économieCité <strong>de</strong> la gastronomie : votez <strong>Dijon</strong> !<strong>Dijon</strong> se positionne parmi les villes candidates à l’accueil <strong>de</strong> la Cité<strong>de</strong> la gastronomie, vitrine du repas français tout récemment classéau patrimoine mondial <strong>de</strong> l’Unesco. <strong>Le</strong> projet verrait le jour sur le site<strong>de</strong> l’ancien hôpital général.<strong>Le</strong> site <strong>de</strong> l’hôpital général dans les années 2000.Des vins et <strong>de</strong>s produits gastro -nomiques <strong>de</strong> notoriété internationale.Un vivier d’entreprises et <strong>de</strong>laboratoires spécialisés dans l’alimentation, legoût et la nutrition. Des chefs <strong>de</strong> renom et <strong>de</strong>srestaurants <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité. <strong>Le</strong>s atoutsd’une métropole dynamique, facilementaccessible. Et un site, exceptionnel,suffisamment vaste et bien placé, aux portesdu centre-ville historique et au débouché <strong>de</strong> laroute <strong>de</strong>s grands crus… Ces atouts légitimentlargement la candidature dijonnaise à l’accueil<strong>de</strong> la Cité <strong>de</strong> la gastronomie. Petit retour enarrière… Novembre 2010, l’Unesco classe lerepas <strong>de</strong>s Français au patrimoine immatériel<strong>de</strong> l’Unesco. Quelques mois plus tard, laMission française du patrimoine et <strong>de</strong>scultures alimentaires (MFPCA) lance le projetd’une Cité <strong>de</strong> la gastronomie, véritable vitrinemondiale. <strong>Le</strong>s objectifs sont nombreux :proposer un espace d’exposition sur le thème<strong>de</strong> la gastronomie, mais aussi regrouper, surun site unique, <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> vente et <strong>de</strong>dégustation, <strong>de</strong>s ateliers autour <strong>de</strong> chefs, <strong>de</strong>slocaux pour <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>slaboratoires…<strong>Dijon</strong> était d’autant plus motivé à participer àl’appel à projets <strong>de</strong> la MFPCA qu’ellecandidate déjà, auprès <strong>de</strong> l’Unesco et auxcôtés <strong>de</strong> Beaune et <strong>de</strong> la Côte viticole, pourl’entrée <strong>de</strong>s « climats <strong>de</strong> Bourgogne » aupatrimoine mondial <strong>de</strong> l’Unesco. <strong>Le</strong>s climatsont d’ailleurs toute leur place dans le dossierremis par la Ville <strong>de</strong> <strong>Dijon</strong> à la Mission cet été.Une opportunité exceptionnelle <strong>de</strong> renforcerle rayonnement et l’attractivité <strong>de</strong> <strong>Dijon</strong> : laCité <strong>de</strong> la gastronomie sera créatriced’emplois et <strong>de</strong> valeur ajoutée.<strong>Le</strong> choix <strong>de</strong> la ville d’accueil <strong>de</strong> la future Cité<strong>de</strong> la gastronomie sera révélé avant la fin <strong>de</strong>l’année. Mais quel que soit le résultat, <strong>Dijon</strong>aura joué sa carte.18
<strong>Le</strong> <strong>Grand</strong> <strong>Dijon</strong>ACTUALITÉCinquante-cinq millions d’euros d’investis -sements, 17 équipements et 25 000 mètrescarrés <strong>de</strong> bâtiments à créer ou à restructurer.Ces trois nombres témoignent <strong>de</strong>l’importance du projet <strong>de</strong> Cité <strong>de</strong> lagastronomie porté par la Ville <strong>de</strong> <strong>Dijon</strong>.<strong>Le</strong>s vrais atoutsdu dossier dijonnaisLa Cité <strong>de</strong> la gastronomie prendrait placesur le site <strong>de</strong> l’hôpital général : les bâtimentshistoriques, préservés et rénovés,accueilleraient un hôtel <strong>de</strong> 150 chambres,<strong>de</strong>s restaurants, <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> chefs, uneécole <strong>de</strong> sommellerie, un bar à vin et unevinothèque, <strong>de</strong>s locaux pour <strong>de</strong>s laboratoireset <strong>de</strong>s start-ups spécialisés dansl’alimentation. La préservation <strong>de</strong>s bâtimentsanciens, notamment <strong>de</strong> la chapelle(monument classé) n’empêcherait pas <strong>de</strong>sgestes architecturaux forts. Et