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n° 21 voir ce numéro - 7 à Poitiers

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Le CréditMutuel,PartenaireN°1du <strong>Poitiers</strong>Basket 864www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010


clic-claqueC’est, paraît-il, dans latempête que l’on reconnaîtle bon marin. A <strong>ce</strong> trainlà,c’est au rang d’amiralqu’Alain Claeys va bientôtêtre élevé. Car le grain, lui,il connaît.Quelle mouche a doncpiqué la providen<strong>ce</strong> pourqu’elle se mue ainsi endestin funeste ? Quandbien même ses épaulessemblent encore assezsolides pour braver les ventscontraires, le député-mairepeine à retrouver le soufflede ses premiers émoismunicipaux. Et pour cause.Rien ne lui est plus épargné.De l’héritage des structureshésitantes du TAP au coupde grâ<strong>ce</strong> des Arènes, desboulons brinquebalantsde la Pépinière aux bainsdévastés de la Ganterie, sonpatrimoine culturo-sportif(pour une fois que lesdeux paroisses se trouventdes points communs !)se disloque en une pluied’in<strong>ce</strong>rtitudes.A l’heure où les grandstravaux de Cœur d’Agglochantent la louange durenouveau urbanistique, lespiliers du <strong>Poitiers</strong> populairesonnent le glas de leurrésistan<strong>ce</strong> à combattre. Lapatinoire et ses quarantedeuxans d’existen<strong>ce</strong>,l’un et l’autre promis àune fermeture passagèrepour cause de chasseanti-fréon, survivront-ils àla malédiction ? Pffft. Aupoint où il en est, “AC” neredoute pas le trop. Danssa situation, même le feudes émeutes et les capri<strong>ce</strong>sde Ryanair sont roupies desansonnet.Il savait les affairesmunicipales délicates àgérer. Le voilà au faîte deses désillusions.Mairie cherche exorciste.Vite !Nicolas BoursierÉditeur : Net & Presse-iSiège social : Téléport 1 - Arobase 3BP 30<strong>21</strong>4 - 86963 Futuroscope <strong>ce</strong>dexRédactions :• Site de Chalembert - 8, rue Évariste-Galois86130 Jaunay Clan• 25, rue Théophraste Renaudot - 86000 <strong>Poitiers</strong>Tél. 05 49 49 47 31 - Fax : 05 49 49 83 95www.7apoitiers.frRégie publicitaire : Média Pass - Françoise Ballet-Blu• Site de Chalembert - 8, rue Évariste-Galois86130 Jaunay Clan - Tél. 05 49 49 83 97Directeur de la publication : Laurent BrunetRédacteur en chef : Nicolas BoursierImpression : IPS (Pacy-sur-Eure)N° ISSN : <strong>21</strong>05-1518Dépôt légal à parutionTous droits de reproduction textes et photos réservéspour tous pays sous quelque procédé que <strong>ce</strong> soit.Ne pas jeter sur la voie publique.urbanismeLe Patro à la croiséedes cheminsContraint de quitterles 5 000 m 2 de sonsite historique de larue des Feuillants,le Patro-Cep vaconstruire unnouveau complexe auStade des Terrassesen 2011. A conditionque ses finan<strong>ce</strong>set les collectivitéslocales suivent…n Christophe Mineaucmineau@7apoitiers.frC’est plus d’un siècle d’histoirequi s’envole avec lavente et le déménagement,annoncé pour septembre,du Patronage Saint-Joseph.Véritable institution locale,le Patro a accueilli des milliersde Poitevins depuis 117 ansau sein de son <strong>ce</strong>ntre deloisirs. L’aventure prend unenouveau virage. “Nos locauxn’étaient plus adaptés auxactivités des enfants et desjeunes, mais également auxconditions d’accueil et auxnormes de sécurité exigées,explique le président JérômeHoumault. Nous n’avons don<strong>ce</strong>u d’autre choix que de mettreen vente un lieu chargéd’histoire.”Concrètement, le site existantcontinuera d’accueillir lesenfants et les ados jusqu’à lafin de l’été mais devra trouverune solution de repli transitoireavant la sortie de terre de sonnouveau complexe au Stadedes Terrasses. Courant 2011, lePatro devrait emménager dansson ensemble multifonctionnel,comprenant un <strong>ce</strong>ntre deNOUVEAU7dans levos annon<strong>ce</strong>simmobilièreswww.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010l’info de la semaineAvec son déménagement, c’est une page du Patro qui se tourne.loisirs pour les enfants de 3 à12 ans, le club de foot du CEP,l’Ecole de musique et l’Harmonie,le Groupe artistique et unecrèche.u doutes surle finan<strong>ce</strong>mentUnique in<strong>ce</strong>rtitude à <strong>ce</strong> jour, lefinan<strong>ce</strong>ment du projet, estiméà 2,4 millions d’euros. La ventedes 5 000 m 2 , estimée à unmillion d’euros, ne couvrira pasla construction des 1 300 m 2de l’ensemble des Terrasses.Jérôme Houmault est catégorique: “Nous allons consacrerla totalité du produit de lavente à <strong>ce</strong> nouveau complexepolyvalent, mais nos ressour<strong>ce</strong>spropres ne nous permettrontpas de mener à bien<strong>ce</strong> projet sans le soutienfinancier des collectivitéslocales.”La Mairie de <strong>Poitiers</strong>, lesConseils régional et généralainsi que la Caf vont être sollicités,pour des demandesde subventions ex<strong>ce</strong>ptionnellesauxquelles le Patro n’avaitque rarement souscrit par lepassé.Conscient qu’il ne pourra quepartiellement compter sur lagénérosité des collectivités,peu dispendieuses par lestemps qui courent, le Patrova lan<strong>ce</strong>r un appel aux donsauprès de tous <strong>ce</strong>ux qui ontcôtoyé le <strong>ce</strong>ntre. “Mais il fautêtre clair. Sans subsides publiques,le projet ne se fera pas”,admet le président de l’institution,qui estime aujourd’huià “60%” les chan<strong>ce</strong>s du projetd’aboutir.Réservez dèsaujourd’hui votre espa<strong>ce</strong>dans nos prochainespages spécialesregie@7apoitiers.frTél. 05 49 49 83 975


epères“7 à <strong>Poitiers</strong>” poursuit sontour des communes de sazone de diffusion. Cettesemaine, gros plansur Sèvres-Anxaumont.dossier sèvres-anxaumontSèvres à un tournantCarte d’identitéSèvres en deux motsLa commune se situe àexactement 13 kilomètresdu cœur de <strong>Poitiers</strong> et à7 de Montamisé. “Noussommes en quelque sorte la<strong>ce</strong>inture verte de la Cap…”,estime Nicole Merle. La<strong>ce</strong>inture verte ne compteen revanche qu’une seuleexploitation agricole surson territoire. Sur le plandes infrastructures, Sèvresre<strong>ce</strong>nse une école maternelle(3 classes) et une écoleprimaire (5 classes) aveccuisine “maison” s’il vousplaît. Enfin, côté économie,Sèvres-Anxaumont regroupeessentiellement des PMEartisanales, notamment lepaysagiste Philippe Loosfeld.InternetMention passableLe site Internet notemaire.com propose aux administrésd’attribuer à leursmaires des notes allant de 1à 5 sanctionnant les actionsde la municipalité. Dans laVienne, Nicole Merle estainsi la plus notée avec…5 votes au compteur. Onn’attribuera évidemmentque peu d’importan<strong>ce</strong> à<strong>ce</strong>tte sorte de jury citoyen,les derniers votes ayant eulieu… en mars 2008.À deux pas dela Communautéd’agglomérationde <strong>Poitiers</strong>, Sèvres-Anxaumont cultiveson attractivitégrâ<strong>ce</strong> à un cadrede vie agréable etdes “infrastructuresadaptées”.Découverted’une commune en(re)conquête.n Arnault Varanneavaranne@np-i.frAla fin de l’année 2006,Sèvres affichait 2 138habitants au compteurInsee. Trois ans plus tard, lacommune a perdu quelquesunesde ses ouailles en route(1991 fin 2009). Loin d’affolermadame le maire, la statistiqueLa “maison des Sadébriens” constitue le projet phare de l’actuelle équipe municipale.Une sorte de trait d’union entre les familles et le tissu associatif.lui offrirait plutôt un surcroît demotivation. Les chiffres, NicoleMerle connaît. L’anciennecadre du milieu bancairepréfère donc parler d’aveniret de l’opération reconquêtequ’elle entreprend depuis saréélection –c’est son troisièmemandat-, en 2008. “Nous noussommes fixé pour objectif degagner 60 nouveaux habitantspar an”, incline-t-elle.Même si la conjoncture économiqueralentit un peu lamanœuvre, de nouvelles par<strong>ce</strong>llesconstructibles ont vu lejour et devraient drainer leurlot de jeunes-couples-avec-enfants-en-bas-âge.“Nous commercialisonsune vingtaine delots rue Descartes (Ndlr : LesJardins de Sèvres) avec Nexity.Mais les temps sont durs…”,acquies<strong>ce</strong> l’ancienne adjointeaux… Finan<strong>ce</strong>s de la commune.Qu’importe le nombreexact d’habitants, Sèvres tra<strong>ce</strong>son sillon avec déterminationet en con<strong>ce</strong>rtation.u esprit communautaireAvec sa “maison des Sadébriens”(<strong>voir</strong> article ci-après),l’équipe municipale entend satisfairele tissu associatif et lesfamilles, un peu à l’étroit dansla salle polyvalente actuelle.Un argument supplémentairepour attirer de nouvelles populations.Autre chantier ouvert :la petite enfan<strong>ce</strong>. Un projet demultiaccueil à l’échelon communautaireest actuellementà l’état embryonnaire. “Nous yaurons tous intérêt”, relève laprésidente de la Communautéde communes de Vienne etMoulière (*) .Il n’y a aucune raison que leditprojet n’aboutisse pas. Jusque-là,la solidarité entre lesproches voisines de la Cap afonctionné plutôt correctement.Et <strong>ce</strong> n’est pas sur le terrain del’imposition que Sèvres, Bignoux,Tercé and co entendentse concurren<strong>ce</strong>r. Au contraire.“On essaie d’être raisonnableset de limiter les hausses.” LesSadébriens ne s’en portentpas plus mal… Reste que Sèvresa d’autres défis à releverà budget constant. Un seulexemple ? L’amélioration desdessertes vers <strong>Poitiers</strong>. Se rapprocherdu milieu urbain touten conservant son esprit rural,augmenter le niveau de servi<strong>ce</strong>sà la population sans greverles finan<strong>ce</strong>s communales… Leséquations sont posées.(*) Bignoux, Bonnes, La ChapelleMoulière, Lavoux, Liniers, Pouillé,Saint-Julien-l’Ars, Savigny l’Evescault,Tercé.ferme de loisirsDémissions en chaîneLa Ferme de loisirs deSèvres-Anxaumont va de<strong>voir</strong>se trouver une nouvelle présidente.Nathalie Dumagniera démissionné la semainedernière de son poste, ainsique Franck Bayard de <strong>ce</strong>luide secrétaire de l’association.Pour rappel, la structure estouverte aux enfants de 3à 12 ans. Son objectif estl’apprentissage de la vie encollectivité. L’année dernière,5 078 journées-enfants ontété réalisées contre 4 388 en2008. La bonne santé de laFerme de loisirs n’est doncpas altérée par les démissionsré<strong>ce</strong>ntes.projetsLes Sadébriens bientôt à la maisonDès le moisd’août, la Maisondes Sadébrienspourrait accueillirles manifestationsculturelles de lacommune.n Christophe Mineaucmineau@7apoitiers.frNouveauté dans le paysagede Sèvres-Anxaumont <strong>ce</strong>tteannée, la sortie de terre de laMaison des Sadébriens, dont lapremière pierre a été posée enseptembre dernier. Une maisonpour tous qui accueillerades manifestations culturellesmultigenres. “Ce nouveau lieude convivialité et d’échangesintergénérationnels accueillerades expositions, la chorale dela commune, diverses manifestationsassociatives, maisaussi les fêtes de familles”,précise Nicole Merle, pas peufière de son nouvel équipement,alors que la communecompte déjà une salle polyvalenteet un complexe sportif.Concrètement, la Maison desSadébriens prendra ses aisessur 450 m 2 . La structure comporteraune grande salle louéeaux familles qui voudront yorganiser des fêtes, mais aussiaux associations qui y organiserontdes manifestations, uneplus petite salle de réunion etune cuisine.u coût du projet :1,9 million d’eurosLa construction respectera lesnormes dites de haute qualitéenvironnementale, avec despanneaux photovoltaïques, untoit végétalisé, des éclairagesavec des lampes LED basseconsommation. Le coût de laMaison des Sadébriens est estiméà 1,9<strong>21</strong> million d’euros.Il est supporté par la communede Sèvres à hauteur de1,4 million, le reste provenantde diverses subventions : Communautéde Commune Vienneet Moulière (152 449 €), Etat(150 000 €), Département dela Vienne (120 000 €), RégionPoitou-Charentes (74 375 €) etréserve parlementaire d’AlainClaeys (15 000 €).8www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010


