Pathomimie - Diplôme universitaire de cicatrisation des plaies ...

Mme B. présente « une lésion » de la joue qui cicatriseet réapparaît inlassablement juste à côté-Lésion cicatricielle, blanchâtre, atrophiqueallant de la zone pré-auriculaire gauche à lapointe nasale-Succession de « kystes qui progressent »laissant une ligne à limite nette qu’elle exhibe-La poussée est toujours la même : apparitionbrutale d’une « boursouflure érosive » dans lanuit, qui laisse cette traceTout cela évolue depuis des annéesElle a consulté de nombreux médecins,dermatologues, chirurgiens…,chefs de servicesPersonne n’a réussi à la guérir,Ce qui l’étonne d’autant plus qu’aujourd’hui laMédecine fait des miracles sur des « cas bienplus difficiles »Elle est en quête perpétuelle du traitementmiracle, tout en tergiversant sur les aidespossibles (cicatrisants, lasers…)Mme B., retraitée, a 68 ans• Infirmière de Santé des Armées, elle a beaucoupaimé son métier• Elle occupe sa retraite comme bénévoled’association, dont le directeur vient de décéder• Elle vit seule, séparée de longue date, comme sesparents me dit-elle, ce qui l’a conduite très jeuneen pension• Elle n’a jamais eu d’enfant mais s’occupebeaucoup de sa filleule qu’elle considère commesa fille• Elle ne pourra d’ailleurs pas aller à son mariage,du fait de la lésionDiagnostic positifEléments somatiquesDiagnostic positif / Eléments psychologiquesjouer le rôle de maladeêtre soigné = être objet de toutes les attentions• Boursouflure érosivedans la nuit• Lésion linéaire à limitenette du visage• Lésion affichante,affichée• Début brutal et flou• Forme géométrique,zone accessible• provocation1. Séparation parentale2. Infirmière dévouée3. Rupture affectiveadulte4. Isolement social1. Investissement soinscorporels /enfant2. Bonne image desoignant3. Adulte en carence création de lésions retrouver attention4. Tisser un lien socialavec le corps médical9