puis unbâtiment contemporain baptisé Agora seraitconstruit à l’entrée du site, côté centre-ville,marquant la porte d’entrée <strong>de</strong> la cité ; cebâtiment accueillerait, dans une arène enforme <strong>de</strong> salle <strong>de</strong> spectacle, <strong>de</strong>s colloques,<strong>de</strong>s manifestations culturelles ou <strong>de</strong>sémissions <strong>de</strong> télévision. Enfin, à l’arrière dusite, en lieu et place <strong>de</strong> bâtiments <strong>de</strong> l’hôpitalvoués à être détruits, un écoquartier verrait lejour, autour <strong>de</strong> jardins cultivés en vergers eten potagers collectifs et intergénérationnels– une déclinaison originale du thème <strong>de</strong> lagastronomie.À l’intérieur <strong>de</strong>s bâtiments anciens <strong>de</strong> l’exhôpitalgénéral, une cour serait couverte etabriterait une halle <strong>de</strong> marché. <strong>Le</strong> chalandpourrait, dans la foulée <strong>de</strong> sa bala<strong>de</strong> entre lesétals, s’attabler dans <strong>de</strong>s espacesaménagés autour <strong>de</strong> cette halle pourconsommer immédiatement les produitsfrais. C’est là tout l’esprit du dossierdijonnais : promouvoir une gastronomieaccessible à tous. <strong>Le</strong> projet s’appuie sur letissu industriel local (Amora, Seb,cassissiers…) et sur les équipes <strong>de</strong>recherche <strong>de</strong> Vitagora et <strong>de</strong> l’agropôleenvironnemental Agronov. Point d’élitisme :dans cette cité, se rencontreraient chaquejour <strong>de</strong>s touristes, <strong>de</strong>s congressistes, <strong>de</strong>schercheurs, <strong>de</strong> simples gourmets, <strong>de</strong>s chefsd’entreprise, <strong>de</strong>s producteurs, <strong>de</strong>s chefs…<strong>Le</strong> site bénéficierait d’un emplacementexceptionnel : il est situé aux portes ducentre-ville historique, au départ <strong>de</strong> la route<strong>de</strong>s grands crus, le long du canal <strong>de</strong>Bourgogne, <strong>de</strong>vant une station <strong>de</strong> tramwayet à quelques centaines <strong>de</strong> mètresseulement <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> <strong>Dijon</strong>-ville ! ■L’industrie agroalimentaire au Sial<strong>Le</strong> Salon international <strong>de</strong> l’alimentation <strong>de</strong> Paris se tientcette année du 21 au 25 octobre au parc <strong>de</strong>s expositions <strong>de</strong>Paris Nord Villepinte. Six mille exposants et 140 000 visiteursvenus <strong>de</strong> 200 pays du mon<strong>de</strong> vont se réunir à Paris pour cettegrand-messe <strong>de</strong> l’industrie alimentaire, où la Bourgogne doittenir son rang. Aussi le <strong>Grand</strong> <strong>Dijon</strong> fédère-t-il les entreprises <strong>de</strong>son territoire désireuses <strong>de</strong> participer, en étroit partenariat avecle conseil régional <strong>de</strong> Bourgogne et l’association régionale <strong>de</strong>sindustries alimentaires (Aria). Cette opération perdure <strong>de</strong>puis2008, signe <strong>de</strong> l’intérêt qu’y trouvent les chefs d’entreprise,assurés <strong>de</strong> croiser, en quelques jours, leurs clients, leursfournisseurs et leurs prospects. Pour <strong>Dijon</strong>, ville candidate à l’accueil <strong>de</strong> la Cité <strong>de</strong> la gastronomie, c’est aussi l’occasion <strong>de</strong> valoriserà la fois le tissu industriel et la force <strong>de</strong> frappe <strong>de</strong> la recherche locale dans les domaines <strong>de</strong> l’alimentation, <strong>de</strong> la nutrition et du goût,à travers le pôle <strong>de</strong> compétitivité Vitagora, Agronov et le pôle <strong>de</strong> recherche Agrale qui associe l’université <strong>de</strong> Bourgogne, AgroSup<strong>Dijon</strong> et l’Inra. <strong>Le</strong> Sial est l’un <strong>de</strong>s salons phares privilégiés par le <strong>Grand</strong> <strong>Dijon</strong> pour promouvoir le dynamisme économique <strong>de</strong>l’agglomération, avec le Mipim <strong>de</strong> Cannes ou le Simi <strong>de</strong> Paris.le <strong>Grand</strong> <strong>Dijon</strong> l octobre 2012 l N° 28 19