paroles d’habitantswww.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010dossier sèvres-anxaumontNon à la tentation de la CapDorothée, 27 ans, boulangère,installée à Sèvres-Anxaumontdepuis 5 ans : “Nous avons reprisla boulangerie il y a cinq ans. Nousne regrettons pas notre choix carnous nous sommes bien intégrésà la vie d’ici. C’est une communedans laquelle on ressent une <strong>ce</strong>rtaineconvivialité. Les commer<strong>ce</strong>sde proximité sont nombreux etpermettent aux gens de consommersur pla<strong>ce</strong> sans aller à <strong>Poitiers</strong>,même s’il manque une pharmacie.De plus, pour de jeunes parentscomme nous, c’est super importantde pou<strong>voir</strong> compter sur une écoletrès dynamique qui fourmille deprojets et des assistantes maternellesen nombre. ”le témoin écoPascal vit à Sèvres-Anxaumontdepuis 20 ans : “Même si Sèvresest une commune discrète, elle esttrès vivante et dynamique avecdes commer<strong>ce</strong>s de proximité variéset des associations en nombresuffisant pour que chacun puisses’épanouir. Notre qualité de vie estenviée, il faut donc la préserver. Le<strong>ce</strong>ntre-ville de <strong>Poitiers</strong> est à moinsde 15 minutes. C’est très pratiqueet même si on n’a pas intégréla CAP, on n’a pas à rougir de <strong>ce</strong>qui a été fait pour les habitantsdans le cadre de Vienne etMoulière. Certes, il manque unservi<strong>ce</strong> de cars urbains, mais ilaurait un coût fiscal difficile àassumer.”IME et Esat : 5 M€ investisL’Association debienfaisan<strong>ce</strong> deSèvres-Anxaumont(ABSA) est le plusimportant employeurdu Canton avec160 salariés.n Christophe Mineaucmineau@7apoitiers.frPatrick Pichon n’est pas hommeà se satisfaire de l’existant. Leprésident de l’ABSA, qui gèrel’IME de “Moulins” et l’Esat“Jean-Debelut” de Saint-Julienl’Ars, veut accélérer le développementde <strong>ce</strong>s deux structures.Actuellement, l’Institut médicoéducatifde “Moulins” accueille125 enfants âgés de 6 à 20 ans,alors que l’Esat emploie 51 travailleurshandicapés dans desmétiers aussi divers que lesespa<strong>ce</strong>s verts, la maçonnerieet la sous-traitan<strong>ce</strong>. Pour fairefonctionner <strong>ce</strong>s deux <strong>ce</strong>ntres,l’ABSA emploie 85 éducateursà l’IME et 24 à l’Esat.u création du “G4”L’ABSA se lan<strong>ce</strong> aujourd’huidans une vaste politique d’investissement,pour un montanttotal de 5 M€ en 2010 (dont3 M€ à l’Esat), avec la constructiond’un foyer d’hébergementqui comportera vingt-deux appartementspour les travailleurshandicapés et les retraités.Quant au Château de Moulins, ilfait l’objet d’importants travauxde restauration pour 2 M€,Anne, 32 ans, préparatri<strong>ce</strong> enpharmacie, habite Sèvres depuis5 ans : “Je travaille à Saint-Julienmais je loue à Sèvres-Anxaumont,avant, je l’espère, d’y acheter mapropre maison. Pourquoi ? Par<strong>ce</strong>qu’à Sèvres, il y a une vie de villageapaisée. Les gens se connaissenttous et le brassage de la populationest réel. Les habitants sontde toutes classes sociales. Ici, ona tout à disposition : des commer<strong>ce</strong>s,une riche vie associative et uncadre naturel privilégié. Et puis, onsent que l’équipe municipale estmotivée pour agir et développer lacommune de façon harmonieuse,en étant sensible au bien-être deshabitants. ”Daniel, 62 ans, natif de Sèvres-Anxaumont, habite Les Portes: “Depuis 62 ans que je vis ici, jedois avouer que la commune abien évolué. Elle s’est développéede façon assez équilibrée etharmonieuse, sans trop altérer<strong>ce</strong>tte vie de petite ville rurale quidemeure, malgré la proximité de<strong>Poitiers</strong>. Seul petit souci, l’éloignementet le risque d’isolement de<strong>ce</strong>rtains hameaux qu’il ne faudraitpas oublier. Il y a bien des projets,mais ils tardent parfois à <strong>voir</strong> lejour… Un bon point <strong>ce</strong>pendant àl’équipe municipale qui n’a pasvoulu intégrer la CAP car les impôtsseraient montés en flèche. Il fallaitrésister à <strong>ce</strong>tte tentation. ”L’Esat, qui dépend de l’ABSA, donne du travail à 51 personnes handicapés.avec la construction d’unegrande salle de restaurationde 150 pla<strong>ce</strong>s. “Ces investissementssont capitaux. En effet,nous sommes condamnés àl’ex<strong>ce</strong>llen<strong>ce</strong> pour conforter nosprojets et continuer à aller del’avant.”Patrick Pichon a même lancéle “G4” qui regroupe les présidentsde l’ITEP de Guron, lesIME Pierre-Garnier de <strong>Poitiers</strong>et de Loudun. “L’objectif estde mener une dynamique politiquede mutualisation dansdes domaines aussi divers queles transports, la gestion et laformation des personnels caron est plus fort lorsqu’on pèse600 emplois.”repèresurbanismeLes Jardins de Sèvresavan<strong>ce</strong>ntLe projet immobilier dupromoteur Nexity FonciaConseil, “Les jardins deSèvres”, devrait avan<strong>ce</strong>r<strong>ce</strong>tte année après a<strong>voir</strong>été à l’arrêt en 2009, legroupe éprouvant quelquesdifficultés à commercialiser.Ce programme immobilierprévoit la vente de23 terrains à bâtir de 502 à1 000 m 2 dans un écrin deverdure. Nexity apporterad’ailleurs un soin particulierà l’aménagement paysagerdu site (plantation d’arbresombrageant les pla<strong>ce</strong>sde stationnement, nouesengazonnées bordant lesvoies principales, plantationde haies végétales…).économieLa Zone des Cartesse développeSi la phase de commercialisationdes “Jardinsde Sèvres” a rencontréquelques difficultés en 2009,la zone artisanale des Cartespoursuit son développementavec, entre autres, l’implantationde l’entreprisepaysagiste Loosfeld.jeunesseNouvel éducateurLa commune de Sèvres-Anxaumont a procédé aurecrutement d’un “animateurjeunes” pourcompenser le départ deson prédé<strong>ce</strong>sseur qui s’estexpatrié pour poursuivre sesétudes. Florian Merigout,23 ans, a été présenté parNicole Merle à la populationde la commune lors de lacérémonie des vœux le9 janvier dernier.sécurité routièreSensibilisationLes Sadébriens sont invités àvenir participer à un aprèsmidide sensibilisation àla sécurité routière jeudi11 février à partir de 14 hà la salle des rencontres.Au programme de <strong>ce</strong>ttedemi-journée animée parla Prévention routière, leniveau d’attention au volant(déficien<strong>ce</strong> visuelle, lafatigue, les effets de la prisede médicaments…).Découvrez lacommune deMignaloux-Beau<strong>voir</strong>dans un prochainnuméro.9


oisementL’arbre qui cache la forêtSi la Vienne restele département dela région le plusboisé, la gestionforestière doitprendre en compteles changementsclimatiques et l’actionde l’homme surl’environnement.n Christophe Mineaucmineau@7apoitiers.frOn imagine parfois quela forêt est menacée,qu’elle cède sans <strong>ce</strong>ssedu terrain à l’urbanisation galopante.Chargé de mission auCentre régional de la propriétéforestière en Poitou-Charentes,Alain Persuy veut débattreen brèche les idées reçues.“D’abord, il faut préciser quela région Poitou-Charentesn’est qu’une petite région forestière,avec seulement 15%de sa superficie boisée, contre70%, par exemple, pour <strong>ce</strong>rtainesrégions de l’est et dusud-est de la Fran<strong>ce</strong> et 26%au niveau national. Ensuite, ilfaut reconnaître que la forêtcontinue de se développer àraison de quelques <strong>ce</strong>ntainesd’hectares par an, grâ<strong>ce</strong> auxopérations de reboisementeffectuées par les communes,dont Mignaloux-Beau<strong>voir</strong> etMigné-Auxan<strong>ce</strong>s ré<strong>ce</strong>mment.”u le chêne pédonculésouffreA première vue donc, pas desouci majeur de gestion forestièredans la Vienne. Sauf qu’ày regarder de plus près, onconstate que la forêt poitevinen’échappe pas aux mutations.Si, en termes de quantité,elle se porte plutôt bien, c’estdu côté de la gestion de sesessen<strong>ce</strong>s que le bât blesse.“Nous constatons, depuis unedizaine d’années, une mutationdes quatre principalesessen<strong>ce</strong>s produites dans la région(chêne pédonculé, chênesessile, pin maritime et châtaigner).Le chêne pédonculéest victime de dépérissementLa forêt, un patrimoine à sauvegarder pour l’homme.et de stress hydrique, dus auxeffets de la sécheresse estivalecar c’est une essen<strong>ce</strong> quia besoin d’eau. Cela le rendplus vulnérable aux attaquesparasitaires”, explique AlainPersuy qui voit là les premiersconséquen<strong>ce</strong>s concrètes duréchauffement climatique enPoitou-Charentes.Ce constat est corroboré parune enquête réalisée pour leenvironnementcompte de l’Arc Atlantique etde ses régions (de l’Ecosse auPortugal), lesquels observentle même phénomène.Les activités humaines ne sontpas elles non plus sans inciden<strong>ce</strong>.Une étude commandéepar Réseau Ferré de Fran<strong>ce</strong> auCRPF montre ainsi clairementl’impact du passage de la ligneLGV Paris-Bordeaux dans laVienne…repèreschiffresLa forêt aux mainsdu privéLa région Poitou-Charentescompte très peu de forêtsdomaniales. En effet,91% de la surfa<strong>ce</strong> boiséeappartiennent à despropriétaires privés qui negèrent en moyenne que1,4 hectare. Dans la Vienne(700 000 ha), la forêts’étend sur 110 000 ha :la forêt de Moulière, c’est4 000 ha, les bois de Saint-Pierre 400, la forêt de l’Epine600, le bois de Givray 200…économieLe peuplier roiLa plantation de peuplierspermet à la région d’assurer50% de la productionfrançaise de bois encontreplaqué. Une activitééconomique non négligeablequi fait vivre une filièreemployant 10 000 personnesau sein de 240 entreprises.l’œil des expertsDeux labels boisfont référen<strong>ce</strong>n Christophe Mineaucmineau@7apoitiers.frPour pou<strong>voir</strong> garantir auconsommateur qu’il achète dubois sans se rendre compli<strong>ce</strong> dela déforestation, les démarchesde <strong>ce</strong>rtification pour obtenir unlabel de “gestion durable” sesont développées <strong>ce</strong>s dernièresannées. Aujourd’hui, deuxlabels bois font référen<strong>ce</strong> : leslabels PEFC et FSC.u gestion duRablede la forêtL’Union européenne a défini lecon<strong>ce</strong>pt de gestion forestièredurable en 1993. “Il s’agit, ditelle,de gérer et utiliser les terrainsboisés, de telle sorte qu’ilsmaintiennent leur diversitébiologique, leur productivité,leur capacité de régénération.Ils doivent remplir des fonctionsécologiques, économiques,sociales pertinentes, etne pas causer de préjudi<strong>ce</strong> àd’autres écosystèmes.”Au niveau mondial, 123 millionsd’hectares sont <strong>ce</strong>rtifiésPEFC, dont 63 millions auCanada, alors que 54 millionssont <strong>ce</strong>rtifiés FSC.Dans l’Union européenne, sur146 millions d’hectares deforêt, environ 50 millions sont<strong>ce</strong>rtifiés PEFC et 23 millions<strong>ce</strong>rtifiés FSC.Pour Alain Persuy, “<strong>ce</strong>s labelssont un moindre mal sans êtrel’idéal. Ils ont au moins le méritede faire prendre conscien<strong>ce</strong>aux consommateurs qu’on nepeut pas prélever impunément.Avec <strong>ce</strong>s labels, on aaussi rendu compte que l’écologieétait le meilleur allié del’économie.”www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 201013


