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• Avant – propos - Adapei

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Fleury les Aubrais, le 16/06/13• <strong>Avant</strong> – <strong>propos</strong> A la lecture du rapport d’activités 2012/2013, vous avez pu vous rendre compte de l’ensemble des travaux effectués ou lancés depuis un an. Pendant plus de neuf mois, administrateurs et professionnels ont travaillé au niveau de la commission Gouvernance Associative avec l’appui de l’Unapei pour <strong>propos</strong>er un nouveau mode de Gouvernance. Nos Statuts et Règlement Intérieur qui vous sont <strong>propos</strong>és lors de nos Assemblées Générales intègrent ces évolutions. Notre rapport d’orientation 2013/2014 est le fruit d’un travail de la commission projet prospective qui s’est réuni fin mai, il garde la même structure que le précédent mais intègre des orientations issues du Projet Associatif Global de l’Unapei, les thèmes phares du Congrès de Marseille qui étaient la santé et l’accessibilité et l’actualité du moment. Lors de la présentation des grandes lignes de ce rapport à notre CA de juin, celui-­ci a souhaité que soit mis un accent sur les besoins prioritaires identifiés au niveau du manque de place en établissement. L'absence, depuis 2009, du "Schéma départemental en faveur des personnes handicapées" et le peu de projets qui émergent restent une préoccupation première. Depuis plus de 50 ans, nous avons réalisé énormément de choses pour que les personnes handicapées mentales soient des citoyens comme tout le monde, mais malheureusement rien n’est définitivement acquis. Nous devons continuer à renforcer nos actions et encore nous battre pour conserver ces acquis. Dans un contexte et un environnement pessimistes, on pourrait donner ce ton à notre rapport d’orientation mais c’est avec une note d’optimiste et de volontariste que nous souhaitons le présenter. L’objectif est que sa déclinaison en plan d’action nous donne à tous le Pouvoir d’Agir, aux personnes handicapées, aux parents, aux amis, aux professionnels.


Niveau National et Régional 2o S’unir pour assurer la cohésion du mouvement Une des priorités du Projet Associatif Global de l’Unapei est de moderniser l’organisation du mouvement. Pour peser davantage auprès des pouvoirs publics, pour être influent, visible et efficace, il est nécessaire de mieux se structurer. Nous continuerons d’apporter notre soutien au niveau national. Mais c’est bien au niveau régional qu’il faut jouer la carte de l’union. Notre association continuera à contribuer de manière active afin que l’Urapei prenne sa pleine dimension politique et devienne une entité reconnue. Il faut aider l’Urapei à se positionner comme plate-­‐forme ressource régionale. o Mieux représenter les personnes handicapées mentales que nous accompagnons Au niveau national, l’Unapei maintient son fort investissement et se mobilise fortement sur tous les fronts : refondation de l’école, mission Jacob sur la santé, 3ème plan Autisme, rapport Campion sur l’accessibilité, décentralisation, loi sur l’économie sociale et solidaire, mission Gohet sur le vieillissement, rapport sur l’accompagnement des élèves handicapés …., en attendant une nouvelle réforme des retraites, une loi sur le logement et une autre sur la dépendance. Nous continuerons, soit par le comité d’entente régional, soit par notre association départementale, à relayer cette mobilisation sur le terrain auprès des parlementaires afin de leur rappeler nos préoccupations. • Niveau Inter associatif o Renforcer nos liens avec les différents représentants du handicap Nous avons créé en avril 2010 la Commission Départementale du Handicap du Loiret (CDHL) dont la mission première est de constituer à l’échelon du département un lieu de concertation, de réflexion, d’études des besoins, de <strong>propos</strong>itions communes aux différentes associations. Il s’agit d’unir les associations du secteur du handicap pour avoir une parole politique commune, en lien avec les instances de l’URIOPSS Centre, auprès des différentes autorités et institutions locales. Les réunions de la CDHL ont un grand succès au vu du nombre d’associations participantes mais force est de constater que nous avons encore des difficultés à nous faire entendre auprès du Conseil Général. De nombreuses questions restent sans réponse malgré de multiples relances. Nous