Tribune libreE X P R E S S I O N D E L’ O P P O S I T I O NUne agriculture durab<strong>le</strong>adaptée à son territoireUn projet d’extension d’é<strong>le</strong>vage porcin industriel en zonepéri-urbaine a été présenté au conseil municipal du18 mars dernier. Ce projet, conduit par trois jeunes agriculteurs,prévoit une augmentation de la production sur toutela chaîne de l’é<strong>le</strong>vage, progression plus marquée sur <strong>le</strong>nombre de porcs à l’engraissage.Le lisier produit sera épandu sur 505 hectares au Nord deRennes, principa<strong>le</strong>ment sur Parthenay, Montreuil/Il<strong>le</strong>,Me<strong>le</strong>sse, et 4 hectares sur <strong>Saint</strong>-Grégoire.Après réf<strong>le</strong>xion, nous avons émis un avis défavorab<strong>le</strong>1 etnous souhaitons nous en expliquer.E<strong>le</strong>vages industriels et protection de l’environnementpas toujours compatib<strong>le</strong>s.On assiste en Bretagne à une concentration des é<strong>le</strong>vagesde porcs ; pour autant, la production bretonne est quasistab<strong>le</strong>depuis 2000 avec la fermeture de petits ateliers.La pression anima<strong>le</strong> excessive sur nos territoires altère laqualité de l’eau : l’excès de nitrates et de phosphore conduità une overdose de nutriments dans <strong>le</strong>s cours d’eau, <strong>le</strong>snappes souterraines et <strong>le</strong> littoral (marées vertes). La Flumeet l’Il<strong>le</strong> ne sont pas épargnées par ces altérations de qualitéet surtout par <strong>le</strong> phosphore. Est-il raisonnab<strong>le</strong> d’épandre dulisier supplémentaire dans ce secteur alors que l’on nepourra probab<strong>le</strong>ment pas atteindre pour nos cours d’eau <strong>le</strong>sobjectifs de “bonne qualité” fixés pour 2015 par <strong>le</strong> Grenel<strong>le</strong> del’environnement ?Des é<strong>le</strong>vages mieux adaptés à nos territoiresLa course à la production anima<strong>le</strong> et à la concentration desé<strong>le</strong>vages a ses limites. La profession réfléchit au développementd’un système agrico<strong>le</strong> économiquement viab<strong>le</strong> quimise sur la qualité des produits et <strong>le</strong> respect de l’environnement,un système répondant mieux à l’attente de nos concitoyens.Dans cet esprit, <strong>le</strong> développement des productionslabellisées est à encourager, productions encadrées par uncahier des charges favorisant <strong>le</strong> bien être animal (plus d’espace)et la santé des consommateurs (aliments médicamenteuxexclus).Cette dynamique nécessite une collaboration étroite avec<strong>le</strong>s groupes agroalimentaires et <strong>le</strong>s commerces.Nous soutiendrons tout projet d’é<strong>le</strong>vage en harmonie avec<strong>le</strong> développement durab<strong>le</strong> de nos territoires.Les élus de l’opposition sont à votre écoute.http://ensemb<strong>le</strong>-ambition-saintgrégoire.frEXPRESSION DE LA MAJORITÉNotre vitalité culturel<strong>le</strong> dépendde notre vitalité tout courtSi nous souhaitons nous exprimer ce mois-ci sur la cultureet la politique culturel<strong>le</strong>, c’est parce qu’il s’agit à nos yeux del’un des sujets qui permet d’assurer <strong>le</strong> vivre ensemb<strong>le</strong> dansnotre commune. Car plus encore qu’habituel<strong>le</strong>ment, enpériode de crise, la politique culturel<strong>le</strong> joue un rô<strong>le</strong> de liensocial fondamental.Il y a derrière <strong>le</strong> problème de la culture des enjeux économiques,des enjeux matériels, des enjeux sociaux.Longtemps, l’art a participé d’un imaginaire commun qui luidonnait un sens. Or, <strong>le</strong> fait majeur de notre époque, c’est l’éclatementde l’imaginaire col<strong>le</strong>ctif en une multitude d’imaginairesindividuels de moins en moins capab<strong>le</strong>s de communiquer <strong>le</strong>suns avec <strong>le</strong>s autres. La disparition, peut-être pas définitive,mais bien réel<strong>le</strong>, d’un imaginaire commun est <strong>le</strong> corollaire de ladislocation d’une culture commune, d’une sensibilitépartagée par <strong>le</strong> plus grand nombre. C’est par la culturepartagée, par l’émotion partagée, que nous lutterons <strong>le</strong> plusefficacement devant la tentation communautariste.C’est en apprenant à reconnaître <strong>le</strong>s chefs-d’œuvre que nousapprendrons à nos enfants que tout ne se vaut pas et qu’il y amême une hiérarchie des va<strong>le</strong>urs. C’est toute l’utilité et la placede la médiathèque, fréquentée activement par 30 % des foyersgrégoriens et pour laquel<strong>le</strong> nous sommes en train de constituerun fonds audio et vidéo renforçant sa place.Nous ne croyons