C a n d i d a t s a u p r i x " P r e m i è r e C o m m u n i c a t i o n s " d u C P N L Fnous parait justifiée au vu de l’homogénéité clinique retrouvée chezces patients. L’objectif principal de cette étude est de caractérisercette forme clinique sur le plan neuropsychologique. Ce travailcompare 23 patients PHC avec 2 groupes contrôles: 24 patientsschizophrènes appariés pour la <strong>du</strong>rée de la maladie et 23 sujetssains appariés pour l’âge. La caractérisation phénotypique a étéréalisée grâce <strong>à</strong> la DIGS, la PANSS et l’EGF. Les fonctionsexécutives et certaines composantes de la mémoire et de l’attentionont été évaluées <strong>à</strong> l’aide des tests neuropsychologiques suivants :MMSE, Empans chiffrés, Stroop, WCST, Attention Network Test,Figure de Rey, Fluence verbale et TMT A et B. Les résultatsmontrent que le profil des patients PHC est en positionintermédiaire, entre les sujets sains et les schizophrènes, leursperformances mnésiques auraient tendance <strong>à</strong> être meilleures quecelles des sujets schizophrènes. Cependant, le nombre limité desujets inclus dans l’étude n’a pas permis de confirmer cettetendance avec des résultats franchement significatifs, en dehors <strong>du</strong>test de fluence verbale. En conclusion, la PHC représenterait unphénotype très homogène, avec les mêmes types de déficitscognitifs que ceux retrouvés dans la schizophrénie maisquantitativement moins importants. Ces résultats préliminairesmériteraient d’être complétés, avec notamment des tests mnésiques,dans une plus grande cohorte de sujets.Mots-clés : Schizophrénie <strong>à</strong> début tardif/ Psychose hallucinatoirechronique/Déficits cognitifs/Tests neuropsychologiques"C’était lui, ou moi". Une étude descriptive et évolutive d’unecohorte de 40 patients parricides hospitalisés <strong>à</strong> l’Unité pourMalades Difficiles Henri Colin sur 15 ansSophie RaymondUMD Henri Colin, Groupe Hospitalier Paul Guiraud, VillejuifLe parricide, défini comme le « meurtre sur un ascendant légitimeou naturel, ou sur les père ou mère adoptifs » dans le Code pénal,est un crime rare, représentant en France 3% des homicidesvolontaires. Après un rappel <strong>à</strong> la fois historique, judiciaire etépidémiologique <strong>à</strong> partir d’une revue de la littérature, nousproposons une étude descriptive rétrospective d’une cohorte dequarante patients parricides hospitalisés <strong>à</strong> l’Unité pour maladesdifficiles Henri Colin sur une période de quinze ans (1996–2010).Dans notre étude, le parricide pathologique est en fréquence unhomme jeune (âge moyen 28 ans), célibataire, au réseau social etprofessionnel pauvre, habitant avec la future victime, après uneenfance carencée ou marquée par la violence et les perturbationsrelationnelles précoces avec les parents. Nous retrouvonsfréquemment des antécédents psychiatriques, <strong>à</strong> typemajoritairement de schizophrénie paranoïde avec un délirepersécutif, un appoint toxique non négligeable, et des antécédentslégaux ou de violence <strong>à</strong> l’égard de la victime. Le passage <strong>à</strong> l’acte,soudain et non prémédité, vise le plus souvent la mère, et semblesurvenir dans un contexte de rupture de traitement et de climat dedépendance hostile <strong>à</strong> la victime, avec impasse situationnelle. Lesuivi de l’évolution de cette cohorte de patients après leur sortie del’UMD retrouve une récidive hétéroagressive rare et une relativeinsertion socio-familiale et dans le soin, au regard de la gravité de37l’acte. La question de la prévention reste ouverte.Mots clés: parricide, homicide psychotique, unité pour maladesdifficilesDéfaut d’inhibition corticale mesurée pendant une tâched’inhibition GoStop dans la schizophrénieSaby Agathe,Centre d’Evaluation et de Recherche Clinique, Hôpital SainteAnne, ParisIntro<strong>du</strong>ction : Des anomalies motrices ont été décrites dans laschizophrénie et un défaut d’inhibition motrice a été rapporté dansdes études utilisant le paradigme GoStop, avec un allongement <strong>du</strong>SSRT (stop signal reaction time), qui reflète la vitesse <strong>du</strong> processusinhibiteur cérébral. Par ailleurs, l’étude des réseaux inhibiteursintra-corticaux GABAergiques utilisant la technique de stimulationmagnétique transcrânienne (TMS) a mis en évidence un défautd’inhibition corticale chez des patients schizophrènes.Objectif : Etudier les mo<strong>du</strong>lations de l’excitabilité corticale et del’inhibition corticale pendant la réalisation d’une tâche d’inhibitionGoStop, avec comme hypothèse principale de mesurer un défautd’inhibition chez les patients <strong>à</strong> la fois au niveau comportementalet cortical.Matériel et méthode : L’étude a été menée chez seize patientssouffrant de schizophrénie traités par antipsychotiques atypiquesou non traités versus vingt témoins. Sur le plan comportementalont été mesurés le taux d’inhibition moyenne et le SSRT. La TMSa ensuite permis de mesurer l’excitabilité corticale et deuxparamètres d’inhibition corticale : le SICI (short intervalintracortical inhibition) mesuré pendant la tâche, et le CSP (corticalsilent period) mesuré lors d’une faible contraction musculaire.Résultats : Aucune différence n’a été retrouvée sur le plancomportemental. Le SICI est significativement diminué chez lespatients alors que les mo<strong>du</strong>lations de l’excitabilité corticale sontconservées. Il n’y a pas de différence significative concernant leCSP.Conclusion : Les résultats obtenus ici sont en faveur d’un défautd’inhibition corticale dans la schizophrénie, avec une diminution<strong>du</strong> SICI. Ces résultats sont compatibles avec des études antérieures,où le SICI était diminué au repos. L’intérêt particulier de notreétude est qu’elle met en évidence un défaut d’inhibition corticalemesurée pendant l’inhibition motrice alors que celle ci estconservée, ainsi que les variations de l’excitabilité corticale.L’existence d’un réseau inhibiteur compensateur pourrait expliquerce constat.Mots clefs : schizophrénie, tâche GoStop, inhibition corticale,stimulation magnétique transcrânienne
informations généralesPalais des <strong>Congrès</strong> Le Corum - AccèsEsplanade Charles De GaulleBP 220034000 MontpellierTéléphone : 04 67 61 67 61Fax : 04 67 61 67 00Le Corum, c'est 6 000 m² d'exposition... plus de 3 000 places dédiées aux réunions et spectacles. Le Corumréunit en un site unique trois auditoriums, dont l’auditorium Pasteur (745 places). D'année en année, le siteconfirme sa vocation d'accueil d'événements de prestige.Situé au coeur <strong>du</strong> Montpellier historique,le Corum est accessible en venant de laPlace de la Comédie, par l'Esplanade et sesallées piétonnes.Quatre accès sont <strong>à</strong> votredisposition :• côté nord, par les entrées Parkings(et entrée des artistes),• côté ouest, au niveau des déposes bus(arrêt provisoire uniquement),• côté est, par les escaliers au pied de lastation de tramway• côté sud, par l'Esplanade venant de laComédie.38