devons maintenant passer à un niveau supérieur afin d’obtenir une réponse à nos sollicitations. Plusieurs associations accompagnant des personnes handicapées mentales, autistes ou polyhandicapées existent dans le Loiret. Certaines sont de mouvance parentale et partagent nos valeurs. Nous devons mieux travailler ensemble pour mieux représenter les personnes déficientes intellectuelles. Dans le contexte actuel, l’heure n’est pas à l’émiettement associatif ou à la revendication identitaire mais au développement de coopérations et de rapprochement. Face aux décideurs et financeurs, la cohérence des discours est essentielle et la représentation ne doit pas être éclatée. oAssociations partenaires et parrainage


3Plusieurs associations oeuvrent dans les domaines du sport, de l’accès à la culture et du loisir (Rencontres et loisirs sur Montargis, Papillons blancs loisirs sur Orléans, Adapt Sport Poilly, Sport Plus sur Amilly). D’autres associations de type « foyer socio-­‐éducatif » existent sur les IME de Pithiviers, Montargis et Orléans ainsi que sur les foyers. Elles offrent une complémentarité de services aux personnes handicapées mentales que nous accueillons. L’<strong>Adapei</strong> 45 doit travailler pour affiner les objectifs qu’elle souhaite poursuivre avec ces associations. En 2010 lors des premières victoires de l’accessibilité, notre association a eu l’occasion de partager des victoires avec l’<strong>Adapei</strong> du Cantal à Aurillac. Depuis, entre Présidents, nous avons régulièrement des échanges lors de rencontres nationales. Lors d’échanges au Congrès de Marseille, nous avons envisagé l’idée de faire un parrainage entre nos associations afin de permettre à nos instances associatives mais également nos établissements de s’enrichir à partir des expériences de chacun. Beaucoup de domaines communs peuvent être partagés, que ce soit au niveau de la Gouvernance et du fonctionnement des instances associatives, de la déclinaison de l’action associative, d’échanges de pratiques entre établissements, d’organisation de mini séjours de vacances…..les idées ne manquent pas. L’association Accompagnement de la nouvelle Gouvernance associative Cette gouvernance a suscité beaucoup de débats, d’interrogations et d’explications. Elle doit encore être expliquée et accompagnée au plus près de tous, personnes handicapées, familles, adhérents et professionnels. On voit apparaître de nouvelles fonctions avec le Responsable de délégation qui remplace le Président de Section, la mise en place des administrateurs délégués pour chaque établissement et service les référents ainsi que de nouvelles instances. Notre organisation prévoit de créer des commissions qui ont vocation d'aider le CA dans ses prises de décision. Ces commissions sont des organes de coordination, de réflexion et de <strong>propos</strong>ition. Elles sont nécessaires au bon fonctionnement de l’association. Afin de pouvoir être efficace dans les réponses à apporter aux différentes sollicitations que peuvent avoir les responsables de Délégation locale, les administrateurs délégués, l’association doit se doter de personnes ressources dans certains domaines. Ces personnes pouvant également venir en appui conseil dans le travail de certaines commissions. Nos statuts prévoient maintenant la possibilité d’impliquer les personnes handicapées dans nos instances avec la création d’un collège spécifique de trois personnes dans le Conseil d’Administration. Nous aurons à faire des efforts sur le facile à lire et à comprendre afin de les intégrer et de les impliquer au mieux. Nous nous sommes fixés une cible : tous unis pour agir ensemble, pour mettre en œuvre et faire d’éventuels ajustements. o Renforcer l’action associative et la placer au cœur des délégations Une de nos priorités sera de placer l’action associative au cœur des délégations, ceci permettra que l’action familiale reste en adéquation avec les attentes des familles. L’action associative va au delà de l’action familiale, elle recouvre six grands domaines en interaction : trois domaines fondamentaux (l’action familiale, les services associatifs, l’animation et l’évènementiel) et trois domaines supports (ressources, communication et représentation). Cette action associative permet aux différents acteurs de participer à la vie de l’association selon les besoins, les attentes et les aspirations de chacun.


