13.07.2015 Views

Soutien de la France à l'alimentation : gilet de sauvetage pour les ...

Soutien de la France à l'alimentation : gilet de sauvetage pour les ...

Soutien de la France à l'alimentation : gilet de sauvetage pour les ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Date28-09-2013Changement climatique : Madagascar, premier paysafricain très vulnérableAuteurNavalona R.SourceMidi MadagasikaraSi l’on ne prévient pas <strong>les</strong> risques <strong>de</strong> catastrophes, ce<strong>la</strong> peut entraver ledéveloppement du pays.Madagascar occupe le 5 e rang mondial <strong>de</strong>s pays <strong>les</strong> plus exposés aux risquesextrêmes dus au changement climatique. Au niveau du Continent africain, <strong>la</strong>Gran<strong>de</strong> Ile est le premier pays très vulnérable compte tenu <strong>de</strong> sa positiongéographique. C’est ce qu’on a appris lors <strong>de</strong> l’atelier national sur <strong>la</strong> Réduction<strong>de</strong>s Risques <strong>de</strong> Catastrophes (RRC) organisé par l’Initiative Commune <strong>de</strong>P<strong>la</strong>idoyer <strong>pour</strong> <strong>la</strong> RRC à Madagascar ou ICPM hier chez « Les Hérons » àVontovorona. Parmi <strong>les</strong> risques <strong>de</strong> catastrophes évoqués, on peut citer entreautres, <strong>les</strong> épidémies, <strong>les</strong> épizooties, <strong>les</strong> invasions acridiennes, <strong>la</strong> sécheressemais <strong>les</strong> parties prenantes se penchent davantage sur <strong>les</strong> cyclones qui vonts’intensifier en plus <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> leur fréquence ainsi que <strong>les</strong>inondations. On estime qu’un quart <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, soit près <strong>de</strong> 5 millions <strong>de</strong>personnes, vit actuellement dans <strong>de</strong>s zones fortement exposées auxcatastrophes, d’après <strong>les</strong> enquêtes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque Mondiale.Préventions. Il est temps maintenant <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r aux préventions <strong>de</strong> cesrisques <strong>de</strong> catasotrophes si l’on se contentait toujours d’intervenir après cescatastrophes <strong>de</strong>puis ces dix <strong>de</strong>rnières années. A titre d’illustration, « <strong>les</strong>infrastructures publiques comme <strong>les</strong> hôpitaux et <strong>les</strong> éco<strong>les</strong> ne doivent pas êtremises en p<strong>la</strong>ce dans <strong>les</strong> zones inondab<strong>les</strong> et exposées aux vents. L’applicationdu p<strong>la</strong>n d’urbanisme s’avère nécessaire et il faut appuyer <strong>les</strong> opérateurs dansle secteur immobilier qui promeuvent <strong>la</strong> construction aux normes paracycloniques.Ces normes doivent être également exigées en matière <strong>de</strong>construction <strong>de</strong>s routes, <strong>de</strong>s infrastructures hydro-agrico<strong>les</strong> et énergétique », aexpliqué le Capitaine <strong>de</strong> Corvette, Ralijaona Misa Avotra <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong>Prévention et <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong>s Urgences (CPGU).Développement. En outre, <strong>de</strong>s expérimentations visant à réduire ces risques <strong>de</strong>catastrophes ont été prouvées <strong>de</strong>puis 2009 par <strong>de</strong>s organisations financées par<strong>la</strong> Commission Européenne via le programme DIPECHO. « L’objet <strong>de</strong> cetatelier national vise à partager <strong>les</strong> expériences acquises entre <strong>les</strong> acteurs <strong>de</strong>gestion <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> catastrophes et <strong>les</strong> bénéficiaires éparpillés dansplusieurs régions. C’est le cas entre autres <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion cible àMaroantsetra et à Sambava », a évoqué A<strong>la</strong>in Rakotovao, le coordinateur <strong>de</strong>l’’IPCM. Par ailleurs, il faut savoir que si l’on ne prévient pas <strong>les</strong> risques <strong>de</strong>catastrophes, ce<strong>la</strong> peut entraver le développement du pays. Par contre, ledéveloppement inapproprié peut augmenter <strong>la</strong> vulnérabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tionface aux aléas climatiques.


