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Téléchargement du programme du 110e Congrès à ... - CPNLF

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maladies mentales. Bien que le débat a longtemps fait rageadmettons tous qu’il ne peut y avoir de changements dans monesprit sans qu’il y ait des modifications dans mon activitécérébrale. D’où la marche lente, continue, et irréversible pour"comprendre" le cerveau avec des méthodes quantifiables.Comprendre comment il assure les contrôles moteurs,respiratoires, homéostatique mais aussi comment il mémorise,permet le langage, la lecture, génère et contrôle nos émotions,notre inconscient cognitif, notre conscience enfin….notre esprit.Le cerveau est un organe comme les autres, son fonctionnementva dépendre des gènes qui en fabrique la matrice et surtout de cequ’il va devenir en fonction de son environnement (physique,chimique, psychologique, ….y compris thérapies psychologiquesou cognitives…). Cet environnement va influencer : sondéveloppement, ce qu’il apprendra (mémoires diverses…), sesétats émotionnels (plaisir, peurs, angoisses..), son inconscientcognitif (ce qui permet d’assurer la plupart de nos activitésmentales), et le fonctionnement même de ses gènes (vial’épigénétique). Ce cerveau "fabriqué" jusqu’<strong>à</strong> la mort est doncplus que tout autre organe spécifique <strong>à</strong> chaque être humain… c’estson moi. Partant des connaissances les plus pertinentes sur lecerveau des 50 dernières années, je discuterai comment elles ontdéj<strong>à</strong> et continueront <strong>à</strong> aider le psychiatre <strong>à</strong> mieux appréhender cequi est altéré dans cet objet (le plus complexe de l’univers) aucours des maladies de l’esprit.L'anxiété, facteur de sévérité de la déressionPr Jean-Philippe Boulenger (Montpellier): résumé non fourniEvaluer la cognition sociale dans la schizophrénie. EnjeuxméthodologiquesEric Brunet-Gouet (Le Chesnay)La part attribuable aux troubles de la cognition sociale dans lagenèse <strong>du</strong> handicap psychique des patients schizophrènes est demieux en mieux établie. Les dernières années ont vu émergernombre d’études portant sur des populations de patients de taillecroissante et autorisant la recherche de corrélats entre le niveauclinique, le fonctionnement cognitif social ou non-social, et lefonctionnement. Il a pu être montré que les troubles de la théoriede l’esprit, la capacité <strong>à</strong> inférer les états mentaux d’autrui,expliquaient une part significative de la variance <strong>du</strong>fonctionnement social dans la communauté. Cependant, ladescription des troubles de la cognition sociale des patientsschizophrènes ne peut seulement se limiter <strong>à</strong> la prise en comptedes performances en théorie de l’esprit. En effet, d’autresconstruits tels que l’empathie, la perception des émotions, laperception sociale, les biais d’attribution sont aussi porteursd’informations cruciales sur les difficultés d’un patient. Ilapparaitrait extrêmement ré<strong>du</strong>cteur d’estimer ledysfonctionnement sur une unique dimension alors même que lesrecherches en neurosciences sociales démontrent la multiplicitédes mécanismes cérébraux mis en jeu dans les phénomènesrelationnels. Si l’usage de batteries de tests est le moyen le plusapproprié pour résoudre ce problème, il pose cependant la question<strong>du</strong> choix des instruments et de leurs propriétés psychométriques.La création d’une batterie de tests de la cognition sociale s’avèreen conséquence complexe mais absolument nécessaire pour larecherche sur la schizophrénie et pour la pratique évaluative. Danscet exposé, seront décrites quelques principes qui sont suivis dansla mise en place d’une étude nationale (Evaco) de validation d’unebatterie au sein des Centres Experts Schizophrénie <strong>du</strong> réseauFondaMental.Quels sont les enjeux d'une formation spécifiqueen géronto-psychiatrie ?Pr Vincent Camus (Tours)La géronto-psychiatrie est une discipline d'indivi<strong>du</strong>alisationrécente. A l’instar