orientationL’armée mène à toutLa voie militaire offreun grand choix decarrières. Trois sousofficierstémoignent.n Daniel, Jordan et MathiasSur son uniforme s’affichentses “faits d’armes”.Multiples reconnaissan<strong>ce</strong>sdu de<strong>voir</strong> accompli.Bruno Del-Olmo est adjudantdans l’Armée de Terre. Mais <strong>ce</strong>matin, <strong>ce</strong> n’est pas pour exposerses médailles qu’il a fait ledépla<strong>ce</strong>ment jusqu’au collègeHenri-IV.Au coté de Jean-Louis Fournieret Sylvain Dubos, major et adjudantde l’Armée de l’Air, lesous-officier chargé du recrutementau Régiment d’Infanteriedes chars de Marine de<strong>Poitiers</strong> a choisi de parler deson métier. “Un militaire estun combattant avant tout”,éclaire-t-il.u 400 métiersUn combattant qui, comme lui,peut à tout moment être appeléà intervenir là où le de<strong>voir</strong>l’appelle. Bruno a connu Sarajevoen 1992, puis le Rwanda,Djibouti, la Côte d’I<strong>voir</strong>e. “çan’a pas toujours été facile pourma famille, moi-même j’ai vula misère, la souffran<strong>ce</strong>, maisl’armée m’a fait fuir la monotonie.C’est <strong>ce</strong> qui est excitantdans <strong>ce</strong> métier.” “Et puis, êtremilitaire ne nous empêche pasde nous amuser”, appuient le7 au collègeQuand trois apprentis reporters s’intéressent aux métiers de l’Armée.Major Fournier et l’AdjudantDubos.Tous les trois ont la passion deleur engagement. “La richessede l’Armée, expliquent-ils, c’estqu’elle donne accès à d’innombrablesactivités.” Quatre <strong>ce</strong>ntsmétiers au moins sont ainsi répartis,selon le niveau d’études(de la non-qualification à Bac+ 5 ou 6), entre militaires durang, sous-officiers et officiers.“Chez nous, ajoute Bruno Del-Olmo, vous pouvez partir derien et arriver à beaucoup” Lechemin est parfois long -lesdix premières années ne sontgénéralement faites que deCDD-, mais le jeu en vaut lachandelle.une journéeà henri-ivIl n’est pas <strong>ce</strong>rtain qu’unseul d’entre eux devienneun jour journaliste. Maisqu’importe. Cela valaitle coup d’éveiller leurcuriosité.Soutenus par AnneDelineau, du Clemi de<strong>Poitiers</strong> (Centre de liaisonde l’enseignement et desmédias d’information),treize élèves des classesde 4 e et 3 e en alternan<strong>ce</strong>du Collège Henri-IV ontainsi ac<strong>ce</strong>pté de jouer lejeu de l’apprenti-reporter,à l’occasion du forumdes métiers organisélundi dernier dans leurétablissement.Nous ne pouvionsmanquer de rendrecompte de leur œuvre.Une œuvre marquée dus<strong>ce</strong>au de l’investissementet de l’authenticité,que “7 à <strong>Poitiers</strong>” estparticulièrement fier d’a<strong>voir</strong>guidée.témoignagesIls parlent de leur passion…Sandrine, du CFA BâtimentQuand on parle des métiersdu bâtiment, on oublie tropsouvent de dire qu’ils secomposent à 25% de femmes.Sandrine, conseillèrejeunes et entreprises auCentre de Formation desapprentis du Bâtiment, enest un des nombreux exemplesde réussite. “Si l’onparle autant des hommes,souligne-t-elle, c’est que lesconditions dans lesquellesles professionnels travaillent,pluie, neige, chargeslourdes, sont souventdifficiles.” Ces conditionstouchent de nombreux corpsde métiers : les terrassiers,qui assurent les fondationsd’une maison, les maçons,mais les charpentiers et lescouvreurs, qui installent letoit.“Comme diplômes, poursuitSandrine, on demande leplus souvent un BEP ou unCAP, ou encore un Bac Pro.Le mieux est de l’obtenir enapprentissage, <strong>ce</strong>la donneplus d’expérien<strong>ce</strong>”. Pourles plus courageux, devenircompagnon du de<strong>voir</strong> peutconstituer une voie trèsformatri<strong>ce</strong>.n Alex, QuentinGeneviève et Maryline,infirmièresGeneviève et Marilyne sontinfirmières et passionnéespar leur métier. Sans <strong>ce</strong>sseà l’écoute des patients etde leurs familles, les deuxjeunes femmes aimentporter secours aux personnesen souffran<strong>ce</strong>. “C’est lecœur de notre profession”,soulignent-elles.D’une même voix, ellesexpliquent que leur métiern’est pas de tout repos.Qu’il faut parfois travaillerle week-end et les joursfériés et que les horairesne sont jamais réguliers.Leur niveau d’étude ? “Bac+2 minimum, répondentelles.On va à l’école, mais<strong>ce</strong>la ne suffit pas pour toutapprendre. Il n’y a que letravail d’équipe, mené avecles aides-soignants et lesmédecins, qui nous formeréellement.” Quant auxsalaires, ils peuvent osciller,d’une professionnelle àl’autre, infirmière libérale outravaillant en secteur hospitalier,entre 1 400 € et deuxà trois fois plus.n Hadhoirati, Fardati, MarieEric, comédienEric aurait dû être agriculteur.Il est devenu comédien.Vingt-cinq ans que lapassion dure. “Pour moi,être sur scène, c’est commea<strong>voir</strong> une nouvelle vie, c’estune sensation impossible àexpliquer.” Eric avoue a<strong>voir</strong>souvent changé de coupede cheveux, ou de couleurs,du noir à blond décoloré,mais <strong>ce</strong>la ne l’a jamais dérangé.Pour les besoinsd’une piè<strong>ce</strong>, il a même dûprendre du poids. “Mais ça,je ne le referai plus, car leskilos en trop sont trop durs àperdre”, sourit-il. Des écolesspécialisées préparent à lacarrière d’acteur, “mais onapprend surtout sur le tas,au sein d’une troupe, c’estmieux.” C’est le chemin qu’achoisi Eric. Le chemin d’uneprofession contraignante,car né<strong>ce</strong>ssitant des répétitionsquotidiennes, maistrès riche en émotions. Ilespère vous les faire partagerle 12 février à 20h30 àCivray, dans “Britannicus”de Racine.n Manon, MargauxorganisationPourquoi un Forumdes métiers ?190 élèves de 3 e et de 4 e ontparticipé, lundi dernier, à lacinquième édition du Forumdes Métiers du Collège Henri-IV. Vingt-huit professionnelsont à <strong>ce</strong>tte occasion présentéles possibilités d’orientationoffertes par leurs secteursd’activité (finan<strong>ce</strong>,orientation, santé, bâtiment,droit, sports, arts, commer<strong>ce</strong>,industrie, administration,armée, recherche,enseignement, tourisme etvente). “Notre souhait estde proposer à nos élèvesun éventail de formationsaussi large que possibleet d’éclairer leur horizon”,explique Jean-CharlesLinier, principal-adjoint del’établissement.Chacun des élèves conviésà <strong>ce</strong>tte journée richeen informations a pu sefamiliariser avec trois desmétiers soumis à leurconnaissan<strong>ce</strong>. Certainsd’entre eux auront peut-êtretrouvé leur vocation. Quisait ?n Eva, Joe, Zvartwww.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 201015


