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Capitalisation des acquis des projets financés par l'Union ... - CILSS

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Cordons pierreux : ce sont <strong>des</strong> barrières mécaniques d’arrêt ou de freinage <strong>des</strong> eauxde ruissellement placées le long <strong>des</strong> courbes de niveau. Ce sont donc <strong>des</strong> ouvragesfiltrants qui brisent la force <strong>des</strong> eaux de ruissellement tout en laissant passer les excèsd’eau dans le but d’éviter <strong>des</strong> concentrations d’eau en amont et de provoquer unécoulement plus lent <strong>des</strong> eaux en aval de l’ouvrage, dans le champ. Les ravines : les ravines sont <strong>des</strong> sillons plus ou moins profonds creusés <strong>par</strong> leruissellement <strong>des</strong> eaux de pluies qui, de <strong>par</strong> leur présence sur un site donné, menacentl’existence <strong>des</strong> champs d’exploitation, <strong>des</strong> villages entiers, <strong>des</strong> routes, <strong>des</strong> habitations,etc. Si, elles ne sont pas traitées, elles se sur creusent. Le traitement <strong>des</strong> ravines consiste àréduire la vitesse du ruissellement et progressivement son volume. La technique consisteà construire un petit seuil en pierres sèches. Digue filtrante : La digue filtrante est un dispositif en pierres libres (c’est-à dire nonmaçonnées ni rejointées) ou en gabion qui est construite en travers d’une ravine, d’uncours d’eau à écoulement temporaire, dans un bas-fond ou dans un axe de drainage. Ladigue filtrante sert à :- freiner et épandre les eaux de crue sur un champ d'épandage du côté amont, dans lebut d’arrêter l’érosion <strong>par</strong> ravinement ;- provoquer à l’amont de la digue une augmentation de l’infiltration de l’eau et un dépôt<strong>des</strong> débris organiques, donc contribue à une sédimentation de terre favorable à laculture pratiquée sur ces champs ;- Récupérer les terres pour l’amélioration de la productivité agricole en aval de la digue. Le paillage : le paillage consiste à couvrir le sol avant ou après la plantation avec de lapaille suivant une épaisseur d’environ 5 à 10 cm. Les matériaux de paillage agissent surles caractéristiques physiques et biologiques <strong>des</strong> sols: ils créent ou maintiennent <strong>des</strong>conditions de sols favorables à la reprise et à la croissance <strong>des</strong> végétaux. Le zaï : le zaï qui signifie « se pré<strong>par</strong>er à l’avance » en langue nationale mooré est unetechnique traditionnelle d’agroforesterie qui permet de restaurer et valoriser les terresdégradées en <strong>par</strong>ticulier les glacis, généralement impropres à l’agriculture. C’est unetechnique agricole qui consiste à faire <strong>des</strong> poquets de 20 à 40 cm de diamètre et 15 à 20cm de profondeur avec la terre excavée vers l’aval du poquet en forme de croissant. Dansle poquet, on y apporte de la matière organique (compost, fumier) ou de l’engraischimique NPK/Urée, aux doses précises qui ont pour but d’améliorer localement le solafin de permettre une production végétale avec accroissement de rendement. Demi-lune : la demi-lune est une cuvette de la forme d’un demi-cercle ouverte à l'aidede pic, pioche et pelle. La terre de déblais est déposée sur le demi-cercle en un bourreletsemi-circulaire au sommet aplati ou en forme de croissant. L’objectif visé est d’accroîtreles superficies cultivables et améliorer la disponibilité de l’eau pour une meilleureproduction. Compostage en fosse fumière : c’est une matière organique obtenue avec de lamatière organique (débris végétaux, fumier, bouse de vache, paille, etc.) et de la cendreou du Burkina Phosphate. La technique de compostage est la suivante : au fond de lafosse on arrose avec de l’eau puis on y apporte une couche mince de la cendre ou duBurkina Phospate. Sur cette couche on met une couche de fumier ou bouse de vache puison arrose et on y place une couche fine de la cendre. Sur cette dernière couche, on y metune couche de débris végétaux ou tiges de mil ou paille coupé en petits morceaux de20cm, on y arrose et on apporte une mince couche de cendre. Sur cette couche encore, onmet une couche de fumier ou bouse de vache suivi d’un arrosage avec apport de la cendre67

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