Le Président adjoint en assurera partiellement le pilotage. 4o La suite des victoires de l’accessibilité La troisième édition des victoires de l’Accessibilité débutera dès 2014 pour les régions. C’est à partir de ces initiatives locales que nous pourrons mobiliser et montrer ce que recouvre l’accessibilité pour les personnes handicapées mentales. On limite encore trop souvent l’accessibilité à la mise en conformité du cadre bâti. Nous avons eu une victoire nationale en 2013 dans la catégorie éducation. Au delà de l’aspect concours, les 62 initiatives présentées au jury national doivent être source d’idées pour l’inclusion des personnes handicapées. Nous continuerons à nous mobiliser autour de ces victoires pour renforcer notre pouvoir d’agir en cherchant des actions exemplaires favorisant la prise d’autonomie, la participation, la relation entre la société ordinaire et les personnes handicapées mentales.o S’organiser et développer une méthodologie de réponse aux appels à projets axée sur nos valeurs et principes éthiques Même si le PRIAC (programme interdépartemental d'accompagnement des handicaps et de la perte d'autonomie) s’inscrit dans le cadre du schéma médico-­‐social du Projet Régional de Santé, compte tenu du contexte économique et des contraintes budgétaires, au lieu d’être dans une logique de déclinaison par rapport à l’état des besoins, on est dans une logique de faire en fonction des financements attribués. Il en est de même au niveau du schéma départemental qui se fait attendre depuis plus de quatre ans maintenant. Malgré tout, nous devons nous organiser en interne et dans l’inter associatif afin de maintenir une veille permanente sur les parutions à venir. Si l’on se réfère au schéma, côté ARS, on devrait voir aboutir deux projets sur 2014 (à vocation régionale) pour des dispositifs innovants pour la prise en charge des amendements « Creton » et des dispositifs de prise en charge des personnes handicapées vieillissantes (équipes mobiles, renforcement des moyens en soins dans les ESMS existants, projets innovants). La réponse aux appels à projets passe par la mise en place d’une commission projet et par un renforcement du siège pour répondre dans des délais courts aux besoins avec précision et d’une façon pertinente. Il n’y a pas de place pour l’improvisation. o Développer l’information et la communication Notre charte graphique est aujourd’hui connue, nous avons progressé au niveau de notre identité visuelle avec notre logo qui est présent sur l’ensemble des documents. Quelques établissements sont en phase de finalisation de l’affichage externe. Une nouvelle phase sera de mettre notre identité visuelle sur les véhicules de service. En interne, la communication avec les adhérents et les familles peut encore être améliorée, l’enquête réalisée par la commission Action familiale nous donne quelques pistes. En externe, le handicap mental est encore à faire connaître autour de nous. Nous continuerons à solliciter les médias lorsque l’occasion se présentera. La commission qui est en charge de cette thématique s’efforcera de rendre encore plus attractifs nos différents outils d’information que sont nos bulletins et notre site internet afin d’être accessible à tous. Il faut assurer la continuité de cette commission. La création d’un emploi associatif doit être envisagée pour assurer pleinement les thématiques prévues au niveau de cette commission. Nous avons déjà réfléchi au contour de la mission d’un tel emploi, nous allons affiner au niveau du bureau pour faire une <strong>propos</strong>ition au Conseil d’administration.


o Appréhender la diversité des publics accueillis au sein de nos établissements et services médico-­‐sociaux Nos Statuts ont pris acte et intègrent désormais la réalité des personnes que l’on accueille dans nos établissements. En effet, nous répondons depuis longtemps au besoin des personnes déficientes intellectuelles mais également des personnes polyhandicapées, des personnes autistes ou handicapées psychiques avec déficiences intellectuelles. Une réflexion doit être menée au sein de l’association autour de la diversification des publics accueillis. Il est essentiel de pouvoir produire une représentation objectivée de ces publics et de travailler sur la spécificité de leur accompagnement avec leurs représentants. Au niveau de l’autisme, le 3 ème plan autisme (2013 2017) vient de sortir, la commission Autisme de l’Unapei vient de sortir un guide "Autisme, les recommandations de bonnes pratiques professionnelles. Savoir-­‐être et Savoir-­‐faire". Il faut réactiver la commission Autisme en sommeil depuis deux ans afin qu’elle s’approprie ces documents. o Optimiser notre représentation dans les lieux de consultation pour affirmer nos choix Les lieux de consultation et de représentation sont nombreux avec les Pouvoirs publics (CRSA, Conférence de territoire, CDCPH, COMEX, CDAPH, Commissions d’appel à Projet…..), au niveau du réseau associatif et des partenaires. Il est nécessaire que nos représentants soient accompagnés et formés pour mieux défendre la spécificité des besoins des personnes que nous accompagnons. Il faut préparer le renouvellement en 2014 des représentations en Conférence de territoire et CRSA, les mandats devant être renouvelés en janvier 2015. C’est aussi en participant aux travaux des groupes de travail lancés par la CDCPH et pilotés par