Substances humiques du sol et du compost analyse - Les thèses en ...
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TROISIEME PARTIE : RESULTATS & DISCUSSION SUR LES COMPOSTS- <strong>en</strong> milieu anaérobie, quelle que soit la température, l’aromaticité diminue <strong>en</strong> fonction<strong>du</strong> temps.13-ConclusionEntre AH <strong>et</strong> AF <strong>en</strong> milieu aérobie, on observe un eff<strong>et</strong> inverse de température surl’aromaticité : diminution pour les AH <strong>et</strong> augm<strong>en</strong>tation pour les AF quand la températureaugm<strong>en</strong>te. Le pH ne paraît pas avoir d’influ<strong>en</strong>ce. Le fait que l’aromaticité diminue <strong>en</strong>fonction <strong>du</strong> temps, c’est-à-dire humification plus int<strong>en</strong>se, paraît conforme à ce que nous avonsobservé au travers des GAF mais contradictoire avec la littérature. Pour certains auteurs(OUATMANE, 2000 ; FRANCOU, 2003), travaillant sur le <strong>compost</strong> <strong>et</strong> non les fractions<strong>humiques</strong>, la stabilisation de la matière organique au cours <strong>du</strong> <strong>compost</strong>age résulte d’une partde la diminution de la prés<strong>en</strong>ce de composés facilem<strong>en</strong>t métabolisables par lesmicroorganismes (principalem<strong>en</strong>t la cellulose), <strong>et</strong> d’autre part de l’augm<strong>en</strong>tation de laprés<strong>en</strong>ce de composés plus réfractaires comme la lignine ou de pro<strong>du</strong>its d’originemicrobi<strong>en</strong>ne. Ceci se tra<strong>du</strong>it par une augm<strong>en</strong>tation <strong>du</strong> rapport d’aromaticité (1650 cm -1 /2930cm -1 ). Dans ces résultats des rapports d’aromaticité, peut-être faut-il y voir l’in<strong>sol</strong>ubilisationde plus <strong>en</strong> plus grande de structures aromatiques sous forme d’humine ?2- Spectroscopie UV-visibleComme l’indique TAUPENAS (1993), la spectrophotométrie UV-visible est uneméthode non dénaturante des molécules <strong>en</strong>tières. Dans le cas des composés (AH, AF), ce sontdes courbes très régulières. Toutefois, les spectres de certaines substances peuv<strong>en</strong>t sesingulariser quelque peu par des on<strong>du</strong>lations plus ou moins marquées situées vers 270-275nm.Ces phénomènes ont été signalés <strong>en</strong>tre autres par SWIFT <strong>et</strong> al (1970), GHOSH <strong>et</strong> SCHNITZER(1979), BAILLY (1973). Par conséqu<strong>en</strong>t, les spectres UV-visible des composés <strong>humiques</strong>peuv<strong>en</strong>t apporter certaines informations, <strong>en</strong> particulier perm<strong>et</strong>tre des comparaisons. <strong>Les</strong>spectres des composés <strong>humiques</strong> peuv<strong>en</strong>t subir des modifications si l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t desmolécules <strong>humiques</strong> est modifié, ce qui se tra<strong>du</strong>it évidemm<strong>en</strong>t dans la structure chimique deces composés.<strong>Les</strong> spectres UV-visible sont prés<strong>en</strong>tés <strong>en</strong> annexe 2, 3 <strong>et</strong> 4. On constate peu dediffér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre deux spectres ayant subi le même type d’aération. Cep<strong>en</strong>dant <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>raitem<strong>en</strong>ts aérés <strong>et</strong> traitem<strong>en</strong>ts anaérobies, les différ<strong>en</strong>ces sont assez n<strong>et</strong>tes tant pour lesHydro<strong>sol</strong>ubles (HS) que pour les acides fulviques (AF).Thèse NDIRA Victor, 2006 - SH <strong>du</strong> <strong>sol</strong> <strong>et</strong> <strong>du</strong> <strong>compost</strong> …vers une approche thermodynamique 201