vite ditinitiativeEtudiants et artistesUne dizaine d’étudiantsexposeront leurs œuvresdu 2 au 4 mars 2010à la galerie Rivaux(pla<strong>ce</strong> Henri-Barbusse à<strong>Poitiers</strong>). Ils sont peintres,sculpteurs, photographeset répondront à l’invitationlancée par un groupe dequatre étudiants en DUT deGestion des entreprises etdes administrations (GEA).Dans le cadre d’un projetd’étude, <strong>ce</strong>s derniers se sontrapprochés de l’associationArt86 dans le but de “donnerleur chan<strong>ce</strong> aux jeunesartistes”. Le vernissage sedéroulera le lundi 1 er mars,à 19h.conféren<strong>ce</strong>Des étudiants planchentsur le travail socialDes étudiants du master 2mention Droit de l’actionsociale organisent unejournée d’études le jeudi4 mars (9h) à l’HôtelAubaret (amphi Couvrat).Entre bénévolat, salariatet travail indépendant,l’objectif de <strong>ce</strong>tte journée estd’approfondir, par l’approchejuridique, la réflexion surl’évolution du métier detravailleur social. L’IRTSabordera la question de laformation professionnelle.Plus d’infos daas.asso@gmail.comuniversitéHaïti : appel aux donsLa fondation de l’universitéde <strong>Poitiers</strong> appelle aux donspour finan<strong>ce</strong>r des boursesdestinées à accueillir desétudiants haïtiens. Suiteau séisme qui a ravagéPort-au-Prin<strong>ce</strong>, des milliersd’intellectuels, universitaires,dirigeants d’entreprisesont décédés, emportantavec eux leurs sa<strong>voir</strong>-faire.L’université propose deformer les cadres haïtiensde demain. Grâ<strong>ce</strong> auxsommes déjà recueillies, unequinzaine d’entre eux devraitarriver à <strong>Poitiers</strong> dans lesprochains mois. Particuliers,dirigeants, envoyez voschèques à “FondationUniversité de <strong>Poitiers</strong>” ausiège de la fondation, 15 rueHôtel Dieu, 86034 <strong>Poitiers</strong>Cedex en mentionnant“opération Haïti”.langues étrangèresLe russe n’est pas mortMalgré la fermeturede nombreusesclasses et lemaintien du seullycée Camille-Guérincomme bastion desa survie éducative,l’enseignementdu russe résiste àl’abandon.n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.frL’université de<strong>Poitiers</strong> participeà la création d’unétablissementd’enseignementsupérieur scientifiqueau Vietnam.n Romain Mudrakrmudrak@np-i.frNous vous parlons d’untemps que les moins de20 ans ne peuvent pasconnaître. Un temps où l’ac<strong>ce</strong>ntslave chuintait à tout-va dansles couloirs du secondaire. Cetemps-là n’est plus.Faute de candidats à l’exotismeet à la difficulté, les classes derusse ont quasiment disparudu paysage éducatif poitevin.Avec le XX e siècle se sontéteintes les dernières velléitésde résistan<strong>ce</strong>. Henri-IV, quijouait autrefois les cadors enproposant l’apprentissage del’alphabet cyrillique dès la 6 e ,Victor-Hugo et Aliénor d’Aquitaineont tour à tour ferméboutique. Seul, désormais, lelycée Camille-Guérin perpétuela flamme. “Et encore n’est-<strong>ce</strong>plus qu’en troisième langue vivante”,stigmatise DominiqueGrammatico.Cette année, l’unique professeurede russe de l’établissementdonne le change à unevingtaine d’élèves, plus quelquesétudiants “courageux”de classes prépas. “C’est unemoyenne qui court depuisplusieurs années, lâche-t-elle.Partout en Fran<strong>ce</strong>, les effectifsse maintiennent (14 172élèves en collèges et lycées,publics et privés, sur toute laFran<strong>ce</strong>, en 2008-2009 contre14 432 en 2007-2008), <strong>ce</strong>laEn mars 2009, l’université de<strong>Poitiers</strong> et l’Ecole nationalesupérieure de mécanique etd’aérotechnique (Ensma) sontentrées dans le consortium visantà fonder un établissementscientifique et technique de référen<strong>ce</strong>,à Hanoï, la capitale duVietnam. En pleine as<strong>ce</strong>nsion,le Vietnam a de belles ambitions.Ce pays grand commeles deux tiers de la Fran<strong>ce</strong>métropolitaine et peuplé de85 millions d’habitants afficheses prétentions notamment enmatière de recherche et d’enseignementsupérieur. C’estpourquoi son gouvernement alancé la création de quatre universitésde “classe mondiale”et a demandé à des pays plusavancés de l’aider dans <strong>ce</strong>ttetâche.A côté des pôles de rechercheet d’enseignement supérieurLongtemps promise à l’oubli,la pratique du russe renaît de ses <strong>ce</strong>ndres.me laisse à penser qu’en dépitdes difficultés, l’avenir del’enseignement de <strong>ce</strong>tte bellelangue est assuré.”internationalAu servi<strong>ce</strong> de l’université d’Hanoï(Pres) de Paris Sud et Toulouse,le Pres Limousin-Poitou-Charentesapparaît comme le petitpou<strong>ce</strong>t. Néanmoins, les responsablesde <strong>ce</strong> pôle n’ont pashésité à injecter 40 000 € pourfinan<strong>ce</strong>r les premiers frais destructure et de dépla<strong>ce</strong>ment.Une somme importante quandon sait que le budget de fonctionnementdu Pres s’élève à100 000 €.Les choses s’accélèrent. L’universitéde <strong>Poitiers</strong> et l’Ensmaont été sélectionnées pourélaborer des formations enScien<strong>ce</strong> et technique de l’info-com(Stic), matériaux,matière griseu la fac se remobiliseNon, le russe n’est pas mort.L’université, elle aussi, veille.Malgré, là encore, la disparitionde la filière spécifique de langueset civilisation étrangère(LCE), les enfants de Pouchkineet Tolstoï ont encore matière às’exprimer. “Le russe de spécialisten’existe plus depuis 2004,explique Christelle Pottier, responsablede scolarité à l’UFRde Lettres et Langues. Mais ilest ac<strong>ce</strong>ssible en initiation etdécouverte.”Preuve que le russe conserveun <strong>ce</strong>rtain pou<strong>voir</strong> de séduction,il intègrera en septembredeux nouvelles li<strong>ce</strong>n<strong>ce</strong>s del’UFR. Toujours en initiationpour la filière “Langues, traductionet médiation interculturelle”.De manière beaucoupplus “incisive” pour la li<strong>ce</strong>n<strong>ce</strong>dite internationale. “Tous lesétudiants de 1 re année de<strong>ce</strong>tte filière, étaie FreiderikosValetopoulos, assesseur depédagogie, pourront choisirune option internationale dechinois, portugais ou russe ets’engageront à suivre un parcoursrenforcé dans la languechoisie sur les trois années.”Ledit parcours sera validépar des tests internationauxouvrant droit à des bourses,dédiées à des stages, travauxou études en Russie, Inde,Chine ou Brésil. “Plus généralement,conclut M. Valetopoulos,nous travaillons à <strong>ce</strong>que le russe soit <strong>ce</strong>rtifié en 3 eannée, comme le sont déjà leportugais et le chinois.”Dominique Grammatico a sansdoute raison : l’avenir de <strong>ce</strong>ttebelle langue est assuré.aéronautique ainsi que dansle traitement de l’eau. Lesdeux premiers masters serontproposés en septembre 2011.Une poignée d’étudiants vietnamiensviendront ensuiteboucler leur thèse à <strong>Poitiers</strong>avant d’enseigner dans leurpays. Grand architecte del’opération, Bernard Legube estenthousiaste. Le Directeur del’Ecole supérieure d’ingénieursde <strong>Poitiers</strong> (Esip) souligne l’intérêtde <strong>ce</strong> projet en termesd’image et de recherche pourun établissement poitevin encompétition avec d’autres universitésfrançaises.16www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010


pyramide du campusUne œuvre pharaoniqueL’œuvre d’art deMauri<strong>ce</strong> Calka,connue sous le nomde “pyramide ducampus”, devrait êtrerestaurée au débutde l’année 2011.n Romain Mudrakrmudrak@np-i.frLe dossier consacré à la“pyramide du campus”demeure en permanen<strong>ce</strong>sur le bureau de Lionel Vinour.Preuve que le Directeuren charge du patrimoineimmobilier à l’université de<strong>Poitiers</strong> y porte un intérêt toutparticulier.Situé en fa<strong>ce</strong> de la bibliothèqueuniversitaire, <strong>ce</strong> bâtimentconstruit en 1976 apparaîtaujourd’hui comme une “verrue”au milieu d’un parvisentièrement rénové. A l’époque,l’étanchéité et l’isolationthermique ne constituaient pasune priorité. Le temps a faitson œuvre et les skaters ontcontribué à dégrader l’édifi<strong>ce</strong>en l’utilisant comme rampe delan<strong>ce</strong>ment.Alors pourquoi l’université ne l’at-ellepas déjà réhabilité, <strong>voir</strong>edémoli ? Il s’avère que <strong>ce</strong>ttepyramide est en réalité uneœuvre d’art conçue par le célèbreMauri<strong>ce</strong> Calka dans le cadred’un budget alloué à la cultureassocié à chaque constructionnouvelle. Le fameux “1% travaux”.Dans <strong>ce</strong> contexte, toutemodification devait obtenirl’aval de l’artiste lui-même, ouen l’occurren<strong>ce</strong> des ayants droit.“Nous aurions pu reproduireà l’identique sans demanderd’autorisation mais l’entrepriseBuchtal a <strong>ce</strong>ssé de fabriquer lescarreaux de faïen<strong>ce</strong> aux pigmentsbleus d’origine”, indiqueLionel Vinour.u l’ipag déplacéCette situation apparemmentinextricable pourrait néanmoinstrouver une issue favorable dèsle début 2011. En effet, les négociationsmenées avec les enfantsde l’artiste, découverts en2008 en Allemagne, semblentaboutir. Et les collaborateurs del’Institut de préparation à l’administrationgénérale (Ipag),toujours hébergés à l’intérieurde la pyramide, seraient enpasse de rejoindre une facultévoisine dès septembre.La seule inconnue resteraitL’œuvre d’art de Mauri<strong>ce</strong> Calka aperdu de sa splendeur depuis 1976.alors le budget. En effet, ilest d’ores et déjà acté qu’unerallonge devra être apportéeà l’enveloppe de 50 000 €programmée, car pour conserverune œuvre strictementidentique, comme l’exigent lesayants droit, les carreaux devrontêtre faits sur mesure.matière grisebloc-notes9 févrierDébat de la com’ au GrandKfé (campus). Le thème : lapresse people.10 février• Les métiers du tourismedécortiqués, à 18h (UFRscien<strong>ce</strong>s économiques –amphi 201)• Match d’improvisationthéâtrale – Ludi.11 février“Les Arts s’en mêlent”.Journée dédiée au grafflight, painted light, ombreschinoises et autres jonglerieslumineuses, suivie d’unesoirée DJ à la MDE. Rens.05 49 45 47 00 (gratuit).26 févrierCommandes de légumesbio à la maison des assos(campus, près de l’IUT)– 18h30.POITIERSL’IDAIC, leaderde la Formationen Immobilier surle Poitou-Charentesvous proposePrésentau Salon del’Etudiantles 26 et 27février2010des formations en alternan<strong>ce</strong>(ou statut salarié 12 mois)Nosconseillers vousaccompagnentet vous guidentdans vosprojetsDevenez négociateur(ri<strong>ce</strong>) en immobilier,gestionnaire de biens et assistant(e)administratif(ve) et commercial(e)en immobilier dès Mars prochainInscription gratuiteFinan<strong>ce</strong>ment possible des frais de formation05 49 60 97 97www.idaic.comwww.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 201017


