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Vox Romana VIII - Lycée français de Singapour

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Lycée Français <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong> Numerus <strong>VIII</strong> — MMXIIIVOXROMANALe journal <strong>de</strong>s latinistes du LFSLes guerres puniques


Couverture : Arista Romano, battaglia di Zama, 1570-1600, domaine public.EDITORIALL’étendue impressionnante <strong>de</strong> l’imperium Romanum (empireromain) à son apogée au II ème siècle <strong>de</strong> notre ère démontre assez àquel point les Romains sont passés maîtres dans l’art militaire. Et laformule du stratège Végèce (IV ème siècle) « Igitur qui <strong>de</strong>si<strong>de</strong>rat pacem,praeparet bellum » (Qui désire la paix doit préparer la guerre) traduitla nécessité d’entretenir <strong>de</strong>s forces armées performantes pour résisteraux menaces extérieures et assurer la pax romana (paix romaine).L’armée romaine <strong>de</strong>meure une référence incontournable dansl’histoire militaire européenne et l’épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong>s guerres puniques auxIII ème et II ème siècles avant J-C. constitue une véritable épopéestratégique qui met face à face les <strong>de</strong>ux superpuissances méditerranéennes<strong>de</strong> l’époque : Rome contre Carthage. Le conflit est ouvert,« Vae victis » (Malheur aux vaincus) ! J.-F.C. L.L.Monnaie phénicienne, créditviewzone.comEtymologie par les latinistes <strong>de</strong> T leÉléphant (n-m) : du latin elephantus lui-mêmeemprunté au grec ancien ἐλέφας (elephas)signifiant « éléphant » ou « ivoire ». Le mot« éléphant » a supplanté, en ce sens, variantepopulaire <strong>de</strong> l’ancien français « olifant ». Ildésigne un très grand mammifère herbivore, àpeau rugueuse, à gran<strong>de</strong>s oreilles plates, au nezallongé en trompe et à défenses d’ivoire.Polémique (n-f ; adj. qual.) : emprunté au grec ancien πολεμικός(polemikos) qui signifie « relatif à la guerre ». D'où le sens du termeactuel : « Débat par écrit, vif ou agressif » ; « qui manifeste une attitu<strong>de</strong>critique ou agressive ».Hostilité (n-f) : le mot vient du latin hostilitas qui désigne l’acte d’unennemi ou un état <strong>de</strong> guerre. Il est à rattacher au mot latin hostis,l’ennemi, et plus particulièrement l’ennemi public. L’« hostilité »désigne une disposition hostile, inamicale.Carthaginois (n-c. ; adj. qual.) : le terme désigne les habitants <strong>de</strong>Carthage. Le mot « Carthage » vient lui-même du phénicien Qart-Adast,signifiant "nouvelle ville".Punique (adj. qual.) : du latin punicus, « carthaginois », venant <strong>de</strong>poenus issu du grec ancien Φοῖνιξ (phoînix), « phénicien, carthaginois». Punicus avait en latin un sens négatif et signifie littéralement« le perfi<strong>de</strong> carthaginois ». Le mot français renvoie à Carthage.


