2011 l - Brou Sur Chantereine

Élaboration du Plan Local d’Urbanisme (PLU) : le diagnostic territorialLa ville a besoin d’une cure de revitalisationPremière phase de la procédure d’élaboration du futur PLU, le diagnostic territorial permet de donnerune vision détaillée de l’état des lieux de la commune et de son fonctionnement : population, habitat,emploi, équipements, commerces, environnement... Sa présentation lors de la deuxième réunionpublique d’information, qui a rassemblé une trentaine de personnes le 20 janvier dans la salle desmariages, a permis d’identifier les lacunes et les atouts de Brou-sur-Chantereine. Un constat s’impose :l’état de santé de la commune peut être amélioré et nécessite une cure de revitalisation afin d’offrir auxbreuillois un cadre de vie plus agréable et plus attractif dans les 10 à 20 années à venir.Le rapport, présenté sous forme de diaporamapar le cabinet d’architectureet d’urbanisme “Ville ouverte”, dégageplusieurs grandes tendances sur notrecommune :- Une évolution démographique en baissequi va à contrecourant des autres communesde l’agglomération ;- Un parc immobilier qui vieillit et quin’offre pas assez de logements adaptéspour accueillir de jeunes ménages ;- Une parcellisation des quartiers qu’ilfaut mieux mailler entre eux par des liaisonsdouces (pistes cyclables, allées piétonnes) ;- Un centre-ville qui n’a pas de réelle identitéet qui est en perte de vitesse (faiblessede l’activité commerciale et économique) ;- Un bon niveau d’équipements (scolaires,socio-culturels, sportifs et de loisirs)qu’il faut développer et moderniser ;- Une richesse des espaces verts (parc de lamairie, complexe Marcel Paul) et desespaces naturels (bois, ru de Chantereine)qu’il faut davantage valoriser.La nécessité d’augmenteret de diversifierle parc de logementsAfin de conserver son identité “villageoise”,la municipalité a clairement fait savoirà chaque réunion publique qu’elle ne souhaitaitpas que Brou dépasse le seuil maximumde 5000 habitants d’ici les dix prochainesannées. Mais pour favoriser l’installationde jeunes couples, avec ou sansenfant, il faut proposer davantage delogements adaptés à leurs besoins. La villepossède que 10,2% de logements de 2pièces). Des inquiétudes concernant leterme densification se sont exprimées parplusieurs intervenants lors de la réunionpublique du 20 janvier. Certains craignentplus particulièrement qu’on détruisedes pavillons de la cité cheminote pourles remplacer par des immeubles.Éric Bréhaux, adjoint au maire chargé del’urbanisme, se veut rassurant « Densifierne signifie pas bétonner à tout-va. On peutdensifier l’habitat en permettant la10Une population qui a diminuéet qui a tendance à vieillirEn 1970, Brou-sur-Chantereine comptait4664 habitants, au plus fort de l’activitédu triage SNCF. En 1990, ils n’étaientplus que 4469, pour régresser à 4280 en1999. Les derniers chiffres fournis parl’INSEE en 2007 font état d’une relativestagnation avec 4253 Breuillois recensés.Cette baisse de près de 10 % de la populationentre 1990 et 2007 va à contrecourantdu reste de l’agglomération. Les troisautres communes de Marne et Chantereineont en effet vu leur population augmenterau cours de la même période : + 11% àChelles, + 8% à Courtry, + 5% à Vaires.Une population breuilloise égalementmoins jeune. On comptabilise 823enfants de moins de 15 ans en 2007contre 886 en 1999 (- 7%). À l’inverse,on recense 243 seniors de plus de 75 ansen 2007 contre 163 en 1999 (+ 33%).Voici, en projection (façades arrières), la future résidence qui devrait être édifiée sur l’emplacementactuellement occupé par l’ancien magasin “Cuisine Plus” et la place Bailly (parking).Sur les 6 propositions reçues en mairie, c’est la société Bécarré (B 2 ) qui a été retenue pour laqualité d’ensemble de son projet. Le “Carré Chantereine” devrait comprendre 23 logements(T2 à T5) répartis sur trois étages, des locaux au rez-de-chaussée à vocation de commerce oude service, des parkings privatifs en sous-sol. La qualité architecturale et esthétique dubâtiment, ses performances énergétiques (isolation thermique et acoustique haute qualité,chauffage au gaz naturel, chaudière à condensation, panneaux solaires, récupération des eauxde pluie... ) font que ce projet immobilier devrait parfaitement s’intègrer dans le cadre de larestructuration et de la redynamisation du centre-ville souhaitées par la municipalité.ne disposant quasiment plus de réservefoncière (terrains constructibles), il estenvisagé plutôt une densification de l’habitaten centre-ville, où seraient privilégiésles logements de type T2,T3 (Brou nedivision de parcelles, en construisant parexemple deux pavillons là où il n’y en aqu’un à l’heure actuelle. C’est vrai qu’onpeut aussi envisager de remplacer quelquesvieux pavillons de la cité cheminote, quiInformations Breuilloises - N°268 - Janvier / Février 2011