6Nous alertons depuis plusieurs années les pouvoirs publics des difficultés auxquelles nous sommes confrontés par rapport aux personnes handicapées vieillissantes, aux travailleurs d’ESAT arrivant à l’âge de la retraite, aux jeunes de nos IME sous amendement Creton, mais chaque fois on nous demande d’attendre l’arrivée d’un nouvel outil, l’élaboration d’un schéma que l’on ne voit pas venir. Quotidiennement, les familles, les établissements nous alertent sur des situations difficiles. Les personnes que nous accueillons ne sont pas en mesure de mener seul leur parcours de vie et nous ne souhaitons pas qu‘il se fasse au rabais ou dans des conditions ne correspondant pas à leur souhait, notamment en matière d’EHPAD et de familles d’accueil qui ne peuvent être que des réponses occasionnelles et bien ciblées. Avec le RDB, nous pourrons encore mieux cerner les besoins, et faire émerger les moyens nécessaires d’une façon incontestable. o Inclure le projet de santé dans le projet de vie de la personne et contribuer à l’amélioration de la santé des personnes handicapées mentales La santé est un sujet au cœur de l’actualité. L’Unapei en a fait le thème phare du Congrès de Marseille avec la sortie du livre blanc « Pour une santé accessible aux personnes handicapées mentales ». Face aux constats des difficultés d’accès aux soins et à la prévention et aux carences de notre système de santé, ce document dresse un inventaire des actions à engager en matière épidémiologique, de prévention, de formation des acteurs de santé, d’adaptation et de coordination des parcours… Le rapport sur l’accès aux soins et à la santé des personnes handicapées établit par Pascal Jacob et qui vient d’être remis à Marisol Touraine et Marie-‐Arlette Carlotti reprend plusieurs <strong>propos</strong>itions de l’Unapei. L’ANESM devrait bientôt publier une recommandation de bonnes pratiques sur les besoins en santé des personnes handicapées. Il se fait des choses en matière de santé dans nos établissements, mais afin de mieux cerner et comprendre les difficultés d’accès aux soins et à la prévention que rencontrent les personnes en situation de handicap mental, nous avions déjà évoqué la mise en place d’une commission l’an dernier, il est temps aujourd’hui de la mettre en place afin de s’approprier le contenu de ces documents et de décliner un plan d’actions. o Agir devant le Défenseur des droits L’Unapei nous invite à mieux utiliser cette instance. Nous devons accompagner les familles à déposer une demande en ligne lorsque les droits de la personne handicapée mentale, enfants, adultes sont bafoués. Début 2013, nous n’avons pas trouvé de dossier à remonter en interne, il nous faut aller vers l’extérieur, auprès des familles sans solutions, vers les personnes qui n’ont pas de place adaptée à leur orientation <strong>propos</strong>ée par la CDAPH. o Renforcer la compréhension des exigences d’accessibilité quand il s’agit du handicap mental Nous continuerons, comme l’action menée à la place d’Arc en février 2013, les campagnes S3A (pictogramme de l’accessibilité pour les personnes handicapées mentales) auprès des organismes et enseignes en fonction de leur demande et de nos disponibilités. La commission Accessibilité va <strong>propos</strong>er la mise en place d’une carte Accessibilité à l’intention des personnes handicapées rattachées à notre association en regardant ce qui se fait déjà chez nous, à l’APEI de Paris et en relation avec la commission Accessibilité de l’Unapei qui travaille sur ce point. Cette carte permet de fournir à un interlocuteur les informations nécessaires pour venir en aide et offrir un éventuel service.
• Les établissements et services Apporter un accompagnement adapté et de qualité aux personnes accueillies, telle est l’ambition des établissements et services de l’<strong>Adapei</strong> du Loiret. Cette ambition se traduit dans les projets d’établissements et les divers documents issus des évaluations internes et externes comme les plans d’amélioration. Elle se trouve aussi dans les objectifs du CPOM sur la bientraitance et l’ouverture des établissements sur leur environnement. 7o CPOM et Siège Le CPOM va entrer dans sa troisième année en janvier 2014. Un point d’avancé sur les objectifs du contrat aura lieu d’ici la fin de l’année avec l’ARS du Centre. Dès à présent, le comité de suivi va définir des indicateurs pertinents pour mesurer l’avancée des engagements inscrits au CPOM. Ils devront être définis rapidement pour aider au premier bilan cet automne avec l’ARS. Certains engagements sont en cours de déploiement tel la fluidification des parcours, la mutualisation des moyens, l’amélioration du système informatique, … D’autres sont dépendant du financeur comme la réponse aux besoins d’accueil par un développement des services et l’adaptation du patrimoine. Tous ces engagements sont reliés à la démarche d’amélioration de la qualité issue des rapports d’évaluation externe. En mai 2013, le siège a reçu le renouvellement de son autorisation pour 5 ans. Ce nouvel arrêté renforce les frais de siège, mais pas à la hauteur des besoins exprimés par l’association. Il permet de développer de nouveaux services sur les fonctions ressources humaines, suivi du patrimoine et de la sécurité et de renforcer la fonction informatique. Une partie de ce développement vient de redéploiement de postes au sein de l’<strong>Adapei</strong> 45. En ce qui concerne la fonction contrôle de gestion, nous sommes obligés de différer sa création. En février 2013, le siège a commencé à mettre en œuvre ce renforcement en recrutant une responsable en ressources humaines. La mise en place de conseillers techniques sur les territoires Orléans/Pithiviers et Montargis/Gien va se faire début juillet. Durant la durée de son autorisation (2013-‐2017) le siège a pour objectif de : o renforcer le pilotage des actions conduites dans les structures et mettre en place une organisation qui conduise à une meilleure maitrise des risques o renforcer la gestion des ressources humaines et conduire une politique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et bien entendu en optimisant les ressources. La mise en œuvre de ces objectifs teindra compte des moyens dont le siège dispose. Le siège devra aussi envisager l’accroissement de la surface de locaux. Nous savons là aussi que les moyens sont limités. Le siège s’étoffe avec en quelque sorte un CPOM qui lui est propre et qu’il devra évaluer. o Démarche qualité L’évaluation externe vient de s’achever. Elle dégage pour chacun des établissements et services des points à améliorer avec une vue consolidée au niveau de l’association.