part<strong>des</strong> pr<strong>of</strong>essionnels de la vue que <strong>des</strong> porteurs eux-mêmes dont certains négligent tropsouvent les règles d’hygiène et les consignes. Que l’on encourage ou non le port <strong>des</strong> lentillescornéennes dans sa pratique importe peu, car force est de constater que ce marché ne faitqu’entamer son ascension. Notons que l’<strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada propose àses membres <strong>des</strong> mo<strong>du</strong>les vidéos crédités d’enseignement à distance tirés <strong>des</strong> conférencesqu’elle organise sur l’ajustement <strong>des</strong> lentilles cornéennes.Vous aurez l’occasion dans cette édition de rencontrer Darquise Tardif, opticienne etcoordonnatrice de la clinique-école Lunetterie <strong>du</strong> Collège François-Xavier Garneau àQuébec.Les chroniques de nos collaborateurs chevronnés vous permettront de découvrir oud’appr<strong>of</strong>ondir les thèmes suivants : le diabète et les yeux ; les larmes artificielles ; la notionde changement dans notre emploi ; la vente d’une résidence et son incidence fiscale ; etenfin les enjeux de l’<strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada.Je vous souhaite une bonne Revue et un beau printemps !■The <strong>Opticians</strong> <strong>Association</strong> <strong>of</strong> Canada<strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada2706-83 Garry StreetWinnipeg, Manitoba R3C 4J9(204) 982-6060 • 1-(800) 847-3155E-mail : <strong>canada</strong>@opticians.caWeb site : www.opticians.ca2008PROVINCIAL DIRECTORS |ADMINISTRATEURS PROVINCIAUXLORNE KASHINPresident | PrésidentThornhill, Ontario(905) 881-1276AlbertaDAVID MCGOWANRed Deer • (403) 347-1020British Columbia | Colombie-BritanniqueCINDY KOSZEGIAbbotsford • 1-866-920-5911ManitobaTODD SMITHSecretary Treasurer | Secrétaire-trésorierWinnipeg • (204) 788-4571New Brunswick | Nouveau-BrunswickROBERTA MCLAUGHLINSaint John • (506) 634-0016Newfoundland | Terre-NeuveMARIAN WALSHSt. John’s • (709) 579-2605Nova Scotia | Nouvelle-ÉcosseROBERT DALTONVice-President | Vice-présidentHalifax • (902) 455-4305OntarioLORNE KASHINPresident | PrésidentThornhill • (905) 881-1276Prince Edward Island |Île-<strong>du</strong>-Prince-ÉdouardDALIE SCHELLENCharlottetown • (902) 566-2020Quebec | QuébecROBERT GRIMARDVision Canada General Manager |Directeur général de Vision Canada1-866-377-3636SaskatchewanJAMES HOLSTEINRosetown • (306) 882-35116 la REVUE janvier-février 2008 | <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


Allison Canada Inc. 866-811-2011 www.allison<strong>canada</strong>.com Mod. MI 112


cahierPar Isabelle Boin-ServeauLes yeux sont les portes de l’âme, dit-on.Et pour en laisser dégager toute la pr<strong>of</strong>ondeur, nombreux sont ceux quiprivilégient le port de lentilles cornéennes pour <strong>des</strong> raisons de commodité oud’esthétisme. Ainsi, malgré l’indéniable <strong>association</strong> <strong>des</strong> montures à la mode,<strong>des</strong> porteurs de lunettes se laissent sé<strong>du</strong>ire par cette possibilité.Tour d’horizon d’un marché en pleine expansion.Les avancées technologiques <strong>des</strong>matériaux et les nouveaux <strong>des</strong>igns vont sibon train dans le secteur <strong>des</strong> lentillescornéennes que sa courbe affiche uneprogression fulgurante sur le marché del’optique. Les fabricants de verres decontact ne lésinent d’ailleurs pas sur leursinvestissements en recherche et développementtout comme sur leurs dépenses enmarketing.La vigueur <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>itsOn estime que plus de 36 millions depersonnes portent <strong>des</strong> lentilles cornéennesen Amérique <strong>du</strong> Nord. Selon le Dr JeffreyD. Johnson 1 , l’intro<strong>du</strong>ction <strong>des</strong> lentilles ensilicone-hydrogel a révolutionné un marchéde la contactologie que les lentillesconventionnelles ne parvenaient plus àstimuler. En effet, ces dernières possèdentun DK/e (quantité d'oxygène prévuepassant effectivement au travers d’une10 la REVUE janvier-février 2008 | <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


lentille) trop faible occasionnant parfois unehypoxie (diminution de l'apport d'oxygèneà la cornée) et une néovascularisationcornéenne (formation de nouveauxvaisseaux sanguins dans les tissus).En outre, leur renouvellement s’effectueentre 12 et 18 mois. A contrario, lesnouvelles générations en silicone-hydrogèneprésentent un DK/e (de 60 à 175)supérieur au minimum requis pourpermettre l’oxygénation cornéenne sous lalentille. Résultat : les porteurs peuventaugmenter la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> port quotidien sansperdre de confort visuel et ils consultent lepr<strong>of</strong>essionnel de la vue plus souvent...Mais cette évolution technologiqueaurait-elle pu apporter autant de poids aumarché <strong>des</strong> lentilles cornéennes sans avoirsuivi l’évolution <strong>du</strong> comportement humain?Les praticiens le constatent quotidiennement: les gens veulent <strong>des</strong> chosessimples et faciles à utiliser qui correspondentà leur style de vie. Les lentilles cornéennes| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |la REVUE janvier-février 2008 11


cahierà remplacement fréquent et les jetables setaillent une belle part <strong>du</strong> marché en <strong>of</strong>frantaux consommateurs une réponse à leursbesoins. « Les patients veulent voirclairement et confortablement sanslunettes », constate le Dr Joseph T. Barrqui ajoute que le port <strong>des</strong> lentilles devientune alternative sé<strong>du</strong>isante à la chirurgieréfractive. Le Français Renaud Degon,auteur de La marque relationnelle, va plusloin en affirmant que « la contactologieépouse cette tendance <strong>du</strong> besoin <strong>des</strong>oigner son image. Elle s’inscrit égalementdans une certaine sensibilité à l’innovation.Se sentir bien n’a pas de prix… »Le revers <strong>des</strong> lentillesCertains consommateurs oublient parfoisles recommandations d’entretien qui leursont données et répétées à chaque visitede renouvellement ou de contrôle. Un pointque l’avancée technologique n’a pasencore réussi à pallier : l’indiscipline <strong>des</strong>porteurs de lentilles cornéennes.De nombreuses étu<strong>des</strong> ont été faites àce sujet. Selon le Dr Desmond Fonn 2 del’École d’optométrie de l’Université deWaterloo, « l’abandon <strong>du</strong> port de lentillescornéennes est la principale raison qui aengendré le recul de ce marché enAmérique <strong>du</strong> Nord avant les années1990. » En 1996, il estimait que 50 % <strong>des</strong>porteurs de lentilles interrompaient le portpour deux ans ou plus.Les causes d’abandon sont nombreuses :l’inconfort, la sécheresse oculaire, <strong>des</strong>problèmes de manipulation et <strong>des</strong>infections <strong>du</strong>es à la négligence del’entretien. Sur ce dernier point, lespr<strong>of</strong>esseurs de l’École d’optométrie del’Université de Montréal, MM. LangisMichaud et Claude Giasson 3 , ont réaliséune étude clinique sur le mauvais usageque font certains porteurs de lentillescornéennes en allongeant le port au-delàde la limite indiquée par le fabricant. Lesrésultats de cette étude ont mis en lumièreles sérieux dangers qu’encourent lesindisciplinés pour leur santé oculaire etpermettent également aux praticiens demieux les identifier.Afin de mieux sé<strong>du</strong>ire les porteurs delentilles, beaucoup de compagnies mettenten avant <strong>des</strong> solutions de nettoyage sansfrottage. Allant à contre-courant de cettetendance, Advanced Medical Optics (AMO)a mis sur le marché, en décembre dernier,une formule à Frottage facile de la solutionpolyvalente COMPLETE. La directricegénérale pour le Canada, Kathy Sarafian,indique que « 80 % <strong>des</strong> patients ne seconforment pas entièrement aux directivesde nettoyage. Avec ce nouveau pro<strong>du</strong>it,nous avons voulu faire équipe avec lespr<strong>of</strong>essionnels <strong>des</strong> soins de la vue quifavorisent <strong>des</strong> soins optimaux pour leurspatients et ainsi insister auprès <strong>des</strong>porteurs sur l’importance d’employer unesolution comportant le frottement et lerinçage <strong>des</strong> lentilles ».Des innovations bien orchestréesLorsqu’au début <strong>des</strong> années 2000, CIBAVision a lancé ses lentilles Focus Night&Dayet que Bausch & Lomb intro<strong>du</strong>isait lesPureVision, pour un port continu de 30 jours,les praticiens ont répon<strong>du</strong> favorablementaux avantages que représentaient leslentilles en silicone-hydrogel. En 2004, uneenquête 4 effectuée dans 14 pays révélaitque les pr<strong>of</strong>essionnels de la vue, dont96 % en Australie, 89 % au Canada etaussi 89 % au Royaume-Uni, préconisaientmajoritairement <strong>des</strong> lentilles en siliconehydrogelà port prolongé pour leurspatients. En 2005, c’était au tour deJohnson&Johnson de mettre sur le marchéune nouvelle génération de silicone-hydrogel,Acuvue Advance, intégrant un fort agenthydratant, une protection contre lesultra-violets et un indicateur endroit-envers.Depuis, dans les laboratoires <strong>des</strong>fabricants de lentilles cornéennes, l’innovationbat son plein et la rivalité s’installe pourproposer <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its spécifiquementadaptés à la santé oculaire d’un plus grandnombre de patients. La compétition sepoursuit avec la venue de lentilles toriquespropices aux différentes amétropies. Cetteannée, Leis Vision et Optique Centennial 5ont mis sur le marché les lentilles toriques12 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