vite ditvolley-ballLe Staderefait surfa<strong>ce</strong>Bien que rapidement privédes servi<strong>ce</strong>s de son pointuAntonin Rouzier, blessé aupoignet, le Stade a redresséla barre, après deux défaitesau tie-break, contre Toulouseet Humenné. Kieffer et lessiens se sont imposés à Alès(3-0) et se maintiennentainsi à la 4 e pla<strong>ce</strong> de Ligue A.Alès – <strong>Poitiers</strong> : 0-3.( 16-25, 22-25, 20-25)La marque : Lotman(19), Kieffer (10), Sol (9),Maréchal (8), Frangolacci(7), Jambon (3), Boula (2).basket-ballLa victoire de l’espoirEn prenant sa revanche suHyères-Toulon (77-82), le PB86 a frappé un grand coupdans son opération maintien.Emmenés par un Pierre-Yves Guillard ressuscité, lesPoitevins ont mis fin à unesérie de trois défaites et sesont repositionnés à la 11 epla<strong>ce</strong>, à une longueur deleur prochain adversaire,Villeurbanne.Hyères-Toulon - PB : 77-82(11-31, 33-15, 20-19, 13-17)La marque : Younger (19),Guillard (18), Gunn (16),Wright (13), Gomez (5),Maynier (5), Badiane (4).footballLe PFCin extremisLe <strong>Poitiers</strong> FC a dû attendreles arrêts de jeu pours’extraire sans dommagedu piège tendu par Blois.Revenus au score à 2-2après a<strong>voir</strong> été menés 2-0,les Blésois ont capitulésur un but de Neveu )à la90 e minute. Les Poitevinspointent à la 8 e pla<strong>ce</strong> deCFA2, le SO Châtellerault àla 9 e .rugbyDur dur pour l’ARCEn tête à la pause (10-7),Saint-Georges a fini parcraquer en seconde périodedevant Pithiviers (10-14),échouant dans sa quêted’une deuxième victoire enFédérale 3.sportpatinageVancouver à mots ouvertsQuatre ans après sadé<strong>ce</strong>vante sixièmepla<strong>ce</strong> de Turin, BrianJoubert revient plusfort et plus déterminéau pied de l’Olympe.Mor<strong>ce</strong>aux choisis…n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.frdans les bacsAvec “Brian Joubertsur papier glacé”,son dernier opus,notre confrère LoïcLejay nous fait entrerdans l’intimité duplus grand patineurfrançais de l’histoire.n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.frIls sont sans doute l’un etl’autre trop fiers et trop pudiquespour oser se déclarer leurflamme. A quoi bon ? La sincéritéde l’amitié n’a nul besoindes scories de l’échange pourdurer et se renfor<strong>ce</strong>r. EntreLoïc Lejay et Brian Joubert, lacomplicité s’est muée avec letemps en un lien indéfectible,arrosé du respect mutuel et del’admiration sans bornes duu l’après “europe”“Je savais très bien, avantd’aller à Tallinn, que je manqueraisde caisse pour tenir ladistan<strong>ce</strong> sur mon programmelong. Je me suis pris une claque,mais c’est <strong>ce</strong> que je voulais.Je ne suis jamais aussi fortque lorsque j’ai à me releverd’un échec. Depuis mon retour,j’ai multiplié les séan<strong>ce</strong>s physiquesintenses. Je suis fatigué,mais c’est tout à fait normal.L’important, <strong>ce</strong>s dernièressemaines, <strong>ce</strong> n‘était pas de rechercherà tout prix la qualitémais de fortifier les bases.çava payer.”u l’état d’esprit“J’ai retrouvé la hargne. AvantTurin, je m’étais fait une montagnedes JO. Là, j’aborde <strong>ce</strong>ttecompétition comme toutes lesautres, en ne me focalisant queJoubert, fa<strong>ce</strong> cachée“grand frère” pour son cadetdevenu star.Journaliste à La Nouvelle République,Loïc a humé toutesles gla<strong>ce</strong>s du monde dans lesillage de son “poulain”. Il ena suivi les exploits, partagé lespeines, subi les colères, éprouvant,sur le fil du rasoir, le difficileexerci<strong>ce</strong> d’équilibre entreneutralité de l’observationprofessionnelle et subjectivitédes affinités humaines.u de l’ombre à la lumièreIl y a quatre ans, le père Lejayosait le quadruple saut, ensignant de sa plume alerte“Du Feu sur la gla<strong>ce</strong>”, vibranthommage sportif à <strong>ce</strong>lui quele destin et le talent allaientbientôt ériger au rang de plusgrand patineur français deBrian Joubert espère voler sur les JO comme sur la mairie de <strong>Poitiers</strong>.sur mon travail. Après le courtdes championnats d’Europe,j’ai surtout pris conscien<strong>ce</strong> queje pouvais battre Plushenko. Aniveau égal de programmes,je nage dans les eaux desmeilleurs. La bataille n’en seraque plus belle.”u la concurren<strong>ce</strong>“Elle peut venir de partout,mais <strong>ce</strong> n’est pas mon problème.Vous savez, avantde monter sur le podium àTallinn, j’ai dû serrer la mainde Plushenko et Lambiel. Cetinstant, je n’ai pas envie de lerevivre. J’espère que le 18 (*) ,l’histoire.Au pied de leurs troisièmesJeux Olympiques communs, lescompères resservent le couvertde l’union sacrée, en cosignant“Brian Joubert sur papierglacé”. Le champion du mondeet triple champion d’Europe ytombe le masque de la timidité,s’offrant, au détour dedeux-<strong>ce</strong>nts photos légendéespar ses soins, à la lumière del’“humanisation”.Ses rêves d’enfant comme sespassions d’adulte, sa relation àla vie à la mort avec sa mèreRaymonde, son attachement àsa ville natale, ses entraîneurs,ses rivaux, son profil de gendreidéal, ses espoirs et ses dé<strong>ce</strong>ptionss’y étalent sur 140 pagesexultant d’authenticité etd’atypisme.<strong>ce</strong> sont eux qui viendront mesaluer.”u les favoris“Le plus dangereux… maisc’est Joubert ! Plus sérieusement,je pense que je peux lefaire, que si je fais correctementmon job, sans réfléchir,je peux être champion olympique.Après, l’important, c’estde ne pas a<strong>voir</strong> de regret. Sivous me demandez avec qui jeme vois partager le podium, jedirais… Plushenko et Abbott.”(*) Date du programme long, le courtétant prévu le 16.“Derrière la gla<strong>ce</strong>, le strass et lestress de la haute compétition,quel Brian Joubert y’a-t-il ?”,couche Loïc en préambule. Seposer la question, c’est déjà yrépondre. Le résultat est unique,haut en couleurs, incandes<strong>ce</strong>nt.Comme une flammeenfin déclarée.“BrianJoubertsur papierglacé”.Par BrianJoubertet LoïcLejay, auxéditionsJacob-Duvernet.En vente àpartir du 11 février.18www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010


asketMargaux dans la courdes grandesFormée à <strong>Poitiers</strong>,avant de filer àl’INSEP, MargauxOkou-Zouzouocontinue son petitbonhomme dechemin. Elle évolue<strong>ce</strong>tte année au Paysd’Aix Basket 13.n Christophe Mineaucmineau@7apoitiers.frMargaux Okou-Zouzouo,jeune basketteuseformée à <strong>Poitiers</strong>, aposé ses valises au Pays d’AixBasket 13 <strong>ce</strong>t été. Un choixmurement réfléchi malgré sonjeune âge. “Je n’ai pas encore19 ans, mais je me suis dit qu’ilfallait que je côtoie des fillesexpérimentées pour continuerma progression dans tous lesdomaines.”C’est désormais sous la houlettede Abdou N’Diaye que lajeune Poitevine tente de poursuivresa progression.u supportri<strong>ce</strong> du pb 86 !“Je dois encore travailler mesattaques en dribble et laconduite mon drive”, reconnaît-elle,en admettant quele début de saison de sonnouveau club a été poussif.“Nous avons mal débuté lechampionnat avec trois défaitesconsécutives d’entrée etmaintenant, nous manquonsde régularité. Notre neuvièmepla<strong>ce</strong> au classement après17 journées (NDLR, cinq victoires)nous laisse augurer une finde saison sous haute tensionpour accrocher le maintien.”Cela n’a pas empêché Margauxd’a<strong>voir</strong> du temps de jeu. Unemoyenne de 14 minutes parmatch au poste d’ailière. “Lecoach me fait visiblementfil info… fil info…volley-ballLe Cep-Saint-Benoît reçu 14 sur 14 !Les filles de Béranger Briteau ont dominé Mérignac <strong>ce</strong> dimanche,s’assurant un quatorzième succès consécutif <strong>ce</strong>tte saison. Aprèsun début de match satisfaisant marqué par une performan<strong>ce</strong> depremier plan d’Haeko et de Kohnu en attaque, les Poitevines remportentla première manche (25-22) mais laissent Mérignac revenirdans le match dans la seconde (25-19). Sur leurs gardes, lesjoueuses de Béranger Briteau serrent les boulons et ne se laissentplus surprendre, enlevant les 3 e et 4 e manches 25-<strong>21</strong> et 25-18.La victoire est d’autant plus importante que le dauphin, le StadeFrançais, s’est, lui, incliné au Havre. A huit matches de la fin duchampionnat, et avec désormais quatre points d’avan<strong>ce</strong> sur lesParisiennes et cinq sur les Vannetaises, les Poitevines ne sont plustrès loin de l’ac<strong>ce</strong>ssion en N1.Cep/Saint-Benoît bat Mérignac 3-1 : 25-22 en 28’ ; 25-19 en <strong>21</strong>’ ;25-<strong>21</strong> en 27’ et 25-18 en 25’.confian<strong>ce</strong>. A moi désormaisde saisir ma chan<strong>ce</strong>”, explique<strong>ce</strong>lle qui a participé aux Championnatsdu monde juniorsl’été dernier en Thaïlande.Bien qu’éloignée de <strong>Poitiers</strong>,Margaux suit de très près lasaison du PB 86. “Je suis unevraie supportri<strong>ce</strong>. Dès quel’occasion se présente, je vaisles <strong>voir</strong> jouer.” L’an passé,Margaux était dans les tribunesà Levallois et à Nanterrepour assister aux exploits desPoitevins. Elle avoue un petitfaible pour Rasheed Wright etTommy Gunn. Le premier pourson drive, le second pour sahargne. Samedi soir, venue envoisine à Hyères-Toulon, ellen’a pas ménagé ses encouragements.En se disant que si<strong>Poitiers</strong> comptait dans l’avenirune équipe féminine parmil’élite, elle reviendrait peutêtreau pays…sportMargaux porte depuis quatre ans le maillot tricolore.Galettes et crêpes : re<strong>ce</strong>ttes originaleset variées ou à composer soi-même1bouteille decidre offerte(75cl) pour l’achat de 10 crêpesnature, sucre ou confiture,sur présentation du couponL’abus d’alcool estdangereux pour la santé.A consommeravec modération.Formuleétudiante6 e50(1 galette + 1 boisson)Ouvert le soirde la St-ValentinOuvert du lundiau vendredide 12h à 15h et de 19h à 22h (sauf lundi soir)et les après-match à Lawson Body23, av. Jacques-Cœur • <strong>Poitiers</strong> (direction Pont Neuf)05 49 37 82 12www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 201019


fan de basketPour la première saison du <strong>Poitiers</strong> Basket 86 en Pro A, Net & Presse-i poursuit son partenariatavec le club. La société éditri<strong>ce</strong> de “7 à <strong>Poitiers</strong>” vous convie à suivre le parcours des hommesde Ruddy Nelhomme et à vivre leur fantastique aventure dans l’élite du basket français.Présentation de la rencontre fa<strong>ce</strong> à Lyon-Villeurbanne, samedi 13 à 20h, à Saint-Eloi.5 • Luskauskis Mindaugas1979 • 2,00 m • LIT7 • Foirest Laurent1973• 1,97 m • FRA9 • Jeanneau Aymeric1978 • 1,87 m • FRA10 • Dewar Benjamin1981 • 1,96 m • USA12 • Traoré Ali1985 • 2,07 m • FRAEntraîneurprincipal :Vin<strong>ce</strong>nt ColletEntraîneurs assistants :Pierre Avanoet Ghrib13 • Campbell Eric1977 • 1,99 m • USA14 • Kangur Kristjan1982 • 2,02 m • EST17 • Marshall Rawle1982 • 2,01 m • GUY20 • Dixon Bobby1983 • 1,78 m • USA<strong>21</strong> • Samnick Viktor1979 • 2,03 m • FRA4 • Gunn Tommy • Arrière1981 • 1,89 m • USA5 • Wright Rasheed • Ailier1980 • 1,96 m • USA7 • Badiane Pape • Pivot1980 • 2,08 m • FRA8 • Maynier Sylvain • Arrière/Ailier •1977 • 1,98 m • FRA9 • Kante Lamine • Ailier1987 • 1,99 m • FRAEntraîneurprincipal :Ruddy NelhommeEntraîneurs assistants :Antoine Braultet Andrew Thornton-Jones10 • Costentin Guillaume • Meneur/Arrière • 1982 • 1,95 m • FRALes prochains matchs…• 13 février 2010 : <strong>Poitiers</strong> - ASVEL• 27 février 2010 : Le Havre - <strong>Poitiers</strong>• 6 mars 2010 : <strong>Poitiers</strong> - Rouen• 13 mars 2010 : Le Mans - <strong>Poitiers</strong>11 • Guillard Pierre-Yves • Intérieur •1984 • 2,01 m • FRA• 20 mars : <strong>Poitiers</strong> - Cholet• 27 mars : Vichy - <strong>Poitiers</strong>• 3 avril : <strong>Poitiers</strong> - Roanne• 10 avril : Dijon - <strong>Poitiers</strong>12 • Gomez Cédric • Meneur1983 • 1,88 m • FRA14 • Younger Kenny • Intérieur/Pivot • 1977 • 2,03 m • USA• 17 avril : <strong>Poitiers</strong> - Orléans• 24 avril : Gravelines - <strong>Poitiers</strong>• 1 er mai : <strong>Poitiers</strong> - Strasbourg• 11 mai : <strong>Poitiers</strong> - Nancy15 • Devehat Yann • Pivot1980 • 2,05 m • FRA20www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010