Date28-09-2013Commerce extérieurL'engrais biologique perce le marché africainAuteurLantoniainaRazafindramiadanaSourceL’Express <strong>de</strong>MadagscarUne tendance bouleversante. L'utilisation <strong>de</strong> l'engrais biologique gagne <strong>de</strong> plusen plus <strong>de</strong> terrain dans <strong>les</strong> pays africains. Les sociétés malgaches intervenantdans le domaine, tirent profit <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation. Pour le cas <strong>de</strong> Guanomad, l'annéeprochaine sera marquée par un boom du volume <strong>de</strong>s exportations. « Aprèsavoir mené <strong>de</strong>s années, <strong>les</strong> producteurs à l'étranger ont commencé à faire <strong>de</strong>grosses comman<strong>de</strong>s. À partir <strong>de</strong> l'année prochaine, 60% <strong>de</strong> notre productionsera <strong>de</strong>stinée à l'export. La production est révisée à <strong>la</strong> hausse, al<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> 5000tonnes à près <strong>de</strong> 20 000 tonnes. Des contrats ont été signés avec <strong>de</strong>s opérateursen Tanzanie, Benin, Burundi et Afrique du sud » <strong>de</strong>c<strong>la</strong>re Erick Rajaonary,PDG <strong>de</strong> <strong>la</strong> société Guanomad.La vente locale a connu une régression <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> crise, « En 2008, nous avonsécoulé 13 000 tonnes <strong>de</strong> nos produits dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> révolution verte »précise notre interlocuteur. Un projet <strong>de</strong> redynamisation <strong>de</strong> l'agriculture àtravers un modèle « Contract farming » est en cours d'étu<strong>de</strong>. Il sera financé parl'Union Européenne. La société Guanomad exploite sur une centaine <strong>de</strong> grottesavec une réserve estimée à 100 000 tonnes <strong>de</strong> guano ou fiente <strong>de</strong> chauvesouris.


Date30-09-2013AuteurNoel<strong>la</strong> RakotoSourceLes Nouvel<strong>les</strong>Foncier : métayage et fermage prennent <strong>de</strong> l’ampleurSelon <strong>les</strong> enquêtes <strong>de</strong> l’Observatoire du foncier menées en 2011, 9 % <strong>de</strong>srizières et 4 % <strong>de</strong>s terrains sur le tanety sont affectés au métayage et aufermage. Une situation qui ne cesse <strong>de</strong> croître selon <strong>les</strong> spécialistes.Selon <strong>la</strong> même source, 13,6% <strong>de</strong>s terrains sont cédés en métayage ou enfermage. Une situation qui augmente au fil <strong>de</strong>s années si l’on se fie auxchiffres <strong>de</strong> l’Instat qui a estimé qu’en 2001, ce taux était <strong>de</strong> 8%. Métayage etfermage sont <strong>de</strong>ux pratiques très utilisées par <strong>les</strong> propriétaires <strong>de</strong> terrains <strong>pour</strong>mettre en valeur leurs domaines. Il s’agit en fait <strong>de</strong> mettre à <strong>la</strong> dispositiond’exploitants <strong>de</strong>s terrains agrico<strong>les</strong>. Et en contrepartie, <strong>les</strong> exploitantsremettent aux propriétaires soit <strong>de</strong>s produits agrico<strong>les</strong>, soit un loyer (cas dufermage). Néanmoins, <strong>les</strong> constats ont montré que ce taux peut varier selon <strong>les</strong>régions. Par exemple, dans l’Itasy, région très productrice, le taux <strong>de</strong>s ménagesconcernés par <strong>la</strong> faisante – valoir indirecte a été estimé à 70 % après l’enquête<strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque mondiale en 2007.Ces pratiques sont <strong>de</strong> plus en plus utilisées par <strong>les</strong> ruraux mais il n’en <strong>de</strong>meurepas moins qu’el<strong>les</strong> sont interdites par <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion malgache. En effet, en seréférant à l’ordonnance 74 – 022 portant orientation du régime foncier et <strong>de</strong>l’aménagement rural, dans son article 24 : « D’une façon générale, <strong>les</strong>exploitations agrico<strong>les</strong> sises dans <strong>les</strong> zones d’aménagement doivent êtreexploitées en faisance- valoir directe, toutes pratiques <strong>de</strong> fermage ou <strong>de</strong>métayage sont interdites ». La raison en est que dans <strong>la</strong> réalité <strong>les</strong> acteurslocaux méconnaissent le cadre légal qui régit le foncier.Les motivations <strong>de</strong>s acteurs rurauxLa majorité <strong>de</strong>s acteurs locaux, notamment <strong>les</strong> plus aisés, <strong>pour</strong>suivent unelogique d’investissement et diversifient leurs stratégies en acceptant <strong>les</strong>contreparties en nature ou en numéraire. Les stocks <strong>de</strong> riz, à part <strong>la</strong>consommation, peuvent servir d’épargne selon <strong>la</strong> fluctuation <strong>de</strong>s prix enpério<strong>de</strong> <strong>de</strong> soudure. Les ménages à faible revenu privilégient le fermage quileur assure un revenu monétaire sur <strong>de</strong>s terres qu’ils n’arrivent pas à valoriser.Ces liquidités sont souvent <strong>de</strong>stinées à l’alimentation ou aux frais sco<strong>la</strong>ires.Les rizières sont <strong>les</strong> plus recherchées par <strong>les</strong> métayers <strong>pour</strong> assurer leurautoconsommation en riz. Mais <strong>les</strong> propriétaires pratiquent aussi ce système,d’abord <strong>pour</strong> <strong>la</strong> consommation, mais aussi en raison du coût plus avantageuxdu riz par rapport aux autres produits en cas <strong>de</strong> vente du surplus en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>soudure.