cahier14 la REVUE janvier-février 2008Extreme H2O 54% <strong>of</strong>fertes en moyen etléger cylindre et qui correspondent auxbesoins <strong>des</strong> astigmates en transmettant unhaut taux d’oxygène. Le matériau utiliséminimise la sécheresse oculaire et larétention de dépôts apportant aux porteursconfort et santé oculaire. Après les lentillestoriques multifocales à remplacementmensuel Proclear Multifocal Toric,CooperVision 6 vient de lancer les Bi<strong>of</strong>inityqui assurent un haut pourcentaged’oxygène et procure le meilleur confort.Bausch & Lomb 7 a mis sur le marché lesPureVisionMD sphériques de courbures 8,3et 8,6. Les deux courbures de base ont étére<strong>des</strong>sinées et améliorées pour assurer auxporteurs un grand confort tout au long dela journée, sans compromettre le <strong>des</strong>ign dela surface asphérique antérieure. Lespresbytes ont leurs Dailies progressivesAquaComfort de CIBA Vision8 qui a sortiune gamme de lentilles O2 Optix, unpro<strong>du</strong>it d’innovation qui s’adresse à <strong>des</strong>porteurs nécessitant une forte correction.Mais si les plus grands (par leur taille)fabricants de lentilles cornéennes tablentsur un large segment <strong>du</strong> marché pourprospérer, <strong>des</strong> laboratoires de moindreenvergure répondent aussi aux besoinsspécifiques <strong>des</strong> praticiens. Jean Blanchard,président <strong>des</strong> Laboratoires Blanchard, faitpartie de ces passionnés de l’innovation quia su trouver sa niche : «Il y a une vingtained’années, nous avons décidé de prendre levirage de la haute spécialisation parcequ’il était difficile de concurrencer lesmultinationales.» Résultat : ces lentilles surmesure se retrouvent aussi bien auxÉtats-Unis qu’en Europe. Et son entreprisese porte très bien avec dans ses cartons<strong>des</strong> innovations prêtes à être lancées avecsuccès sur le marché. Ainsi, au mois defévrier dernier, les Laboratoires Blanchardprésentaient pas moins de deux nouvelleslentilles de spécialité, la MSD et la RSS.Leur <strong>des</strong>ign a été prévu pour les cornéesirrégulières qui auraient subi une chirurgieréfractive, « preuve que les chirurgies n’ontpas sonné le glas <strong>des</strong> lentilles cornéennes! »,souligne Jean Blanchard.| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |Un marché rentable?En 2001, Dr Mark Ritson 9 un praticien deMelbourne en Australie, a con<strong>du</strong>it uneétude commandée par Euromcontact(un regroupement européen de fabricantsde lentilles cornéennes) pour démontrer sila vente de montures était effectivementplus rentable que celle <strong>des</strong> lentilles.Quelque 200 bureaux d’optique ont étéobservés à la loupe et le Dr Ritson adécouvert que si les montures étaient bienplus rentables pour la première transaction,les lentilles se révélaient pourtant 60 % plusrentables à long terme.Pour l’optométriste Blandine Sonnier quiexerce au Centre Visuel de Montréal-Nord,« il faut considérer le suivi que nousproposons à nos patients ». Car la vente delentilles cornéennes génère une à quatrevisites par année contre une tous les troisans en moyenne pour les lunettes. « Nousproposons toujours une monture en pairede secours et aussi une paire de solaires.Mais souvent nos clients ne portent leurslentilles que pour <strong>des</strong> activités sportives oupour <strong>des</strong> soirées et le reste <strong>du</strong> tempsutilisent leur paire de lunettes », indiqueMélanie qui travaille à la Clinique deVision Alliance à Moncton au Nouveau-Brunswick. Et si le port de lentillescornéennes donnait aussi l’envie de porterde belles lunettes?Vive compétitionVéronique Rueff, opticienne chez Rueffet Christophe à Sherbrooke, fait partie deceux qui ne croient pas à la rentabilité<strong>des</strong> ventes de lentilles cornéennes :« L’optométriste passe beaucoup de tempsavec le porteur et ce ne sont pas les 30 $chargés au client pour son temps de chaisequi sont pr<strong>of</strong>itables! » Elle précise quel’aspect financier n’influence absolumentpas l’optométriste qui se concentre sur lasanté oculaire de ses patients. Etl’opticienne note pourtant que certainsfabricants de lentilles cornéennes ne sedonnent pas la peine de promouvoir leurspro<strong>du</strong>its chez les bureaux indépendants enrégion…


cahierJacques Lecavalier, directeur <strong>des</strong> ventesnationales pour CooperVision Canada,réplique que selon la philosophie de sonentreprise « nous voulons travailler avectout le monde et il n’y a pas de mauvaisclients! Avec nos pro<strong>du</strong>its, nous pouvonsd’ailleurs combler 99,9% <strong>des</strong> besoins <strong>des</strong>praticiens. » La compagnie mise aussibeaucoup sur l’é<strong>du</strong>cation fournie à sesclients en organisant <strong>des</strong> séminaires et <strong>des</strong>présentations informatives sur les nouveauxpro<strong>du</strong>its.Uno Leis, président de Leis Vision,remarque que « les chaînes, grâce à leurpouvoir d’achat, sont en mesure deproposer <strong>des</strong> lentilles cornéennes à unmoindre coût comparativement auxindépendants ». C’est pourquoi sa sociétépropose <strong>des</strong> lentilles de spécialité qui, selonlui, représentent une niche intéressantepour les indépendants : « Nous sommes làpour leur <strong>of</strong>frir tout le soutien nécessairepour servir leur clientèle. »Jean Blanchard <strong>des</strong> LaboratoiresBlanchard a d’ailleurs remarqué que denombreux bureaux en régions de Québecse spécialisent et deviennent la référencedans leur environnement. Il va personnellementles visiter pour leur montrer les plusrécents pro<strong>du</strong>its. Tout comme son compétiteur,Michel Lacasse <strong>du</strong> Laboratoire DL, quis’est aussi concentré sur les lentilles <strong>des</strong>pécialité et qui <strong>of</strong>fre en exclusivité auxindépendants <strong>du</strong> Québec sa gamme delentilles jetables Extreme H2O.La présence d’InternetMais dans le marché hautementcompétitif (et finalement lucratif) <strong>des</strong> lentillescornéennes s’est glissé un joueurd’importance : Internet et ses ventes trèscontroversées. Car la présence de cecompétiteur jugé « déloyal » peutoccasionner <strong>des</strong> incidences graves en cequi a trait à la santé visuelle <strong>des</strong> porteursuniquement attirés par les coûts <strong>des</strong>pro<strong>du</strong>its. « Nous savons que certains denos patients sont tentés d’acheter <strong>des</strong>lentilles cornéennes en ligne après nousavoir consultés. Pourtant, j’ai remarquéqu’ils reviennent vers nous parce que noussommes là pour leur donner un servicequ’Internet ne peut certainement pas leurprocurer! », note la Dre Blandine Sonnier.Pour lutter contre la concurrence <strong>des</strong> prixsur la Toile, certains manufacturiers vontmême jusqu’à proposer aux bureaux <strong>des</strong>rabais. Sans rien nous révéler, JacquesLecavalier de CooperVision indiquetoutefois que sa compagnie est en traind’étudier très sérieusement cette situationpour envisager <strong>des</strong> solutions efficaces.Michel Lacasse <strong>du</strong> Labortoire DL n’a pasce problème : « Nos pro<strong>du</strong>its ne sont toutsimplement pas en vente sur Internet! »L’optométriste Deepak Gupta 10 propose,quant à lui, « de battre Internet à sonpropre jeu! » Comment? En instaurant uneligne séparée et accessible 24h/24h, uncourriel et un mo<strong>du</strong>le de correspondancesur le site Internet <strong>du</strong> bureau d’optiquepour que les patients puissent passerdirectement leurs comman<strong>des</strong> de lentillescornnéennes, « parce que les consommateursqui magasinent en ligne aiment cetype d’accessibilité » ; en <strong>of</strong>frant un servicede livraison gratuite chez les patients ; enpr<strong>of</strong>itant <strong>des</strong> rabais <strong>des</strong> manufacturierspour aligner les prix sur ceux d’Internet; ouen proposant <strong>des</strong> lentilles cornéennes dequalité qui ne sont pas disponibles surInternet.Si la tendance se maintient, les lentillescornéennes vont conquérir un nombregrandissant d’adeptes au cours <strong>des</strong>années à venir. Et les pr<strong>of</strong>essionnels de lavue qui, dans leur pratique, les ont rangéesau rang <strong>des</strong> accessoires ou les considèrentcomme une activité essentiellement« chronophage », risquent fort de manquerle bateau de la rentabilité.■| 1 2006 Contact Lens Update, April 2006. Optometric Management : optometric.com | 2 Discontinuation <strong>of</strong> Contact Lens Wear and Its Effect on the Growth <strong>of</strong> the Business. Contact Lens Spectrum. September1996. www.clspectrum.com | 3 Overwear <strong>of</strong> Contact Lenses: Increased Severity <strong>of</strong> Clinical Signs as a Function <strong>of</strong> Protein Adsorption. Optometry & Vision Science. 79(3):184-192, March 2002. www.optvissci.com| 4 Silicone Hydrogels : The Evolution <strong>of</strong> a Revolution. February 2006. Contact Lens Spectrum. | 5 leisvision.com et centennialoptical.com | 6 coopervision.ca | 7 www.bausch.ca | 8 cibavision.ca |9 Which is More Pr<strong>of</strong>itable : Contact lenses or Glasses? April 2006. Optometric Management. | 10 Beating Them at Their Own Game. November 2001. Optometric Management. |16 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