Bella punica - guerres puniquesPositions <strong>de</strong>s ennemis en -264, crédit Ursus.L’histoire <strong>de</strong> la République,qui dure presque cinq siècles(-509 ; -27) est dominée par<strong>de</strong>s luttes politiques et par <strong>de</strong>sguerres d’extension et <strong>de</strong> conquêtes.Les guerres puniquessont trois guerres entre lesRomains et les Carthaginois<strong>de</strong> 264 à 241 av. J.-C., puis <strong>de</strong>218 à 201 av. J.-C. et enfin <strong>de</strong>149 à 146 av. J.-C. . Ces <strong>de</strong>ux peuples se disputent la domination <strong>de</strong> lamer Méditerranée occi<strong>de</strong>ntale. On appelle ces guerres puniques car enlatin, le mot « phénicien » se dit poeni, Carthage était en effet unecolonie fondée par les Phéniciens.Non sans mal, Rome triomphe <strong>de</strong> Carthage, elle s'empare <strong>de</strong> laSicile et <strong>de</strong> l'Espagne suite aux <strong>de</strong>ux premières guerres puniques. Car leCarthaginois Hannibal faillit mener Rome à sa perte en envahissantl’Italie avec son armée et ses éléphants. Cependant, cinquante ans aprèssa douloureuse défaite lors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième guerre punique, Carthage est<strong>de</strong> nouveau prospère. Afin d’éliminer définitivement son ennemi, Romepousse Massinissa, le roi <strong>de</strong> Numidie, à attaquer Carthage. Pour sedéfendre, Carthage ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas l'avis <strong>de</strong>s Romains et rompt ainsiles conditions <strong>de</strong> la paix <strong>de</strong> 202 av. J.-C. L’armée romaine commandéepar Scipion Émilien intervient et met trois ans à réduire la résistancepunique qui capitule en 146 av. J.-C.Cette fois-ci, Rome est inflexible. La ville est rasée. Le port estcomblé par les matériaux <strong>de</strong> la <strong>de</strong>struction. Les habitants sont réduits enesclavage et le site <strong>de</strong> Carthage est déclaré maudit, donc inhabitable.Le port <strong>de</strong> Carthage, image créée pour un jeu vidéo, Total War 2, crédit edge-online.


Deux ennemis <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxièmeguerre puniquepar les latinistes <strong>de</strong> 2 n<strong>de</strong>sUn Carthaginois : Hannibal, <strong>de</strong> son nom complet Hannibal Barca(-247 ; -183) est le fils du général carthaginois Hamilcar Barca, généralcarthaginois. Chef <strong>de</strong> l’armée carthaginoise lors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième guerrepunique (-218 ; -201), Hannibal est reconnu comme l’un <strong>de</strong>s plus grandsstratèges <strong>de</strong> l’histoire militaire. Elevé dans la haine <strong>de</strong> l’ennemi romainpar son père, Hannibal désire plus que tout laver l’honneur carthaginoisen combattant Rome sur son propre territoire après avoir conduit sonarmée sur <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> kilomètres. Le général punique mène ainsi sessoldats à travers l’Espagne et les Pyrénées et arrive enfin en Italie.Malgré d’éclatantes victoires, Hannibal et son armée sont finalementvaincus par les Romains sur le sol africain à Zama en 202 av. J-C.Un affrontement qui a inspiré ce film italien <strong>de</strong>1937, outil <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong> fasciste pour l’invasion<strong>de</strong> l’Afrique du Nord, crédit Allociné.Hannibal choisit <strong>de</strong> s’exiler enBithynie (région <strong>de</strong> l’actuelleTurquie). A l’âge <strong>de</strong> 64 ans, il finitpar se suici<strong>de</strong>r en buvant unecoupe <strong>de</strong> poison afin d’échapperaux Romains qui le poursuivent.Un Romain : Publius CorneliusScipio Africanus est un généralet homme d’Etat romain né vers235 av. J-C qui appartient à lacélèbre famille <strong>de</strong>s Scipions, unebranche <strong>de</strong> la gens Cornelia. Tribunmilitaire <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> légion, ilparticipe très jeune à la bataille <strong>de</strong>Cannes (en 216 av. J-C) pendant la<strong>de</strong>uxième guerre punique (-219 ; -202). Quelques années plus tard, sononcle et son père, tous <strong>de</strong>ux généraux, sont tués par les Carthaginois. Al’âge <strong>de</strong> 24 ans, Scipion prend le comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s troupes romainesen Espagne. Devenu consul en 205 av. J-C, il fait adopter par le Sénat leprojet <strong>de</strong> débarquement en Afrique. Avec 50 vaisseaux <strong>de</strong> guerre et 400navires <strong>de</strong> transport, Scipion quitte la Sicile et se dirige vers les côtesafricaines. L’armée romaine forte <strong>de</strong> 20 000 à 30 000 soldats s’empare<strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Carthage et bat l’armée punique dirigée par Hannibal àZama en 202 av. J-C. Les Romains donnent à leur général le surnomd’ « Africanus », l’Africain. Scipion se retire alors <strong>de</strong> la vie publique et seconsacre aux arts et aux lettres contribuant ainsi à répandre la culturegrecque (influence appelée « hellénisme ») dans le mon<strong>de</strong> romain.


