Ouvrir le Cahier 3 en pdf - Institut wallon pour la santé mentale (IWSM)

Les cahiersde l’Institut Wallon pour la Santé MentaleRecommandations politiques▪ 4.11. Avoir la possibilité d’innover, de développer des structures informelles de priseen charge au départ des différents services existantsIl s’agit ici de chercher à soutenir ou à adapter des projets qui rencontrent les objectifs poursuivis parrapport aux patients dans des contextes particuliers.> Sur base du constat de carences dans le champ de la santé mentale des enfants (saturationdes services existants, isolement dans les villages car manque de mobilité, manque de servicesspécialisés, pas de pédopsychiatre), un Service de santé mentale a créé une équipe spécifi quede prise en charge appelée « Réseau enfants adolescents ». Depuis 2003, l’équipe « Réseauenfants adolescents » est reconnue comme « Mission spécifi que » de SSM, avec 4 objectifs :prise en charge thérapeutique, prévention des troubles du lien, soutien des intervenantsde première ligne (formation, supervision), participation aux réfl exions sur le réseau de laprovince via la Plate-forme de Concertation en Santé mentale.▪ 4.12. Favoriser des solutions de répit pour l’entourageSi l’on veut désengorger les services, il est essentiel d’apporter un soutien aux familles et à tousceux que l’on nomme les aidants proches, notamment pour les personnes âgées ou les patientspsychiatriques lourds. Cela passe par la mise en place de solutions temporaires pour que ceux-cipuissent « souffl er ».> Par exemple, les centres de jour, les hospitalisations de nuit, les initiatives d’hébergementintergénérationnel, les courts séjours, etc.> Le ‘baluchonnage’ correspond à l’intervention à domicile d’un professionnel spécialisé et,par là, l’octroi de périodes de répit à la famille (qui, elle, s’en va du domicile).▪ 4.13. Subventionner le temps de concertation des indépendants. Le reconnaître commedu temps de travail pour les travailleurs salariésSi certains médecins généralistes participent régulièrement aux concertations organisées autourde situations diffi ciles, ils restent tous confrontés à divers écueils (manque de temps, absence dedéfraiement, etc.). Or, nombreux sont ceux qui seraient prêts à travailler davantage en collaborationavec le secteur de la santé mentale. Un code « concertation » , en voie d’élaboration, pourrait êtrereconnu dans ce sens.De la même façon, dans les équipes subventionnées , la concertation n’est pas encore toujoursvéritablement reconnue comme temps de travail. La reconnaître correspondrait à la valoriser.206