la commission permanente. Il est important que cette instance qui a enfin redémarré trouve tout son sens. La note de représentativité de l’<strong>Adapei</strong> 45 sera remise à jour durant l’été. • Les familles et personnes handicapées o Recenser les besoins d’accompagnement actuels et futurs des personnes handicapées Pour objectiver les besoins non satisfaits et pour répondre aux attendus de la loi 2002-­‐2 qui détermine qu'un projet doit correspondre à des besoins évalués, l'Unapei s'est lancée dans le déploiement d'un outil de recueil des besoins, le "RDB". Ce recensement des besoins est aujourd'hui une réalité sur 3 régions (Bretagne, Auvergne, Lorraine). Dès septembre, à notre tour, nous renseignerons le RDB afin de disposer d’informations fiables sur la réalité des besoins actuels et futurs (à 3 ou 5 ans) des personnes accompagnées et sans solution adaptée pour nous permettre d’anticiper et d’agir. Une présentation de cet outil a été faite en juin au CREAI et au Directeur Général de l’ARS. Dans le cadre de l’objectif n°1 du Schéma régional d’organisation médico-­‐sociale de la région Centre 2012 / 2016 (SROMS) qui vise à créer un système d’informations régional partagé concernant l’évaluation des besoins des enfants et adultes handicapés, l’ARS a lancé un comité de suivi et un comité technique pour définir les contours de ce projet. Nous participons de manière active à ces deux comités. Les pouvoirs publics auraient dû mettre en œuvre ce système d'information depuis 10 ans. De nombreuses dépenses ont d'ailleurs été faites en ce sens au niveau des administrations d'Etat mais aussi au niveau des Collectivités territoriales. Nous attendons toujours l’outil de suivi des évaluations de la MDPH. 5


6Nous alertons depuis plusieurs années les pouvoirs publics des difficultés auxquelles nous sommes confrontés par rapport aux personnes handicapées vieillissantes, aux travailleurs d’ESAT arrivant à l’âge de la retraite, aux jeunes de nos IME sous amendement Creton, mais chaque fois on nous demande d’attendre l’arrivée d’un nouvel outil, l’élaboration d’un schéma que l’on ne voit pas venir. Quotidiennement, les familles, les établissements nous alertent sur des situations difficiles. Les personnes que nous accueillons ne sont pas en mesure de mener seul leur parcours de vie et nous ne souhaitons pas qu‘il se fasse au rabais ou dans des conditions ne correspondant pas à leur souhait, notamment en matière d’EHPAD et de familles d’accueil qui ne peuvent être que des réponses occasionnelles et bien ciblées. Avec le RDB, nous pourrons encore mieux cerner les besoins, et faire émerger les moyens nécessaires d’une façon incontestable. o Inclure le projet de santé dans le projet de vie de la personne et contribuer à l’amélioration de la santé des personnes handicapées mentales La santé est un sujet au cœur de l’actualité. L’Unapei en a fait le thème phare du Congrès de Marseille avec la sortie du livre blanc « Pour une santé accessible aux personnes handicapées mentales ». Face aux constats des difficultés d’accès aux soins et à la prévention et aux carences de notre système de santé, ce document dresse un inventaire des actions à engager en matière épidémiologique, de prévention, de formation des acteurs de santé, d’adaptation et de coordination des parcours… Le rapport sur l’accès aux soins et à la santé des personnes handicapées établit par Pascal Jacob et qui vient d’être remis à Marisol Touraine et Marie-­‐Arlette Carlotti reprend plusieurs <strong>propos</strong>itions de l’Unapei. L’ANESM devrait bientôt publier une recommandation de bonnes pratiques sur les besoins en santé des personnes handicapées. Il se fait des choses en matière de santé dans nos établissements, mais afin de mieux cerner et comprendre les difficultés d’accès aux soins et à la prévention que rencontrent les personnes en situation de handicap mental, nous avions déjà évoqué la mise en place d’une commission l’an dernier, il est temps aujourd’hui de la mettre en place afin de s’approprier le contenu de ces documents et de décliner un plan d’actions. o Agir devant le Défenseur des droits L’Unapei nous invite à mieux utiliser cette instance. Nous devons accompagner les familles à déposer une demande en ligne lorsque les droits de la personne handicapée mentale, enfants, adultes sont bafoués. Début 2013, nous n’avons pas trouvé de dossier à remonter en interne, il nous faut aller vers l’extérieur, auprès des familles sans solutions, vers les personnes qui n’ont pas de place adaptée à leur orientation <strong>propos</strong>ée par la CDAPH. o Renforcer la compréhension des exigences d’accessibilité quand il s’agit du handicap mental Nous continuerons, comme l’action menée à la place d’Arc en février 2013, les campagnes S3A (pictogramme de l’accessibilité pour les personnes handicapées mentales) auprès des organismes et enseignes en fonction de leur demande et de nos disponibilités. La commission Accessibilité va <strong>propos</strong>er la mise en place d’une carte Accessibilité à l’intention des personnes handicapées rattachées à notre association en regardant ce qui se fait déjà chez nous, à l’APEI de Paris et en relation avec la commission Accessibilité de l’Unapei qui travaille sur ce point. Cette carte permet de fournir à un interlocuteur les informations nécessaires pour venir en aide et offrir un éventuel service.