DU LATIN DANS LE TEXTELa traversée <strong>de</strong>s Alpespar les latinistes <strong>de</strong> 3 èmesTite-Live (Titus Livius), est né vers59 avant J.C. dans une richefamille plébéienne, dans la ville<strong>de</strong> Padoue (Paduvium), où ilrestera jusqu'à la fin <strong>de</strong>s guerresciviles. Il retournera ensuite àRome. Il est décédé en 17 aprèsJ.C. dans sa ville natale. Historien<strong>de</strong> la Rome antique, il est l’auteur<strong>de</strong> la monumentale œuvre longue<strong>de</strong> 142 livres <strong>de</strong> l’Histoireromaine (Ab Urbe condita libri),qu’il commença à écrire en - 27.Caricature extraite <strong>de</strong> The Comic History of Rome ,by Gilbert Abbott A Beckett, 1850.Nono die in iugum Alpiumperuentum est per inuia pleraqueet errores, quos aut ducentiumfraus aut, ubi fi<strong>de</strong>s iis non esset,temere initae ualles a coniectantibusiter faciebant. Biduum in iugostatiua habita fessisque labore acpugnando quies data militibus ;iumentaque aliquot, quae prolapsain rupibus erant, sequendouestigia agminis in castraperuenere. Fessis taedio totmalorum niuis etiam casus,occi<strong>de</strong>nte iam si<strong>de</strong>re Vergiliarum,ingentem terrorem adiecit. Peromnia niue oppleta cum signisprima luce motis segniter agmenince<strong>de</strong>ret pigritiaque et <strong>de</strong>speratioin omnium uoltu emineret.Tite-Live, Ab urbe condita, extraits, XXI.On fut neuf jours à atteindre lesommet <strong>de</strong>s Alpes, à travers <strong>de</strong>schemins non frayés où l'ons'égarait souvent, soit par laperfidie <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s, soit par lesconjectures <strong>de</strong> la défiance même,qui engageait au hasard lestroupes dans <strong>de</strong>s vallons sansissue. On s'arrêta <strong>de</strong>ux jours surces hauteurs, pour donner auxsoldats épuisés le repos nécessaireaprès tant <strong>de</strong> fatigues et <strong>de</strong>combats : là, plusieurs bêtes <strong>de</strong>somme, qui avaient glissé le long<strong>de</strong>s rochers, regagnèrent le campsur les traces <strong>de</strong> l'armée. Déjà <strong>de</strong>smaux sans nombre avaient jeté lesesprits dans l'accablement le plusprofond ; bientôt, surcroît <strong>de</strong>terreur ! On voit tomber uneneige abondante ; c'était l'époquedu coucher <strong>de</strong> la constellation <strong>de</strong>sPléia<strong>de</strong>s. On n'aperçut que monceaux<strong>de</strong> neige, lorsque, au pointdu jour, on se remit en marche ;les Carthaginois avançaient à paslents ; l'abattement et le désespoirétaient peints sur les visages.