santéPar Fanny Arbour, B. Pharm., pharmacienne,Centre d’Information Pharmaceutique,Hôpital <strong>du</strong> Sacré-Cœur de Montréalfannyarbour@videotron.caLes larmes artificiellessélection d’unpro<strong>du</strong>it(2 e partie)La publication précédente a permisde faire un bref survol <strong>des</strong> agentsviscosifiants et de discuter <strong>des</strong>agents de conservation. La présente proposeune étude de cas et une démarche visant lasélection d’un pro<strong>du</strong>it.M. Légaré vous demande conseil :il aimerait savoir quelles sontles « meilleures gouttes » pour soulagerla sécheresse oculaire dont il souffre.Le lubrifiant oculaire idéal devrait inclureun système polymérique permettant dansun temps de rétention adéquat de contenir<strong>des</strong> électrolytes (potassium, bicarbonate,calcium et sodium) à une concentrationsimilaire aux larmes normales, uneosmolarité entre 200 et 280 mOsm/L et unpH neutre ou légèrement alcalin (pH entre7,4 et 7,7). Il ne devrait pas contenird’agent de conservation.Afin de déterminer quelles sont les« meilleures gouttes » pour soulagerM. Légaré, il faut d’abord obtenir certainesinformations :1)Faire préciser les symptômes* :historique, <strong>des</strong>cription, <strong>du</strong>rée, fréquence,moment d’apparition, facteurs quisemblent favoriser les symptômes(incluant la prise de médicaments).*IMPORTANT : La présence de certainssymptômes dont la douleur, une visionanormale, un écoulement purulent, laphotophobie, un corps étranger ou encore unehistoire de traumatisme contondant oud’exposition à un pro<strong>du</strong>it chimique peuventêtre liés à une condition plus sérieusenécessitant une consultation rapide auprèsd’un pr<strong>of</strong>essionnel de la santé oculaire.2)Vérifier ce qui a été tenté pour résoudrele problème et les résultats obtenus.3)Déterminer les besoins <strong>du</strong> patient et lescontraintes (par ex. : coûts, observance,limitations physiques, allergies).M. Légaré souffre de démangeaisonsoculaires occasionnelles (moins d’une foispar semaine), lorsqu’il travaille àl’ordinateur plusieurs heures. Il traite unglaucome avec <strong>des</strong> médicamentsophtalmiques (4 applications/œilchaque jour). Il a employé avec succèsdifférentes préparations de larmesartificielles mais il souhaite un pro<strong>du</strong>itqu’il pourrait conserver longtemps, carson problème est très épisodique et ildéteste gaspiller!Dans le cas de M. Légaré le choix del’agent viscosifiant ne semble pasproblématique. Puisque son problèmesemble léger et épisodique, il n’y a pas lieude suggérer un gel ou un onguent lubrifiantpour appliquer au coucher. Quant à l’agentde conservation, rappelons que le chlorurede benzalkonium est généralement bientoléré lorsque utilisé quatre à six fois parjour ou moins et que <strong>des</strong> agents de conservationdits évanescents, généralementmieux tolérés, peuvent être utilisés àtitre d’alternative. Également, tout pro<strong>du</strong>itophtalmique contenant un agent deconservation doit être jeté 30 jours aprèsson ouverture alors que les préparations àusage unique doivent l’être après leurutilisation ou au plus tard à la fin de la journée.En résumé, M. Légaré applique <strong>des</strong>gouttes pour son glaucome plusieurs foispar jour, il utilise de façon occasionnelle seslarmes artificielles. Bien qu’une préparationmultidose avec un agent de conservationévanescent tel la Purite MD ou le Polyquad MDsoit appropriée, une boîte de 30 fioles àusage unique permettrait à notre client deconserver les ampoules scellées jusqu’à ladate de péremption fixée par le fabriquantplutôt que de jeter une fiole moins coûteuseà l’achat mais encore « pleine ». ■Le contenu scientifique de cette chronique a été révisé parValérie Phaneuf B. Pharm.Références :• Anon. Management and therapy <strong>of</strong> dry eye disease: report <strong>of</strong> theManagement and Therapy Subcommittee <strong>of</strong> the International Dry EyeWorkShop (2007). Ocul Surf. 2007;5(2):163-78.• Friesen AM. Eye conditions. Dans: Repchinsky C, éditeur. Patientself-care. 1 ère éd. Ottawa: Canadian Pharmacists <strong>Association</strong>; 2002.p.145-161.• Charnock C. Are multidose over-the counter artificial tears adequatelypreserved? Cornea 2006;25(4): 432-7.18 la REVUE janvier-février 2008 | <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


encontreNé pourAujourd’hui coordonnatrice de la clinique-école Lunetterie <strong>du</strong> Collège François-Xavier-Garneau, Darquise Tardif a participé très activement à la naissance <strong>du</strong>département en orthèses visuelles à Québec. Mais ce n’est qu’un aspect <strong>des</strong>on parcours pr<strong>of</strong>essionnel qui révèle avant tout une inextinguible soif de connaître, dedécouvrir et de comprendre. Cette conquérante de l’optique doublée d’une boulimique<strong>du</strong> savoir n’a horreur que d’une seule chose : le confort douillet de la routine.Neuvième d’une famille de onze enfants,Darquise Tardif voit le jour à Rapide-Danseur,une localité située non loin de Rouyn-Noranda.En grandissant sur la ferme familiale, ellecultivera plutôt un attrait pour « l’ailleurs »qui la fascine dès son plus jeune âge :« J’écoutais beaucoup les nouvellesinternationales… cela m’intriguais. J’aimaisce qui était différent, lointain et nouveau. »Tout naturellement, son premier rêvepr<strong>of</strong>essionnel sera de devenir reporter…Mais elle avoue aussi que son intérêt pourl’étranger et son goût d’aider les autres ontété aiguisés par les récits de son oncle,missionnaire en République Dominicaine.L’envolAprès avoir complété <strong>des</strong> cours ensciences humaines au cégep, DarquiseTardif largue les amarres pour Montréal etprépare un baccalauréat en sciencespolitiques à l’Université Concordia. Tout unchoc pour la jeune Abitibienne qui plongedans l’effervescence de la métropole etdans un bain anglophone : « J’étais la seuleQuébécoise francophone et autour de moiil y avait <strong>des</strong> étudiants qui venaient <strong>du</strong>monde entier! J’ai vraiment adoré mestrois années dans cette atmosphèrecosmopolite. »« J’ai tout de suiteété sé<strong>du</strong>ite par lapr<strong>of</strong>ession »Son baccalauréat en poche, DarquiseTardif prend la route de l’Universitéd’Ottawa pour y étudier en développementinternational : « À la suite de cette année,j’ai obtenu quelques contrats avecl’Agence canadienne de développementinternational… et puis, j’ai décidé qu’il étaittemps que j’aille voir à l’étranger ce quise passait. » Darquise Tardif part auPérou… et attrape pour toujours le virus dela langue espagnole. À son retour, la jeunefemme se cherche un emploi lorsqu’un amil’informe qu’un cours d’opticien se donneau Collège Édouard-Montpetit et que ledomaine de l’optique est un monde ouvert20 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


l’optiquePar Isabelle Boin-Serveauidéal pour s’épanouir. Un nouveau défi?Darquise Tardif le saisit sans hésitation!En 1989, Darquise Tardif commence soncours. Une nouvelle passion est en train denaître : « C’est vrai que j’étais loin de lapolitique internationale, mais cela fait partiede ma soif d’apprendre de nouvelleschoses. » Ses premières expériencesd’opticienne se dérouleront dans le bureaude William Pim situé dans l’ouest deMontréal. Puis, elle rejoint le groupeLensCrafters et pratique dans plusieurssuccursales <strong>des</strong> quartiers anglophones dela métropole.Le bonheur est dans l’optique« J’ai tout de suite été sé<strong>du</strong>ite par lapr<strong>of</strong>ession parce que j’aime beaucoup lecontact avec la clientèle… J’aime aussiaider les gens et tout faire pour trouver labonne solution, le meilleur pro<strong>du</strong>it, lesbonnes suggestions… Par contre, j’aimoins apprécié la compétition qui régnaitdans un bureau. Et chez LensCrafters, onpratiquait le système de commissions queje trouvais un peu regrettable. » C’estpourquoi, en 1994, Darquise Tardif n’hésitepas à quitter cette société pour rejoindre legroupe Costco. Elle y restera dix ans : « J’aivraiment adoré cette expérience et surtoutl’environnement de travail où chacun sesent valorisé et respecté… »En 2002, elle s’installe à Québec pour<strong>des</strong> raisons personnelles et continue àœuvrer chez Costco : « J’aimais beaucoupcette entreprise et j’aurais aimé y grandir… »Mais le <strong>des</strong>tin allait en décider autrement.Alors que le projet d’ouverture d’undépartement d’orthèses visuelles est entrain de se bâtir, le Collège François-Xavier-Garneau contacte Darquise Tardif pour luiproposer de faire partie de l’équipe qui doitmettre sur pied le contenu <strong>du</strong> programme :« Ce défi tombait bien pour moi, car jevoulais rester dans le domaine mais jesentais que j’avais besoin d’évoluer… »« Je retire de cetteexpérience la certitudeque le plus importantest d’y croire et surtoutde croire que l’on varéussir! »Outre la coordination <strong>du</strong> département,Darquise Tardif rencontrera un autre défi,celui de l’enseignement. Avec l’aide deconseillers pédagogiques et avec toutel’ardeur d’une battante, l’opticienne relèvele défi avec brio : « Je retire de cetteexpérience la certitude que le plusimportant est d’y croire et surtout de croireque l’on va réussir! » Aujourd’hui, DarquiseTardif est la coordonnatrice de la cliniquede la Lunetterie <strong>du</strong> Collège : « J’ai| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |l’impression de retrouver mon plancher!Et c’est passionnant! »Des projets pour le futurDarquise Tardif se sent parfaitementépanouie, mais n’oublie pas son engagementenvers la pr<strong>of</strong>ession d’opticien. Pendant denombreuses années, elle a assumé le rôled’administrateur au bureau de l’Ordre <strong>des</strong><strong>opticiens</strong> d’ordonnances <strong>du</strong> Québec. Savision <strong>du</strong> monde de l’optique s’appuie sur« l’ouverture, la mobilité de la maind’œuvre, la formation continue, l’uniformité<strong>des</strong> permis entre les provinces etl’équivalence <strong>des</strong> diplômes qui constituentles principaux enjeux de notre pr<strong>of</strong>ession. »Ses projets futurs? Darquise Tardif, qui aparticipé à plusieurs missions humanitairesau Mexique, en Roumanie et en Équateurdepuis 2003, a décidé « de prendre unesession sabbatique par année pourparcourir le monde et peut-être mêmeorganiser <strong>des</strong> missions… Je vaisessayer de joindre mes compétencespr<strong>of</strong>essionnelles à mon goût d’aider lesautres! »En envisageant le futur, les yeux deDarquise Tardif pétillent… les défis y sontnombreux. Tant mieux ! Car la conquérantepolyglotte de l’optique est prête àretrousser ses manches.■la REVUE janvier-février 2008 21