de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescentqui s’est constituée, dès les années 60, en discipline autonome, ellea développé un corpus de savoirs, de pratiques, d’organisationsinstitutionnelles qui lui sont propres, pour être reconnue, danscertains pays, comme une sous-discipline (ou une surspécialisation)de la psychiatrie générale, comme en témoigne lapossibilité d'obtenir une qualification que sanctionne uneformation post-gra<strong>du</strong>ée diplômante spécifique.Conférence débat : Regards croisés sur la stimulationcérébrale profondePr Stephan Chabardès (Grenoble) : résumé non fourniLa psychopathologie interictale dans l’épilepsie : un éclairage dela physiopathologie des pathologies mentales ?Pr Bertrand de Toffol (Tours) : résumé non fourniQue reste-t-il de nos amours ? Un débat entre psychiatre etneurologue !Pr Roland Jouvent (Paris) : résumé non fourniExclusion sociale et dépressionDr Cédric Lemogne (Paris)L’exclusion sociale, au sens <strong>du</strong> rejet social actif par un ou des tiers,constitue l’un des événements de vie les plus <strong>à</strong> risque d’épisodedépressif ultérieur. Chez le sujet sain, les bases cérébrales de lasensibilité au rejet social sont de mieux en mieux connues. Ellesimpliquent notamment la partie dorsale <strong>du</strong> cortex cingulaireantérieur (CCA) et l’insula antérieure. Ces deux régions sontégalement impliquées dans la dimension affective de la douleurphysique. Cela fait supposer que la communauté lexicale entredouleur morale et douleur physique possède des racinesbiologiques. L’exclusion sociale met en effet en péril la survie del’indivi<strong>du</strong> et la transmission de son patrimoine génétique. Au coursde l’évolution, la sélection naturelle pourrait donc avoir diversifiéles fonctions des bases cérébrales de la douleur physique afin derendre de plus en plus aversives pour l’être humain les situations<strong>à</strong> risque d’exclusion sociale. Cependant, si on isoleexpérimentalement l’effet <strong>du</strong> rejet social de celui de la violationde normes sociales, la région la plus impliquée dans la sensibilité<strong>à</strong> ce rejet semble alors la partie ventrale (sugénuale) <strong>du</strong> CCA, c’est<strong>à</strong>-direune région-clef dans la physiopathologie de la dépression.De plus, l’activation de cette région lors d’un rejet social simuléchez des adolescents est susceptible de prédire l’occurrence desymptômes dépressifs dans l’année qui suit. A l’inverse, ladépression pourrait elle-même exposer secondairement <strong>à</strong> un risqueaccru de rejet social subi voire recherché. L’étude des réactionscomportementales au rejet (comportements pro-sociaux ouisolement), de leurs modérateurs psychologiques (estime de soi,soutien social, etc.) et de leurs médiateurs cérébraux (liens avec lesystème de récompense) chez le sujet sain éclaire d’un journouveau les relations entre rejet social et dépression.Mises au point pharmacologique et clinique : Etat des lieux.Que reste-il de nos ... neuroleptiques ?Pr Patrick Martin (Paris)En 1883 Les phénothiazines sont développées comme colorantssynthétiques. En 1950 <strong>à</strong> l’initiative <strong>du</strong> Pr Henri Laborit. quitravaillait sur l’anesthésie, Rhône Poulenc synthétise lachlorpromazine, une phénotiazine, pour l’utiliser commeanesthésiant.L’arrivée des neuroleptiques dans l’arsenal thérapeutique,notamment utilisés par Jean Delay et Pierre Deniker chez despatients souffrant de schizophrénie, a été sans nul doute unerévolution clinique.Sur les plans neurobiologique et pharmacologique, les ciblesd’action de ces psychotropes, qui ont tous la propriété d’êtreantipsychotique, ont été les systèmes sérotoninergiques etdopaminergiques.Le clonage de multiples récepteurs sérotoninergiques a mis enévidence d’autres propriétés pharmacologiques de ces moléculessur une symptomatologie différentes de celle classiquementdéfinies dans la schizophrénie. Même s’il est indéniable qu’il y aeu une évolution importante sur la tolérance de ces molécules,17

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