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Saint-Grégoire, le Mensuel Mai 2010

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Tribune libreE X P R E S S I O N D E L’ O P P O S I T I O NUne agriculture durab<strong>le</strong>adaptée à son territoireUn projet d’extension d’é<strong>le</strong>vage porcin industriel en zonepéri-urbaine a été présenté au conseil municipal du18 mars dernier. Ce projet, conduit par trois jeunes agriculteurs,prévoit une augmentation de la production sur toutela chaîne de l’é<strong>le</strong>vage, progression plus marquée sur <strong>le</strong>nombre de porcs à l’engraissage.Le lisier produit sera épandu sur 505 hectares au Nord deRennes, principa<strong>le</strong>ment sur Parthenay, Montreuil/Il<strong>le</strong>,Me<strong>le</strong>sse, et 4 hectares sur <strong>Saint</strong>-Grégoire.Après réf<strong>le</strong>xion, nous avons émis un avis défavorab<strong>le</strong>1 etnous souhaitons nous en expliquer.E<strong>le</strong>vages industriels et protection de l’environnementpas toujours compatib<strong>le</strong>s.On assiste en Bretagne à une concentration des é<strong>le</strong>vagesde porcs ; pour autant, la production bretonne est quasistab<strong>le</strong>depuis 2000 avec la fermeture de petits ateliers.La pression anima<strong>le</strong> excessive sur nos territoires altère laqualité de l’eau : l’excès de nitrates et de phosphore conduità une overdose de nutriments dans <strong>le</strong>s cours d’eau, <strong>le</strong>snappes souterraines et <strong>le</strong> littoral (marées vertes). La Flumeet l’Il<strong>le</strong> ne sont pas épargnées par ces altérations de qualitéet surtout par <strong>le</strong> phosphore. Est-il raisonnab<strong>le</strong> d’épandre dulisier supplémentaire dans ce secteur alors que l’on nepourra probab<strong>le</strong>ment pas atteindre pour nos cours d’eau <strong>le</strong>sobjectifs de “bonne qualité” fixés pour 2015 par <strong>le</strong> Grenel<strong>le</strong> del’environnement ?Des é<strong>le</strong>vages mieux adaptés à nos territoiresLa course à la production anima<strong>le</strong> et à la concentration desé<strong>le</strong>vages a ses limites. La profession réfléchit au développementd’un système agrico<strong>le</strong> économiquement viab<strong>le</strong> quimise sur la qualité des produits et <strong>le</strong> respect de l’environnement,un système répondant mieux à l’attente de nos concitoyens.Dans cet esprit, <strong>le</strong> développement des productionslabellisées est à encourager, productions encadrées par uncahier des charges favorisant <strong>le</strong> bien être animal (plus d’espace)et la santé des consommateurs (aliments médicamenteuxexclus).Cette dynamique nécessite une collaboration étroite avec<strong>le</strong>s groupes agroalimentaires et <strong>le</strong>s commerces.Nous soutiendrons tout projet d’é<strong>le</strong>vage en harmonie avec<strong>le</strong> développement durab<strong>le</strong> de nos territoires.Les élus de l’opposition sont à votre écoute.http://ensemb<strong>le</strong>-ambition-saintgrégoire.frEXPRESSION DE LA MAJORITÉNotre vitalité culturel<strong>le</strong> dépendde notre vitalité tout courtSi nous souhaitons nous exprimer ce mois-ci sur la cultureet la politique culturel<strong>le</strong>, c’est parce qu’il s’agit à nos yeux del’un des sujets qui permet d’assurer <strong>le</strong> vivre ensemb<strong>le</strong> dansnotre commune. Car plus encore qu’habituel<strong>le</strong>ment, enpériode de crise, la politique culturel<strong>le</strong> joue un rô<strong>le</strong> de liensocial fondamental.Il y a derrière <strong>le</strong> problème de la culture des enjeux économiques,des enjeux matériels, des enjeux sociaux.Longtemps, l’art a participé d’un imaginaire commun qui luidonnait un sens. Or, <strong>le</strong> fait majeur de notre époque, c’est l’éclatementde l’imaginaire col<strong>le</strong>ctif en une multitude d’imaginairesindividuels de moins en moins capab<strong>le</strong>s de communiquer <strong>le</strong>suns avec <strong>le</strong>s autres. La disparition, peut-être pas définitive,mais bien réel<strong>le</strong>, d’un imaginaire commun est <strong>le</strong> corollaire de ladislocation d’une culture commune, d’une sensibilitépartagée par <strong>le</strong> plus grand nombre. C’est par la culturepartagée, par l’émotion partagée, que nous lutterons <strong>le</strong> plusefficacement devant la tentation communautariste.C’est en apprenant à reconnaître <strong>le</strong>s chefs-d’œuvre que nousapprendrons à nos enfants que tout ne se vaut pas et qu’il y amême une hiérarchie des va<strong>le</strong>urs. C’est toute l’utilité et la placede la médiathèque, fréquentée activement par 30 % des foyersgrégoriens et pour laquel<strong>le</strong> nous sommes en train de constituerun fonds audio et vidéo renforçant sa place.Nous ne croyons pas que dans la situation dans laquel<strong>le</strong> noussommes, dans l’époque qui est la nôtre, entre un monde ancienqui n’en finit pas de mourir et un monde nouveau qui a bien dumal à naître, nous puissions faire l’économie de mettre explicitementla politique au service d’une idée de l’homme. El<strong>le</strong> nepeut pas se limiter à la question des retraites ou à cel<strong>le</strong> dudéficit budgétaire, même si ces questions sont capita<strong>le</strong>s pournotre avenir. Une politique de civilisation, c’est une politique quiattache plus d’importance et de moyens à ce qu’on appel<strong>le</strong>habituel<strong>le</strong>ment la politique culturel<strong>le</strong>.Notre vitalité culturel<strong>le</strong> dépend de notre vitalité tout court,individuel<strong>le</strong> ou col<strong>le</strong>ctive. C’est au nom de cet engagementque nous avons souhaité renforcer (par exemp<strong>le</strong> en augmentantl’an passé <strong>le</strong>s subventions aux associations socioculturel<strong>le</strong>sde 32 %) et que nous renforcerons encore, notre placeauprès des associations au moment où d’autres ne jouentplus ce rô<strong>le</strong>. C’est au nom de ces va<strong>le</strong>urs qu’à <strong>Saint</strong>-Grégoire nous ne souhaitons pas opposer une culture“nob<strong>le</strong>” à une culture “populaire”. Preuve de cet engagement: la mise en place d’une programmation municipa<strong>le</strong>culturel<strong>le</strong> diverse où cohabitent à côté des évènementsassociatifs indispensab<strong>le</strong>s, art contemporain et art populaire…Ainsi, à côté des temps forts de notre vil<strong>le</strong>, plus de600 grégoriens ont assisté en 2009 aux spectac<strong>le</strong>s organiséschaque mois sur la commune. Nous vous invitons àdécouvrir toute la richesse programmatique de notre vil<strong>le</strong>en la matière sur <strong>le</strong> site internet de la commune.4

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