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motivationNotre emploi est lechangementPar Marc André Morel,conférencier motivateurwww.marcandremorel.comAu-delà <strong>du</strong> fait qu’il y a eu, qu’il y a et qu’il y aura <strong>du</strong> changement dans notre milieu de travail, je porterai le discours à un autreniveau en affirmant que notre emploi est le changement. Que nous soyons employé, cadre ou entrepreneur, nous sommesvoués à vivre le changement tout au long de nos vies et carrières. Les changements font entièrement partie de notreexistence, de l’achat d’un nouveau système informatique à celui d’une nouvelle machine à café, l’être humain est obligé de rompre avecses anciennes habitu<strong>des</strong> pour en adopter de nouvelles.Créature d’habitu<strong>des</strong>Et l’être humain est une créatured’habitu<strong>des</strong>. D’année en année, nous nousenlisons dans <strong>des</strong> zones de confortintimement liées à nos façons familières defaire, autant dans le travail que dans nosloisirs et même dans notre alimentation.Nous avons tous appris – et adopté à forcede répétition – une manière de faire leschoses.S’affranchir de l’inéluctable aimant quinous ramène vers nos bonnes vieilleshabitu<strong>des</strong> tient souvent de l’exploit.Lorsqu’il faut accomplir une nouvelle tâcheou qu’il faut changer de décor, le malaises’installe en nous comme si nos basesvenaient de s’effondrer. Nous sommesinstantanément habités par une sensationde vertige et un sentiment d’insécurité.C’est plus fort que nous. La partieconsciente, rationnelle, logique chez l’êtrehumain représente à peine 20 % de la forcede ce dernier. L’autre partie, qui est quatrefois plus forte, est la partie « invisible », maisqui existe réellement, soit la partie subconsciente.C’est elle qui nous fait respirersans avoir à y penser. C’est aussi elle quinous fait prendre la route que l’on a prisependant <strong>des</strong> années pour le retour à lamaison, même trois mois après avoirdéménagé.Il est prouvé scientifiquement qu’il fautcompter de 21 à 28 jours consécutifs pourrépéter une nouvelle façon de faire afin quecette dernière devienne une nouvellehabitude et que l’on réussisse à briserl’ancienne. Or, sachez que même si vousréussissez à convaincre la partie logique devos employés (ou de vos clients), il existeune partie invisible quatre fois pluspuissante qui travaille contre cette partierationnelle. Il faudra au moins un moisavant de voir <strong>des</strong> résultats. Soyez patientet allez-y de façon progressive. Secouer unpommier ne fait pas pousser les pommesplus vite. Cela en fait simplement tomberplus.Le problème n’est pas le changementTrès souvent, les employés se plaignent<strong>du</strong> changement. Pourquoi? Ils disent qu’ilsn’aiment pas ça. Sauf qu’ils changent devoiture, de télé et de <strong>des</strong>tination vacancesaussitôt qu’ils le peuvent. Certainschangeraient même de conjoint plussouvent s’ils le pouvaient! En effet, lechangement n’est pas vraiment leproblème. Par exemple, si je gagne à laloterie ou si j’hérite de plusieurs millions dedollars et que cela est nouveau pour moi, ils’agit là de tout un changement. Maispersonne ne songerait à refuser cettesituation. Pourquoi? Tout simplement parceque cette nouvelle situation financière nechangera rien à mes bases, à ce que jeconnais déjà. Je pourrai tout simplementfaire mieux ou davantage que ce que jefaisais déjà. Plus de voyages, plus deconfort, plus de liberté, plus de voitures,plus de maisons, etc. Donc, je ne perdspas mon « connu ». Voilà ce qui insécurisele plus l’être humain : la perte <strong>du</strong> connu.Inconsciemment, je ferai toujours référenceà mon ancien système informatiquelorsque j’en apprendrai un nouveau. Mêmechose pour de nouveaux modèles depro<strong>du</strong>its à vendre, etc. Or, la prochaine foisque vous aurez à présenter une nouvellefaçon de faire à votre équipe dans votreentreprise, faites le plus de liens possibleavec la façon de faire actuelle afin quechacun se sente sécurisé dans ses basesconnues.L’ego, toujours l’egoOn peut définir l’ego comme étant lafaçon dont l’être humain se définit : « Je suisce que je fais », « Je suis ce que je possède »et « Je suis ma réputation ». Un employéou un dirigeant qui s’identifie avec lapr<strong>of</strong>ession qu’il exerce aura plus de difficultéà laisser tomber certaines résistances faceau changement. Ce sera encore pire si saréputation est en jeu. En fait, personnen’aime perdre la face. Au contraire, lesgens sont prêts à mentir et à humilierd’autres personnes avant de « mal paraître ».Sans entrer dans les détails relevant de lapsychologie, retenons que si j’effectue unenouvelle tâche sur un nouveau systèmeinformatique par exemple, cela peut mefaire faire <strong>des</strong> erreurs à cause de mesvieilles habitu<strong>des</strong>. Ceci n’a rien à voir avecmes capacités à apprendre ou à faire denouvelles choses. C’est tout simplementnormal que j’oublie ou que je fasse <strong>des</strong>erreurs. Certaines personnes vont prendrele processus en riant, tandis que d’autresn’en finiront pas de se mettre en colère...contre elles-mêmes. Différentes personnes,différentes façons de réagir auxévénements. Néanmoins, en tant queleader ou collègue sage et visionnaire, jevous encourage à être conscient de lablessure, justifiée ou non, faite à l’ego devotre voisin lorsque <strong>du</strong> nouveau arrive.Assurez-vous de créer un milieu de travaildéten<strong>du</strong> où l’erreur est accueillie avecsouplesse, voire sous la forme d’un jeu(c’est douloureux pour l’ego de faire <strong>des</strong>erreurs, mais c’est la preuve que noussommes en train d’apprendre). Et sachezpratiquer le renforcement positif à chaquefois que vous voyez un bon coup : ce quiest récompensé est répété.Il n’y a pas à en sortir, notre emploi est lechangement. Et notre vie l’est aussi! ■Marc André Morel propose ses services à titre de conférencier motivateur. On peut le joindre au 1 866 626-6735.24 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


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financePar Sylvain Chartier, M. Fisc., Pl. Fin.Banque Nationalesylvain.chartier@bnc.caRésidence principale etL’IMPÔTL’impact fiscal de la dispositiond’une résidence est un sujet queles gens abordent peu comptetenu qu’ils prennent pour acquis qu’il n’y apas d’impôt à payer. D’ailleurs, ils ontraison s’ils ne possèdent qu’une seulerésidence n’ayant généré aucun revenulocatif.Par contre, lorsque les gens possèdentplus d’une résidence, il est important defaire les choix appropriés afin d’utiliserl’exemption fiscale reliée à la résidenceprincipale pour maximiser les économiesd’impôt.Règles fiscalesLe terme « résidence principale » désigneune maison (incluant jusqu’à concurrenced’un demi-hectare de terrain) normalementhabitée par le propriétaire, son conjoint(ou ex-conjoint) ou par un de ses enfants.Quelques points importants découlent decette définition :• Le terme « résidence principale » n’a passon sens littéral de sorte que ce n’est pasla demeure où vous passez le plus detemps qui doit automatiquement êtredésignée pour l’exemption fiscale. Unpropriétaire d’une maison de ville où ilpasse la majorité de son temps et d’unchalet d’été pourrait choisir de désignerce dernier à titre de « résidence principale »s’il s’avère fiscalement avantageux de lefaire.• Une personne qui achèterait unerésidence qui serait habitée par un enfantpourrait qualifier cette demeure à titre de« résidence principale ». De plus, lepaiement d’un loyer par l’enfant n’affectepas la possibilité de pr<strong>of</strong>iter de l’exemption.Depuis 1982, les règles fiscales prévoientqu’une famille a le droit d’exempter la vented’une seule « résidence principale » à la fois.Le terme famille inclut les deux conjoints et26 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


financeles enfants de moins de 18 ans.Ainsi, si chacun <strong>des</strong> conjointspossède une résidence (maison deville et chalet), une seule demeurepourra se qualifier à l’exemption.Également, le lieu de la résidencen’est pas problématique. Cettenotion est importante pour lespropriétaires de condos en Floride.Ainsi, s’il s’avère que la hausse devaleur d’une résidence à l’étrangerest plus importante qu’une demeureau Canada, il est permis dedésigner la résidence à l’étranger àtitre de résidence principale.La partie <strong>du</strong> gain en capitalimposable exempté se calculecomme suit, selon ce qu’onappelle la règle <strong>du</strong> « +1 » :Nombre d’années civiles derésidence désignée +1Nombre d’années civiles dedétention de la résidenceEn présence de deux résidences, laformule permet de toujours désigner aumoins une année de résidence principalepour chacune <strong>des</strong> résidences.ExempleSupposons que Claude a acheté unerésidence de ville en 1986 pour un prix de100 000 $. Il évalue sa résidence à 350 000$ en 2008. La même année, il a acheté unchalet pour un montant de 60 000 $, maiscompte tenu que lui et ses enfants n’y vontplus il vient d’accepter une <strong>of</strong>fre pour unmontant de 180 000 $. Il se questionne surle traitement fiscal le plus favorable.Ce tableau montre que si Claude nedésigne pas le chalet comme résidenceprincipale pour les années 1986 à 2007(une seule année sera exemptée en raisonde l’utilisation <strong>du</strong> +1 de la formule indiquéeplus haut), un impôt de 21 913 $1 serapayable en raison de la vente <strong>du</strong> chalet.Par contre, si il désigne le chaletcomme résidence principale etsuppose une vente éventuelle de lamaison dans 10 ans (avec unecroissance de 2 % sur la valeur decelle-ci), une facture de 41 573 $sera payable.Est-il préférable de payer 21 913 $d’impôt immédiatement ou 41 573 $dans 10 ans? Nous avons évaluéqu’un rendement brut de 11 %serait nécessaire pour que lemontant d’impôt de 21 913 $épargné puisse générer l’argentnécessaire de 41 573 $ pour payerl’impôt .Le rendement de 11 % étantdifficile à réaliser, il semble que lepaiement de 21 913 $ serait le bonconseil financier. Évidemment, lecalcul tient compte d’hypothèsesquant à la croissance et la <strong>du</strong>réede détention de la maison. Certains, pour<strong>des</strong> questions d’ordre budgétaire seraienttentés dans cette situation d’utiliserl’exemption de résidence principale sur lechalet.L’exercice mathématique est cependantutile afin de prendre une décisionéclairée.■1 Le gain en capital est imposable à 50 % et nousavons tenu compte d’un taux d’impôt de 40 %.28 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


