L'Afrique et ses ressources naturelles - Les Journées Annuelles sur ...
L'Afrique et ses ressources naturelles - Les Journées Annuelles sur ...
L'Afrique et ses ressources naturelles - Les Journées Annuelles sur ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
JOBNAME: No Job Name PAGE: 40 SESS: 12 OUTPUT: Thu Feb 21 16:12:45 2008 SUM: 4EEC5FF4/antiopa/eco−b−afri/239527J/rap−2007/09−chap04166 Rapport <strong>sur</strong> le développement en Afrique 2007La nouvelle ruéevers les <strong>ressources</strong> <strong>naturelles</strong>de l’AfriqueDepuis une décennie, on observe un rapideaccroissement des échanges commerciaux <strong>et</strong>des flux d’investissement entre l’Afrique <strong>et</strong>l’Asie, en particulier avec la Chine <strong>et</strong> l’Inde.C<strong>et</strong>te dernière pratique depuis longtemps deséchanges commerciaux avec l’Afrique de l’Est<strong>et</strong> y procède à des investissements directsétrangers, <strong>sur</strong>tout grâce aux nombreu<strong>ses</strong>communautés indiennes expatriées. S’agissantde la Chine, ces deux types de relationsavec l’Afrique remontent à quelques décennies,les premiers investissements massifsayant ciblé l’infrastructure, par exemple leréseau ferroviaire. Voici quelques donnéesfactuelles concernant les relations commercialesentre l’Asie <strong>et</strong> l’Afrique 52 :– Le volume d’exportations africainesvers l’Asie s’accélère. Il a crû de 15 pour cententre 1990 <strong>et</strong> 1995, <strong>et</strong> de 20 pour cent entre2000 <strong>et</strong> 2005.– En 2005, la part des exportations africainesadressées à l’Asie (27 pour cent) étaitdu même ordre que celles destinées à l’UE(32 pour cent) <strong>et</strong> aux États-Unis (29 pourcent).– <strong>Les</strong> exportations asiatiques à destinationde l’Afrique sont elles aussi en hausserapide. Entre 2000 <strong>et</strong> 2005, elles ont progresséde 18 pour cent de plus que les exportationsde toutes les autres régions, y comprisde l’UE.– Quelque 86 pour cent des exportationsafricaines vers la Chine <strong>et</strong> l’Inde sont constituéesde pétrole, de métaux <strong>et</strong> de produitsagricoles non transformés.m 52. Broadman (2007)– <strong>Les</strong> exportations vers la Chine proviennentà 85 pour cent de cinq pays africainsexportateurs de pétrole <strong>et</strong> d’autres minéraux,<strong>et</strong> l’Afrique du Sud représente à elle seule68 pour cent des exportations à destinationde l’Inde.Comme illustré au graphique 4.12, l’unedes évolutions les plus significatives pourl’Afrique est l’importance grandissante descapitaux émanant de pays d’Asie tels que laChine, l’Inde, la Corée du Sud <strong>et</strong> la Malaisie.L’investissement direct étranger (IDE) del’Asie en Afrique a significativement augmentéces dernières années. En 2005, les paysasiatiques représentaient environ 15 pourcent des 31 milliards de dollars d’IDE dirigésvers le continent africain. C<strong>et</strong> investissementcontribue directement au produit intérieurbrut des pays, génère de l’emploi <strong>et</strong> réduit lapauvr<strong>et</strong>é. L’Afrique devrait aussi bénéficierd’autres formes d’investissements asiatiques :c <strong>Les</strong> investissements asiatiques facilitentle transfert de compétences <strong>et</strong> de technologiesvers l’Afrique. Grâce à leurstechnologies de base à bas coûts, lesentrepri<strong>ses</strong> asiatiques pourraient créerles conditions qui perm<strong>et</strong>tront àl’Afrique d’accroître sa productivité <strong>et</strong>donc sa compétitivité.c <strong>Les</strong> entrepri<strong>ses</strong> asiatiques apportent desbiens d’équipement <strong>et</strong> des facteurs deproduction intermédiaires, qui perm<strong>et</strong>trontaux entrepri<strong>ses</strong> africaines de fabriquerdes produits susceptibles d’êtreexportés, notamment vers d’autres paysen développement, ce qui stimulera leséchanges commerciaux.c Des éléments laissent à penser que lesentrepri<strong>ses</strong> asiatiques en Afrique interagissentavec le secteur informel de c<strong>et</strong>te