• Les établissements et services Apporter un accompagnement adapté et de qualité aux personnes accueillies, telle est l’ambition des établissements et services de l’<strong>Adapei</strong> du Loiret. Cette ambition se traduit dans les projets d’établissements et les divers documents issus des évaluations internes et externes comme les plans d’amélioration. Elle se trouve aussi dans les objectifs du CPOM sur la bientraitance et l’ouverture des établissements sur leur environnement. 7o CPOM et Siège Le CPOM va entrer dans sa troisième année en janvier 2014. Un point d’avancé sur les objectifs du contrat aura lieu d’ici la fin de l’année avec l’ARS du Centre. Dès à présent, le comité de suivi va définir des indicateurs pertinents pour mesurer l’avancée des engagements inscrits au CPOM. Ils devront être définis rapidement pour aider au premier bilan cet automne avec l’ARS. Certains engagements sont en cours de déploiement tel la fluidification des parcours, la mutualisation des moyens, l’amélioration du système informatique, … D’autres sont dépendant du financeur comme la réponse aux besoins d’accueil par un développement des services et l’adaptation du patrimoine. Tous ces engagements sont reliés à la démarche d’amélioration de la qualité issue des rapports d’évaluation externe. En mai 2013, le siège a reçu le renouvellement de son autorisation pour 5 ans. Ce nouvel arrêté renforce les frais de siège, mais pas à la hauteur des besoins exprimés par l’association. Il permet de développer de nouveaux services sur les fonctions ressources humaines, suivi du patrimoine et de la sécurité et de renforcer la fonction informatique. Une partie de ce développement vient de redéploiement de postes au sein de l’<strong>Adapei</strong> 45. En ce qui concerne la fonction contrôle de gestion, nous sommes obligés de différer sa création. En février 2013, le siège a commencé à mettre en œuvre ce renforcement en recrutant une responsable en ressources humaines. La mise en place de conseillers techniques sur les territoires Orléans/Pithiviers et Montargis/Gien va se faire début juillet. Durant la durée de son autorisation (2013-­‐2017) le siège a pour objectif de : o renforcer le pilotage des actions conduites dans les structures et mettre en place une organisation qui conduise à une meilleure maitrise des risques o renforcer la gestion des ressources humaines et conduire une politique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et bien entendu en optimisant les ressources. La mise en œuvre de ces objectifs teindra compte des moyens dont le siège dispose. Le siège devra aussi envisager l’accroissement de la surface de locaux. Nous savons là aussi que les moyens sont limités. Le siège s’étoffe avec en quelque sorte un CPOM qui lui est propre et qu’il devra évaluer. o Démarche qualité L’évaluation externe vient de s’achever. Elle dégage pour chacun des établissements et services des points à améliorer avec une vue consolidée au niveau de l’association.