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NutritionPar Nathalie Jobin, PhD, DtpDirectrice Nutrition et Affaires Scientifiques Extensonjobin@extenso.orgLe diabète et les yeuxLa rétinopathie diabétique est la principale cause de la perte de la vue chez les a<strong>du</strong>ltes en âge de travailler,au Canada et en Amérique <strong>du</strong> Nord en général.Au Québec, près de 500 000personnes sont atteintes dediabète. Le diabète peut êtreresponsable de plusieurs problèmesvisuels tels que rétinopathie, glaucome,cataractes et rubéose. Ces maladiestouchent les différentes composantes del'œil et, par conséquent, la vision. Larétinopathie est la maladie le plus souventliée au diabète.Rappelons que le diabète est causé parl’absence, le manque ou la mauvaiseutilisation d’une hormone appelée insuline.L'insuline agit auprès de toutes les cellulesde l’organisme. C'est une « clé » quipermet l'ouverture <strong>des</strong> portes <strong>des</strong> cellulespour le carburant, le sucre.Si l’insuline ne travaille pas comme il sedoit, le sucre s’accumule dans le sang. Il nepeut donc plus servir de carburant auxcellules, et de nombreuses complicationspeuvent alors survenir. Les complications<strong>du</strong> diabète peuvent être graves : infarctus,cécité, amputations, maladies rénales, etc.Un seul moyen existe pour prévenir lescomplications : être en contrôle de sondiabète. Des quantités anormalementélevées de sucre dans le sang causentprogressivement et silencieusement <strong>des</strong>dommages aux nerfs, aux vaisseauxsanguins et aux organes <strong>des</strong> diabétiques.Un bon contrôle de la quantité de sucrecirculant dans le sang permet de vivrele plus longtemps possible sans lescomplications <strong>du</strong> diabète.Chez le diabétique de type 2 (aussiappelé diabète sucré ou diabète d’a<strong>du</strong>lte),l’insuline ne peut ouvrir qu’un nombrerestreint de portes. Il lui faut donc d’autresclés pour faire entrer le sucre dans lescellules de son corps et éviter denombreuses complications.Clé no 1 : l’alimentationL’alimentation demeurela pierre angulaire <strong>du</strong>traitement <strong>du</strong> diabète. Leprincipe est de consommer,à chaque repas, uniquementla quantité de sucreque l’insuline peut faireentrer dans les cellules. Trop de sucre à lafois, il se pro<strong>du</strong>it une accumulation de sucredans le sang. Pas assez, l’hypoglycémieentre en scène.L’alimentation idéale <strong>du</strong> diabétique est enfait très semblable à l’alimentation idéale detoute autre personne:• trois repas équilibrés par jour;• <strong>des</strong> aliments contenant moins dematières grasses, moins de sucre etmoins de sel;• <strong>des</strong> aliments riches en fibres comme leslégumes, les fruits et les grains entiers;• les sucres ajoutés (miel, sirop, confiture,sucre, etc.) pour les occasions spéciales;• <strong>des</strong> portions adaptées aux besoins;• un horaire régulier pour la prise <strong>des</strong> repaset <strong>des</strong> collations.Clé no 2 : Atteindre ou maintenir un poidssantéL’atteinte et le maintiend’un poids santé permettentmême une plus faibleutilisation de médicamentsou d’insuline mais sachezque perdre ne serait-ceque quelques kilos (de 5 à10 kg) peut améliorer grandement lecontrôle <strong>du</strong> taux de sucre dans le sang!En mangeant mieux et en bougeant plus,c’est possible d’y arriver!Clé no 3 : l’activité physiqueL'activité physique estun élément essentiel <strong>du</strong>traitement. La pratiquerégulière d’activité physiqueaide à:• faire entrer le sucre dans les musclesqui l’utilisent comme source d’énergiependant l’exercice;• augmenter la capacité de l’insuline à faireentrer le sucre dans les cellules;• favoriser la perte de poids excédentaireet le maintien d’un poids santé.Clé no 4 : <strong>des</strong> médicaments, si nécessaireL’alimentation, la pertede poids et l’exercicephysique réussissentsouvent à maîtriser laquantité de sucre quicircule dans le sang <strong>des</strong>diabétiques. Toutefois,certains devront prendre <strong>des</strong> médicaments(antidiabétiques oraux) ou se faire <strong>des</strong>injections d’insuline pour contrôler leurdiabète. Il faut suivre les conseils de sonmédecin et de son pharmacien.Les atteintes aux yeux et aux autresorganes peuvent ré<strong>du</strong>ire l’espérance et laqualité de vie d’une personne atteinte dediabète. Heureusement, il est possible deprévenir l’apparition de ces complicationsen s’alimentant de façon adéquate, enpratiquant une activité physique régulièrement,en apprenant à gérer son stress eten prenant une médication appropriée(s’il y a lieu).■*Extenso, Centre de référence sur la nutrition humaine.www.extenso.org30 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


ÉvènementINAUGURATION de la clinique-école de la Lunetteriede F.-X.- Garneau à QuébecDanielle Malboeuf, directrice <strong>des</strong> étu<strong>des</strong>,Darquise Tardif, coordonnatrice de laLunetterie et pr<strong>of</strong>esseure, et Yves Blouin,directeur général affichaient leur fiertéd’inaugurer la clinique-école de laLunetterie de F.-X.- Garneau.Par Isabelle Boin-ServeauDes plaques commémoratives ont été apposées sur le murde la clinique-école afin de souligner l’importante contributionfinancière <strong>des</strong> entreprises qui ont soutenu la réalisation de ceprogramme de formation en optique à Québec.Le 12 mars dernier avait lieul’inauguration <strong>of</strong>ficielle de laclinique-école en présence <strong>des</strong>responsables <strong>du</strong> département, <strong>des</strong>pr<strong>of</strong>esseurs, <strong>des</strong> étudiants, <strong>des</strong> représentantsde la pr<strong>of</strong>ession d’opticien et <strong>des</strong>généreux donateurs que le directeurgénéral de l’établissement, Yves Blouin, atenu à remercier très chaleureusement.Avec le laboratoire de taillage-montage,qui a été inauguré en 2007, « cettemagnifique lunetterie vient ainsi compléterl’<strong>of</strong>fre deformation d’opticien », a-t-ilajouté.Depuis son ouverture au mois d’août2007, la clinique-école accueille lesétudiants <strong>du</strong> programme Techniqued’orthèses visuelles. Sous la supervisionde pr<strong>of</strong>esseurs-<strong>opticiens</strong>, les étudiants ontla chance de se familiariser avec leurfuture pr<strong>of</strong>ession. La clinique-école <strong>of</strong>fretous les services optiques et propose à lacommunauté les dernières tendances enmatière de montures (plus de mille y sontprésentées!), de lentilles cornéennes et deverres solaires. Les étudiants peuventégalement apprivoiser les techniques devente, les diverses facettes de la gestiond’un bureau d’optique et même y côtoyerles fournisseurs. De plus, <strong>des</strong> examenscomplets de la vue sont dispensés deuxjours par semaine par une optométriste :« Ce lieu reprend les conditions les plusproches de la pratique d’opticien enmettant les étudiants en contact avec laréalité de la pr<strong>of</strong>ession », a soulignéDarquise Tardif.■Quelques étudiantes de la cohorte de décembre étaient raviesde participer à l’inauguration de leur clinique-école et debénéficier d’un lieu de formation incomparable.32 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


