Vie municipale<strong>Les</strong> lignes vertesFévrier 2008.À l’heure oùle « bling-bling »Président Sarkozyenvoie promener lesfrançais sur le pouvoir d’achatsous le fallacieux prétexte queles caisses de l’État sont vides,nous rappellerons ici les15 milliards d’euros de cadeaufiscal à ses amis. À l’heureoù la vente du nucléaireà travers le monde par le mêmePrésident, ne profiterafinalement qu’à ses amisdes grands groupes industrielsdu nucléaire et des travauxpublics pour construireces centrales. <strong>Les</strong> travailleursde France, eux, n’en verront pasles moindres retombées positivesou alors vraiment très, trèsfaiblement par rapport aux gainsen bourse des actionnairesdes groupes industriels etde leurs dirigeants gavés destock options. Le gouvernementannonce un plan banlieue,mais rien de vraiment neuf etinnovant n’est prévu. La Ministreet sa Secrétaire d’état ne sontmême pas en phase etles moyens financiers ne suiventpas. Enfin, sans doute la ficellela plus grosse, madamela Ministre Alliot-Marie annoncele retour, sous forme de tests,de la police de proximité ;ces tests correspondent àtrente agents sur trois sitestrès sensibles du 93! De qui semoque t’on ? Alors, décidémentOUI, nous sommes contre cettepolitique paillette et dangereusepour notre pays et ses habitantsde toutes origines !LES ÉLUS VERTS :ISABELLE OLIVIER-BARBREL,VALÉRIE BONS,CHRISTOPHE PAQUIS,NICOLAS KARMOCHKINEContact : 06 03 00 54 72Hommages à deux personnalités lilasiennes■ Lucienne Gonzalez née NoëlLucienne Gonzalez née Noël, grande figure lilasienne,s’est éteinte le 18 janvier 2008 à l’âge de 85a n s .Résistante, elle participa à la libération de la France,de 1942 à 1944, et milita au sein du mouvementL i b é - N o rd et du groupe Libération, animé par LéonVallée. <strong>Lilas</strong>ienne depuis 1935, conseillère municipalede 1971 à 1977, Lucienne Gonzalez néeNoël s’était beaucoup investie dans la vie locale etp a r t i c u l i è rement au sein de l’UNC et de l’ASF, oùelle militait pour la mémoire des résistants françaiset lilasiens comme son père, Lucien Noël, héros dela résistance, fusillé par les nazis au Mont Va l é r i e nen janvier 1942. Le 24 janvier 2008, municipalité,amis et famille étaient venus nombreux lui re n d rehommage au cimetière des <strong>Lilas</strong>.■ Joseph Duff o u r gJoseph Duffourg, porte-drapeau de l’UNC (Unionnationale des combattants) et des officiers mariniers,et vice-président des Médaillés militaire sdes <strong>Lilas</strong> et de Paris 20 e nous a quitté. Près de dixneufans passés au service de l’armée françaisel’avaient mené de Casablanca jusque sur la Jeanned ’ A rc, le porte-hélicoptère français. Ses nombre u s e smédailles et croix du combattant en témoignent.Il n’avait cessé, depuis, de participer aux cérémoniescommémoratives lilasiennes, en témoignantde ce qu’il avait vécu au service de la France auprèsdes jeunes, pour qu’ils se souviennent. JosephD u ffourg a été enterré aux <strong>Lilas</strong> le 8janvier dern i e ren présence de la municipalité, de sa famille et deses amis.Élections municipales les 9 et 16 mars<strong>Les</strong> dimanches 9 et 16 mars prochains sed é ro u l e ront les élections municipales. L’ o c-casion de rappeler à celles et ceux qui nep o u r ront pas se re n d re aux urnes qu’il estpossible, en cas d’empêchement, de se fairereprésenter le jour du vote et ainsi d’accomplirson devoir de citoyen. Il suffit pour celade faire établir une procuration au commissariatde police ou au tribunal d’instance dePantin. Deux obligations : se munir d’unepièce d’identité (carte d’identité, passeportou permis de conduire) et choisir commem a n d a t a i re une personne inscrite sur leslistes électorales de la commune des <strong>Lilas</strong>.À l’approche des élections municipales de mars 2008, la communicationdes collectivités est réglementée, notamment dans les tribunes libresdes magazines d’information à destination des habitants. Infos <strong>Lilas</strong>décline toute responsabilité quant aux éventuelles conséquences juridiquesdes tribunes publiées, qui le sont sous l’entière responsabilitéde leurs auteurs.20 Infos <strong>Lilas</strong>