Date01-10-2013AuteurNoel<strong>la</strong> RakotoSourceLes Nouvel<strong>les</strong>Riziculture : Sofia accuse une mauvaise récolteGénéralement, <strong>la</strong> récolte <strong>de</strong> riz a été mauvaise cette année. Sofia n’y a pas nonplus échappé. La récolte rizicole dans cette région a été mauvaise d’après ledirecteur du développement régional <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sofia, Andrianajoro SolofoNdimbiniaina.Selon lui, « Sofia fait partie <strong>de</strong>s trois régions <strong>de</strong> Madagascar réputées <strong>pour</strong>leur production rizicole. Pourtant, cette année, on a enregistré une baissenotoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> riz, ne serait-ce par rapport à l’année <strong>de</strong>rnière. Acause du changement climatique, il y a eu une sècheresse aux conséquencesnéfastes <strong>pour</strong> <strong>la</strong> riziculture, surtout à Mandritsara et à Befandriana…Et lui d’ajouter, « Aujourd’hui, ce sont <strong>les</strong> cultures <strong>de</strong> contre-saison quicompensent cette insuffisance <strong>de</strong> <strong>la</strong> production rizicole. La stratégie adoptéeactuellement est le renforcement <strong>de</strong> l’appui aux paysans <strong>pour</strong> <strong>la</strong> pratique <strong>de</strong> cetype <strong>de</strong> culture. Nous sollicitons le soutien <strong>de</strong>s autorités dans cette perspective».


Date01-10-2013Changement climatique : Deux greniers à riz touchéspar <strong>la</strong> sécheresseAuteurNavalona R.SourceMidi MadagasikaraLe riz, le manioc et le maïs sont <strong>les</strong> plus touchés par <strong>les</strong> chocs climatiques.Les chocs climatiques ont eu <strong>de</strong>s répercussions néfastes sur <strong>les</strong> activitésagrico<strong>les</strong> <strong>de</strong>s ménages. Il s’agit entre autres <strong>de</strong>s cyclones, <strong>de</strong>s inondations et <strong>de</strong><strong>la</strong> sécheresse. Le riz, le manioc et le maïs sont <strong>les</strong> plus touchés tandis que <strong>les</strong>dégâts sont peu importants au niveau <strong>de</strong> l’élevage, d’après <strong>les</strong> constats <strong>de</strong>sRéseaux <strong>de</strong>s Observatoires Ruraux (ROR). Les impacts du changementclimatique sont inquiétants <strong>pour</strong> ne parler du fait que <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux greniers à riz <strong>de</strong><strong>la</strong> Gran<strong>de</strong> Ile, à savoir, Marovoay et A<strong>la</strong>otra sont déjà touchés par <strong>la</strong>sécheresse. Toliara n’a pas été non plus épargné. Ce qui a entraîné <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong><strong>la</strong> production <strong>de</strong> riz ces <strong>de</strong>rniers temps.Stratégie d’adaptation. « Une politique globale d’adaptation au changementclimatique s’avère prioritaire. Par contre, <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> cette stratégied’adaptation varie d’une région à une autre », a expliqué BebeRazaiarimanana, <strong>la</strong> Secrétaire Permanente du PADR (P<strong>la</strong>n d’Action <strong>pour</strong> leDéveloppement Rural lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> matinée organisée <strong>la</strong> semaine <strong>de</strong>rnière àAnosy. Le thème a été axé sur <strong>les</strong> enjeux du changement climatique sur ledéveloppement rural. Parmi <strong>les</strong> mesures d’adaptation, on peut citer entreautres, l’agriculture <strong>de</strong> conservation, l’agro-foresterie, <strong>les</strong> bonnes pratiquesagrico<strong>les</strong>, l’agriculture biologique, l’utilisation <strong>de</strong>s semences adaptées àl’inondation et à <strong>la</strong> sécheresse. Le changement du calendrier cultural n’est pasen reste. « Mais une meilleure coordination entre toutes <strong>les</strong> parties prenantess’impose <strong>pour</strong> faire face aux impacts du changement climatique », a-t-elleconclu.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!