L’armée romainepar les latinistes <strong>de</strong> 4 èmesA l’origine, l’armée romaine estconstituée <strong>de</strong> soldats citoyens puis elle<strong>de</strong>vient une armée <strong>de</strong> métier recrutant<strong>de</strong> nombreux mercenaires. C’est l’une<strong>de</strong>s plus puissantes du mon<strong>de</strong> antiqueReconstitution mo<strong>de</strong>rne, Roman Army Tactics, ScarboroughCastle, Royaume-Uni, 2007. Crédit D. Frielpar son organisation et son l’équipement militaire. La majeure partie<strong>de</strong>s soldats romains sont <strong>de</strong>s légionnaires. On distingue ainsi leshastati, lanciers, au premier rang, les principes, expérimentés et bienarmés au <strong>de</strong>uxième rang, les triarii ou vétérans qui combattent au troisièmerang et viennent en ai<strong>de</strong> aux soldats moins expérimentés.La panoplie militaire comprend un armement offensif : la lance(hasta) mesurant 2 à 3 mètres, le javelot (pilum) qui peut être envoyéjusqu’à 60 mètres, le glaive (gladius), une épée courte à <strong>de</strong>uxtranchants, ou la hache, utile pour pouvoir traverser l’armure <strong>de</strong>l’adversaire. Et un armement défensif : le bouclier (scutum), la cuirasserecouvrant le buste et le dos, le casque (cassis), surmonté éventuellementd’un panache indiquant le gra<strong>de</strong>, laisse les oreilles dégagées pourpouvoir entendre les ordres, les jambières <strong>de</strong> bronze et les sandales encuir (caligae). L’équipement et le sac militaire du soldat qui contient sagamelle, <strong>de</strong>s vivres et ses effets personnels pèsent jusqu’à 40 kg !Les Romains sont d’habiles stratèges. Une bataille commence dèsque le signal est donné par les trompettes (tubicines), les soldatslancent leur javelot et entame le combat au corps à corps. La technique<strong>de</strong> marche offensive la plus connue est la « tortue » (testudo) où lessoldats marchent serrés avec leur bouclier au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> leur tête .L’équipement militaire le plus impressionnant est celui <strong>de</strong>smachines <strong>de</strong> guerre : la catapulte (catapulta) est la plus grosse machine<strong>de</strong> jet. Elle peut lancer <strong>de</strong>s projectiles <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 kg à longuedistance. La baliste (balista) utilise la force <strong>de</strong> tension d’un arc tendugrâce à <strong>de</strong>ux manivelles et tire <strong>de</strong>sboulets <strong>de</strong> pierre. Le scorpion (scorpio)est un gros arc qui tire un lourd javelotpouvant empaler plusieurs hommes sursa trajectoire. Plus surprenant encore,l’armée utilise <strong>de</strong>s animaux <strong>de</strong> guerrecomme les molosses, féroces chiens <strong>de</strong>combat lancés contre l’ennemi, et même<strong>de</strong>s cochons incendiaires (porci) recouvertsd’huile enflammée !Reconstitution <strong>de</strong> baliste, Crédit leg8.org