Vie municipaleH e u reuse année2 0 0 8 !Autour d’un verre, le maireet la municipalité ontprésenté leurs vœux aupersonnel communal, lorsd’une soirée au Théâtre duG a rde-Chasse, le 9 janvier.La veille, c’est à la communautéscolaire ainsi qu’auxp a r t e n a i res institutionnels,économiques et associatifsde la ville qu’avait étésouhaitée la bonne année.Prochainconseil municipalMercredi 6 févrierà 19 h 30Mairie des <strong>Lilas</strong>Salle des mariageset du conseil (1 er étage)Vœux de la municipalité au personnel communal.À l’ordre du jour :débat d’orientationbudgétaire (DOB)Expression libre de l’opposition municipale* Compte tenu de la scission intervenue au sein de la liste d’opposition municipaleUDAC, cette liste est désormais composée de deux groupes séparés, qui disposentdorénavant de deux tribunes libres distinctes.Liste Vivre aux <strong>Lilas</strong>À propos des élections municipales…Un certain nombre de nouveaux engagementstant personnels que professionnels font que je neconduirai pas de liste lors des élections municipalesdu mois de mars. De telles re s p o n s a b i l i t é sexigeant en effet, à mon sens, une pleine disponibilitéau moment donné.Ce n’est pas pour autant que je me re t i re detout engagement. J’entend dans un pre m i e rtemps me réorienter vers de nouvelles initiatives,notamment associatives.Je m’engagerai également dans la campagneélectorale. En fonction des programmes, desenjeux et des candidats, je prendrai des positions,que j’exprimerai en dehors d’Infoslilas , commel’exige la loi.Comptez sur moi pour conforter les engagementsque j'ai défendu et que je continuerai toujours ded é f e n d reFrançois C O S TA N T I N IListe de l’UDAC *(groupe lilasien indépendant municipal)Un service minimum d’accueil dans les écoles primaires.Une proposition du ministre Xavier Darc o s<strong>Les</strong> élèves des collèges et des lycées sont généralement accueillisdans leur établissement scolaire les jours de grève. En re v a n c h e ,rien n’est prévu pour les plus jeunes élèves, ceux des écoles maternelleset élémentaires dont les parents découvrent bien souventla veille ou le jour même de la grève que leur école sera fermée.Si la liberté des enseignants de faire grève doit être re s p e c t é e ,la liberté de travailler des familles doit l’être aussi. Il est vrai quecertaines communes organisent déjà, à leurs frais, un serviced’accueil pour éviter que les parents soient obligés de subventionnerla grève en prenant des jours de congés ou de RT Tpour garder leurs enfants. Mais dans tous les cas, le coût del’accueil pèse bien sur les familles aujourd’hui, puisqu’il est financépar la fiscalité locale qui pèse sur elles. En quoi consiste leservice minimum, il s’agit d’une convention passée entre l’Étatet les communes volontaires, par laquelle l’État finance le servicemise en oeuvre par les communes pour accueillir les enfantsdurant les jours de grève, à hauteur de 90 euros par groupe de1 à 15 élèves accueillis pendant les heures habituelles d’enseignement(6 heures par jour). Le contribuable ne paiera pas ceservice minimum d’accueil, le financement proviendra des re t e-nues sur salaire effectuées par l’état sur les salaires des enseignantsgrévistes. Une journée de grève représente enviro n3 5 millions d’euros de salaires non versés. Il serait immoral quel’état réalise des économies en laissant aux familles ou aux collectivitésla charge du conflit qui l’oppose à ses personnels. J’espèreque la commune des <strong>Lilas</strong> participera activement à la mise enplace de ce service minimum d’accueil, afin de ne plus pénaliserles familles <strong>Lilas</strong>iennes.M i reille BZDIKIANListe de l’UDAC *(groupe UDAC maintenu)L’image de la Seine-Saint-Denis et des <strong>Lilas</strong>En cette période d’élection il n’est, bien évidemment,pas question de développer des thèmes depolitique politicienne.En revanche, on ne peut que faire le vif souhaitque chaque responsable, à sa place et avec sesmoyens, s’emploie à mobiliser tous les moyenshumains, matériels, et financiers pro p res àa m é l i o rer la perception que l’opinion publiquea c c o rde au département en général.Certes une ville ne peut pas tout faire. La politiquede la ville, impulsée par l’Etat et ses re p r é s e n t a n t s ,est importante et il convient que la concrétisationdu plan banlieue soit effective et dépasse un simplee ffet d’annonce.<strong>Les</strong> apports tant du Conseil Régional que duConseil Général de la Seine-Saint-Denis sont toutà fait essentiels.La municipalité issue du scrutin de mars 2008devra s’attacher à nouer les partenariats nécessa i res et en liaison aussi avec les communesavoisinantes et à fédérer toutes les énergies utilesau plan local.Jean-Claude POIRIERInfos <strong>Lilas</strong>21