François Chaumont en VRPFrançois Chaumont, vi<strong>ce</strong>-présidentdu PB 86, est aux petitssoins pour les partenairesdu club après les matches àSaint-Eloi.n Christophe Mineaucmineau@7apoitiers.frAu PB, on sait re<strong>ce</strong><strong>voir</strong>. Tousles soirs de match à Saint-Eloi,François Chaumont, vi<strong>ce</strong>-présidentdu club, son compèreJacques Millet, Alain Baudier leprésident, Adrien et Fabien lesdeux salariés du club, tous lescinq secondés par une quarantainede bénévoles, mettentles petits plats dans les grandspour accueillir au mieux leurspartenaires. C’est devenu unetradition qui contribue à l’imagedu club poitevin, loué pour sonétat d’esprit et sa convivialité.Une tradition qui ne date pasde la Pro A. Il y a cinq ans, enN1, le club organisait déjà sasoirée pâté, rillettes, vin rougeau Dolmen...u “une soiréequi appartientà nos 170 partenaires”“Cette soirée appartient auxpartenaires, sans qui le PB86 ne serait pas <strong>ce</strong> qu’il estdevenu. Nous organisons <strong>ce</strong>buffet VIP pour qu’ils puissentprolonger la soirée. C’est encoremieux après une victoire.Mais lorsque le succès n’est pasau rendez-vous, tout le staffet les bénévoles ont le de<strong>voir</strong>de garder le sourire”, expliqueFrançois Chaumont, VRPdans l’âme. Pas le droit, eneffet, de faire grise mine. “Commentnos partenaires réagiraient-ilssi nous n’avions pas lemoral ?”Tous les samedi soirs, 170 partenaires,soit plus de 400 personnes,s’entassent à l’étage dugymnase de Saint-Eloi. Souvent,entre les petits fours sucrés-saléset une coupe de pétillant,on parle basket et on refait lematch. “Nos partenaires ont désormaisacquis une connaissan<strong>ce</strong>du jeu. Certains ont mêmeune vraie culture basket.”Conscient qu’il faut toujours innover,François Chaumont et sonéquipe ont prévu d’organiserun repas lors du match de gala,contre l’Asvel.Il arrive même que les partenaireset les bénévoles etdirigeants du PB 86 jouent desbras sur le parquet de Saint-Eloi.Le meilleur moyen de renfor<strong>ce</strong>r<strong>ce</strong>tte cohésion qui contribue ausuccès du PB 86.Classement Pro A1. Le Mans, 34 pts (16v, 2d)2. Cholet, 32 pts (14v, 4d)3. Gravelines, 30 pts (12v, 6d)4. Nancy, 29 pts (11v, 7d)5. Orléans, 29 pts (11v, 7d)6. Roanne, 28 pts (10v, 8d)7. Vichy, 28 pts (10v, 8d)8. Paris Levallois, 27 pts (9v, 9d)9. Hyères-Toulon, 27 pts (9v, 9d)10. ASVEL, 26 pts (9v, 9d)11. Le Havre, 25 pts (7v, 11d)12. <strong>Poitiers</strong>, 25 pts (7v, 11d)13. Strasbourg, 24 pts (6v, 12d)14. Chalon-sur-Saône, 23 pts (5v, 13d)15. Rouen, 23 pts (5v, 13d)16. Dijon, 22 pts (4v, 14d)Débats sous haute tensionEntre des Poitevins revigorés par leur succèsà Toulon et des Villeurbannais muselés parOrléans, la lutte promet d’être ardente.n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.frDes Arènes se vident et c’est tout un peuplequi est dépité. La dou<strong>ce</strong> folie du dernier showcontre Gravelines ne vivra pas de redite <strong>ce</strong>tteannée. En tout cas pas sous le toit menaçantd’un parc des expos trop vite soustrait au soulèvementpopulaire.Pour défier l’ASVEL et son glorieux passé, lessupporters du PB 86 devront se « contenter »de Saint-Eloi. Est-<strong>ce</strong> un tel sacrifi<strong>ce</strong> qu’il failledès aujourd’hui renier ses encouragements àlutter ? Que nenni. Ici ou ailleurs, <strong>Poitiers</strong> reçoit.Et doit de facto se convaincre qu’il part avec unavantage.On sait, on sait. Le promu n’est pas vraimentfortiche à la maison. On sait encore que Lyon-Villeurbanne préfère lui aussi aller guerroyerwww.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010hors de ses bases, comme en atteste sa cinquièmedéfaite à domicile concédée samedifa<strong>ce</strong> à Orléans. Mais quand le billot est toutproche, les questions existentielles n’ont guèredroit de cité.u Le retour de guillard ?Entre deux équipes cyclothymiques, qui naviguentà un point l’une de l’autre, le mentalrisque de devenir juge de paix. La victoire, ôcombien importante, ramenée de Hyères-Toulonet la révolte personnelle de Pierre-YvesGuillard, un brin apathique <strong>ce</strong>s dernières semaines,doivent être des détonateurs d’ambitionspour le PB 86.A condition de boucler son intérieur, de muselerla fine gâchette Lukauskis, de ne pas plier sousle poids de l’enjeu et du palmarès de l’adversaire,les Poitevins ont les armes pour passer.Reste que <strong>ce</strong>s conditions sont nombreuses. Quele PB 86 sache toutes les remplir lui ferait assurémententre<strong>voir</strong> la lumière du maintien.<strong>21</strong>


loc-notesmusiqueConfort Moderne• Pony Pony Run Run, jeudi11 février à <strong>21</strong>h.• Local Techno Player,vendredi 12 février à <strong>21</strong>h.• Clues (folk rock) et DD/MM/YYY (Opo bruitiste),dimanche 14 février à <strong>21</strong>h.Maison des Trois Quartiers• Saul et les Pleureurs,samedi 27 février à 20h30.Salle de la Comberieà Migné-Auxan<strong>ce</strong>s• Méli, mélo, vendredi26 février à 19h30.THéâTRE/CONTESTAP• Pocamambo, spectaclepour la jeunesse, du mardi23 au vendredi 26 févrierà 19h30.• Sound of choi<strong>ce</strong>, mercredi24 et jeudi 25 février à20h30.Centre Multimédiade Jaunay-Clan• Y’a quoi dans <strong>ce</strong>s cartons,mercredi 17 février à14h30.• Elisabeth Buffet, vendredi26 février à 20h30.CINéMAMéga CGR de Buxerolles• “Thelma, Louise etChantal”, mardi 9 févrierà 20h.DANSELa Passerelle• Juniors Ballet, samedi27 février à 20h30.EXPOSITIONSConfort moderne• “Mais ! Où est ma scène ?”de Théodore Fivel jusqu’au3 avril.Galerie Rivaud• Exposition photographique“Rêveries en sous-bois”de Michel Béguin, du 5 au27 février.Médiathèque• Carte blanche à ThierryGroensteen, jusqu’au27 février.Espa<strong>ce</strong> Mendès-Fran<strong>ce</strong>• Changement climatique etdéveloppement durablejusqu’au 23 mai.• Comment tu comptes,jusqu’au 4 avril.Galerie Louise-Michel• Paysages d’intuition dePascal Remita, en janvieret février.expositionThéodore Fiveldans tous ses étatsLe Confort Moderneaccueille “Mais !Où est ma scène ?”l’exposition deThéodore Fivel, unartiste fantasqueà l’imaginationdébridée.n Christophe Mineaucmineau@7apoitiers.frEn perpétuel mouvemententre Paris et New York,Théodore Fivel incarne lacréativité tous azimuts. Seul ouau gré de ses rencontres, <strong>ce</strong>t artistefantasque a toujours créédes objets, pratiqué la peinture,l’assemblage, mais aussila musique, la vidéo et l’imagesous toutes ses formes.Celui qui a grandi dans le Parisalternatif des années 80 et 90est un des acteurs privilégiésdes tendan<strong>ce</strong>s nouvelles et despratiques artistiques urbaines,de la musique électronique àla mode, plus globalement dela culture “underground”.u orgie créatri<strong>ce</strong>“Mais ! Où est ma scène ?”,l’exposition qu’il présenteau Confort Moderne jusqu’au3 avril, est une ode à sonimagination débridée et à sacréativité quasi sans limite,ouverte à toutes les formesd’art les plus audacieuses.L’univers de Théodore Fivel, résolumentpaïen et ésotérique,relève d’une véritable confrontationvirile entre le travail desmatériaux nobles tels la soieou la feuille d’or et <strong>ce</strong>ux qui neSpectacle“Y’a quoi dans <strong>ce</strong>s Cartons”Vingt ans désormais que Michel Lefort et Chantal Petit,deux artistes châtelleraudais habités par le théâtre, créentdes comédies musicales pour illuminer le regard des petitset des grands. Depuis deux dé<strong>ce</strong>nnies, “Suzie dans la villemystérieuse”, “L’histoire du pays Bulle”, “Le voyage deMartin” ou “La flûte d’or” rencontrent un vif succès.Le nouveau spectacle de la Compagnie Clin d’Œil, “Y’a quoidans <strong>ce</strong>s cartons” propose quinze chansons et saynètes pourillustrer la différen<strong>ce</strong>, et aider à comprendre <strong>ce</strong> drôle de mondequi nous entoure. Le tout constitue un univers d’une incroyablevitalité où les fantômes de “Suzie”, “Léon Froussard” ou le“Magichien” reviennent pour nous dessiner un environnementde dou<strong>ce</strong>ur, drôlerie et tendresse, tout en semant une grainede curiosité dans le public.Mercredi 17 février au Centre Multimédia de Jaunay-Clan.le sont plus comme le polypropylèneou le pétrole, souilléespar une humanité décadente.Les visiteurs, forcément intrigués,tant par les œuvres quepar le bonhomme, investirontl’antre de Théodore Fivel,un temple sacré forcémentésotérique où trôneront cinqœuvres : d’étranges tuniquestout en silhouettes, un masquemonumental, véritable sculptureaux courbes digitales, unephotographie grand format aurelief singulier représentantune figure féminine -une divinitéégyptienne ?- dans uneposition animale de sphinx oude louve un tableau de sableensanglantée par un arc enciel figé dans un plexiglas etune pyramide miniature quedéglingue un laser cosmique !Les œuvres de Théodore Fivel7 à faireThéodore Fivel se met à nu.révèlent donc une confrontationentre les inspirationsiconographiques an<strong>ce</strong>straleset les images médiatiquesd’aujourd’hui. Avec, chez <strong>ce</strong>tartiste atypique, une passionpour l’exotisme, l’orientalismeet les icônes païennes.Pour comprendre ThéodoreFivel, un seul mot d’ordre :investir son antre luxuriante ethétéroclite !PeinturePaysage multi-fa<strong>ce</strong>ttesDepuis mai 2005, la Galerie Louise-Michel fait vivre l’artcontemporain dans le quartier de Bellejouanne, permettantsa découverte par le plus grand nombre. Lieu d’exposition etde création, la Galerie Louise-Michel s’ouvre aussi aux artistesen résiden<strong>ce</strong>. Jusqu’à la fin avril, Pascal Remita propose uneexposition de peinture de paysages peu ordinaire qui projettel’amateur d’art dans l’espa<strong>ce</strong>, le plaçant au-dessus de territoiresparfois mystérieux, <strong>voir</strong>e énigmatiques, saisissants et parfoisfamiliers. Cet artiste-peintre a la particularité de travailler à partirde ses propres reportages photographiques, mais aussi d’imagesbasse résolution empruntées aux médias. “Paysage d’intuition”ouvre le regard sur une nouvelle exploration, l’univers de lamontagne, du froid, du blanc. Jusqu’à l’éblouissement…Jusqu’à la fin février à la Galerie Louise-Michel25, rue Edith Piaf 05 49 54 86 35.22www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010


