Les ménages bénéficiaires <strong>des</strong> latrines ECOSAN, les producteurs, les responsables <strong>des</strong>communes, les agents de la DPAH et les chefs <strong>des</strong> villages fortement impliqués dans lamise en œuvre du projet, ont bien apprécié l’approche au regard notamment <strong>des</strong>opportunités d’amélioration de la production, quant bien même, les quantités defertilisants à collecter restent encore une réelle contrainte. En effet, seulement 16 sitesd’hygiénisation (sur 30 prévus) sont fonctionnelsI.6- ConclusionsLe projet EcoSan_UE2 qui vient de s’achever a vu se mettre en place le processus dusystème d’assainissement productif dans les trente villages d’intervention du projet de laprovince du Kourittenga. Un accent a été mis sur la construction <strong>des</strong> ouvrages, lerenforcement <strong>des</strong> capacités et <strong>des</strong> sensibilisations <strong>des</strong> producteurs et <strong>des</strong> acteurs quiaccompagnent le projet dans la mise en œuvre <strong>des</strong> actions du projet et la vulgarisation etl’adoption du concept EcoSan. Cela s’est traduit sur le terrain <strong>par</strong> la construction de 1350latrines, de 30 centres de collecte et d’hygiénisation <strong>des</strong> excréta humains, <strong>par</strong> laformation <strong>des</strong> de 1360 producteurs céréaliers aux techniques d’application <strong>des</strong> fertilisantsEcoSan, du recyclage <strong>des</strong> animateurs, <strong>des</strong> maçons et la mise à niveau <strong>des</strong> superviseures duprojet. Aussi, pour permettre aux bénéficiaires d’entretenir et d’utiliser de façonefficiente les latrines et fertilisants EcoSan, 1350 kits agricoles ont été <strong>acquis</strong> etdistribués.Deux campagnes agricoles ont été menées au grand bonheur <strong>des</strong> producteurscéréaliers et maraîchers <strong>des</strong> villages d’intervention du projet qui ont eus à testerl’efficacité <strong>des</strong> CES en combinaison avec les fertilisants EcoSan, plus rentable dupoint de vu agronomique et économique. Des tests agronomiques avec apportd’urine hygiénisées ont servi de supports de formationsI.7- Structure porteuse du projetCréée il y a plus de vingt ans et connue jusqu’icisous le nom CREPA (Centre Régional pour l’EauPotable et l’Assainissement à Faible coût), l’AgenceEAA est reconnue <strong>par</strong> les États membres comme uneorganisation d’utilité publique. Elle dispose d’uneexpertise reconnue dans le développement <strong>des</strong>olutions innovantes dans le secteur de eau potable,de l’hygiène et de l’assainissement. L’Agencedispose également d’un important réseaudynamique grâce à ses Représentations Nationalesdans les pays membres.26
EAA est présente dans 22 Etats d’Afrique (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun,Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Ghana, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria,Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sierra Léone, Sénégal, Tchad,Togo). Sa mission est de garantir l’accès <strong>des</strong> populations défavorisées et vulnérables àl’eau potable et l’assainissement <strong>par</strong> le développement, la mise en place et la promotionde solutions innovantes, adaptées et durables.EAA, Eau et Assainissement pour l’Afrique, est une Agence IntergouvernementalePanafricaine qui comprend trois entités de mise en œuvre : Une Fondation, Un Centre deRecherche, Une Agence d’ExécutionLes interventions de l’institution s’articulent autour de quatre axes majeurs : Le développement de la recherche-action et la gestion <strong>des</strong>connaissances : Depuis plusieurs années, l’institution conduit <strong>des</strong> activitésde recherches sur <strong>des</strong> thématiques variées et novatrices aussi bien pour lesapproches sociales que les technologies. Pendant la période 2011-2015, ilsera question de s’inscrire dans cette dynamique en s’orientant vers lesnouveaux enjeux du secteur.Le renforcement <strong>des</strong> capacités <strong>des</strong> acteurs du secteur : l’institution varenforcer les capacités <strong>des</strong> Organisations de la Société Civile (OSC), <strong>des</strong>collectivités territoriales <strong>des</strong> Petites et Moyennes Entreprises (PME) et <strong>des</strong>agents <strong>des</strong> métiers intermédiaires.L’influence <strong>des</strong> politiques et stratégies : L’institution accompagnera cesdifférentes instances dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurspolitiques et programmes, soit <strong>par</strong> <strong>des</strong> appui-conseils, soit en jouant le rôled’agence d’exécution et de centre de ressources pour la promotion <strong>des</strong>bonnes pratiques en hygiène assainissement et eau potable.La performance organisationnelle : l’organisation mobilisera <strong>des</strong> ressourcesfinancières conséquentes (125 milliards entre 2011 et 2015) et <strong>des</strong>compétences variées au service d’une gouvernance et d’un managementrespectueux <strong>des</strong> règles en vigueur.L’ambition de l’EAA au cours de la période 2011-2015, est d’atteindre avec l’appui <strong>des</strong><strong>par</strong>tenaires, 50 millions de bénéficiaires sur le continent, avec un budget de 15 milliardsde FCFA <strong>par</strong> an.I.7.1- Mission et VisionNotre vision est : Eau-Hygiène-Assainissement pour tous et pour toujours dans une Afriqueprospère et rayonnante.27
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sècheLes éléments clé pour réu
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