Ouvrir le Cahier 3 en pdf - Institut wallon pour la santé mentale (IWSM)

2AtelierInsérer des messages dans des revues grand publicIl faut toujours rester prudent quant à la manière dont les messages sont véhiculés par lesmédias. Toutefois, si l’on veut toucher le « tout public », il est incontournable de passer pardes créneaux non spécialisés qui nécessitent un travail sur la forme et le fond. En outre,les services ont parfois peur de se faire connaître par crainte de ne pas pouvoir répondreà la demande vu leur liste d’attente. Il est vrai qu’encourager l’accessibilité aux soinssuppose de pouvoir répondre à l’augmentation de la demande.Les représentations et l’accès du publicet des usagers à l’information82Encourager un travail sur les représentations des professionnels eux-mêmesComme évoqué précédemment, on constate en effet que des préjugés existent ausein-même des services de soins. Un travail avec les professionnels sur leurs propresreprésentations pourrait être réalisé plus systématiquement, comme cela se fait déjà dansun certain nombre de concertations. Ce travail pourrait aussi faire partie du cursus deformation des professionnels.Utiliser un langage « santé mentale » accessible à tousLes intervenants en santé mentale emploient parfois un jargon qui leur est propre,inaccessible au tout venant. Il est important de les conscientiser par rapport à cela et deles inciter à s’adapter au langage de leur patient.Mettre à disposition du public des services d’information en santé mentale pour obtenirdes informations, échanger, donner des idées de loisirs, etc.Il ne s’agirait pas de lieux de consultations mais de services purement informatifs, ouverts24h sur 24 comme en Amérique du Nord (Canada, USA). Le contact direct de personneà personne reste en effet un média à privilégier pour faire passer l’information. Lesbrochures, articles, spots, sites et forums sur Internet peuvent aussi s’envisager pour unepremière approche accessible au grand nombre, mais la communication y est beaucoupmoins personnalisée.En priorité> S’appuyer sur le travail en réseau pour faire circuler l’information et lui donnerplus de moyens.> Instaurer des structures d’accueil et d’information, par exemple dans les servicesde santé mentale, pour donner aux personnes des informations sur ce qui peut leur êtreproposé en fonction de leur situation.> Mieux faire connaître les numéros d’aide, d’information et d’orientation.> Se servir d’organismes hors santé mentale pour diffuser l’information, par exemplevia une collaboration avec des maisons de jeunes.> Mettre en place des moyens et des lieux pour travailler les représentations de la santémentale et de l’aide en santé mentale à tous les niveaux : population, usagers, serviceset travailleurs eux-mêmes, partenaires et responsables politiques.> Développer le travail de proximité qui permet « d’apprivoiser les gens ».