sur la toileLa toile à la vie à la mortLes donnéespersonnellesvirtuelles fleurissentsur Internet. Comptesde messagerie, blogs,pages personnellessur les réseauxsociaux… Mais existet-ilune vie après lamort sur le web ?n Arnault Varanneavaranne@np-i.fr“Chez Yahoo !, nous <strong>ce</strong>rtifionsque les activités enligne sont confidentielles,même après la mort.” Le messagede la firme californienneest limpide : pas question derestituer quelque message que<strong>ce</strong> soit aux héritiers d’un défuntdont le compte de messagerieserait estampillé Yahoo ! Etpourtant, il y eut un précédent.En 2005, la justi<strong>ce</strong> américaineavait exigé que la société deservi<strong>ce</strong>s fournisse un CD à la familled’un Marine tué en Irak.De son côté, Hotmail livreégalement un CD contenantles messages en mémoiresi et seulement si la famillefournit un <strong>ce</strong>rtificat de décès etune autorisation d’un juge enréféren<strong>ce</strong>mentDonner du reliefà son nom de domaineChoisir le bonnom de domainepour un meilleurréféren<strong>ce</strong>mentné<strong>ce</strong>ssite de bienconnaître les moteursde recherche.Quelques astu<strong>ce</strong>s.n Arnault Varanneavaranne@np-i.frÀ la question de sa<strong>voir</strong> quel est lebon nom de domaine à acquérirpour un meilleur référen<strong>ce</strong>mentsur Internet, il n’existe pas de réponsegravée dans le marbre…Paradoxalement, si utiliser lenom de son entreprise ou de samarque apparaît logique, unetelle stratégie s’en trouve limitéesur les moteurs de recherche. Ilvaut mieux évoquer son activitéprincipale, si possible avecplusieurs mots séparés par destirets afin que tous soient pris encompte par un Google, Yahoo ouun Altavista. Reste à sa<strong>voir</strong> si lastratégie de communication del’entreprise est en accord avecles contraintes des moteurs derecherche.Le réseau social Fa<strong>ce</strong>book transforme les pages personnelles de ses “clients” en “mémoriaux”.Le fait d’utiliser des noms dedomaine en un seul mot est pénalisantpour le référen<strong>ce</strong>ment.Néanmoins, l’accès au site peutêtreoptimisé en entrant dans ledétail de l’adresse “url”. Chaquepage devra alors a<strong>voir</strong> son “url”faisant apparaître un mot clé àla suite du nom de domaine.Exemple : http://www.tartempion.com/con<strong>ce</strong>ssionnaire/voitures/occasion.htmlUn nom de domaine en adéquationavec le contenu du site représente30% du référen<strong>ce</strong>mentpar les moteurs de recherche.Des outils de mesure évaluentd’ailleurs aujourd’hui l’utilisationde <strong>ce</strong>rtains mots. Autrement dit,les tendan<strong>ce</strong>s de recherche. Pourn’en citer qu’un, Google a mis enligne l’année dernière un outild’analyse permettant de sa<strong>voir</strong>si une expression est souventtapée sur son moteur de rechercheen fonction des variationssaisonnières, et d’autres facteurssimilaires. Cet instrument donneaussi la possibilité de comparerplusieurs expressions sur lemême graphique.bonne et due forme. À chacunsa manière de fonctionner. CarGoogle et son “Gmail” vontmême jusqu’à autoriser leswww.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010proches à gérer les courriels.D’une manière générale toutefois,un compte non actif pendantplus de neuf mois passetechnoipso facto de vie à trépas. Voilàpour les messageries. S’agissantdes réseaux sociaux, ladonne est différente. Fa<strong>ce</strong>book,par exemple, capitalise de manièreoriginale sur les pagespersonnelles transformées en“mémoriaux”. Les internautespeuvent y déposer des messagesen hommage au disparu.En revanche, seuls les proches“amis” ont encore le droit d’accéderau profil du défunt.u mémorialDe son côté, Skyblog et ses28 millions de blogs -essentiellementtenus par des adoles<strong>ce</strong>nts-procèdent de manièrecon<strong>ce</strong>rtée avec les familles desdisparus. Les administrateursde “Sky” laissent le choix auxfamilles de faire disparaîtrele blog de leur enfant ou, aucontraire, de conserver lespages visibles mais sans quequiconque puisse y laisser lemoindre commentaire. Conclusion: sur le net, il y a bien unevie après la mort.23


sudokuhoroscopeBELIER (<strong>21</strong> mars/20 avril) • Vous recherchezun peu de piquant dans vosarelations amoureuses. Revoyez votre budgetet tenez-le. Votre santé sera bonne si vousdiminuez les excès. Réussite dans les projetsprofessionnels et autres démarches.taureau (<strong>21</strong> avril/20 mai) • Les couplesferont des con<strong>ce</strong>ssions pour garderbl’harmonie. C’est le moment de demanderune augmentation. Pour votre moral, sortezet rencontrez des amis. Attention aux jalousiesdans le travail.gémeaux (<strong>21</strong> mai/20 juin) • Un peuc de tension dans les couples. Les problèmesd’argent pourront entraîner des disputes.Faites du sport pour canaliser votreénergie débordante. Période faste pour lesprojets professionnels.can<strong>ce</strong>r (<strong>21</strong> juin/22 juillet) • Ayezd confian<strong>ce</strong> en votre conjoint. Bonneinfluen<strong>ce</strong> des astres pour les pla<strong>ce</strong>mentsimmobiliers. Une santé sans nuage hormisquelques soucis digestifs. Dans le travail,évitez de vous mêler des affaires desautres.lion (23 juillet/22 août) • Complicitée et coopération dans les amours. Réglezles problèmes financiers énergiquement etrapidement. Vous débordez d’énergie, maismaîtrisez vos gestes. Côté travail, un peu dedispersion vous fait commettre quelqueserreurs.vierge (23 août/<strong>21</strong> septembre) • Bellef harmonie dans les couples. Ne dépensezpas trop, même si vous pensez gérer tousles risques. Bon tonus mais moral en berne,réagissez et sachez vous entourer d’amisoptimistes.balan<strong>ce</strong> (22 septembre/22 octobre) •g Vous êtes à l’unisson avec votre conjoint.Investissement : n’oubliez pas que l’habit nefait pas le moine, alors restez sur vos gardes.Bonne forme mais des risques de nervositévous empêcheront de bien dormir.scorpion (23 octobre/<strong>21</strong> novembre)h• Relations amoureuses au beau fixe.Maîtrisez vos dépenses pendant encorequelques temps. Très bonne énergie, maisune petite visite chez l’ophtalmologistes’impose. Précisez vos objectifs professionnelspour les atteindre plus facilement.sagittaire (22 novembre/20 dé<strong>ce</strong>m-• Manque de stabilité dans votreibre)couple, réagissez vite. Maîtrisez vos dépensespour ne pas engorger la situation. Bonneforme <strong>ce</strong>tte semaine, mais les nerfs sont àfleur de peau. Travail : votre pou<strong>voir</strong> de persuasionvous réussit.capricorne (<strong>21</strong> dé<strong>ce</strong>mbre/19 janvier)j• Vous usez de votre pou<strong>voir</strong> de séductionpour a<strong>voir</strong> le dernier mot. Vous voulezle pot de crème et la crémière, mais il vafalloir choisir. Beaucoup de nervosité <strong>ce</strong>ttesemaine, alors essayez des activités zen etrelaxantes.verseau (20 janvier/18 février) • Lesmcouples rêvent d’avenir et de projets. Lebudget est à contenir pour ne pas virer aurouge prochainement. Vous faites du sport,et c’est bien, mais il faut aussi alléger les apportscaloriques. Travail : <strong>ce</strong>rtains collèguesvous jalousent.npoisson (19 février/20 mars) • Vousavez une aura qui plaît au sexe opposé.Bonne inspiration sur le plan des finan<strong>ce</strong>s.Votre mine radieuse est due à la pratiqued’activités qui vous conviennent.côté passionL’homme à la motoEn moins de vingtans, Jean Branlé aremis à neuf unequarantaine devieilles motos désossées.Sa maisonvaut les plus beauxmusées du genre.n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.frDerrière les murs noircisde la Cueille Mirebalaises’expose un formidablejardin secret.Cette maison-là, dédale intimistede piè<strong>ce</strong>s étriquées, JeanBranlé l’a acquise pour la bonnebouche. Pour s’autoriser toutesles libertés dans son œuvre derésurrection du passé.Quarante vieilles “pétaradantes”y ont retrouvé leur clinquantd’autrefois, sous l’actionconjuguée de l’obstinationet du talent. “Hormis les sièges,j’ai tout refait, jusqu’auxchromes”.La première moto acquise ?Une 350 New Map, “récupéréechez Roudier, le marchand deferraille de la Porte de Paris.”La plus ancienne ? “Une TerrotType L de 1924.” A leurscôtés, des machines sorties del’oubli par des doigts experts123456789101112et patients. Rhonyx, Peugeot,Motobécane, Alcyon… aucunefrançaise ne manque à l’appel.“Et elles sont toutes en état demarche”, rigole l’initiateur deleur renaissan<strong>ce</strong>.mots mots croisés croisés1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12HORIZONTAL1. La meilleure façon de prendre la vie du bon côté ? 2. Sur les bordsde l’Euphrate. Dix-neuvième grecque. Bout du haut. 3. Ne tiennent pasen pla<strong>ce</strong>. 4. Queue de pis. Mi-figue, mi-raisin. 5. Capitale à l’ancienne.Mor<strong>ce</strong>au d’éléphant. 6. Fait comme si. Réunion de verts comtés.7. Pige désarticulée. Evite de chanter seul. 8. Indignée. Associationpoitevine qui ne laisse jamais les seniors inactifs. 9. Demi-peau dechien. Vraiment fades. 10. Qu’il s‘agisse de teenagers ou de boissongazeuse, c’est toujours dans le désordre. Autour du tour. Peut être libredans les bassins. 11. Couverte de blanc. Préfixe. 12. Chiens de garde.u championde moto-crossLe roc Branlé, soixante-quatorzeans débordants de dynamismeet de passion, est unartiste incomparable, doubléd’un compétiteur chevronné.“Ah oui, c’est vrai, j’ai étéchampion de Fran<strong>ce</strong> vétérande moto-cross en 1983”, rappelle-t-ilen toute humilité.La moto est le reflet de sonâme. Elle fut le sel de son apprentissaged’ado et le sucrede sa carrière sportive. Elle estdétenteJean Branlé juché sur l’un de ses merveilles, une New Map MTL 3 de 1935.sudokuplus que jamais le nanan deses vieux jours.Ses rutilantes compagness’entassent, obstruant le faibleespa<strong>ce</strong> qui leur est dévolu.“Bientôt, il n’y aura plus depla<strong>ce</strong>”, grima<strong>ce</strong> Jean. D’autresidées se feront alors jour. Car lapassion, elle, est indéfectible.Contact : Jean BranléTél. 06 19 58 34 74.7 93 1 9 24 8 5 1 2 3 75 15 67 328 2 46 7 55 3 7 9 6VERTICAL1. Bruits de coulisses. 2. Menée à distan<strong>ce</strong>. 3. Souverain ou oiseau,il est tout petit. Lettres d’oignon. 4. Région de notre région. Enappelant à Dieu. 5. A l’envers : ils en soupent. Préposition. Boutsd’épi. 6. Gorge mécanique. Il est paraît-il écrit. 7. Hellène. Voyelledouble. Administré n’importe comment. 8.Jusqu’à la semaine passée,était destiné à entrer dans l’Arène. Comme Cordobès. 7. Ac<strong>ce</strong>ssoires.Pavillon de Laborit. 10. Ajustées de bas en haut. 11. La peau le préfèreneutre. Prénom masculin. 12. Donnent du goût aux harengs. Souspatriarche.124www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010