8La synthèse des évaluations dégage des points forts dans les projets des établissements, leur ouverture vers l’extérieur, des instances d’expression des usagers et le respect de leurs droits, des prestations diversifiées et adaptées. Des pistes d’amélioration sont préconisées et constituent autant d’enjeux pour l’association. Elles mettent en avant la nécessité de dynamiser de manière cohérente au niveau associatif les démarches d’amélioration continue de la qualité en y impliquant les professionnels. L’évaluation externe donne ainsi les axes de travail pour l’année à venir avec la poursuite de la dynamique entre les établissements pour avoir une mutualisation des bonnes pratiques et une réflexion sur l’adaptation de l’offre entre les établissements d’un même secteur. Les enjeux pour l’association sont importants puisque le renouvellement de l’autorisation en janvier 2017 des établissements et services concernés prendra en compte les préconisations issues des rapports d’évaluation externe. La commission « Evaluation » aura aussi à se pencher sur la cohérence des évaluations internes à venir dont certaines vont avoir lieu en 2014 pour définir un référentiel commun. o Cohérence des pratiques Nous venons de voir que le travail de cohérence au sein des établissements et services en particulier dans chacun des secteurs : enfants, travail protégé et hébergement adultes – est essentiel. Mettre en cohérence les démarches d’amélioration, consolider des outils communs pour les projets d’établissement, mutualiser les bonnes pratiques, disposer d’un outil commun d’analyse de la population accueillie, … Nous aurons aussi à poursuivre l’homogénéité des fonctions et référentiels métiers au sein de l’<strong>Adapei</strong> 45 notamment pour les prochaines évaluations internes. Tels sont les thèmes de travail amorcés et à poursuivre pour que l’association puisse avoir une stratégie de réponse aux besoins et d’adaptation des structures. o Les Etablissements et services Le développement des services et la création d’établissements relèvent maintenant des appels à projets initiés par les autorités de contrôle. Ce qui se traduit par une absence de perspectives pour les années à venir. Ceci n’empêche pas l’association d’avoir des projets pour ces établissements. § Des projets de déménagement et de rénovation L’association porte 3 gros projets de déménagement ou de rénovation Le JES d’Orléans doit déménager en octobre prochain dans ses nouveaux locaux. Pour ce faire l’association a acquis un bâtiment à proximité de l’IMP rue Paul Langevin dans lequel se font des travaux d’aménagement et d’extension. La proximité avec l’IMP Paul Langevin devrait permettre des mutualisations. Le déménagement de l’ESAT Restauration d’Orléans est une priorité. Les locaux actuels ne répondent plus aux normes exigés pour une activité de ce type. La recherche est en cours d’un terrain pour implanter cet ESAT sur l’agglomération orléanaise.


9Enfin la rénovation du Foyer d’hébergement d’Amilly est indispensable pour offrir de bonnes conditions d’hébergement. L’étude est en cours pour construire des chambres plus grandes et réaménager les espaces communs. Le terrain adjacent sera utilisé pour réaliser cette opération dont le financement est en cours d’étude avec le Conseil Général du Loiret. § Des projets d’extension En juin 2010, l’association présentait deux dossiers devant le CROSMS qui tenait sa dernière séance : l’extension de 6 places au SESSAD Montargis et la médicalisation de 5 places au foyer de vie de Villemandeur. Le Foyer de la Grimbonnerie avait obtenu 3 places dès 2010. Nous avons saisi l’ARS du Centre à ce sujet et nous avons eu réponse pour les 2 places de FAM restantes en 2015 et sommes en attente d’avoir un début d’exécution de l’autorisation pour le SESSAD de Montargis en fin 2013 ou début 2014 qui permettra de conserver l’autorisation. Mais dès à présent en 2014, deux établissements bénéficieront d’une extension le JES d’Orléans avec 3 places nouvelles et le SESSAD de Saran avec 5 places nouvelles. Ce développement contribue à diminuer les listes d’attente et à mieux répondre aux besoins des personnes handicapées mentales. • Conclusion Notre association est née de l’engagement de parents unis autour d’une même cause. Ce qui a été construit pour les personnes handicapées mentales n’est pas une fin en soi et force est de constater que personnes handicapées, parents, amis et professionnels, nous devons être là pour nous battre sans cesse. Notre rapport d’orientation est un moyen permettant de nous donner une ligne conductrice pour nous renforcer. Le besoin des personnes en situation de handicap et de leur famille doit toujours être mis en avant sans nous laisser enfermer dans une posture dans laquelle voudrait nous emmener nos partenaires publics. C’est avec une équipe d’administrateurs et de professionnels qualifiés et compétents que nous pourrons ensemble continuer à offrir aux personnes handicapées mentales un accompagnement adapté et des solutions pour un meilleur accès à l’autonomie et à la citoyenneté. Cà passe obligatoirement par des créations de lieux de vie adaptés et indispensables à la personne handicapées mentales, afin de permettre aux parents vieillissants d’envisager l’avenir de leur enfant et le leur avec plus de confiance. Pour conclure, je reprendrai une phrase du Projet Associatif Global de notre mouvement Unapei qui vient d’être adopté lors du Congrès de Marseille « Tous ensemble, donnons nous le pouvoir d’agir ». Rapport d’orientation approuvé à 100% en Assemblée Générale du 26 juin 2013

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