pas que dans la situation dans laquel<strong>le</strong> noussommes, dans l’époque qui est la nôtre, entre un monde ancienqui n’en finit pas de mourir et un monde nouveau qui a bien dumal à naître, nous puissions faire l’économie de mettre explicitementla politique au service d’une idée de l’homme. El<strong>le</strong> nepeut pas se limiter à la question des retraites ou à cel<strong>le</strong> dudéficit budgétaire, même si ces questions sont capita<strong>le</strong>s pournotre avenir. Une politique de civilisation, c’est une politique quiattache plus d’importance et de moyens à ce qu’on appel<strong>le</strong>habituel<strong>le</strong>ment la politique culturel<strong>le</strong>.Notre vitalité culturel<strong>le</strong> dépend de notre vitalité tout court,individuel<strong>le</strong> ou col<strong>le</strong>ctive. C’est au nom de cet engagementque nous avons souhaité renforcer (par exemp<strong>le</strong> en augmentantl’an passé <strong>le</strong>s subventions aux associations socioculturel<strong>le</strong>sde 32 %) et que nous renforcerons encore, notre placeauprès des associations au moment où d’autres ne jouentplus ce rô<strong>le</strong>. C’est au nom de ces va<strong>le</strong>urs qu’à <strong>Saint</strong>-Grégoire nous ne souhaitons pas opposer une culture“nob<strong>le</strong>” à une culture “populaire”. Preuve de cet engagement: la mise en place d’une programmation municipa<strong>le</strong>culturel<strong>le</strong> diverse où cohabitent à côté des évènementsassociatifs indispensab<strong>le</strong>s, art contemporain et art populaire…Ainsi, à côté des temps forts de notre vil<strong>le</strong>, plus de600 grégoriens ont assisté en 2009 aux spectac<strong>le</strong>s organiséschaque mois sur la commune. Nous vous invitons àdécouvrir toute la richesse programmatique de notre vil<strong>le</strong>en la matière sur <strong>le</strong> site internet de la commune.4
La vil<strong>le</strong> signe desconventions avec<strong>le</strong>s associationscitoyenneLa mairie a mis en place trois types de conventionsavec <strong>le</strong>s associations. Réel outil de transparence,el<strong>le</strong>s permettent d’identifier et de formaliser parécrit <strong>le</strong>s besoins, <strong>le</strong>s responsabilités et <strong>le</strong>s obligationsde chacun.<strong>le</strong> forum des associations en 2009Convention d’objectifs et de moyensCette convention permet de formaliser la relation existante entre lamairie et l’association. Votée en conseil municipal et donc publique,la convention d’objectifs et de moyens permet une tota<strong>le</strong> transparencedes relations entre la mairie et l’association. Lors de lasignature, l’association s’engage à réaliser des objectifs, qu’el<strong>le</strong> ael<strong>le</strong>-même définis, en participant à l’animation culturel<strong>le</strong> ou sportivede la vil<strong>le</strong>. En contrepartie, la mairie s’engage à apporter son appuipar des aides financières et matériel<strong>le</strong>s pour des activités et selondes modalités précises. Cette convention est signée pour 3 ans,garantie de financement à moyen terme, mais n’exclut pas une aidefinancière ponctuel<strong>le</strong> pour des projets novateurs ou exceptionnels.Des associations culturel<strong>le</strong>s (l’éco<strong>le</strong> de musique, <strong>le</strong> théâtre de laGâterie et l’association de danse) et sportives (Union SportiveGrégorienne Foot, Canoë Kayak Club d’Il<strong>le</strong> et Rance, Tennis ClubGrégorien) ont déjà signé. D’autres pourraient prochainementbénéficier de ce conventionnement.La convention de mise à disposition permanentedes locauxCette convention rég<strong>le</strong>mentaire attribue un lieu communal demanière permanente et exclusive à une association en fonction deson activité, (si cel<strong>le</strong>-ci nécessite, par exemp<strong>le</strong>, du matériel importantqui a besoin d’être conservé au même endroit) et fixe <strong>le</strong>s modalitésd’utilisation.La convention d’utilisation périodique et régulièredes locauxEl<strong>le</strong> est, el<strong>le</strong> aussi, dite “convention rég<strong>le</strong>mentaire”. El<strong>le</strong> concerneplus de la moitié des associations, et décrit pour chacune, la sal<strong>le</strong>communa<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s créneaux horaires utilisés dans la semaine.Les deux conventions relatives aux locaux permettent une meil<strong>le</strong>ureorganisation et gestion des surfaces de vie des associations et dumatériel mis à disposition et ainsi responsabilisent chaque partie surses droits et ses obligations.Le maire à votre écouteÉcrivez au maireExpéditeur :...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................5