détenteBernard Texier, jardinier à Buxerolles,délivre ses conseils pour réaliser desamendements.Le temps des amendements7 au jardinAmender une terre consiste à corrigersa structure et son Ph (alcalinité etacidité). Il ne s’agit en aucun cas d’engrais.Janvier et février sont les moisles plus favorables pour réaliser <strong>ce</strong>tteopération.Une terre alcaline (contenant trop decalcaire avec un Ph supérieur à 7,5)a besoin d’apports d’éléments au Phbasique (inférieur à 6,5) afin d’êtrecorrigée. Ces amendements peuventêtre soit de la terre acide (terre à azalées,rhododendrons, hortensias…) soitdu terreau de teneur identique, soitdu compost fait de feuilles et d’autreséléments très murs, également de Phfaible. Il est à noter qu’un poudragerégulier de soufre réduit progressivementl’alcalinité d’un sol.Une terre trop acide, plus facile àamender qu’une terre trop alcaline,sera corrigée par un amendement dechaux de terre, de sable calcaire, deterreau ou de compost au Ph élevé.Une terre au Ph neutre (compris entre6,5 et 7,5) est idéale pour faire sonpotager et créer un jardin d’ornementou d’agrément.Nathalie Laporte propose des solutionsdéco personnalisées aux particuliers etaux professionnels et est égalementorganisatri<strong>ce</strong> d’événements .Coach décoSalon maison et objetsPremière séan<strong>ce</strong> 2010 pour le “Salonmaison et objets”, réservé aux professionnels.Tout comme pour la mode,<strong>ce</strong>rtains objets sont des œuvres d’art…Souvent, on les admire, mais on ne saitpas toujours comment les intégrer dansla plupart des intérieurs. Globalement,voici <strong>ce</strong> que vous allez retrouver dansles boutiques, les catalogues, ainsi queles tendan<strong>ce</strong>s printemps-été 2010.Les couleurs rose, vert, orange, gourmandeset fruitées, ne sont plus dansla pop attitude. Elles font néanmoinsdu bien au moral en <strong>ce</strong>tte périodefroide de l’année. Pour <strong>ce</strong>ux qui aimentles couleurs plus “légères”, la dou<strong>ce</strong>urexiste aussi à travers le rose poudré associéau gris. Le vert et le blanc s’épousentparfaitement, tout comme le noiret l’orange pour un baroque vitaminé.Les boules japonaises sont des objetssimples et peu coûteux qui fleurissenten bouquet, en cascade. C’est le nombrequi fait leur for<strong>ce</strong> !De très nombreux ac<strong>ce</strong>ssoires designamusants, tels qu’une patère métalliqueen forme de ruban, agrémenterontvotre intérieur, tout comme les lanterneset les bougies présentes partout !Le pneu recyclé se fait élégant en panierset en miroirs. Osez-le !Tendan<strong>ce</strong> confirmée, <strong>ce</strong>lle des luminairescomme piè<strong>ce</strong>s maîtresses de ladéco. Chacun choisit son style, mais lalumière est belle et n’est plus seulementutile.Mes coups de cœur ? Un sublissimefauteuil en velours rose, intemporel,et des ac<strong>ce</strong>ssoires merveilleux pourla décoration de vos prochains événements!Contact : contact@orgadieventi.frDirecteur du restaurant de “La table deBellefois”, Jérôme Pasquier nous inviteà déguster une aumônière à la bière deBellefois et sa mousse légère aux pommesBaille-Barelle.Re 7Aumônière à la bière de BellefoisIngrédients pour 6 personnes• Pâte à crêpes : 500 g de farine type 45- 5 œufs - 3 cuillères à soupe de sucre -20 cl de bière blanche Clovis 507 - 50 clde lait - 2 cuillères à soupe de rhum -80 g de beurre - 1 pincée de sel`• Mousse aux pommes Baille-Barelle :3 pommes - 9 cuillères à soupe defromage blanc à 40% - 3 blancs d’œufs- 60 g de sucre - ½ cuillère à café decannelle en poudrePréparation de la pâte à crêpesMélanger la farine, les œufs, le sucre, lesel et ajouter un peu de lait pour obtenirune pâte bien lisse. Incorporer le restantdu lait, la bière et le rhum. Faire fondre lebeurre. Couvrir la pâte et laisser reposer1 heure.Préparation de la mousse aux pommeswww.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010Baille-BarelleEgoutter le fromage blanc. Eplucher lespommes avant de les couper en petitsmor<strong>ce</strong>aux. Après les a<strong>voir</strong> placées dansune casserole avec un peu d’eau et de lacannelle, les laisser cuire 20’ à feu doux.Réduire les pommes en purée, puis leslaisser refroidir et les ajouter au fromageblanc.Battre les blancs en neige bien fermes.Ajouter le sucre, puis incorporer les blancsdélicatement aux pommes. Répartir lamousse au milieu des crêpes afin d’obtenirdes aumônières.Saupoudrer un petit peu de cannelleavant de servir avec une gla<strong>ce</strong> suzette.Contact :Table de Bellefois - Tél. 05 49 59 40 32météomercredi -3° 2°jeudi -3° 1°vendredi -4° 2°samedi -4° 3°dimanche -3° 4°lundi -3° 4°25


Verdun sans retourBernard Pernès.78 ans. Passionnéd’histoire etd’écriture. Sesrecherches sur laGrande Guerreet la bataille deVerdun se figentdans 300 pages decorrespondan<strong>ce</strong>sémouvantes etauthentiques.n Nicolas Boursiernboursier@7apoitiers.fr“Ce livre a été écrit pourque ne sombrent pasdans l’oubli tant de poilustombés pour que vive laFran<strong>ce</strong>.”Bernard Pernès cisèle sa dédica<strong>ce</strong>d’une main guidée parl’émotion. Au frontispi<strong>ce</strong> de sonœuvre, les mots dont il nousfait l’honneur claquent commeun appel au combat. Contre lerepli de la mémoire. Contre lerefus de la révélation.Les soixante dix-huit ans de<strong>ce</strong> Poitevin d’adoption brûlentdu feu de la passion, attisépendant des années par unvoyage récurrent au chevet del’Histoire.Les trois <strong>ce</strong>nts pages de“Verdun sans retour” sont sonlegs à la postérité. “A tous lesvivants et aux générations quine sont pas encore nées.”Ses inlassables recherches surla Grande Guerre s’y consumenten une <strong>ce</strong>ntaine de lettres,notes, extraits de carnets,livres, poèmes de poilus qui,“par leur sacrifi<strong>ce</strong>, ont grandil’Histoire de Fran<strong>ce</strong>”. Ces témoignages-là,Bernard a misplus de dix ans à les recueillir,un à les coucher sur le papier.“J’ai lu au moins 200 bouquinset 40 000 pages sur Verdun”,sourit-il.u “je meurs heureux”Tant de choses ont été écritessur les 250 000 morts de laplus longue, de la plus dureet de la plus sanglante desbatailles qu’il a dû apporterune nouvelle eau au moulinde ses exigen<strong>ce</strong>s. “Certaineslettres sont inédites, de vraiesreliques. J’ai aussi retrouvé desmissives de soldats allemandsdisparus à Verdun. Eux aussipartageaient la misère destranchées.”Les rapports d’étatsmajorset récits de survivants,d‘officiers ou de soldats sontla trame de toutes les guerres.Bernard, lui, “donne laparole aux morts”.Comme au lieutenantLuquiaud,enfant de Sommières-du-Clainet du 68 e Régimentd’Infanterie,qui brûlases derniersfeux dans <strong>ce</strong>saveux traumatisants:“Merci à tous<strong>ce</strong>ux qui ontc o m b a t t uavec moi (…)Vous direz àmes parentsque j’ai toujoursfait mon de<strong>voir</strong>(…) Je meursheureux.”Lorsque son heureviendra, BernardPernès mourra tout aussi heureux.Fier d’a<strong>voir</strong> reconquis lecœur des oublieux.Et d’a<strong>voir</strong>fa<strong>ce</strong> à fa<strong>ce</strong>donné à sa retraite poitevine,loin de sa Chine natale et desa Paris professionnelle –il travailladans les assuran<strong>ce</strong>s puisl’industrie- les ac<strong>ce</strong>nts de la redécouverte.“Toute ma vie, j’aicherché à m’informer, éclairet-il.Sur Verdun, Douaumont,Vaux, le Chemin des Dames,premiers mots incompris dema jeunesse.”Aujourd’hui, il a tout compris.“Ce bouquin, écrit-il en quatrièmede couverture, c’estmon de<strong>voir</strong> de mémoire, enhommage à tous <strong>ce</strong>ux qui nesont pas revenus pour jouir dela gloire des vainqueurs.”Depuis la dédica<strong>ce</strong> dont il nousa fait l’honneur, trois <strong>ce</strong>ntspages ont rendu les armes.Un livre se referme. L’Histoire,elle, est toujours en appel.“Verdun sans retour”.Edition Publibook“Toute ma vie, j’ai cherché à m’informer.Sur Verdun, Douaumont, Vaux, le Chemin des Dames,premiers mots incompris de ma jeunesse.www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010“27


28www.7apoitiers.fr >> N° <strong>21</strong> >> du mercredi 10 au mardi 16 février 2010

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