enjeuxActivités pancanadiennes etquestions de normesPar Mary FieldTra<strong>du</strong>it par Edward CollisterLa formation continue est dans l’airpartout au pays et plusieurs activitéssont inscrites à l’horaire.En 2008, l’<strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong>Canada (AOC) fait équipe avec un membrecorporatif, Transitions Optical, pour lestournées dans les villes canadiennes. Unetournée qui a débuté en mars en Alberta pourse rendre ensuite en Colombie-Britanniqueet au Manitoba. Cette activité reprendra àl’automne dans l’est <strong>du</strong> pays.Pendant ces sessions, Transitions Opticalaccueillera les pr<strong>of</strong>essionnels de la vue aucours <strong>des</strong> activités de formation et derencontres informelles. Transitions Opticalet l’AOC remettront à chaque participant unCD comprenant 12 documents scientifiquesde Transitions Optical. Ces documents ontété agréés par l’AOC aux fins de formationcontinue dans chaque province. Lesmembres de l’AOC pourront soumettreleurs examens de fin de mo<strong>du</strong>les pourcorrection et certification et ce, sans frais.Les personnes qui ne sont pas membres del’AOC sont invitées à utiliser les mo<strong>du</strong>lesmais devront débourser les frais afférentspour la correction et la certification.L’<strong>association</strong> <strong>Opticians</strong> <strong>of</strong> British Columbia(OBC), en collaboration avec l’AOC, organiseplusieurs activités de formation continue aupremier trimestre de cette année. Enreprise, l’OBC et l’AOC accueilleront les<strong>opticiens</strong> <strong>des</strong> campus de New Westminsteret David Lam <strong>du</strong> Douglas College lors <strong>des</strong>oirées d’information portant sur les lentillescornéennes rigi<strong>des</strong> perméables au gaz. TedLittlewood et Tony Viani, <strong>opticiens</strong> de laColombie-Britannique et chargés de coursau Douglas College, feront une présentationportant sur la topographie cornéennedans la pratique actuelle, suivie d’unedémonstration.Il sera notamment question del’instrumentation topographique de pointeutilisée en situation de formation qui permetaux participants d’examiner la topographiecornéenne d’une personne pendantl’évaluation par l’opticien. À la suite de leurprésentation, Rikke Dootjes de VisconOptical prendra la parole. Les <strong>opticiens</strong> sefient aux conseils de ce dernier, considérécomme une personne d’expérience dans ledomaine <strong>du</strong> développement et de lafabrication de lentilles cornéennes.À la suite <strong>des</strong> activités de formationcontinue au Douglas College, l’OBC aorganisé, le 2 mars 2008 à Richmond (C.-B.),une journée complète de formation continue.Plusieurs ateliers de formation se sontdéroulés simultanément. Parmi lesconférenciers, il y avait Stephen Sanger etBrian Lorimer, Mary Anne Elias de Eyelogicet Marcia Zaganas de l’INCA. Le thèmegénéral de la journée était L’opticien et lasanté visuelle.Les <strong>opticiens</strong> albertains tiendront leurcongrès en mai et, comme d’habitude, ilsréservent plusieurs surprises. Le congrès sedéroulera les 24 et 25 mai (samedi etdimanche) à l’hôtel Delta Calgary South. Lasoirée <strong>du</strong> samedi sera animée par le groupeHot Tamales. Le lendemain, l’Alberta <strong>Opticians</strong><strong>Association</strong> organisera la simulation d’uneaudition disciplinaire permettant aux <strong>opticiens</strong>de mieux comprendre les procé<strong>du</strong>resdisciplinaires prévues dans la réglementationet d’apprécier le travail de leur ordrepr<strong>of</strong>essionnel en ce qui à trait aux normesélevées de pratique pr<strong>of</strong>essionnelle.Un nouvel ordre pr<strong>of</strong>essionnelen Nouvelle-ÉcosseLe College <strong>of</strong> <strong>Opticians</strong> <strong>of</strong> Nova Scotia(NSCDO), créé <strong>of</strong>ficiellement le 17 août2007, tiendra sa première assembléegénérale annuelle et ses élections en mêmetemps que celle de la Nova Scotia Society<strong>of</strong> Dispensing <strong>Opticians</strong> (NSSDO), soit le4 mai 2008 à Stellerton (N.-É).Le nouvel ordre pr<strong>of</strong>essionnel a participéà un congrès à l’hôtel Park Place-RamadaPlaza à Darmouth (N.-É) qui avait pourthème la réglementation au XXI e siècle et lareddition de comptes dans un contexte demultidisciplinarité.L’ordre est un <strong>des</strong> nouveaux membres <strong>du</strong>réseau d’ordres pr<strong>of</strong>essionnels de la santé34 la REVUE janvier-février 2008 | <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


enjeuxde la Nouvelle-Écosse (Nova Scotia HealthPr<strong>of</strong>essions Regulatory Body Network) quise réunit trimestriellement avec lesreprésentants <strong>du</strong> ministère de la santé pourdiscuter de questions d’intérêt communavec les autres organismes réglementaires.Ces représentants font le point sur l’étatd’avancement <strong>des</strong> débats entourant lesprojets de loi et de règlements ainsi queleurs dates probables d’adoption et, le caséchéant, sur les embûches relatives à leuradoption. Dans un contexte d’élargissement<strong>du</strong> champ d’exercice, l’ordre a conseillé auministère de modifier son plan stratégiquepour y inclure un examen de la vue par unopticien qualifié.Question de normes de pratiquepr<strong>of</strong>essionnelleLa révision <strong>des</strong> normes de pratiquepr<strong>of</strong>essionnelle constitue une préoccupationrécurrente parmi les organismes deréglementation. Il est important de réviser etde mettre à jour les normes de pratiquepr<strong>of</strong>essionnelle afin qu’elles reflètent laréalité <strong>du</strong> marché <strong>du</strong> travail et <strong>des</strong> nouvellestechnologies. L’Alberta <strong>Opticians</strong> <strong>Association</strong>vient de terminer le processus de révisionde ses normes de pratique pr<strong>of</strong>essionnelleet la Saskatchewan Ophthalmic Dispensers<strong>Association</strong> est en cours de révision.La nouvelle norme touchant la pratiquede la réfractométrie développée par leCollege <strong>of</strong> <strong>Opticians</strong> <strong>of</strong> Ontario (COO)constitue un bon exemple d’un organismede réglementation qui répond auchangement. L’AOC et l’Ontario <strong>Opticians</strong><strong>Association</strong> (OOA) ont soumis <strong>des</strong>mémoires relatifs au projet de règlement.Le fait que le collège ait annulé uneinterdiction imposée il y a quelques annéesconstitue un pas dans la bonne direction.Mais, de l’avis de l’AOC et <strong>du</strong> OOA, ilsubsiste <strong>des</strong> lacunes importantes dans cerèglement et ils continueront de demanderd’autres modifications.La lacune la plus importante se trouvedans la clause qui exige que les <strong>opticiens</strong>qui font de la réfraction aient à transmettreles spécifications pour les lunettes ou leslentilles cornéennes à l’opticien d’origine.Nous croyons que l’opticien d’origine a ledroit de recevoir toute information au sujet<strong>des</strong> mises à jour de la prescription mais n’apas à obtenir les informations relatives aunom, à la couleur et à la grandeur de lamonture, le type de lentilles et lesrevêtements ou le diamètre, l’épaisseur oula marque <strong>des</strong> lentilles cornéennes. Cetteexigence ne contribue pas à la protection<strong>du</strong> public et étant donné que lesoptométristes sont les compétiteurs directs<strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> en ce qui a trait auxordonnances, cette exigence rend lesdonnées accessibles aux compétiteursdirects.Parfois, les normes de pratique pr<strong>of</strong>essionnelleou la réglementation d’unepr<strong>of</strong>ession peuvent avoir un impact négatifsur une pr<strong>of</strong>ession connexe. C’est alorsqu’il est nécessaire d’obtenir l’appui d’une<strong>association</strong> qui se consacre à vos intérêtspar rapport à une <strong>association</strong> dont lesintérêts ou loyautés sont partagés.Voici un exemple qui illustre bien la notiond’une représentation bien ciblée. Lerèglement sur le conflit d’intérêt <strong>du</strong> College<strong>of</strong> Optometrists <strong>of</strong> Ontario interdit auxoptométristes de l’Ontario de travailler avecou pour <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong>, c’est-à-dire,d’embaucher ou d’être embauchés par <strong>des</strong><strong>opticiens</strong>. Ce règlement va à l’encontre derécents avis <strong>du</strong> Bureau de la concurrencequi recommande qu’il y ait plus de flexibilitéentre les différents pr<strong>of</strong>essionnels de lasanté visuelle. Les lecteurs sont peut-êtreau courant <strong>du</strong> fait que le College <strong>of</strong>Optometrists <strong>of</strong> Ontario a récemmentcommuniqué avec certains de sesmembres parce qu’il croit que ces derniersont recours à <strong>des</strong> pratiques contraires auxdispositifs <strong>du</strong> règlement sur le conflitd’intérêt. Notre compréhension de lasituation est telle que cette pratique peutmener à <strong>des</strong> procé<strong>du</strong>res disciplinaires.L’<strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada atoujours été d’avis que tout règlement quienfreint la libre <strong>association</strong> entre lesoptométristes et les <strong>opticiens</strong> constitue unepratique restrictive <strong>du</strong> commerce. Nous nepourrions poursuivre nos efforts si le pr<strong>of</strong>ilde nos membres était élargi pour inclure lespersonnes de pr<strong>of</strong>essions connexes. Il yaurait alors un véritable conflit d’intérêt. Eneffet, comment pourrions-nous défendre lesintérêts d’une partie de nos effectifs contreune autre partie?Dans plusieurs provinces, le printempssignifie le renouvellement <strong>des</strong> cotisations.La formation, la législation, la réglementationet les normes de pratique sont essentiellesau développement de notre pr<strong>of</strong>ession.L’<strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada etvotre <strong>association</strong> provinciale méritent votreappui. Vous pouvez manifester cet appui enrenouvelant votre cotisation ou en devenantmembre.■| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |la REVUE janvier-février 2008 36


