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Téléchargement du programme du 110e Congrès à ... - CPNLF

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p o s t e r s • p o s t e r s • p o s t e r s • p o s t e r s • p o s t e r s •mais surtout de comprendre les concepts les plus abstraits tels que laconscience, dimension fondamentale pour qu’une douleur soit perçue,vécue et exprimée par un comportement. Cette dimension apparaît altéréechez le patient schizophrène et par conséquent peut expliquer en finepartie le trouble de la perception de la douleur chez le schizophrène.Aiouez KhadidjaCHU Mustapha Bacha, Alger centre, AlgérieLa mécanique <strong>du</strong> mot : une politique de gaucheA partir des troubles aphasiques rencontrés chez nos patients atteints dedémences ou d’encéphalopathie de Gayet-Wernicke et de maladie deWilson jusqu’aux thérapies déployées pour les combattre, nous allonspénétrer dans les méandres <strong>du</strong> langage, de son origine <strong>à</strong> ses relations avecla pensée, de ses mécanismes intimes <strong>à</strong> ses soubassementsneuroanatomiques.Les sciences cognitives montrent que le langage est bien différent de lapensée, l’imagerie cérébrale fonctionnelle montre que le langage intérieur(pensée) et extériorisé (langage oral) rencontrent les mêmes régions <strong>du</strong>cerveau d’où cette hypothèse probable : la lésion de ces aires serépercuterait sur les 2 fonctions <strong>du</strong> langage.Qu’il s’agisse de Broca ou de Wernicke, tous s’accordent sur la notiond’une lésion au niveau <strong>du</strong> tiers post de la première circonvolutiontemporale gauche avec l’existence d’au moins deux composantes au sein<strong>du</strong> système <strong>du</strong> langage, l’une liée <strong>à</strong> la pro<strong>du</strong>ction verbale et l’autre <strong>à</strong> lacompréhension verbale. Les cognitivistes avancent que pour parler, il fautcomprendre ce que disent les autres, fonction dévolue aux fameux"neurones miroirs" qui s’activent en IRM lorsque nous parlons ou nousécoutons un autre parler. Certains généticiens baptisent le gène FOXP1"gène <strong>du</strong> langage".Enfin, en matière de langage, ce qui est important est plutôt le software(la façon dont le cerveau acquiert le langage) et non le hardware (lecâblage inné <strong>du</strong> cerveau).Aubry ClaraCHU de BesançonA partir de la présentation d’une rencontre clinique, réflexion autourde la discussion diagnostiqueet autour <strong>du</strong> concept de continuum entreschizophrénie et troubles bipolaires de l’humeurA l’issue d’une situation clinique, une des questions relevée était ladifficulté <strong>du</strong> choix d’un diagnostic entre ceux de schizophrénie, troubleschizoaffectif et trouble bipolaire de l’humeur de type I avec symptômespsychotiques.La question <strong>du</strong> diagnostic a des impacts multiples et différents : dans lesdifférentes dimensions des soins, dans l’information, pour la personnesouffrante, notamment dans les remaniements identitaires.Nous nous sommes alors intéressés, en nous aidant d’outils issus de lalittérature et des classifications internationales CIM et DSM, <strong>à</strong> ce quidéfinissait et permettait de faire le diagnostic des trois entitésdiagnostiques évoquées. Nous avons par ce travail questionné la notiond’approche dimensionnelle des troubles psychiatriques.Ce souci face <strong>à</strong> l’arrêt sur un diagnostic fixe nous a alors amené <strong>à</strong> nousquestionner sur la pertinence <strong>du</strong> concept de continuum entre psychoseet trouble de l’humeur, en nous intéressant aux éléments cliniques,épidémiologiques, pronostiques et des données de la recherche génétique,biologique, en imagerie cérébrale et neurocognitive.Mots clefs : Schizophrénie, Trouble schizoaffectif, Trouble bipolaire,Continuum, Diagnostic.Benabbas Malik, Benelmouloud Ouafia, Bouallegue Zinz, RahmounZoheir, Khodja Abdelkrim, Ykhlef Mohamed, Takoucht FerielHôpital Militaire Universitaire de Constantine, AlgériePsychose aigüe et thymorégulateur, <strong>à</strong> propos de son utilisationsystématique en milieu hospitalierLa bouffée délirante, de par sa spécificité de psychose aigüe, se caractérisepar un tableau thymique important oscillant entre les deux pôles extrêmesde l’humeur. Devant ce tableau thymique important, nous avons pensévérifier l’hypothèse déj<strong>à</strong> émise par P. Swensen et al (2003) et A.Tukins(2002) concernant l’adjonction d’un thymorégulateur au traitementneuroleptique classique prescrit dans la prise en charge de la boufféedélirante. Il s’agit d’une étude épidémiologique de type prospectifcomparant deux types de populations de malades présentant le diagnosticde bouffée délirante et triées selon le principe de la randomisation. Unepopulation de malades recevant un traitement classique (neuroleptiquesseuls) nommée groupe A.L’autre population recevant un traitementclassique associé <strong>à</strong> un thymorégulateur et nommée groupe B. L’étude adébuté au