Mythe, arts et littératurepar les latinistes <strong>de</strong> 5 èmes et <strong>de</strong> 1 èresLe mythe <strong>de</strong> Didon et Enée est raconté par le poète latin Virgileau chant IV <strong>de</strong> son épopée L’Enéi<strong>de</strong>. Après la prise <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Troiepar les Grecs, le prince troyen Enée, fils d’Anchise et <strong>de</strong> Vénus, prend lafuite avec d’autres survivants. Il porte son vieux père sur ses épaules etemmène également son jeune fils Ascagne (ou Iule). Le <strong>de</strong>stin d’Enéeest <strong>de</strong> naviguer sur les mers afin <strong>de</strong> trouver une terre propice à la fondationd’une nouvelle ville, qui <strong>de</strong>viendra plus tard Rome. Après bien<strong>de</strong>s péripéties, une tempête pousse la flotte d’Enée vers les côtes africainesoù se trouve la puissante ville <strong>de</strong> Carthage. A la vue du beau etnoble Enée, Didon (ou Elissa), la reine <strong>de</strong> Carthage, tombe follementamoureuse et fait tout pour retenir le héros troyen dans sa ville. Didonet Enée vivent une passion très intense jusqu’au jour où les dieux olympiensrappellent le prince troyen à sa <strong>de</strong>stinée. Enée informe Didon,pleine <strong>de</strong> rage, elle lui reproche sa cruauté et son insensibilité. Lorsqu’Enéequitte Carthage, Didon, incapable <strong>de</strong> supporter son départ,choisit <strong>de</strong> se donner la mort. Plus tard dans son périple, quand Enée<strong>de</strong>scend aux Enfers, il rencontre le fantôme <strong>de</strong> la belle Didon mais cellecirefuse <strong>de</strong> lui adresser la parole et s’éloigne. Le mythe <strong>de</strong> Didon estd’Enée <strong>de</strong>meure le symbole d’un amour tragique. Ce récit a inspiré <strong>de</strong>nombreux artistes : Scarron, au XVII ème siècle écrit une parodie dumythe, au X<strong>VIII</strong> ème siècle, Marmontel écrit le livret d’un opéra.Cependant la reine DidonPerdait sa face <strong>de</strong> dondonPour prendre celle d’une éthique,Tant amour forcené la piqueEn vain, pour ce feu violet,Causé par un désir follet,La pauvrette boit à la neigeSon chaud tourment point ne s’allège.L’insensée a beau boire frais,Elle ne se fait que <strong>de</strong>s frais.Tantôt d’Aeneas (Enée) le mériteFait sa poitrine une marmiteQue fait brûler bûche et tison ;Et tantôt la bonne maisonDe ce ravissant personnageDonne l’assaut à son veuvage ;Et puis son visage charmantVient lui troubler l’enten<strong>de</strong>ment.Cette pauvre reine <strong>de</strong>s follesS’arrête à ses moindres paroles,Toute seule s’en entretient,Puis elle dit : "Mon cœur en tient,Mon cœur à l’amour si rebelle,Et ma franchise en a dans l’aile.Hélas ! que ne l’ai-je paré,Le ru<strong>de</strong> coup qu’on m’a tiré !Scarron, Virgile travesti, Livre IV, 1653Enée et Didon, P.-N. Guérin, 1815, insecula.comDIDON.Il est parti, ma sœur. O toi, qui me condamnes,Ombre <strong>de</strong> mon époux, cesse <strong>de</strong> murmurer.(Aux prêtres.)Qu'on prépare un autel ; je veux fléchir sesmânes.Que le bûcher s'élève ; et que sans différerJ'y brûle d'un ingrat les dépouilles profanes.Sur ce bûcher, ma sœur, que je veux allumer,Pour détruire à jamais un souvenir funeste,Nous allons du Troyen déposer ce qui reste,Et l'y voir consumer.(A ses Femmes.)Qu'on m'apporte en ce lieu ses dépouilles, sesarmes;Je veux, sur le bûcher, les placer <strong>de</strong> ma main.Marmontel, Didon, Acte III, Scène 8, 1783


Crédit schogol.comLycée Français <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>co<strong>de</strong> secret : Hannibal a longtemps vaincu les Romains .Ludite ! Devenez légionnaireL’instructeur va vous donner votre première leçon. Retrouvez le sens <strong>de</strong> ces ordres :I Silentium !II Legio expedita !III Signa inferre ! Perge !IV Convenire ad signa !V Consistere !Gar<strong>de</strong> à vous !Halte !En avant ! Marche !Silence !Rassemblement !Jules César avait inventé un co<strong>de</strong> secret pour que ses messages, même interceptés parl’ennemi, restent indéchiffrables : il remplaçait chaque lettre du message original par la3 ème lettre qui la suivait dans l’alphabet. A vous <strong>de</strong> décrypter !KDQQLEDO D ORQJWHPSV YDLQFX OHV RUPDLQVSolution <strong>de</strong>s jeux : les ordres IV V Fabriquez un costume <strong>de</strong> soldatromain pour vos personnagesLego ©. . Vous trouverez ce costumeà imprimer ici :http://www.ac-grenoble.fr/lycee/diois/Latin/spip.php?article3635Les latinistes du collègeLes 3 èmes DELes 3 èmes ABLes 4 èmes ABCLes 4 èmes DEF

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