nouveautésBR Vistas pour hommes Modèles James, Malcom et Gregory✮ Zodiac, une ligneextravagante etprestigieuseZodiac 11La dernière collection Zodiacde Neostyle démontre bienqu’originalité et élégance peuventfaire bon ménage. Tout estquestion d’équilibre.Avec ses 21 modèles dont sixtout nouveaux, Neostyle proposeune grande variété de formes et dematériaux dont le nylon et letitane. Les tons discrets d’or etd’argent côtoient les combinaisonsde couleurs plus frappantes tels lenoir et le rouge.La ligne Zodiac s’adresseprincipalement aux femmes et auxhommes de plus de 40 ans qui ontun penchant pour l’exclusivité.Tous les modèles conviennent auxlentilles progressives.cLancement de la collection Banana RepublicLe raffinement de la lignede prêt-à-porter BananaRepublic transparaît dans latoute nouvelle collection demontures ophtalmiques etsolaires pour hommes etfemmes que distribue SàfiloCanada. Elle se distingue par<strong>des</strong> lignes épurées, <strong>des</strong> détailssinguliers et <strong>des</strong> formesflatteuses. Détail intéressant, lelogo s’affiche discrètement surla partie intérieure de labranche droite de chaque paire.Une vingtaine de solairesfabriquées avec soin rappellentles matériaux organiques d’os, debois et d’écaille de tortue, grâceau traitement subtil de l’acétate,<strong>du</strong> métal et d’un mélange deplastiques faits sur mesure. On aprivilégié le look vintage <strong>des</strong>années 60 et 70 pour cettepremière série dotée d’uneprotection 100 % UV. Onretrouve ainsi <strong>des</strong> monturesenveloppantes d’allure sportive,<strong>des</strong> modèles aux formessinueuses et les indémodableslunettes de type aviateur,parfaites comme complémentaux vêtements safari qui fonthonneur à la marque BananaRepublic.La gamme de couleursreprend les teintes de la maisonavec <strong>des</strong> variations de noir, debrun et de kaki. Les montureslaminées proposent également lebleu, le crème et l’écaille detortue, ce qui apporte un toncontemporain aux modèlesclassiques.Dans la série ophtalmique, lesformes rectangulaires dominentles 14 modèles pour hommes. Làencore, la palette de couleurs suitles dernières collections deprêt-à-porter avec ses nuancesde noir, d’écaille de tortue,d’olive et d’ivoire. Les modèlesen métal brossé, en or et enbakélite renvoient au passé.Les femmes ont l’embarras <strong>du</strong>choix parmi 22 modèles variésde type urbain, jouant sur lesformes rectangulaires ou ovales.Les coloris sont étonnants,passant <strong>des</strong> teintes de terre auvert lime transparent.✮ Percée en lentilles cornéennesL’oxygène et l’eau sont deux éléments essentiels de la nature. Ce sont aussi les deux composantsclés qui assurent le port sain et confortable d’une lentille cornéenne. Le nouveau verre decontact bi<strong>of</strong>inity de CooperVision optimise la relation entre ces deux éléments et procure ainsi unexcellent niveau de confort, de santé et de performance.Grâce à la technologie brevetée AquaformMC, bi<strong>of</strong>inity établit un nouveau standard dans lacatégorie <strong>des</strong> lentilles en silicone d’hydrogel. Elle contient un niveau élevé d’au moins 48 %, unmo<strong>du</strong>le plus bas de 0.75MPa, un angle de mouillabilité plus bas de 30 degrés et une hautetransmissibilité d’oxygène (Dk/t de 160).Les puissances sphériques varient de +4.00 à -6.00 (par 0.25D).38 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


nouveautéscJohn Varvatos : <strong>du</strong> labo à la ville, un look inspiréInspiré par l’amour <strong>du</strong> rockn’roll et par la touche artisanale<strong>des</strong> décennies glorieuses, le<strong>des</strong>igner de vêtements pourhommes John Varvatos mariehabilement ancienne vague ethaute couture dans 14 nouvellesmontures. Ces sept lunettesoptiques et sept solaires sont<strong>of</strong>fertes au Canada par M.A.G.International. Le distributeurpropose 25 autres modèles,dont deux avec lentilles polarisées.Ce printemps, Varvatos aintégré deux démarches distinctesen fait de style. D’une part, ilrappelle les années 60 et 70 parles charnières ancienne vague decertains modèles en acétate <strong>du</strong>Japon et d’Italie. D’autre part, le<strong>des</strong>igner emprunte une voierésolument moderne en utilisant<strong>du</strong> titane léger hypo-allergène,qui contribue au dépouillementet à l’aérodynamisme <strong>des</strong>montures. Le <strong>des</strong>ign de la face etla taille en biseau <strong>des</strong> branchessoulignent la touche artisanalepropre à toutes les collectionsJohn Varvatos.Le modèle V732 porté par leguitariste Rick Nielsen évoqueles lunettes in<strong>du</strong>strielles <strong>des</strong>années 40. Avec <strong>des</strong> brancheslarges conçues autrefois pourfins de sécurité, mais revisitéespour un pr<strong>of</strong>il avant plat et unepalette de couleurs recherchée,les montures – dotées de lentillespolarisées – semblent maintenantplus appropriées en ville qu’aulabo.« Cette collection comprend<strong>des</strong> références romantiquesd’une autre époque et <strong>des</strong>matériaux modernes, où semêlent <strong>des</strong>sins et textures. Lesstyles sont aussi chics queportables », indique Varvatos.La collection a été conçue encollaborationavecBlakeKuwahara,directeur créatif de Base Curve.V732Les lentilles cornéennes ExtremeH2O 54% sont maintenant<strong>of</strong>fertes en toriques LC (légercylindre) et MC (moyen cylindre)pour répondre aux besoins de prèsde 85 % <strong>des</strong> patients astigmates.Pro<strong>du</strong>ites à partir <strong>du</strong> copolymèreHioxilficon D, elles sont idéalespour les patients souffrant d’inconfortà la fin de la journée en raisonde facteurs environnementaux oucd’une sécheresse oculaire.La lentille torique LC est conçuepour ces 55 % de patients atteintsd’un astigmatisme de -0.50D à-1.25D. C’est une façon économique,pour les astigmates légers, depasser <strong>des</strong> lentilles sphériques ouasphériques aux toriques.La lentille torique MC est <strong>des</strong>tinéeaux 30 % de patients qui présententLes lentilles toriques Extreme H2O 54% LC et MCmaintenant sur le marchéun astigmatisme de -1.25D à -1.75D.La combinaison d’un <strong>des</strong>ign et d’unmatériau stabilisés assurent unestabilité exceptionnelle de la lentillesur la cornée.Les lentilles cornéennes H2O 54%procurent un excellent confort toutau long de la journée et maintiennentun niveau de mouillabilité jusqu’àquatre fois supérieur aux lentillesconventionnelles en HEMA. Cepolymère sans ions assure une trèsgrande résistance aux dépôts quicontribue à une bonne santé oculaire.Les lentilles Extreme H2O 54%,distribuées par Optique Centennialet Leis Vision, garantissent unevision claire grâce à l’exceptionnellestabilité <strong>du</strong> copolymère GMA.✮RSS pour les cornées ayant subi une chirurgie réfractiveLes Laboratoires Blanchard lançaient récemment lalentille RSS (Refractive Surgery Specific). Saparticularité vient de son <strong>des</strong>ign à géométrie inverséequi permet un ajustement optimal <strong>des</strong> cornées ayantsubi une chirurgie réfractive, tant au niveau de lagéométrie asphérique de la courbure centrale que <strong>des</strong>courbures d’ajustement périphériques.La courbure asphérique centrale de la RSS favorise l’ajustement de lazone plus plate <strong>du</strong> milieu sans la voûter et rend possible la création d’uneseconde surface réfractive. La courbure périphérique à géométrie inverséeassure un ajustement périphérique adéquat pour une centration optimale etune vision stable. Chaque courbure d’adaptation <strong>of</strong>fre une vaste gamme decourbures centrales, adéquates pour la majorité <strong>des</strong> cornées.De plus, trois choix de courbures périphériques (standard,plat et cambré) sont disponibles afin d’optimiser leconfort et la circulation <strong>des</strong> larmes.La technologie ACT (technologie pour les cornéesasymétriques) est <strong>of</strong>ferte pour la lentille RSS et sonutilisation est recommandée lorsque le quadrant inférieur de lacornée est plus cambré que les quadrants supérieurs. Ce phénomène seprésente fréquemment dans les cas d’ectasie cornéenne in<strong>du</strong>ite par lachirurgie réfractive ou dans ceux de greffe cornéenne décentrée. La lentilleRSS a <strong>des</strong> résultats prédictibles et constants et s’ajuste facilement à partirde kératométries ou de topographies.| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |la REVUE janvier-février 2008 39


nouveautésODLR 374c Lunetterie Optika distribue Oscar de la RentaOscar de la Renta a établi sa marque depuis quatre déca<strong>des</strong> sur la création de vêtementstantôt discrets, tantôt somptueux, à partir <strong>des</strong> matériaux les plus fins. En 1977 ilabordait avec succès de nouvelles sphères de la mode en se lançant dans la parfumerie, puisplus tard dans la lunetterie. Ses montures ophtalmiques et solaires sont maintenantdistribuées au pays par Lunetterie Optika.La nouvelle collection comporte dix montures optiques et cinq modèles solaires, tousproposés en deux couleurs.On retrouve la signature Oscar de la Renta dans l’élégance <strong>des</strong> formes, le travail ouvragé<strong>des</strong> branches et la touche à la fois raffinée et classique <strong>des</strong> montures ophtalmiques. Sa lignetient compte de la génération <strong>des</strong> baby-boomers puisque les modèles sont conçus pourrecevoir <strong>des</strong> verres bifocaux.Les montures solaires, dans de riches tons de brun et de noir, sont créées à partird’acétates de grande qualité. Elles sont aussi munies de lentilles à protection UV. Sacollection se distingue par <strong>des</strong> branches rehaussées de découpes en métal.✮Nouvel espoir dans le traitement de la pertede visionLes scientifiques ont remporté uneimportante bataille dans la lutte contrela dégénérescence maculaire liée à l’âge(DMLA). Une équipe internationale dechercheurs, sous la direction <strong>du</strong> CHUSainte-Justine et de l’Université de Montréal,a mis au jour le récepteur défectueuxresponsable de la DMLA de type sec.Dans le numéro de février de la revuemédicale PLoS Medicine, les chercheursexpliquent comment une déficience <strong>du</strong>récepteur CD36 empêche l’évacuation <strong>des</strong>lipi<strong>des</strong> oxydés de l’œil. Par la suite, ces lipi<strong>des</strong>oxydés s’accumulent et attaquent les couchessituées sous et sur la rétine, provoquant ainsila perte de vision.« Notre découverte a une incidencemajeure sur l’élaboration de nouvellesthérapies », souligne le chercheur principal, leDr Sylvain Chemtob, qui a réalisé l’étudeconjointement avec le Dr Huy Ong,pr<strong>of</strong>esseur titulaire à la Faculté de pharmaciede l’Université de Montréal, et FlorianSennlaub, de l’Institut national de la santé etde la recherche médicale (INSERM) enFrance.Néonatologiste et chercheur au CHUSainte-Justine, le Dr Chemtob est égalementpr<strong>of</strong>esseur titulaire au Département depédiatrie et à l’École d’optométrie del’Université de Montréal. Pour isoler lerécepteur <strong>des</strong>tructeur responsable de ladégénérescence oculaire caractéristique à laDMLA de type sec, il a effectué <strong>des</strong>recherches sur <strong>des</strong> souris et <strong>des</strong> rats. « Nousavons découvert qu’une carence en récepteursCD36 entraîne progressivement uneimportante dégénérescence maculaire liée àl’âge, dit-il. Une déficience en CD36 entraînela perte de la vision centrale, l’une <strong>des</strong>principales caractéristiques de la DMLA. »« Cette découverte nous rapproche d’untraitement contre la DMLA de type sec,lequel pourrait améliorer de façonconsidérable la qualité de vie <strong>des</strong> personnesâgées qui sont le plus affectées par cettemaladie oculaire, ajoute le co-auteur del’étude, le Dr Huy Ong. Maintenant que nousavons développé ces molécules qui activent lesrécepteurs CD36, nous travaillons à validerleur efficacité pour le traitement de la DMLAde type sec. Nous espérons y arriver d'ici2015. »Dans les pays occidentaux, la DMLA detype sec et humide demeure une inquiétantecause de la perte de vision. Selon l’organismeAMD Alliance International, 30 millionsd’indivi<strong>du</strong>s de plus de 50 ans en sont affectés.La DMLA de type sec, qui constitue letrouble le plus envahissant, représente 90pour cent <strong>des</strong> cas de cette maladie.✮Coopération entreMcCray et briot/WecoDeux compagnies distinctes, McCrayOptical Supply et briot/Weco Canada,viennent d’établir un programme conjointmettant en commun leurs ressourcesrespectives afin d’assister leurs clients dansl’élaboration de projets requérant del’équipement de laboratoire.Spécialistes dans leurs champs respectifs,ces deux entreprises fourniront le choixle plus complet de pro<strong>du</strong>its et services dequalité.« Nous sommes heureux de cettecoopération avec briot/Weco Canada »,déclarait récemment Raymond Mo,propriétaire de McCray Optical Supply.« Nos clients tireront avantage de planstaillés sur mesure ».« Cette <strong>association</strong> avec McCray OpticalSupply bénéficiera à nos clients à qui nouspourrons <strong>of</strong>frir une gamme plus éten<strong>du</strong>e depro<strong>du</strong>its et services. Nos deux entreprises secomplètent bien et nous partageons le mêmeobjectif », a ajouté Tom Pfleging, directeurgénéral de briot/Weco.40 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |


nouveautés✮ AIR OPTIX for ASTIGMATISM,nouveau pro<strong>du</strong>it deCIBA VisionCIBA Vision vient de lancer AIROPTIX MD for ASTIGMATISM, unelentille en silicone hydrogel qui assure uneperformance exceptionnelle et une excellentestabilité. Elle <strong>of</strong>fre la plus grande transmissibilitéd’oxygène de toutes les lentillestoriques actuellement sur le marché et est sifacile à adapter que le taux de réussite <strong>du</strong>premier ajustement frise les 95 pour cent.Le <strong>des</strong>ign de la lentille AIR OPTIX forASTIGMATISM Precision Balance 8 / 4MDprésente une large zone optique qui garantitune excellente acuité visuelle et préserve lescaractéristiques d’ajustement et l’axe d’orientationd’un patient à l’autre. De plus, l’ajustement parle pr<strong>of</strong>essionnel est acceptable ou optimal dans99 pour cent <strong>des</strong> cas et la stabilisation sur l’œilse fait en 30 secon<strong>des</strong>.« Le haut taux d’un ajustement réussi dès lapremière visite se tra<strong>du</strong>it pour le pr<strong>of</strong>essionnelpar une économie de temps appréciable et parune croissance potentielle de son bureaud’optique », précise Rick Weisbarth, O.D.,F.A.A.O. et vice-président Développementpr<strong>of</strong>essionnel et partenariats chez CIBAVision. « Plus important encore, cettenouvelle lentille donne l’occasion au pr<strong>of</strong>essionnelde vraiment satisfaire les besoins deconfort et de vision de ses clients astigmates,tout en leur facilitant la vie. »Les points les plus épais de la lentille AIROPTIX for ASTIGMATISM sont situés, sion prend l’exemple d’une montre, sur leschiffres 8 et 4. L’interaction avec la paupière<strong>du</strong> bas est ainsi minimisée. Le verre decontact reste bien en place et garantit une visionclaire. Son contour parfaitement pr<strong>of</strong>ilépermet une vision stable exceptionnelle et unconfort remarquable tout au long de lajournée. Avec un Dk/t de 108 @ -3.00D, lalentille bénéficie d’un apport d’oxygènejusqu’à sept fois supérieur à celui <strong>des</strong> plusimportantes lentilles toriques d’hydrogel àfaible Dk/t. Les yeux restent ainsi plusreposés, peu importe le temps consacré auport <strong>des</strong> lentilles. Le prisme de la large zoneoptique est faible, ce qui ré<strong>du</strong>it leur épaisseuret maximise le Dk/t. Ce nouveau verre decontact affiche également le traitementpermanent et breveté de CIBA Vision quicombat les dépôts et maintient une excellentemouillabilité.✮Optique Westlab et Essilor signent un accordde partenariatOptique Westlab, une division de Westgroupe, signait récemment un accord departenariat avec Essilor Canada. Cette entente permettra aux clients de Westlab de sevoir <strong>of</strong>frir la gamme de pro<strong>du</strong>its la plus éten<strong>du</strong>e, les derniers avantages technologiques et leplus haut niveau de service proposés sur le marché.« Nous sommes ravis de cette union entre deux leaders de l’in<strong>du</strong>strie », avançait RodneySuliteanu, président de Westgroupe. « L’engagement d’Essilor à proposer à ses clients <strong>des</strong>pro<strong>du</strong>its et un service de qualité est similaire au nôtre. Grâce à cette alliance nous pourronsavoir accès à de nouvelles technologies et bonifier les <strong>of</strong>fres d’Optique Westlab dans cesegment de marché combinant montures et lentilles. » Ce partenariat n’entraînera pas dechangements administratifs.Optique Westlab est l’une <strong>des</strong> trois subdivisions de Westgroupe. Le laboratoire est situé àMontréal et, en plus d’<strong>of</strong>frir <strong>des</strong> services complets, fournit <strong>des</strong> forfaits montures et lentillespartout à travers le pays. Outre Westlab, Westgroupe administre deux divisions, OptiqueWestern et Optique Wescan. Celles-ci ne font pas partie de l’entente de partenariat etresteront sous la gestion de Westgroupe.| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |la REVUE janvier-février 2008 41


Petitesannonces◗ Occasions d’affairesBureau à vendre. Rejoindre ManonBeaudet au (514) 725-0170 ou par courrielà aquavision.plus@sympatico.ca.Résidente,dernière année,médecinefamiliale, recherche opticien ouoptométriste (ou finissant) pouroccuper un local de 1700 piedscarrés situé directement au coin deJean-Talon et L’Acadie à Montréal.Niveau rez-de-chaussée. Station demétro l’Acadie située à proximité <strong>du</strong>local.Une clinique médicale seraaménagée à l’étage supérieur.Contacter Taxia (514) 582-4187 etlaisser message.◗ Offres d’emploiL'entreprise Sàfilo Canada recherche unreprésentant <strong>des</strong> ventes afin de couvrir leterritoire de l'est <strong>du</strong> Québec incluantnotamment la ville de Québec, deTrois-Rivières et le Saguenay. Lescollections représentées incluront Diesel,Yves St-Laurent, Banana Republic etJimmy Choo. 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Nousrecherchons <strong>des</strong> Optométristes à tempsplein et /ou partiel pour nos cliniquessituées à Montréal, Laval, Brossard ainsique Ste-Foy.Nous <strong>of</strong>frons une rémunérationgénéreuse ainsi qu’un environnement detravail dynamique. Envoyez votre C.V. àGeneviève Pilon, hrresumes@lasikmd.com,fax: (514) 904-1199 en indiquant laréférence # PQOD03._____________________________Opticien(ne) demandé(e) pour magnifiquelunetterie dans Bois-Franc, à VilleSt-Laurent. Fermé dimanche et lundi,ouvert un soir semaine. Salaire avantageux,temps plein ou partiel. Contactez CarolineSardi, O.O.D au (514) 336-3663 ou parcourriel à ohlunettes@hotmail.com_____________________________Opticien(ne) et conseiller(ère)recherché(e)s pour travail à temps pleinou partiel avec une équipe hyperdynamique à Charlesbourg. ContactezSerge Poulin en toute confidentialitéau (418)559-7509 ou par courrielpoulin.charlesbourg@globetrotter.net__________________________________________________________Opticiens(nes) temps complet ou partielpour cliniques à Hull et Gatineau.Ambiance pr<strong>of</strong>essionnelle, équipedynamique. Rémunération et avantagessociaux concurrentiels. 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Les petitesannonces sont également affichées surnotre site Internet : www.bretoncom.com/classified/index.fr.aspINDEX DES ANNONCEURSAllison Canada . . . . . . . . . . . 7Bausch & Lomb . . . . . . . . . 15CIBA Vision . . . . . . . . . . . 8, 9CooperVision . . . . . . . . . . . 13Essilor . . . 35, 3 e de couvertureEssilor Technologies . . . . . . 29Johnson & Johnson . . . . . . . .. . . . . . . . . . . 4 e de couvertureLa Cie canadienne de pro<strong>du</strong>itsoptiques . . . . . . . . . . . . 33, 37Les Laboratoires Blanchard 11Luxottica . . . . 2 e de couvertureMcCray Optical Supply . . . . 28Optique Nikon . . . . . . . . . . 19Perfect Optical . . . . . . . . . . 25Ronor . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Sàfilo . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Transitions . . . . . . . . . . 22, 23Viva International Group . . . 17Western . . . . . . . . . . . . . . . . 3Younger Optics. . . . . . . . . . 31Zig Eyewear . . . . . . . . . . . . 41ASSOCIATION DES OPTICIENS DU CANADAPour devenir membre de l'<strong>Association</strong> <strong>des</strong> Opticiens <strong>du</strong> Canada et pr<strong>of</strong>iterde nombreux avantages, contactez-nous au1-800-847-3155 • <strong>canada</strong>@opticians.caASSOCIATION DES OPTICIENS DU CANADA : 2706-83 Garry Street, Winnipeg, Manitoba, R3C 4J9 • www.opticians.ca42 la REVUE janvier-février 2008| <strong>Association</strong> <strong>des</strong> <strong>opticiens</strong> <strong>du</strong> Canada |

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