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juin 2008 - Saint-Priest

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Interviews expressJimmy Oihid, ce vieux routard de la scène revient avec un album aunom évocateur : "Oriental Roots". Enregistré en partie avec les Wailers,il nous sert un reggae au doux parfum du Maghreb. Quand la Jamaïquerencontre l'Algérie…Vous aviez quelque peu disparu du paysagemusical. Qu'est-ce qui a motivé ceretour, après 25 ans de carrière ?En fait, ce n’est pas une réelle disparition.Je n’ai pas cessé de travailler pourdiverses causes et j’ai également fait pasmal de concerts avec l’album Freedom.J’ai aussi consacré du temps à la réalisationde mon 5 e album, Oriental Roots,avec beaucoup de déplacements entre laFrance et l’Algérie où vivent la plupart desmusiciens qui ont participé à l’album. Mamotivation était une fois de plus de partagerun voyage musical avec mon publicqui m’est resté fidèle depuis mes débuts etmontrer aussi aux plus jeunes que l’on peutavoir une carrière sans pour autant avoir unegrosse production et une importante couverturemédiatique, même si j’ai connu tout celapar le passé, Taratata, Nulle Part Ailleurs,les Midem… Mais j’ai une vraie soif deliberté et ça, ça n’a pas de prix.On vous a surnommé à vos débutsle "James Brown algérien", maisvotre musique a aussi desparfums de reggae et dechaabi… C'est quoi vosracines musicales ?James Brown, OtisRedding, Hendrix…J’avais 6 ans, ilssont tous venus merendre visite pendantmes 13 années d’hospitalisation.Piaf,Brel aussi. La radioc’était ma fenêtresur le monde etc’est de là quetout est parti.C’est vrai que cedernier albumsonne plus reggaeet chaabi, car cesont aussi mesracines musicales.J’ai eu la chancede rencontrer lesWailers, de Bob Marley,et notamment le bassisteAston "Famillyman" Barrett. Nous avonssympathisé et je suis parti en Jamaïqueenregistrer 5 titres avec eux. J’aime bienmélanger les styles, je suis pour le métissage.D'ailleurs, mon style serait plutôt worldmusic. Il y a aussi les musiciens algériensque mes parents écoutaient à la maison.Ils étaient très surpris de savoir que j’avais> Jimmy Oihid :"Je suis pour le métissage"enregistré avec eux. Je suis très ouvert musicalementtant que ça "groove".Quels sont les thèmes qui vous tiennent àcœur, ce qui vous révolte ?Le respect, la famille, les anciens, les enfantssont des valeurs que je souhaite défendre carc’est pour moi la base d’une vie équilibrée.J’ai vécu longtemps loin de mes parents pourme soigner, c’est pourquoi je dis souvent auxjeunes de respecter la famille. Je n’aime pasvoir souffrir les enfants car c’est l’innocence àl’état pur, je n’arrive pas à comprendre qu’onpuisse leur faire du mal. Je suis moi-mêmepère de famille et ce sont des valeurs quej’essaie de transmettre à mes enfants et queje partage aussi sur scène avec le public. Jene fais pas de morale, j’essaie juste d’amenerune réflexion sur les maux de notre société.Qu'avez-vous prévu pour le public de<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> le 14 <strong>juin</strong> ?Un moment de partage ! Le reste, ce seradu "live" avec des surprises. Un moment deworld music autour du reggae, du funk, del’oriental. Je vais donner le meilleur de moipour le plaisir de tous ceux qui seront là.> Mokobé :"L'Afrique, c'est ma racine"Membre incontournable du groupe de rap 113,soldat de la Mafia K'1 Fry, Mokobé se lanceaujourd'hui dans une carrière solo avec sonpremier album, "Mon Afrique", s'entourant degrands noms comme Youssou N’Dour, Amadouet Mariam ou encore Diam's.Pourquoi un tel intérêt pour le continent africain?Tout d'abord parce que je suis Africain. Je suis à la foisMalien, Sénégalais et Mauritanien, je suis donc trèsconcerné par tout ce qui parle d’Afrique. J’y retourne trèsrégulièrement, au moins tous les deux mois.Sur votre album, il y a Salif Keita, Youssou Ndour,Amadou et Mariam, Tiken Jah Fakoly… C'était importantd'obtenir des collaborations aussi prestigieuses ?C’était surtout un rêve et un grand honneur pour moi.Youssou Ndour et Salif Keita, c’est ce qu’on écoutait à lamaison. Si on m’avait dit qu’un jour je chanterais aveceux, et qui plus est, sur mon album, je ne l’aurais pascru ! Je respecte énormément ces artistes, qui sont pour laplupart de grands ambassadeurs de l’Afrique partout dansle monde.Quels sont les thèmes que vous explorez sur cetalbum ?La fête, l’humour, les traditions africaines, l’amour, ladanse… Un peu tout ce qui fait ce que je suis, avec madouble culture.Comment traduisez-vous sur scène l'aspect africain devos compos ?J’essaie d’inviter des musiciens africains quand je le peux,un percussionniste ou un guitariste du pays. Sinon, ce queje fais reste du hip hop. Je suis donc sur scène avec ManuKey, qui fait mes backs, mais qui est aussi le réalisateur demon album et des albums de la Mafia K'1 Fry, et DJ Cream,avec lequel j’évolue aussi dans le groupe 113.Quel programme réservez-vous au public de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> ?Un programme de fête je l’espère. Les beaux jours arrivent,et je crois qu’on a tous envie de bonne humeur…17

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