mois de janvier 2010. Chaque population comprend 50 malades.Critères d’exclusion: tout autre accès psychotique aigu ne répondant pasaux critères de définition de la bouffée délirante, ou accès récidivant déj<strong>à</strong>traité aux neuroleptiques. Les items de comparaisons sont : l'agitation, lasymptomatologie délirante, les troubles de l’humeur, la <strong>du</strong>réed’hospitalisation, le retour <strong>à</strong> l’autocritique, la <strong>du</strong>rée de traitement et lespossibilités de réinsertion sociales et professionnellesUn bilan paraclinique standard est pratiqué pour tous les malades, avecen plus un contrôle de la fonction hépatique et hématologique pour legroupe B. Les neuroleptiques utilisés sont des incisifs et des sédatifs, lavoie d’administration est le plus souvent parentérale (en phase aigüe). Lethymorégulateur prescrit pour le groupe B est le tegretol (400 <strong>à</strong> 800mg/j).Conclusion. Alors qu’une majorité des résultats sont encore en analyseet un échantillon d’étude peu représentatif, les résultats de Swensen etTukins se vérifient auprès de notre population sous thymorégulateur quisemble avoir les meilleurs scores pour tous les items étudiés et comparés.Nous estimons qu’une fois la population d’étude élargie et comparée <strong>à</strong>d’autres travaux allant dans le même dessein, un consensus pourra êtretiré concernant l’adjonction d’un thymorégulateur lors <strong>du</strong> traitement dela bouffée délirante.Benelmouloud Ouafia, Benabbas MalikHôpital Militaire Universitaire de Constantine, AlgérieMort subite <strong>à</strong> l’hôpital psychiatrique : état des lieuxLa mort subite se définit comme étant une mort naturelle, de survenuesoudaine chez une personne en bon état de santé apparent. Le caractèrenaturel <strong>du</strong> décès exclut toute forme de mort violente (criminelle, suicidaire,ou accidentelle), mais c’est le caractère inatten<strong>du</strong> et insolite <strong>du</strong> décès quiva le rendre suspect. Méthodologie. Etude de type rétrospectif quis’intéresse aux cas des morts subites survenues au niveau de l’EHSpsychiatrique Mahmoud Belamri depuis l’année 2000 <strong>à</strong> 2009. Sont exclusde l’étude les cas de mort par suicide, et les décès suite <strong>à</strong> une affectionmédicale préexistante et connue. Les items de travail sont : le Sexe, l’Age,les Antécédents psy, l’Etat général <strong>à</strong> l’admission, les Examenscomplémentaires, le Diagnostic, le Traitement, la Durée de séjour, l’Heureet la Cause <strong>du</strong> décès. Résultats. Malgré les biais méthodologiques inhérentsaux études rétrospectives, quelques résultats ont pu être dégagés. Ledépouillement des dossiers a permis de recenser 10 cas de mort subite surune période de 10 ans. 15 000 hospitalisations ont été recensées depuis 1996,ce qui nous donne une fréquence de un décès pour 1 500 maladeshospitalisés. Le sexe : notre étude comporte 05 femmes et 05 hommesétablie dans l’ordre de 50-50, alors que l’étude de Mc Gray et al en 1998 etsur un nombre de 130 morts subites montre que 85% des décédés sont deshommes. L’âge: 70% des décès entre 30- 60 ans, alors que ceux ayant unâge situé entre 20 – 30 ans sont de l’ordre de 30%, et la plupart des étudescorroborent cette tranche d’âge (30-70 ans) qui demeure la plus fréquente.Antécédents : 40% ont des antécédents d’hospitalisations en milieupsychiatrique, 30% ont des antécédents de suivi en ambulatoire au minimumpendant deux ans et 30% qui n’ont aucun antécédent psychiatrique et doncconsidérés comme inconnu <strong>du</strong> service. Etat général <strong>à</strong> l’admission: 80% desmalades décédés ont eu un état général conservé <strong>à</strong> leur admission selonl’examen physique pratiqué <strong>à</strong> l’entrée, 20% ont eu un état général peuconservé (un syndrome infectieux avec des escarres au niveau d’une fesse,présence d’abcès au niveau des deux pieds). Examens complémentaires. LeBilan standard qui comprend le dosage de l’urée, glycémie, créatinine, FNS,VS, a été fait pour tous les malades. Le FO: 40% des malades ont fait unFO dont 30% aux fins d’une série d électrochocs, et 10% dont le but estimprécise. Le Test de Grossesse: a été pratiqué chez 50% des malades (les05 femmes de notre échantillon). EEG + TDM: ont été pratiqués pour unmalade qui a présenté un syndrome infectieux et qui n’ont montré aucuneanomalie. ECG: a été pratiqué pour deux malades, pour l’un il y avait dessignes électriques de tachycardie sinusale et un bloc de branche, et pourl’autre des signes d’une tachycardie sinusale + des signes d’HVG, parailleurs on ne retrouve aucun traitement <strong>à</strong> base de pro<strong>du</strong>its cardiotoniques.Diagnostic d’entrée: le diagnostic <strong>à</strong> l’admission pour les 10 malades étaitcomme suit: 40% : Schizophrénie. 20% : troubles <strong>du</strong> caractère et <strong>du</strong>comportement 10% : Refus alimentaire. 20% : Troubles bipolaires. Durée25

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